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Malgré sa fortune qui le classe comme le plus riche de l’Afrique francophone, ce Camerounais demeure inconnu.Dans les rues de Yaoundé la capitale politique, tous ou presque une interrogation « qui est-il ? » Malgré la publicité faite sur lui en 2015, au travers d’un article publié par le Magazine américain Forbes Afrique, retraçant l’immense richesse de ce Peul originaire du Nord-Ouest, et classé comme le camerounais le plus riche, Baba Ahmadou Danpullo demeure inconnu du public. Et pourtant ? L’homme est propriétaire d’un vaste empire de biens estimés à des milliards de FCFA. Dans les rues de Yaoundé où nous avons interrogé les camerounais, ils sont nombreux qui ne le connaissent. « Qui est cet homme ? », « que fait-il ? », « il est ministre ? » voilà ce que pensent des camerounais de lui. Or, l’homme est en train d’investir dans la capitale politique du Cameroun. Au quartier vallée non loin de la résidence du président du Sénat, Baba Danpoullo a un chantier de construction d’un immeuble qui s’élève sur grande hauteur. La maquette de l’œuvre affiche près de 40 étages. A la question de savoir si c’est un choix de vie de cet homme qui aurait préféré être riche mais discret, les avis divergent. En effet personne n’ose exactement expliquer cette posture du plus riche d’Afrique centrale. L’ouverture sur le Cameroun. Même les plus fins spécialistes du journalisme d’investigation, n’arrivent pas à démêler ses biens, ce d’autant plus que, ce Peul n’aime pas les médias. Certaines langues évoquent même la thèse d’une contrainte de vie, que lui auraient imposée les loges, d’où il tiendrait sa richesse. Dans tous les cas, il apparait clair, Baba Danpoullo est un véritable paradoxe et contraste avec certains qui, n’avoisinent même pas sa richesse, mais qui sont devenus les plus populaires.Une estimation de sa fortuneEn 2015, la fortune du « roi du thé », était chiffrée à 550 milliards de FCFA. Il est naturellement entendu qu’elle a augmenté de plus de 100 milliards. D’abord camionneur au départ, ensuite le thé, les bêtes, l’immobilier, l’agro-industrie, l’actionnariat et les télécom. Parlant de thé, c’est lui qui permet au Cameroun à travers Ndawara Tea Estates, d’exporter le thé. Dans le domaine des bêtes, il possède un ranch de bœufs de plus de 1200 hectares, avec 8682 animaux. Dans l’agro-industrie, il avait réussi à acheter la société camerounaise de fabrication de farine. Ce qui fait de lui aujourd’hui, le pourvoyeur de farine à tout le pays et même dans toute la sous-région Afrique centrale. Ayant prix gouté dans les affaires, il ne reculera plus devant rien au contraire ! Il montera en puissance et va réussir à placer des actions dans plusieurs entreprises publiques. Des actions qui lui donne le droit de décision lors des sessions des conseils d’administration, des sociétés comme la Sodecoton, ou même aux aéroports du Cameroun. Dans la téléphonie, il est le propriétaire de Nexttel, le 3e opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun. Outre son pays, cet homme d’affaire aphasique a réussi à étendre son empire de marchés en Afrique du Sud, où il a imposé une compagnie de transport aérien, et dans le secteur immobilier. A Johannesburg par exemple, il est détenteur du 2e immeuble le plus haut avec 32 étages sur 15 mètres d’hauteur. Le Nigéria et la France connaissent aussi ses marques dans le secteur immobilier. Au plan politique, Baba Ahmadou Danpullo appartient au Rdpc, le parti au pouvoir. D’ailleurs, il constitue l’un des principaux financiers des campagnes des candidats de ce parti. Chaque fois que l’occasion se présente, ce riche de Ndawara puise dans sa fortune pour verser dans la caisse du parti. On parle des enveloppes en centaines de millions de FCFA. Bien que riche, Baba Danpullo cumule les défauts. D’abord, il appartiendrait à une race qui ne respecte pas les droits de l’homme. Ses employés en soufrent très souvent. En plus, c’est avec duperie qu’il acquiert des terres dans son Nord-Ouest natale. Il y a quelques années, les populations parlaient « de terres bradées » par lui. Aussi Baba Danpullo n’aime pas voir des journalistes, bien que propriétaire d’une chaine de télé. Quel paradoxe !
