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Le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale Cabral Libii affirme qu’une demande d’enquête sera introduite à l’Assemblée nationale, le 6  décembre 2021.

L’honorable Cabral Libii informe l’opinion sur le fait que les députés vont introduire une demande d’ouverture d’une enquête sur la construction du stade Olembe. Le député du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) précise que cette action est prévue par les textes de l’Assemblée nationale.  

«Conformément à la Constitution (article 35) et au Règlement Intérieur de l'Assemblée Nationale (article 86), le lundi 6 décembre 2021, des Députés  de la Nation introduiront auprès du Très Honorable Président de l'Assemblée Nationale, une proposition de résolution aux fins de constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur la construction du complexe sportif d'Olembe», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Il faut savoir que cette sortie du député Cabral Libii fait suite au récent communiqué du ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle. En fait, alors que les camerounais attendaient de savoir  davantage sur le programme de réception du stade Olembe, le Minsep a indiqué par voie de communiqué, que cette cérémonie est reportée à une date qui sera ultérieurement rendue publique. Le membre du gouvernement a justifié cet autre report, le deuxième du genre en parlant des opérations de recettes techniques du chantier de construction du Complexe sportif d’Olembe et d’autres contraintes d’agenda.

Il y a de cela quelques jours, Yaoundé et la CAF étaient à couteaux tirés sur le maintien du stade Olembe comme lieu d’ouverture de la CAN 2021. La CAF a indiqué qu’elle envisageait une délocalisation. Le ministère des Sports et de l’Education a précisé que cela n’était pas possible. Le sommet de l’Etat a dépêché une délégation conduite par le secrétaire général à la présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh au siège de la CAF. Les échanges se sont plutôt bien déroulés étant donné qu’après cette rencontre Patrice Motsepe a déclaré qu’il y aura une bonne CAN au Cameroun.

Liliane N.

 

 

 

Sévérin Tchounkeu le promoteur de la chaîne de télévision Equinoxe indique ne pas faire partie des médias qui bénéficient du soutien financier de l’Etat.

Tout récemment sur les réseaux sociaux, a circulé un document administratif qui a révélé que le groupe L’Anecdote dans lequel fait partie la télévision Vision 4, a eu à bénéficier du ministère de l’Economie, de la planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) à l’époque dirigée par Louis Paul Motaze, près de 2 milliards de FCFA. Même si le nom du groupe Equinoxe n’apparaît dans aucun de ces documents, une rumeur indique qu’il a aussi reçu une telle subvention. Sévérin Tchounkeu en sa qualité de promoteur et de Président directeur général (Pdg) d’Equinoxe dément de façon formelle, sur un quelconque financement de l’Etat que son groupe aurait bénéficié. Il a publié le 2 décembre 2021, une mise au point.

«Équinoxe Télévision et toutes les différentes entités du Groupe La Nouvelle Expression réitèrent qu’elles n’ont jamais reçu une quelconque subvention du gouvernement depuis leur création. Mieux, nous précisons n’avoir jamais reçu la moindre subvention venant tant du ministère de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire que du ministère des Finances », peut-on lire dans cette mise au point.

Il convient d’indiquer qu’il est prévu par les textes, que les médias perçoivent de la part de l’Etat un financement. Cependant le groupe Equinoxe fait partie des médias qui refusent l’aide publique à la presse privée. Celle-ci est octroyée chaque année par le gouvernement à la presse. Equinoxe ne veut pas d’elle au motif que cela représente du menu fretin. Le quotidien « Le Messager » et « Le Jour » s’inscrivent également dans cette lignée, et ces dernières années, ils n’ont pas formulé de demande d’aide au ministère de la Communication.

Liliane N.

 

Le ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi annonce dans un communiqué parvenu à notre rédaction, que la cérémonie officielle de prise de possession du stade principal du Complexe d’Olembe et de ses annexes est reportée à une date ultérieure.

C’est un deuxième report qu’on enregistre pour la prise de possession du Stade Olembe et de ses annexes. La cérémonie de livraison de l’infrastructure sportive qui devait avoir lieu initialement le 30 novembre dernier, a été reportée pour le 3 décembre 2021, c’est-à-dire aujourd’hui. Seulement, selon un communiqué parvenu à notre rédaction, signé par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) Narcisse Mouelle Kombi, le programme établi ne sera pas respecté. Ladite cérémonie est reportée à une date qui sera ultérieurement communiquée. Pour justifier ce nouveau report, le Minsep évoque dans son communiqué, des opérations de recettes techniques du chantier de construction du Complexe sportif d’Olembe et d’autres contraintes d’agenda.  

