Un communiqué a été publié par le Ministre de la communication Issa Tchiroma, ce vendredi soir, sur CRTV. En voici le contenu :
"Le ministre de la communication informe l'opinion publique de ce qu'à la suite de la publication d'une vidéo mettant en scène des exactions inacceptables perpétrées par des hommes armés contre des femmes et des enfants, le CHEF DE L'ETAT a ordonné l'ouverture d'une enquête pour élucider cette affaire et en établir les responsabilités éventuelles.Ladite enquête a conduit à l'arrestation des personnels militaires suivants : - Lieutenant de vaisseau FOBASSOU Etienne ;
- Sergent BITYALA Cyriaque Hilaire
- Caporal GODWE MANA Didier Jeannot
- Caporal Tsanga
- Soldat de 2e classe DONOSSOU Barnabas
- Soldat de 2e classe MANASSE Jacobai Jonathan
- Soldat de 1e classe NTIECHE FEWOU Ghisiain
Les intéressés ont été mis à la disposition de la justice et feront l'objet d'un procès équitable. Il est bien entendu qu'ils bénéficient jusqu'alors de la présomption d'innocence.Le ministre de la communication retire la détermination du CHEF DE L'ETAT à veiller à ce que les exactions qui peuvent être perpétrées par quelques soldats égarés, fassent systématiquement l'objet d'enquête et aboutissent le cas échéant à des sanctions appropriées.Il renouvelle aux forces de Defense et de Sécurité la confiance, le soutien et l'appréciation du CHEF DE L'ETAT et de la nation tout entière pour la bravoure, le professionnalisme et la détermination avec lesquelles elles luttent contre les terroristes et autres groupes criminels, afin de défendre l'intégrité territoriale, la paix et la stabilité de notre pays ainsi que la sécurité des citoyens et de leurs biens."Le gouvernement camerounais a tenu ses engagements d'ouvrir une enquête et de retrouver les coupables. Les actes comme ceux-ci ne seront dont plus ignorés, ce qui fait du Cameroun un Etat à la pointe du respect des droits de l'homme en matière d'engagement militaire...
A présent, quid d'Amnesty International ? Cette ONG va t-elle continuer à faire publier des vidéos de plus de deux ans dans le but de mettre à mal la stabilité du Cameroun ? L'avenir nous le dira.