En exploitant la carrière de pouzzolane de 42 hectares dans la localité de Foumbot, dans le département du Noun, les Cimenteries du Cameroun (Cimencam) compte produire 12 millions de tonnes de ciment en 50 ans.
240 millions de FCFA, c’est la sommes déboursée par Cimencam pour indemniser les populations du site de la carrière de pouzzolane de Foumbot. En remettant le chèque symbolique au représentant du préfet du Noun le lundi 20 août dernier, en présence du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), Ernest Gbwaboubou, et du gouverneur Augustine Awa Fonka, le DGA de Cimencam Noé Ikoué a rappelé l’engagement de l’entreprise à «œuvrer pour la création d’emplois décents, l’amélioration de ses coûts de production et l’augmentation de l’offre de production de ciment». Le Minmidt s’est dit satisfait à l’issue de la visite effectuée sur le site de la carrière de pouzzolane de Cimencam qui s’étend sur 42 hectares et représente une réserve d’environ 50 ans avec ses 12 millions de tonnes escomptés. Il a félicité la responsabilité citoyenne de Cimencam dans le respect de la responsabilité sociétale des entreprises, lit-on dans Cameroon Tribune du jeudi 23 août 2018. Aussi, il a invité les heureux bénéficiaires à faire bon usage des droits ainsi reçus. Ernest Gbwaboubou a également exalté les avantages que les populations vont tirer de ce projet avec déjà les indemnisations, le désenclavement et la localité et la création d’emplois directs. Selon le PCA de Cimencam, Pierre Moukoko Mbondjo, la pouzzolane intervient à 30% dans la production du ciment. Celle extraite de la carrière de Foumbot sera utilisée comme ajout dans le processus de fabrication du ciment dans la nouvelle usine de production de Nomayos dans la région du Centre qui sera opérationnelle en début d’année 2019. Pierre Moukoko Mbondjo précise que cette carrière contribuera à réduire la balance commerciale dans un contexte mondiale de rareté des devises. Avec l’entrée en service de la cimenterie de Nomayos, la production annuelle de l’entreprise sera portée à 2 millions de tonnes de ciment. Le coût de construction de cette unité de broyage à Yaoundé est estimé à 23 milliards FCfa.
Le directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao et du café a été reçu le jeudi 16 août dernier par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
Jean Marc Anga était accompagné du directeur général de l’Organisation nationale du cacao et du Café (ONCC) Michael Ndoping et du président du Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) Apollinaire Ngwe. Selon Cameroon Tribune du mercredi 22 août 2018, les discussions ont porté sur le développement de la filière cacao au Cameroun et en Afrique en général. Jean Marc Anga a indiqué que les acteurs se trouvaient à un moment critique de l’Organisation, en raison de la situation du marché et aussi des réunions prochaines de l’OICC en septembre prochain à Abidjan. D’après lui, un certain nombre de sujets «très sensibles» ont aussi été débattus avec le ministre. Notamment ceux le prix et la qualité du produit. Il a justement rappelé que les cours du cacao avaient lourdement chuté pendant la campagne 2016-2017 mais a indiqué qu’il y avait aujourd’hui, un regain d’optimisme concernant l’avenir de la filière. «Les prix ne sont certes pas au niveau où ils étaient en 2015-2016, mais ils sont en train de remonter», a rassuré Jean Marc Anga. Il a aussi été question, au cours de cette audience, du rôle que les pays peuvent jouer pour renforcer cette évolution positive des cours. La production cacaoyère a connu une forte augmentation au cours de la campagne 2017-2018 avec 297 000 tonnes récoltées. S’il est vrai qu’on est encore loin de l’objectif de produire 600 000 tonnes de cacao dès 2020, tout laisse croire qu’elle devrait connaitre une amélioration au cours de la campagne 2018-2019. Une augmentation attendue avec la rentrée en production de plusieurs exploitations dont les plants ont été gracieusement offerts par les projets financés par le Fonds de développement des Filières cacao et café (FODECC).
Le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun à la Présidentielle 2018 entend rendre gratuit tous les soins de santé de base.