Ce report ne vient-il pas donner raison à la Confédération africaine de football (Caf), qui a récemment exprimé ses inquiétudes par rapport au niveau d’avancement des travaux de construction du Stade Olembe. La Caf menaçait de disqualifier Olembe pour la cérémonie d’ouverture de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) et la finale.

«A 54 jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021, je dois porter à votre attention – pour suites utiles de votre part – de sérieuses inquiétudes concernant l’organisation du tournoi, en particulier en ce qui concerne les points suivants : 1- Olembé : Selon le rapport photos  (état du stade au 16.11.2021 en phot. Ndlr.) l’état d’avancement des extérieurs du stade d’Olembé, dont la livraison est promise pour le 30 novembre 2021, semble sans progrès depuis ma dernière visite datant du 22 octobre. Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Comité d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun», avait écrit Veron Mosengo Omba du SG de la Caf.

Le Cameroun par la plume du Minsep avait marqué son désaccord sur une quelconque idée de délocalisation de la cérémonie d’ouverture de la CAN. Qu’en sera-t-il donc aujourd’hui, avec ce nouveau report.

Liliane N.

Le 26 novembre dernier, une délégation du Groupement Inter-patronal du Cameroun (Gicam) composée d’Alvine Valérie Mbono, Directrice exécutive du Gicam, et de Francis Sanzouango, Directeur de Cabinet du Président, a séjourné au siège de l’entreprise Energy of Cameroon S.A (Eneo) à Douala.

 

A en croire la Directrice exécutive du Gicam, « cette descente s’inscrivait dans les visites rendu par le groupement aux membres, pour prendre le pouls de leurs activités, pouvoir mieux cerner leur business, car le Gicam défend les intérêts de ses membres, et pour le faire, il faut pouvoir parler en connaissance de cause des activités des membres ».

Occasion pour les responsables d’Eneo de faire le point général du secteur de l’énergie, évoqués les tensions de trésorerie et les challenges opérationnels, l’amélioration de sa relation client et les performances opérationnelles (rendement de distribution, lutte contre la fraude, qualité de service etc., et les opportunités d’affaires qu’offre Eneo Cameroon aux opérateurs économiques nationaux. Le sujet sur la demande industrielle, la planification de la production et des investissements en termes de distribution a également fait l’objet des échanges entre les responsables de Eneo

D'après la déclaration de Éric Mansuy, « Nous recevons une délégation du Gicam parce qu’Eneo est une entreprise centrale dans le fonctionnement de l’économie camerounaise. Nous avons échangé sur les difficultés du secteur, particulièrement les difficultés financières et la contribution qu’Eneo peut apporter aux entreprises du Cameroun ».

Au-delà des rapports qu’entretiennent le Gicam et Eneo au sein du groupement patronal, l’entreprise a engagé un programme d’investissements et de soutien à la croissance industrielle. « Eneo continue de faciliter le raccordement des industries au réseau électrique à travers son guichet unique des clients industriels. De nouveaux sites d’entreprises sont progressivement connectés. Il y’a par exemple 340 MW de puissance industrielle en attente de raccordement au Cameroun, d’ici 2022. C’est un gage de développement pour les années à venir. Eneo et le Gicam doivent travailler sur cet aspect. L’idée est de basculer vers l’usage de l’énergie du fioul, vers l’énergie de l’électricité, une source non polluante », a-t-il ajouté.

Cette évolution positive se situe à un taux d’environ 60% entre novembre 2020 et novembre 2021. Quant aux plaintes liées à la facturation régulièrement déposées par les clients industriels, elles connaissent une baisse de 95 à 98%. Ce taux est de 45 à 90% pour l’installation des compteurs au profit des grands clients industriels. Le partenariat entre Eneo Cameroon et les entreprises s’étend également, à la sous-traitance. 700 entreprises employant plus de 4000 personnes partagent une collaboration avec le fournisseur d’énergie électrique, soit une enveloppe de 40 milliards de FCFA de revenus par an. « Il y’a convergence d’intérêts. Nous avons eu des échanges fructueux. Nous pouvons désormais porter la voix du secteur privé auprès du gouvernement », a conclu la Directrice exécutive du Gicam, au terme de la visite.

