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En ces temps des vacances scolaires, ils sillonnent les quartiers et les services administratifs de la ville proposant des articles et des vivres aux potentiels clients.La ville de Ngaoundéré connait depuis le début des vacances scolaires et académiques 2018, une ambiance particulière marquée par l’arrivée des «nouveaux» acteurs dans le business. Il s’agit pour la plupart des élèves des lycées et collèges et même des étudiants de la ville qui effectuent des stages de vacances au sein des entreprises. Ils sillonnent les quartiers de la ville à la conquête des clients. Les produits offerts par ces jeunes vont des produits de nettoyage aux services des assurances en passant par les produits de beauté et les offres de services des opérateurs de téléphonie mobile installés dans la ville. Cette activité, bien que permettant aux stagiaires de «préparer» leur rentrée n’est pas sans risques pour ces jeunes. Il faut parfois braver les intempéries surtout en ce temps de forte pluviométrie dans la région, car dans certains secteurs, le stagiaire est payé en fonction du chiffre d’affaire journalier. Ce qui pousse à un dépassement de soi. «Nous sommes obligés de parcourir les coins les plus reculés de la ville pour avoir un peu de client. Dans le centre, les gens connaissent déjà les produits. C’est mieux les sous quartiers», explique Nadia, stagiaire dans une compagnie de téléphonie mobile. Comme Nadia, ils sont nombreux ces jeunes qui arpentent les quartiers et certains services administratifs proposant leurs articles. «Je prépare comme ça ma rentrée. Il y a certaines choses que je ne peux pas demander à papa et à maman. Ils s’occupent de la tenue, des livres, des cahiers et autres accessoires. A la fin du stage, je peux acheter une ou deux paires de chaussures et ça diminue un peu la charge aux parents», justifie Youssoupha, qui fait dans la promotion des produits de beauté. A côté de ceux qui font dans le formel, il y a cette autre catégorie des vendeurs pour la plupart constitués des jeunes filles dont l’âge varie entre 8 et 17 ans qui parcourent les ruelles avec arachides, carottes et maïs sur la tête à la recherche des clients. Cette catégorie est généralement exposée aux abus de toutes sortes, ce d’autant plus qu’il existe des personnes de mauvaise foi. Les filles se retrouvent ainsi à la merci des abus sexuels, drogues et autres dangers. Pour Sébastien Nazilao, doctorant en Sociologie à l’Université de Ngaoundéré, «le monde d’aujourd’hui connait une dépravation accrue des mœurs. Parmi ceux sollicitent acheter le bien proposé par la vendeuse, il existe des personnes à la moralité douteuse. Les parents gagneraient mieux à occuper leurs enfants par les travaux champêtres et des activités ludiques». Dans la ville de Ngaoundéré où les phénomènes d’enlèvements d’enfants avec demande de rançon devient de plus en plus inquiètant, les parents sont davantage interpellés à faire preuve de responsabilité en occupant autrement leurs progénitures en ce temps de fin des vacances scolaires.
Son leader, Paul Alain Eboua, l’a fait savoir au cours d’un point de presse le 18 août 2018 à Douala.