En tournée dans la Région de l’Ouest du Cameroun, Maurice Kamto a présenté le 19 août 2018 aux populations de Mbouda, son projet de société bâti sur cinq grands chantiers. Pour ce qui est de l’aspect social, au cours de son speech, le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a parlé outre la gratuité impérieuse de la césarienne, de la gratuité pour tous pour tous les soins de santé de base. Il entend se consacrer à l’éradication des grandes endémies. Pour ce qui est du changement à apporter dans le domaine de l’éducation, Maurice Kamto entend procéder à la mise en place d’un système éducatif, qui va allier la recherche, l’innovation, la professionnalisation et la création des richesses. A cela il compte ajouter la création des centres de métiers et des instituts de formation professionnelle dans chaque chef-lieu d’arrondissement. Pour ce qui est du secteur économique et productif, Maurice Kamto compte initier les états généraux du foncier, créer un semencier national. Passer à la mécanisation à petite échelle et à grande échelle. Dans son projet de société il parle aussi de la modernisation politique et institutionnelle. Le président du MRC entend se consacrer entre autres à la résolution de la crise qui paralyse les deux Régions anglophones à savoir le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, depuis octobre 2016. S’il devient Président du Cameroun, il affirme qu’il va mener une lutter contre la corruption, procéder à la limitation du mandat présidentiel à deux exercices maximum, instaurer des élections à deux tours et fixer l’âge électoral à 18 ans. Par rapport à la politique étrangère, Maurice Kamto va accorder la double nationalité, il va créer une agence en charge de la diaspora. Le quotidien Mutations dans son édition du 22 août 2018 rapporte que le MRC pour la tenue de cette rencontre, a connu quelques difficultés, par rapport à la procédure d’obtention de la tribune de la place des fêtes de Mbouda dans le département de Bamboutos.
Après deux ans de travaux, il a été présenté au public le 7 août 2018 par la ministre des postes et télécommunications, Minette Libom Li Likeng.
Le document est le fruit du plan stratégique « Cameroun Numérique 2020 ». Pour le mettre sur orbite, le ministère des Postes et des Télécommunications (MINPOSTEL) a signé une convention avec l’Institut national de la statistique (INS). Le partenariat technique a abouti à la conception et la mise en place d’un système d’information statistique. La production de l’annuaire statistique des Télécoms et TIC au Cameroun est l’heureux résultat. Le plan devrait porter la contribution annuelle du secteur numérique et Télécoms à 300 milliards de FCFA à l’horizon 2020 à titre d’impôts et taxes. En présidant la cérémonie officielle de présentation du document le 7 août 2018, la MINPOSTEL a souligné le rôle moteur du numérique. «Grâce à cet annuaire le Cameroun sera plus visible au sein de l’Union Internationale des Télécommunications qui appréciera mieux les efforts réalisés par le Cameroun dans ce domaine » s’est réjoui Minette Libom Li Likeng. D’après des chiffres, la contribution du numérique au Produit intérieur brut (PIB) du Cameroun devrait doubler passant de 5% en 2016 à 10% en 2020. On apprend des mêmes sources que le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile s’élève à 18.8 millions en 2016. Le taux de pénétration internet se situe à 35.43% soit 29.7% en zone urbaine et 6.6% en zone rurale. 90% d’entreprises camerounaises utilisent un ordinateur et 76% d’entre elles disposent d’une connexion internet. La qualité des services pour l’heure décriée des utilisateurs de ce service qu’importe le fournisseur, des améliorations sont envisagées. L’objectif visé est d’accroître l’accès quantitatif et qualitatif et à moindre coût aux services de communications électroniques sur l’ensemble du territoire national. Source : ActuCameroun
C’était lors d’un forum mardi à Douala, en prélude à la 33e édition du Trade Expo Indonesia (TEI) qui se tiendra dans la capitale Jakarta du 24 au 28 octobre 2018.