Innocent D H

 

 

Le lancement de ces opérations a eu lieu le 1er 2021 sous les auspices du Directeur général (DG) du Bureau national de l’état civil (Bunec), Alexandre Marie Yomo. Dans ce département, il est attendu au cours des six prochains mois, la numérisation au moins de 1 million sur les 2,5 millions d'anciens et nouveaux actes de naissance délivrés depuis 1920 à ce jour et recensé dans cette unité administrative.

 

Précisons avant tout que l’opération de numérisation des actes d’état civil entamée par le Mfoundi dans la région du Centre, la capitale, s’inscrit dans le cadre global du Projet d’amélioration du système d’état civil au Cameroun (Paseca). En effet, ce projet comporte 5 composantes. La numérisation et l’indexation des archives d’état civil constituent la dernière composante. Elle intervient après la mise sur pied non seulement du Bunec, mais aussi de 373 centres d’état civil principaux, 24100 centres d’état civil secondaires disséminés au Cameroun et dans les représentations diplomatiques du pays à l’étranger.

D'après les précisions de l'Ambassadeur et chef de délégation de l'Union européenne, partenaire du gouvernement dans cette opération de numérisation : « C’est une initiative indispensable au vu du contexte de décentralisation en cours. Ces données ne permettront pas seulement une sécurisation des actes d’état civil, mais serviront aussi pour les opérations électorales ».

Le projet résulte de la volonté des pouvoirs publics de remédier à la faiblesse de l’enregistrement des naissances. D’après une enquête réalisée en 2014 par l’Institut national de la statistique (INS), le taux d’enregistrement des enfants de moins de 5 ans était de 66 % en 2014 contre 70 % en 2006.

Le Bunec note pour sa part que le taux d’enregistrement des mariages est inconnu, tandis que moins de 10 % des décès sont enregistrés. Cette situation s’explique notamment par l’éloignement des centres, mais surtout par la faible connaissance des procédures.

Pour François Sorba, coordonnateur et régisseur du Programme d’appui à la citoyenneté active (Procivi), « Le faible taux d’enregistrement des faits d’état civil constitue une réelle entrave à l’exercice de la citoyenneté et fait obstacle à l’acquisition de la personnalité juridique à la reconnaissance du statut et des droits humains spécifiques des femmes et des enfants, au droit à l’éducation, à la santé et au plein exercice du droit de vote ».

Innocent D H

Cette assurance de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), filiale du Français Somdiaa, est contentenue dans une récente note rendue publique par l'entreprise.

 

Dans cette note d'information, la Sosucam renseigne : « Le contexte économique mondial est fragilisé par la forte hausse des prix des intrants agricoles et industriels dont les effets sont déjà significatifs sur nos coûts de production du sucre, au regard des échéances à venir pour le pays et ses consommateurs. La Sosucam a pris la mesure de l’exigence de disponibilité du sucre avec l’accompagnement dynamique de l’État du Cameroun ».

Ces dispositions permettront un bon approvisionnement du marché national, à l’approche des fêtes, de la Coupe d’Afrique des nations de football 2021 et tout au long de l’année 2022, promet la société. Des mesures ont été également prises pour lutter contre la fraude et la contrebande du sucre. Il est question par cette démarche, de protéger les intérêts de la filière sucre camerounaise.

Il convient de noter que la sortie de la Société sucrière du Cameroun intervient dans un contexte où, les ménagères se plaignent de la flambée généralisée et la rareté des produits de grande consommation, dont le sucre. Généralement vendu à 750 FCFA le carton d’un kilogramme de sucre en morceaux, le même produit est actuellement vendu dans certains à environ 900 FCFA du fait de sa rareté.

S'agissant de la hausse des prix des intrants sur le marché international, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) a indiqué dans un communiqué publié le 9 novembre dernier que « les entreprises de divers secteurs d’activités sont exposées à la hausse sans précédent des prix des produits à l’importation et du fret maritime avec des augmentations variant 20 à 400% ». L’organisation patronale situe l’inflation des intrants entre 15 et 50%, selon les secteurs d’activités. De l’avis des patrons camerounais, cette difficile conjoncture fait peser « de graves menaces » sur la « rentabilité et la survie » des entreprises.

Innocent D H

 

 

 

 

 

 

 

De sources bien introduites, la société Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale de LafargeHolcim Maroc, devrait bientôt obtenir un permis pour exploiter du marbre dans cette zone.  L’annonce a été faite devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale lors de la session parlementaire du mois de novembre.

