A quelques semaines de la rentrée académique 2018-2019, les bailleurs, concierges et autres responsables des mini-cités s’activent dans la réfection de ces logements qui vont accueillir de nouveaux locataires dans quelques jours. Entre coup de pinceaux et réfection des meubles, tout est mis en œuvre pour être prêt à offrir un cadre de vie approprié aux étudiants qui arrivent déjà dans le village universitaire.Après un calme observé pendant les vacances académiques 2018, le village universitaire de Ngaoundéré reprend déjà vie. Depuis déjà une semaine, on assiste au retour des étudiants des écoles de formation notamment l’Institut Universitaire des Technologies (IUT), l’Ecole des Sciences et de Médecine Vétérinaire (ESMV) et l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agro-Industrielles (ENSAI) dont la rentrée a eu lieu le 03 septembre dernier. Tout comme l’arrivée des nouveaux bacheliers qui viennent pour prendre connaissance des modalités de préinscription dans l’une des facultés que compte l’Université de Ngaoundéré.
Dans les quartiers, l’heure est aux travaux de réfection, de désherbages, question de permettre aux locataires de retrouver un milieu sain où ils pourront aisément s’établir. Simon Pierre, délégué dans une mini-cité de Dang, explique que ces travaux se font au moment où la rentrée est imminente et il faut prendre des dispositions pour accueillir les anciens et les nouveaux étudiants dans un cadre où il fait bon vivre.
«Chaque année avant de partir, les locataires dont les meubles ont des problèmes nous remettent les clés afin qu’on puisse procéder à la réfection. Nous procédons aussi aux désherbages, à la désinfection du point d’eau. Actuellement, ma cité n’attend que ses locataires anciens comme nouveaux», affirme-t-il. Comme dans cette mini-cité, partout dans le village universitaire, des mesures sont prises par les responsables des logements estudiantins pour mettre à la disposition des locataires des chambres qui répondent à leurs attentes. «Actuellement, dans ma cité, nous mettons l’accent sur le remplacement des chaises gâtées, et nous refaisons aussi la peinture des murs aussi bien l’intérieur que l’extérieur. Nous appelons nos anciens locataires pour savoir s’ils comptent toujours rester dans la cité sinon, nous remplaçons les serrures. Aussi, nous nous assurons si avant de partir le locataire n’a pas laissé ses effets dans la chambre», confie Obed, concierge d’une mini-cité à Dang.
Ici et là, les communiqués affichés sur le portail, les poteaux électriques et autres espaces publics indiquant que des chambres sont disponibles invitent les potentiels locataires à faire un tour dans les mini cités. Les cités nouvellement construites s’illustrent aussi dans cette «campagne publicitaire» pour faire venir les locataires.
«Ma cité est en cours de finition comme vous voyez là. J’ai lancé les travaux l’année dernière, cette année elle est prête pour accueillir ses premiers locataires. Il ne reste que la peinture, l’énergie électrique est déjà installée et même l’eau de la camwater», lance Kabirou, propriétaire d’une mini-cité nouvellement construite.
Du côté de l’Université, les fiches de demande d’admission à la cité universitaire sont déjà en circulation au niveau de la Direction du Centre des Œuvres Universitaires (DCOU), division du logement universitaire. Les organisations comme l’Association pour la Défense des Droits des Etudiant(e)s du Cameroun (ADDEC) est montée au créneau — par le biais de son représentant à l’Université de Ngaoundéré — par la mise en circulation des fiches qui renseignent sur les prix des chambres et des logements universitaires qui dépendent d’un certain nombre de critères.
L’embellie est également en cours au sein de l’université avec l’aménagement des 2 espaces verts dont un à l’entrée et le second au rond-point de la DCOU, sans oublier la plaque signalétique placée à la guérite qui reçoit aussi un nouveau coup de pinceaux.
En attendant l’ouverture des préinscriptions dans les facultés, les microfinances partenaires de l’université peaufinent les stratégies de facilitation de la procédure d’enregistrement des nouveaux étudiants et même des anciens.