Les experts nationaux en matière de faune et de flore ont séjourné à Ebolowa le 6 septembre dernier. C’était dans l’optique de trouver des stratégies pour lutter efficacement contre le braconnage et le trafic illicite des produits fauniques.Le comité interministériel de suivi de la mise en œuvre du plan d’action national vise à terme l’éradication de la criminalité faunique avec un accent particulier sur l’éléphant. Même si la situation actuelle va vers la diminution progressive du phénomène du braconnage avec la rareté des saisies sur le terrain, il est nécessaire de maintenir le dispositif de surveillance en éveil.
Et pour Simon Essissima Brigadier National et point focal du système d’information sur le commerce illicite d’éléphants, «on note vraiment une meilleure dynamique de service en charge de l’application de la loi. Les stratégies sont développées à plusieurs niveaux qui siègent chacun pour faire le point».
Après trois ans de mise en œuvre du plan d’action national, il était opportun que ce comité ad-hoc siège dans le cadre des missions qui lui avaient été assignées. C’est à l’effet de permettre à ses membres d’examiner et d’évaluer son fonctionnement en vue de capitaliser ses résultats.
Au terme des échanges fructueux dans la capitale régionale du Sud, il est attendu que les responsabilités des autres sectorielles impliquées dans la mise en œuvre du plan d’action national soient établies en vue d’une meilleure collaboration et que les difficultés dans la mise en œuvre en commun des activités entre les sectorielles soient identifiées.
L’exercice misait également sur des ajustements et des orientations des activités du Plan d’action national pour l’ivoire en vue de renforcer la lutte contre le trafic d’ivoires et proposer des solutions idoines et efficaces.