 

Lors de la session budgétaire, le Ministre en charge des Mines, Gabriel Dodo Ndoke, a déclaré le 30 novembre dernier que : « Deux conventions minières, ultime étape avant l’attribution de permis d’exploitation, ont été négociées et vont être signées, dans les prochains jours entre l’Etat du Cameroun et la société Cimencam en vue de l’exploitation de deux carrières de marbre à Bidzar et Biou dans l’arrondissement de Figuil, région du Nord ».

Le gisement de marbre de Bidzar contient des réserves de 2,5 millions de tonnes. Cette ressource du sous-sol a une continuité dans la zone de Biou. L’on apprend que, jusqu’au début de l’année 2010, il était exploité par la société française Rocaglia et ceux depuis 40 ans. Ce n’est qu’en 2012 que Cimencam a obtenu le permis de recherche pour les besoins de sa cimenterie.

Précisons que, Cimencam compte actuellement, trois actionnaires. Il s’agit notamment, de Lafargeholcim Maroc Afrique avec 55% de la Société nationale d’investissement (SNI) au Cameroun avec 43%, et des employés représentent 2%. C’est ainsi que, la société qui dispose d’un capital de 14,5 milliards de nos francs aurait un effectif de 320 employés. Ceux-ci s’activent quotidiennement dans une cimenterie intégrée à Figuil, dans le Mayo-Louti, région du Nord, deux stations de voyage à Bonabérie (Douala) et Nomayos (Banlieue de Yaoundé) et une centrale à béton à Olembé, région du Cantre (la capitale).

Innocent D H

La Première Dame Chantal Biya affirme qu’en dépit du fait que la lutte contre le Sida est encore longue, il est possible d’arriver à bout de la pandémie, en mutualisant les efforts.

Retrouvez ci-dessous le message de Chantal Biya

Ce 1er décembre 2021, nous commémorons la 34ème Journée Mondiale contre le SIDA.

Je voudrais, en tant que Présidente Fondatrice de SYNERGIES AFRICAINES contre le SIDA et les Souffrances, témoigner ma sympathie et mon affection aux millions de personnes infectées et affectées par le VIH et le Sida.

Je saisis cette occasion pour vous redire la détermination de l’Association panafricaine à rester entièrement mobilisée aux côtés de la communauté internationale dans la lutte contre ce terrible fléau.

Le chemin que nous avons parcouru ensemble depuis deux décennies est très appréciable. Nous avons accompli des progrès extraordinaires dont nous pouvons être légitimement fiers. Nul besoin de les égrener ici.

Mais la marche vers l’éradication du Sida en tant que menace de santé publique d’ici 2030 est encore longue. Cet objectif est ambitieux et attend de chacun de nous un engagement et une détermination de tous les instants.

Je m’y suis engagée en créant cet élan de solidarité et d’action avec mes Sœurs Premières Dames du continent.

Nous sommes aujourd’hui confrontés à deux pandémies qui s’imbriquent l’une à l’autre. Nous avons dû continuer à agir contre la covid-19 tout en maintenant nos efforts dans la lutte contre le Sida. Cela a fortement perturbé les services de lutte contre le VIH, freinant ainsi la dynamique positive dans laquelle nous étions lancés.

La prévention n’est pas assez rapide. 1,7 million de nouvelles infections et 770000 décès ont été enregistrés en 2020. C’est trop.

Des défis importants demeurent.

Nous devons être capables en Afrique d’atteindre notre autosuffisance en termes de production locale des antirétroviraux et des médicaments.

Dans cette perspective, la mise en place de l’Agence Africaine du Médicament pilotée par notre frère et fidèle partenaire Michel SIDIBE est une formidable opportunité à saisir.

En outre, nous devons intensifier nos efforts d’éducation et de sensibilisation de notre jeunesse. Apporter à nos enfants, les jeunes filles en particulier, les messages éducatifs pertinents adaptés à leurs besoins en matière d’éducation sexuelle. Nous devons leur donner les outils leur permettant en ville comme au village, de comprendre leur corps et d’en prendre le contrôle.

Pour cela, nous avons à notre disposition un formidable outil qui, utilisé à bon escient, nous permettrait d’accomplir des miracles : les réseaux sociaux.

Nous devons également continuer à nous battre contre les violences sexuelles et sexistes dont les femmes sont les principales victimes aussi bien dans leurs foyers que dans leurs milieux socioprofessionnels.

Nous pouvons y arriver. C’est ma conviction.

Un grand merci à tous ceux qui sont engagés à mes côtés depuis deux décennies. Tenez bon. Je demeure mobilisée et déterminée. Je ne vous abandonnerai pas.

