Les syndicats d’enseignants du sous-système éducatif anglophone demandent aux séparatistes d’annuler cette mesure.
Le 17 novembre 2021, les cinq plus grands syndicats des enseignants du sous-système éducatif anglophone, se sont réunis à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest. Ils sont préoccupés par les «appels gratuits de fermeture» des écoles lancés par les séparatistes dans leur région. Ils dénoncent cette autre mesure et « constatent avec consternation, mécontentement et angoisse, la profanation et la destruction gratuites de vies humaines, notamment d’élèves, d’étudiants et d’enseignants simplement désireux de respecter l’objectif de développement durable “éducation pour tous” de l’ONU ».
Dans le communiqué qu’ils ont rendu public à la suite de leur assise, les cinq plus grands syndicats des enseignants du sous-système éducatif anglophone s’offusquent de voir que des engins explosifs improvisés sont dorénavant utilisés dans les établissements scolaires, les universités. Ils notent que l’usage de ces engins est parfois gratuit et entraînent chez les victimes, des conséquences psychologiques, physiques et tragiques.
Citant les décès de l’écolière de Bamenda et celui de l’élève de Buea, les enseignants dénoncent «également avec force l’utilisation effrénée des armes à feu dans nos villes et villages, tant par les agents de sécurité du gouvernement que par les groupes armés».
De ce fait, ils lancent « un appel fort et urgent » aux parties en conflit. Ils affirment que « les élèves, les étudiants, les enseignants et les parents ne doivent pas être persécutés et soumis à la douleur, la peur, l’incertitude et même la mort dans leur quête d’acquérir et de fournir une éducation ».
« Nous implorons le pouvoir en place de s’assurer que l’éducation reste toujours une priorité absolue, surtout dans les circonstances actuelles », ajoutent-ils.
Liliane N.