Selon Cameroon Tribune du vendredi 17 août 2018, il était donc question de présenter les opportunités d’affaires qu’offre ce salon international B2B (business-to-business) en particulier, et l’Indonésie en général, pour les acteurs économiques camerounais. Et Bagus Wicaksena, le directeur de l’Indonesian Trade Promotion Center (ITPC) Lagos, compte sur deux facteurs pour inciter les opérateurs du triangle national à aller vers leurs homologues indonésiens: des prix compétitifs et des produits respectant les standards internationaux. Le TEI 2018 sera ainsi l’occasion pour la délégation camerounaise d’avoir des échanges directs avec les fournisseurs d’Indonésie. A travers une série d’activités: exposition; forum sur le commerce, le tourisme et l’investissement ; jumelage d’entreprises ; discussion régionale; talk-shows… Et selon Raoul Ruben Njionou, consul honoraire de la République d’Indonésie au Cameroun, ces échanges présentent un double avantage pour les businessmen de l’Afrique en miniature. D’abord, voir quelles sont les opportunités qui peuvent s’offrir à eux sur le marché indonésien. Un marché immense, pour un Etat qui compte 261,1 millions d’habitants, soit plus de dix fois la population camerounaise. A ce propos, Simon Tumanggor, vice-directeur de l’ITPC Lagos, pose les besoins les plus pressants de son pays: «Nous avons besoin de votre coton et de votre cacao». D’ailleurs, en 2017, l’Indonésie a importé du cacao camerounais pour 3 millions de dollars, soit environ 1,5 milliard FCFA. L’autre avantage du TEI, c’est l’expérience que les opérateurs camerounais vont pouvoir acquérir auprès de leurs homologues, citoyens du premier producteur mondial d’huile de palme. Une expérience dans divers secteurs: agriculture, industrie pharmaceutique, textile, nouvelles technologies, infrastructures, tourisme, etc. Avec un taux de 0,01%, le volume des échanges commerciaux entre l’Indonésie et le Cameroun est presque inexistant. Le deuxième Etat est classé 112e dans le commerce international du premier. Un vide à combler et un champ infini de possibilités donc, que le Tigre asiatique, membre des NPE (Nouveaux Pays Exportateurs), compte bien explorer.
Le transfuge du SDF réclame un aménagement des délais de dépôts de caution dans les services du Trésor.
Célestin Djamen n’approuve pas le rejet de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Le 20 août 2018 au cours de l’émission « Equinoxe info soir », le nouveau responsable du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rappelé qu’en 2011 beaucoup de candidats avaient déposé leur caution de 5 millions après 22 heures. Il a soutenu que les dossiers de candidats étaient attendus lors  de « journées spéciales » où « les horaires classiques ne s’appliquent pas ». Le transfuge du Social democratic front (SDF) veut que le principe qui veut qu’ELECAM (Elections Cameroon) ferme à minuit soit aussi appliqué au Trésor public pour le versement de la caution de 30 millions exigible. Célestin Djamen s’attarde particulièrement sur le cas d’Olivier Bilé, le candidat de l’Union pour la prospérité et la fraternité (UPF). « Dans l’esprit de ces gens-là (ELECAM), les dix-huit candidats qui ont été rejetés n’avaient pas suffisamment de notoriété, d’audience. C’est vrai qu’en même temps, ils n’avaient pas de dossiers tout à fait fiables. Mais je pense que, vraiment, le cas d’Olivier Bilé devrait être revu. Parce qu’il ne put pas s’avancer à dire que « je suis  arrivé à 22 heures » s’il sait que les autres candidats ont versé dans mes horaires classiques. S’il le dit, c’est sûrement que d’autres candidats l’ont versé après 17 heures. (…) Donc Olivier Bilé me semble-t-il, devrait être réhabilité. Nous allons à une compétition. Qui tranche ? C’est le peuple. Le peuple sait qui est le meilleur tireur de penalty », explique Djamen. La candidature d’Olivier Bilé avait été rejetée pour défaut de versement de la caution. Le rejet a été confirmé par la Cour constitutionnelle réunie le 17 août 2018 0à Yaoundé. Olivier Anicet Bilé s’est toujours défendu en faisant valoir qu’il s’est bien présenté à la Trésorerie générale le jour de la clôture du dépôt des dossiers, mais qu’il n’ y avait plus personne pour encaisser ses 30 millions.
Deux explications avancées le même jour par l’un et l’autre dans deux cadres différents.