C’est ensemble que nous éradiquerons le Sida.

Madame Chantal BIYA

Présidente Fondatrice de Synergies Africaines contre le Sida

Ambassadrice Spéciale de l’ONUSIDA

Albert Dzongang le conseiller spécial de Maurice Kamto affirme qu’il a été empêché de voir ce dernier, qui séjournait à l’hôtel la vallée à Douala.

Maurice Kamto séquestré à Douala, c’est l’événement qui fait l’objet de nombreux traitements par la presse et les internautes sur la toile. Albert Dzongang connu pour être le conseiller spécial du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a rendu public un témoignage de ce qu’il a vécu hier 1er décembre 2021, jour où a eu lieu l’événement.

Il faut rappeler que Maurice Kamto avait une présentation de ses ouvrages au restaurant la chaumière. Cependant, cette cérémonie ne s’est pas tenue parce que la police a quadrillé son hôtel.

«Je reviens de l’hôtel La vallée des princes où se trouve actuellement le Président Élu Maurice Kamto. Comme vous le savez déjà, cet hôtel a été encerclé de bonne heure par une escouade de police qui a interdit tout mouvement d’entrée ou de sortie au sein de l’hôtel. Alors que j’allais dire bonjour au Président, j’ai moi-même été interdit d’accéder à l’immeuble par un commissaire. Ce dernier m’a fait comprendre que Maurice Kamto était désormais persona non gratta à Douala. Il m’a dit qu’il ne pouvait me laisser entrer que si je devais lui donner la garantie de ressortir immédiatement avec Président élu , pour l’emmener hors de Douala sous escorte militaire jusqu’à la destination que j’aurais choisie. Ce commissaire a rajouté que Maurice Kamto ne pouvait pas tenir sa séance de dédicace prévue ce jour car, déjà, l’espace dédié à cette cérémonie a été pris d’assaut par ses collègues. J’ai proposé à ces derniers d’entrer dans l’hôtel pour lui signifier qu’il était prier de quitter la ville . Il m’a été répondu que personne d’eux n’irait vers lui . Les droits du Président Kamto, comme ils l’ont toujours fait, sont ainsi violés . Dans ces conditions, je leur ai dit d’attendre simplement et patiemment que vienne son heure de quitter l’hôtel. De toutes les façons, Maurice Kamto que j’ai eu au téléphone est serein, et paré comme d’habitude à assumer toutes les éventualités qui s’offriront à lui», a raconté Albert Dzongang.

Aux dernières nouvelles, Maurice Kamto a quitté sous escorte policière, l’hôtel la vallée des princes.

Liliane N.

Djaïli Amadou Amal a reçu son prix le 29 novembre 2021, au palais Brongniart à Paris en France.

Djaïli Amadou Amal vient de recevoir une nouvelle distinction. Elle a été sacrée le 29 novembre 2021, Femme d’influence culturelle 2021. Il s’agit d’une distinction créée en 2014 par Patricia Chapelotte. Elle vise à encourager l'audace, le courage et la détermination des femmes dans près de 5 catégories.

«Le prix de la Femme d’Influence est très important pour moi… J’ai souffert tout ce qu’on peut souffrir… J’ai trouvé l’exutoire dans la littérature pour me sauver, sauver mes filles et les autres femmes pas le biais de Femmes du Sahel», a déclaré Djaïli Amadou Amal en recevant cette distinction, au palais Brongniart à Paris.

A titre de rappel, Djaïli Amadou Amal originaire du Nord du Cameroun avait remporté l’année dernière, la 33ème édition du prix Goncourt des Lycéens. Elle est lauréate avec son ouvrage «Les impatientes». Elle a succédé à Karine Tuil, lauréate de l’édition précédente, récompensée pour son roman "Les choses humaines".

«Ensemble nous avons porté l’espoir dans une nouvelle dimension, l’espoir d’un lendemain meilleur pour non seulement la femme, mais pour l’humanité entière. La flamme que nous avons allumée ne s’éteindra pas ! J’exprime par la même occasion une pensée à tous ceux et celles qui m’ont soutenue dans mon parcours, ainsi qu’à mes devancier(e)s, ces noms de la littérature africaine et internationale qui m’ont inspirée et qui, d'une façon ou une autre, ont forgé ma carrière d’écrivaine», a-t-elle écrit.

De retour au Cameroun, Djaïli Amadou Amal avait été reçue par la Première Dame Chantal Biya au palais de l’unité.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01