Non partant pour la présidentielle du 7 octobre prochain, Paul Alain Eboua appelle à la candidature unique de l’opposition. Le leader du MDP l’a signifié au cours d’un point de presse samedi dernier dans sa résidence à Bonaberi (Douala 4). Muet depuis la convocation du corps électoral, il s’est dit ouvert à une coalition de l’opposition pour espérer battre Paul Biya, le chef de l’Etat sortant et candidat à sa propre succession. « Nous interpellons les huit candidats à s’unir le plus tôt possible pour envoyer rapidement un signal fort aux Camerounais qui attendent », a lancé Paul Alain Eboua, espérant que son message sera entendu. Il se dit ouvert à toute proposition de mutualisation de l’opposition. Mais en attendant cette probable coalition, le leader du MDP se réserve le droit de donner une consigne de vote à ses militants et sympathisants. Toutefois, il invite particulièrement les jeunes, inscrits sur les listes électorales de retirer leurs cartes et de voter pour « être maître de leur destin ». Même s’il n’est pas candidat, il entend engager le MDP, fondé depuis 26 ans par son feu père Samuel Eboua, dans la campagne électorale en portant sa voix à chaque fois qu’il la jugera nécessaire. D’après des analystes politiques, la coalition de l’opposition reste l’une des pistes sinon la seule solution pour envisager battre l’octogénaire Paul Biya, au pouvoir depuis 36 ans. Son est globalement jugé catastrophique par l’opposition et une partie de l’opinion. Le système électoral à un tour, la majorité électorale à 20 ans, l’absence du bulletin unique et l’indépendance querellée d’Elections Cameroon (ELECAM), chargé de l’organisation des élections, reste de l’avis des observateurs, des dysfonctionnements qui ne permettent pas  d’entrevoir une alternance politique. Trop divisée, l’opposition n’arrive toujours pas à s’accorder, en dépit de la volonté prononcée de ses leaders, sur une candidature unique pour prétendre battre le « vieux lion » d’Etoudi. Source : ActuCameroun
Le candidat du Social Democratic Front entame ainsi une nouvelle étape de sa course à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain.
Joshua Osih présente ce mercredi à Douala son projet de société. A en croire Cameroon Tribune du mercredi 22 août 2018, celui-ci a principalement pour point d’ancrage toutes les descentes sur le terrain effectuées par lui ou les membres de son staff à travers le pays profond afin de toucher du doigt les réalités des populations. Il avait échangé avec elles. Et surtout, noté leurs propositions de solutions. C’est donc toute cette collecte éparse, examinée au peigne fin ces derniers jours par les experts des différents domaines (économie, social, culturel, etc.), qui fera l’objet de la rencontre de ce jour aussi bien avec les hommes de médias que tous les observateurs de la scène politique camerounaise. Rappelons que le 15 août dernier, Joshua Osih a présenté son QG de campagne, basé dans la capitale économique. Ce jour-là, son équipe de campagne avait été également présentée. Le candidat du SDF en avait profité pour se réjouir du fait que son parti politique avait déjà mobilisé 30.000 volontaires. Optimiste, il espérait qu’ils atteindraient 50.000 lors du lancement de la campagne, le 22 septembre prochain. D’ailleurs, chaque bureau de vote aura un scrutateur de ce parti politique, préalablement formé. Au cours de son échange avec la presse, Joshua Osih a parlé de la possibilité d’une coalition, tout en confiant avoir reçu un mandat pour gagner l’élection présidentielle. Il doit donc mobiliser toutes les personnes ou groupes de personnes qui peuvent l’aider à atteindre cet objectif. Comme l’a souligné le candidat du SDF, la décision de soutenir la candidature d’une autre personne ne peut être prise que par le congrès du parti et non par lui. Pour conclure, Joshua Osih a annoncé que certains candidats recalés l’ont approché pour lui manifester leur soutien.
C’est à la faveur d’un salon international qui sera organisé en marge de la compétition pour former le public dans les métiers du bois générateurs de revenus.