Les Lions indomptables du Cameroun version Clarence Seedorf vont disputer leur premier match international le 8 septembre 2018 à Moroni sans deux des joueurs les plus importants de la sélection. Le capitaine Benjamin Moukandjo et le feu follet Christian Bassogog ne figurent pas sur la liste des joueurs appelés à préparer cette rencontre comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2019. La non convocation de ces deux membres de l’équipe du Cameroun vainqueur de la Coupe d’Afrique de 2017 au Gabon a surpris. Ce qui a amené le duo de techniciens néerlandais à expliquer ce choix. En conférence de presse le 20 août dernier à Yaoundé, Clarence Seedorf a fait valoir que c’est leur choix de la Chine pays au championnat de faible niveau, qui les a fait écarter.  ‪« Les bons joueurs n’évoluent pas en Chine ou en Asie. Les joueurs doivent comprendre que s’ils jouent pour l’argent, ils réduisent leur chance d’être retenus dans la liste » (…) « Ces joueurs privilégient ces championnats pour des raisons financières. (..) Ils doivent comprendre que s’ils jouent pour des raisons financières, ils diminuent leurs chances pour l’équipe nationale », a-t-il déclaré. Seulement une autre explication va survenir quelques heures plus tard. Donnée par l’adjoint de Seedorf Patrick Kluivert, elle fait plutôt état d’une volonté de ménager les deux ténors de l’équipe nationale du Cameroun. « Nous avions deux joueurs importants qui jouent en Chine mais nous ne pouvions pas les laisser faire 12 heures de vol pour venir en sélection et 12 autres heures de vol pour retourner dans leurs clubs. C’est trop pour un seul match ! », a déclaré l’ancien buteur au journal de 20h30 de la CRTV-Télé lundi. Suffisant pour semer la confusion dans les esprits.
Le sous-préfet de Douala 1er a signé mercredi une décision portant interdiction de la marche du principal parti de l’opposition camerounaise. Le parti n’entend changer en rien son programme.La marche de protestation du Social democratic front (Sdf) contre la présence de bureaux de vote dans les casernes et le palais présidentiel est interdite. Ainsi en a décidé mercredi Jean Marie Tchakui Moundie, le sous-préfet de Douala 1er. Ladite décision a été motivée, explique-t-il, par un souci de préserver l’ordre public. Il appelle les cadres du parti à poser leurs revendications aux autorités compétentes au lieu de descendre dans la rue. Cette décision n’a pas reçu l’assentiment de la direction de ce parti pour le Littoral. Et déjà des velléités de désobéissances sont observées. Le président régional du Sdf, Jean-Michel Nintcheu, a fait savoir jeudi que ladite manifestation aurait lieu malgré l’interdiction du gouvernement. S’ils parviennent à leurs fins, les militants du Sdf tiendront un meeting au siège de leur parti à Douala avant de descendre dans les rues le 15 septembre. Leur objectif : faire entendre leurs griefs contre le maintien par Elections Cameroon (Elecam) des bureaux de vote dans les casernes militaires à l’occasion du scrutin du 7 octobre prochain. Ce projet vient en concrétisation d’une menace avancée dans une correspondance du Sdf adressée à Elecam en mai dernier. Cette formation politique appelait l’organe en charge de l’organisation des élections à se conformer au Code électoral en vigueur au Cameroun en supprimant les points de vote dans ces espaces fermés d’accès. Elecam n’a pas accéder à cette demande et a maintenu des bureaux de vote contestés. Jean Michel Nintcheu et les autres organisateurs poursuivaient les préparatifs de leur marche. Il critique par ailleurs la consistance des arguments avancés par le sous-préfet.
Comme chaque année, la Confédération africaine de football a dévoilé sa liste des meilleurs clubs du continent. Les premières places sont majoritairement occupées par les équipes du Maghreb, avec raison puisque leur championnat et leur clubs sont mieux structurés, mieux organisés, et fonctionnent à merveille. Seules trois équipes sub-sahariennes (TP Mazembe, 2eASEC Mimosas, 7e, et Cotonsport Garoua, 10e) se sont glissées dans les dix premières places.
Quatorze équipes camerounaises sont classées dans les 388 qui comptent au moins un point. il faut noter que Coton Sport a été retrogradé de deux places puisqu’il se classait au 8e rang l’année dernière, tout comme Union de Douala qui passe de la 63e à la 80e place. Eding Sport a quitté la 350 e place pour la 150e, un bond certainement dû à sa participation aux compétitions africaines de cette année. Le classement camerounais des clubs est le suivant :
Nom du ClubNombre de PointsClassement africain
1Cotonsport Garoua59410
2Union Sportive de Douala10580
3Eding Sport59150
4UMS de Loum51167
5New Stars de Douala47174
6Young Sports Academy35200
7Les Astres de Douala33205
8Unisport Bafang28238
9Cosmos de Bafia25251
10APEJES Academy23256
11Tiko United9332
12Aigle Royal de la Menoua8336
13Fovu de Baham3375
14Unisport du Haut Nkam1388
Source : CamFoot
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Sunday, 05 June 2022 11:01