C’était à l’occasion de la « Semaine de l’investisseur », organisée du 12 au 15 octobre à Douala, place boursière de la Cemac. Un évènement dédié à l’éducation boursière au cours duquel, le DG de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) s’est ainsi montré favorable à ces monnaies virtuelles.
Face aux à la crypto-monnaie et au Bitcoin, la posture du DG de la CNPS est claire : « Nous ne pouvons pas déclarer que la crypto-monnaie c’est casino. Non. Nous devons nous interroger pourquoi les gens y investissement. C’est cette paresse intellectuelle que nous devons dépasser et nous poser les questions. Peut-être qu’il faut juste encadrer la crypto-monnaie. Je ne suis pas économiste, mais du peu que je sais, en 2008, un bitcoin valait à peu près un dollar. C’est 50 à 60 mille dollars aujourd’hui. En pourcentage, ce serait effrayant, 20 000% ! On ne perd pas à envisager d’y aller. La Chine, c’est 60% de bitcoins. Il faut de la prévisibilité, la sécurité (…) », fait observer Alain Noël Olivier Mekulu Mvondo Akame.
Pour le DG, le bitcoin notamment, regorge des bénéfices « inimaginables », si bien que l’Etat, devrait chaque année dégager un milliard de F CFA pour cette monnaie, fait-il suggérer. D’après lui, les retombées lui seraient « incalculables ».
Et au patron de la CNPS de conclure, « Je vous invite à la réflexion. Nous avons une exigence de réponse. Celui qui est toujours en dessous subit. Tous ceux qui, chaque jour, découragent le bitcoin et parlent du financement du terrorisme, du blanchiment des fonds sont dans ce domaine. Nous, on se bloque, maintenus dans le conformisme infantilisant. Je m’adresse à la bourse, pourquoi pas un guichet crypto-monnaie ? Pourquoi ne pas placer un seau pour recueillir l’eau qui tombe ? ».
Innocent D H