Promouvoir les métiers du bois à travers la fête du football. C’est l’objectif visé par les organisateurs du 2ème salon international dédié aux métiers du bois qui se tiendra du 28 juin au 14 juillet 2019. Baptisée « SABADE CAN DU BOIS 2019 », la plateforme de développement durable et de promotion de la croissance de la filière bois du Cameroun se déploiera dans les cinq villes qui abritent la Coupe d’Afrique des nations (CAN TOTAL 2019). Le but, selon son promoteur, Jean Claude Dongmo Tanda, est d’initier dans une ambiance bon enfant le public au bricolage, à la menuiserie, à l’ébénisterie, afin de permettre à chaque volontaire (supporter, touriste, amateur des arts plastiques) de dépanner par lui-même, soit son lit, sa table ou sa chaise à la maison sans recourir à un menuisier. Selon M. Dongmo, la tenue de ce salon se justifie par le constat selon lequel les métiers du bois se raréfient au fil du temps à cause du désintérêt affiché par des jeunes. A en croire cet ébéniste mondialement reconnu, quatre fois lauréat du Salon international de l’artisanat du Cameroun (SIARC), ces métiers sont pourtant générateurs d’emplois et de revenus non négligeables. Selon l’interprofession forêts-bois du Cameroun, plus de 30 milliards FCFA sont dépensés par an pour l’importation des meubles. « Alors qu’on pouvait créer facilement 500.000 emplois en un an, si nous réservons 10 à 20 milliards de FCFA de ce marché à l’industrie camerounaise, ça va amener les offres en formation, en création d’emplois, en usines et autres» a toujours affirmé Sylvestre Lebell Nyeck Nyeck, président l’interprofession forêts-bois du Cameroun. Il sera question, a-t-on appris des organisateurs lors de la conférence de lancement du SABADE le 16 août 2018 à Douala, de plaider auprès des pouvoirs publics pour que les meubles achetés par l’Etat soient désormais fabriqués par les artisans locaux pour générer de la valeur ajoutée. L’idée de fabriquer par les rebus de bois locaux le cadre du portait officiel du chef de l’Etat jusqu’alors fabriqué à l’étranger a été aussi évoqué. Globalement, soulignent les organisateurs, il est question de profiter de la CAN pour mener une réflexion importante sur la formation aux métiers du bois. Outre l’initiation au bricolage, la sensibilisation contre la coupe illicite et promotion de l’utilisation du bois légal et les causeries éducatives, le « SABADE CAN DU BOIS 2019 » primera le meilleur bricoleur du salon. L’évènement est parrainé par les ministères des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et de l’économie sociale (MINPMEESA) et des forêts et de la faune.
Alors que tout semblait bouclé, Clinton Njie ne devrait finalement pas rejoindre le Sporting CP. Selon A Bola et Record, la visite médicale du Camerounais s’est mal passée… Clinton Njie au Sporting Portugal, tout était bouclé. Le joueur était même arrivé au Portugal mardi pour s’engager sous la forme d’un prêt avec son nouveau club. Mais l’ailier camerounais aurait été recalé lors de sa visite médicale à Lisbonne, d’après le quotidien portugais Record. L’info a été confirmée par A Bola. En provenance de l’OM, Njie aurait dû s’engager avec le Sporting Club Portugal pour un prêt payant d’une saison. Le club lisboète devrait prendre une décision ce mercredi. Pour l’heure, peu de détails ont filtré sur la nature des problèmes révélés à la visite médicale. Mais l’information paraît étonnante puisque le joueur était titulaire lors de la première journée contre Toulouse, puis dans le groupe à Nîmes. Reste désormais à savoir si l’OM tentera de trouver une nouvelle porte de sortie à Clinton Njie, l’arrivée de son remplaçant naturel étant bouclée avec l’international serbe Nemanja Radonjic… Le Lion indomptable est auteur de 7 buts la saison dernière en 22 rencontres de Ligue
Dieudonné Essomba estime que c’est une plate-forme qui permet aux camerounais, potentiels électeurs de comparer les projets de société des candidats de l’opposition au programme politique du régime en place. Découvrez ci-dessus dans son intégralité le point de vue de l’économiste.«Participer au débat organisé par la CRTV, face à Biya ou son représentant est une formidable opportunité de montrer ce qu’on est et ce qu’on vaut, et surtout, d’éprouver sa démarche politique contre celle du régime devant des millions de Camerounais. Refuser le débat au motif qu’on n’a pas Biya en face ne saurait être justifié. Biya est le Président de la République depuis 36 ans et c’est lui qu’on veut déboulonner. Tout le monde le connaît. Tout le monde connaît ses résultats, ses méthodes, et il n’a plus grand-chose à nous montrer. Il n’y a donc aucune symétrie entre lui et ses opposants qui se cherchent encore et que peu de Camerounais connaissent. C’est eux qui doivent nous montrer de quoi ils sont capables si jamais, ils le remplacent. Cette confrontation est une opportunité de premier ordre, une vitrine formidable pour les candidats qui doivent aller tous au débat indépendamment du représentant du RDPC, dès lorsqu’il proclame agir en lieu et place de Biya. Du reste, ce débat nous permettra aussi d’évaluer les opposants, et en l’absence de toute candidature unique, il constitue un important élément de sélection. Tout le monde doit donc aller au débat, y compris Kamto, au lieu de chercher de fausses excuses pour se débiner et masquer ainsi ses impotences. Garga et Cabral sont passés à ce débat ; ils n’en sont pas morts !Que les autres se préparent, un point c’est tout ! On n’acceptera aucune lâcheté, même masquée derrière des arguties».Dieudonné ESSOMBA
Le capitaine du parti UNIVERS se dit opposé à toute idée de coalition des candidats de l’opposition. Ils accuse ceux qui la défendent de faire le jeu du pouvoir en place à Yaoundé.
