Ils doivent être fermés pour défaut d’actes de création et d’ouverture.Rendu à moins d’un mois de la rentrée scolaire 2018-2019, le ministère en charge de l’Education de base rappelle la mesure prise par le chef de ce département ministériel en ce qui concerne les établissements scolaires en indélicatesse. Lesdits établissements visés sont logés dans quatre régions du pays à savoir le Centre, le Littoral, l’Ouest et le Sud-ouest.
En tête du peloton, la région du Littoral enregistre plus de 115 écoles sur les 177 interdites de fonctionner. Le plus grand nombre est enregistré à Douala 3e où 76 écoles sont sous le coup de la mesure. Au lieu-dit Cité Berge par exemple, «La Samaritaine» I et II a, entre autres, été interdite. A Ndogpassi, l’école bilingue «Lotus d’Ananda Marga» et «Stakis la citoyenne» sont sans papiers. A New Deido, l’Ecole bilingue Zina International est sur la liste. Dans la ville d’Edéa, les écoles «Solidarité» et «de Sikoum» seront non partants.
Pour brièvement parler de la région du Centre 18 établissements sont frappés par la décisison du ministère de l’Education de base. Au quartier Manguiers à Yaoundé, le complexe scolaire «Les petits anges» et l’école maternelle et primaire bilingue «Lema» ont été sanctionnés. A Mvog-Mbi cette fois, le cycle maternel de l’école privée laïque «Mvogo Melingui» n’est plus autorisé à fonctionner. Au quartier Oyom-Abang, c’est la section anglophone de l’Ecole privée laïque «Tecla» qui a été prohibée.
Et à Nkolmesseng, le groupe scolaire bilingue «La Grâce» n’a pas d’agrément. Dans le département de la Haute Sanaga deux établissements sont à éviter : le groupe scolaire la « Dignité » et le complexe scolaire « Henri Michel », structures basées dans la ville de Nkoteng. Dans la région de l’Ouest, 24 structures ont été interdites tandis qu’au Sud-ouest, 11 écoles figurent sur la liste. Les autres régions n’ont pas été citées.
Cependant si ces établissements scolaires souhaitent fonctionnés, ils doivent acquérir les actes de création et d’ouverture.