Prosper Nkou Mvondo n’est pas très emballé par l’idée d’une coalition des candidats de l’opposition engagés dans la course à l’élection présidentielle prévue le 7 octobre 2018 au Cameroun. Sur le plateau de l’émission Club d’Elites (Vision 4) le dimanche 19 août 2018, il a dit clairement qu’il n’a « jamais été pour cette technique de conquête du pouvoir ». L’enseignant de droit a estimé que « l’insistance à réclamer une coalition frise le chantage ». Il va ainsi déclarer à l’endroit d’un autre panéliste : « si vous ne vous coalisez pas eh bien je vais demander au peuple du changement de ne pas voter pour vous, mais de voter le RDPC. En substance, c’est ce que monsieur Elimby est en train de dire ». Il compare ce dernier à l’ange Lucifer qui, chassé du paradis, cherche à y revenir comme Elimby « chassé du SDF » cherche à revenir dans « le cercle du paradis dit de l’opposition ». Nkou Mvondo l’accuse dès lors d’user de subterfuges, de malice, pour y arriver. Pour lui, « le discours de monsieur Elimby Lobe est aujourd’hui repris par le RDPC. A se demander s’il ne s’est pas accordé avec le pouvoir en place pour fragiliser l’opposition, amener les Camerounais à s’abstenir d’aller voter ». Le professeur Nkou Mvondo dont le parti a investi Cabral  Libii indique cependant que le candidat du parti UNIVERS a essayé de prendre langue avec les autres leaders. Cela  à travers correspondances et des  rencontres avec des Akéré Muna et Maurice Kamto. « Est-ce que nous savons  le discours qui a été tenu à Cabral Libii ? On lui dit : « non tu es encore jeune. Laisse-nous d’abord prendre  le pouvoir. Nous n’avons plus beaucoup de temps, nous sommes déjà âgés », rapporte la capitaine d’UNIVERS. Il assure cependant que Cabral Libii « est prêt à céder sa place si l’intérêt du Cameroun l’exige ».
Après la brouille survenue à la suite des déclarations controversées de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun en mai dernier, les deux parties fument de nouveau le calumet de la paix.Au sortir de l’audience que vient de lui accorder Issa Tchiroma Bakary ce 04 août 2018, S.E. Peter Henry Barlerin se montre sous son meilleur jour. La tonalité bien moins agressive, le détour puis le souci de trancher sur des choses qui fâchent, c’est le cliché que le diplomate américain semble vouloir distiller devant les micros et les caméras d’une partie de la presse locale. La rencontre de ce jour à Yaoundé avec le ministre camerounais de la Communication (Mincom), sert de pont d’or aux deux parties visiblement préoccupées à enterrer la hache de guerre. Avec délectation, chacune joue le rôle, sans donner l’impression de vouloir passer à la machine à laver médiatique. Selon un déroulé convenu, Issa Tchiroma Bakary reste dans la peau de simple figurant. A l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun de faire part du contenu des «discussions franches» qu’il vient d’avoir avec le Mincom. Selon l’Américain, cité par le quotidien Cameroon Tribune (CT) le 05 août 2018, Washington n’a pas de candidat préféré au scrutin présidentiel du 07 octobre prochain au Cameroun. Au contraire, rapporte le journal, le pays de l’Oncle Sam ambitionne de se démultiplier en vue d’une élection «libre, juste et crédible». Derrière les mots, l’on voit bien S.E. Peter Henry Barlerin refusant toute catégorisation (à tort ?) de son pays. Il y a quelque temps, celui-ci avait été soupçonné d’accointances avec certains leaders politiques camerounais, candidats à la présidentielle. Une attention particulière avait même révélé la mise à disposition de ceux-ci d’un pactole financier destiné à faire tomber politiquement Paul Biya. Ce que l’ambassadeur avait bien sûr démenti.Félicitations post-volte-faceDans sa démarche, le diplomate est venu «féliciter» le Mincom. Il le dit d’ailleurs luimême dans les colonnes de CT: «J’ai félicité monsieur le ministre sur ses déclarations et nous sommes d’accord que ces crimes sont terribles et que les coupables seront jugés et sanctionnés par la justice». En filigrane, la volte-face du porte-parole du gouvernement camerounais au sujet d’une vidéo montrant des hommes en uniforme militaire exécutant deux femmes et deux enfants, dont un nourrisson. On se souvient qu’au plus vif de ce scandale, Heather Nauert s’était fendue en une déclaration. «Nous appelons le gouvernement du Cameroun à mener une enquête avec minutie et transparence sur les événements montrés sur la vidéo, à en rendre les conclusions publiques et, si des militaires camerounais étaient impliqués dans ces atrocités, à les tenir responsables de leurs actes», lançait la porte-parole du Département d’État des États-Unis. «Sur plusieurs aspects, souligne Pierre Malobé Ndinda, même sans le dire clairement, le diplomate américain est allé dire au Mincom que leur amitié peut résolument reprendre son sens positif ». L’internationaliste valide que le coup de froid observé entre Issa Tchiroma Bakary et S.E. Peter Henry Barlerin, qui semble aujourd’hui révolu, a eu pour source deux actualités: «ce que le Mincom qualifiait le 19 mai 2018 sur RFI (Radio France internationale) d’ingérence des Etats-Unis dans les affaires internes du Cameroun et le refus d’accepter la vérité affichée par la vidéo incriminant certains militaires camerounais en faction dans l’Extrême-nord du pays».
Un maître principal de la marine enterré vivant, un adjoint au Maire kidnappé, un chef traditionnel assassiné, une base des terroristes sécessionnistes détruit et au moins deux rebelles abattus.
Le Colonel Didier Badjeck, Chef de la division communication du Ministère de la défense, était hier samedi 18 août 2018 au commande d’«Honneur et fidélité», l’émission hebdomadaire de l’armée diffusée sur l’antenne de la radio d’Etat tous les samedis après-midi. A cette occasion, l’officier supérieur de l’armée camerounaise a amené une collaboratrice à présenter la situation qui a prévalu du 12 au 18 août 2018 dans les zones de guerre au Septentrion où l’armée combat depuis environ cinq ans la secte islamiste Boko haram et dans la partie occidentale du pays en proie à une guerre de sécession depuis près de deux ans, Dans son bilan hebdomadaire, la communication du Ministère de la défense avoue que c’est un calme précaire qui règne dans les différentes zones en crise au pays. Toutefois, l’armée confirme qu’un maître principal de la marine nationale a été torturé et enterré vivant par les terroristes sécessionnistes à Mundemba, dans la Région du Sud-Ouest. Dans la même Région, où les rebelles ont ôté la vie à Essoh Itoh Stephan, chef supérieur des Balando, l’armée dit avoir détruit une base terroriste appartenant à la faction sécessionniste dénommée « Red Dragons ». « Ce camp a été complément rasé par nos forces de défense, et nous rappelons que toutes les opérations portées par nos forces de défense se sont soldées par la neutralisation de ces ennemies de la paix » précise l’armée camerounaise. Dans la Région du Nord-Ouest, l’armée indique que la situation sécuritaire cette semaine a été marquée par l’enlèvement de l’adjoint au Maire de Ndop le 12 août et l’attaque le même jour d’un poste mixte des forces de défense et de sécurité. « L’armée a essuyé une attaque sur la route Bamenda – Ndop, à la barrière mixte de contrôle où un policier et trois gendarmes ont été grièvement blessés avec deux combattants terroristes neutralisés » précise la Division communication de l’armée.L’intégralité de la situation sécuritaire dans les Régions de l’Extrême-Nord,  Sud-Ouest et Nord-Ouest dans l’audio ci-dessous:https://data.actucameroun.com/sites/default/files/le-point_cin_015415_mbl.mp3  
S’exprimant à la télévision, Jair Bolsonaro, surnommé le ‘Trump Brésilien’, a appuyé la responsabilité des Africains dans la traite des esclaves noirs transatlantique, ajoutant que « les Portugais n’allaient jamais en Afrique ».Il n’en est pas à son premier dérapage. Jair Bolsonaro, qui est en juillet 2018 l’un des grands favoris de l’élection présidentielle brésilienne d’octobre de la même année, avait par exemple déclaré publiquement de Maria do Rosário, une femme politique, qu’elle « ne méritait pas d’être violée« . A une autre occasion, il avait déclaré que les réfugiés africains, haïtiens et moyen-orientaux au Brésil étaient « la racaille de l’humanité » et que « l’armée devait s’occuper de leurs cas« . Bolsonaro, qui se présente lui-même comme le ‘Trump brésilien’ s’est distingué par une nouvelle sortie controversée au sujet des Noirs au début du mois de juillet 2018. Invité de l’émission de télévision brésilienne Roda Viva, le membre du Congrès de l’Etat de Rio de Janeiro s’est exprimé au sujet de la discrimination positive. « Je n’ai aucune dette envers qui que ce soit » a-t-il déclaré. « Je n’ai jamais réduit personne en esclavage dans ma vie. En quoi serait-il juste que la discrimination positive se fasse au détriment de ma fille? » Bolsonaro, qui a promis en cas d’élection de réduire les politiques de discrimination positive envers Afro-descendants et descendants d’Amérindiens dans les universités brésiliennes a aussi évoqué la question de la responsabilité dans la traite des Noirs. « Si l’on s’en tient à la réalité historique, les Portugais n’allaient même pas en Afrique » a-t-il expliqué. « Ce sont les Noirs eux-mêmes qui livraient des esclaves ». Ce commentaire s’inscrit dans la logique suivante. Parce que des Africains ont participé à la traite des Noirs, les Africains en seraient de fait plus responsables que les Européens. Ces Africains auraient davantage contribué à capturer physiquement les futurs déportés qu’eux. Cette gravité serait décuplée par la fraternité d’avec les victimes trahie par les collaborateurs. Ce genre de raisonnement pose évidemment problème. Dans l’histoire, ce recours aux Africains comme pourvoyeurs d’esclaves a évidemment commencé comme une stratégie européenne consistant à éviter le conflit physique direct avec les Africains qu’ils s’apprêtaient à capturer, plutôt qu’une initiative africaine. En outre, l’historiographie européenne est très encline à décrire les souverains des multiples états d’Afrique centrale et de l’ouest contemporains de l’esclavage comme des ‘roitelets’ pour diminuer leur stature par rapport aux états unifiés d’Europe de l’ouest d’alors. Bizarrement, lorsqu’il s’agit de faire porter le chapeau de la traite aux Africains, on oublie le grand nombre de ces ‘roitelets’ pour seulement se focaliser sur les états africains les plus puissants, qui se sont précisément enrichis et agrandis grâce à la traite avec les états ouest-européens qui ont quant à eux tous participé à la traite. Sont ainsi rayés de la carte de l’Afrique tous les autres ‘roitelets’ harcelés, attaqués et exploités par les états collaborateurs, souvent aidés par la supériorité technique que leur conférait les armes acquises lors de la traite, voire par l’intervention militaire explicite d’Européens.
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Sunday, 05 June 2022 11:01