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Dans un communiqué diffusé dans la presse ce 25 novembre 2021, la Ministre déléguée à la présidence de la République chargée du Contrôle supérieur de l'Etat, Mbah Acha Rose Fomundam convoque Lazare Atou, promoteur du cabinet éponyme, et huit autres personnes pour « affaires urgentes les concernant ».

 

Selon Mbah Acha Rose Fomundam, ces personnes doivent se présenter le lundi 29 novembre 2021 à 10 heures à la porte A15 du secrétariat permanent du Conseil de discipline budgétaire et financière des services du Contrôle supérieur de l’État. C’est à cette instance que sont souvent convoqués les gestionnaires publics soupçonnés de fautes diverses ou de malversation financière.

Le Consupe a ainsi décidé de passer à l’étape des auditions dans le cadre du contrôle de la gestion des actifs de trois ex-sociétés d’État (Office national de commercialisation des produits de base [ONCPB], Office national des ports du Cameroun [ONPC] et la Régie nationale des chemins de fer du Cameroun [Régifercam ou RNCFC]) par le Gabinet Atou.

Dans son communiqué Mbah Acha Rose Fomundam précise qu’elle convoque « les acquéreurs des immeubles entre 2006 et 2021 », dans le cadre des travaux de la mission spéciale de contrôle et de vérification de la gestion des actifs résiduels de l’ex-ONPC, instruit par le chef de l’État.

Si l'on s'en tient à l'actualité, il est clair que cette convocation au Consupe se déroule dans un environnement conflictuel. Lazare Atou, administrateur général de son cabinet, a saisi, le 8 novembre 2021, le président du tribunal administratif du Littoral de deux requêtes contre le ministre délégué à la présidente de République chargé du Contrôle supérieur de l’État. La première est un sursis à exécution de sa correspondance du 17 septembre 2021 relative à l’audit de la gestion des actifs des ex-ONCPB, ONPC et RNCFC et la seconde, un recours contentieux en annulation de la même correspondance.

Rappelons également qu'en juillet 2019 M. Atou s’était déjà opposé à une mission du Contrôle supérieur de l'Etat. En effet, arguait-il, qu’une mission de cette institution avait déjà séjourné dans son cabinet pendant six ans (2012-2017) en vue de la vérification de la gestion depuis 2006, de l’ensemble de ce patrimoine public évalué à plusieurs milliards de FCFA. Son rapport a été adressé au Tribunal criminel spécial (TCS), indique M. Atou. Ce dernier, affirme déjà que ledit rapport « truffé d’accusations mensongères de malversations » dirigées contre son cabinet.

Innocent D H

Telle est la quintessence d’un communiqué rendu public le 23 novembre 2021 par le secrétaire général (SG) de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc), Jacquis Kemleu Tchabgou. Une décision qui n'est autre chose que, le contrepied du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam).

 

« En dépit de la conjoncture internationale difficile liée à la pandémie à coronavirus, qui se caractérise par le relèvement des cours des matières premières et du fret maritime, la filière des oléagineux tient à rassurer les consommateurs qu’au regard du dialogue qu’elle entretient avec le gouvernement, des dispositions ont été prises pour assurer un approvisionnement continu en huiles végétales raffinées, en savons de ménage et de toilette durant les fêtes de fin d’année et au-delà », a écrit le secrétaire général de l'Asroc.

Le SG de cette association répercute au si la ferme détermination des raffineurs des oléagineux de poursuivre leurs activités au-delà du 1er janvier 2022. Jacquis Kemleu Tchabgou précise, « L’Asroc s’engage à continuer à travailler pour répondre à la volonté du gouvernement et du président de la République, Son Excellence Paul Biya, qui ont toujours soutenu les segments de la 1ère ainsi que de la 2e transformation de cette filière des oléagineux, de lutter contre la vie chère ».

Le regroupement corporatiste, qui produit 80% des huiles végétales, savon de ménage et de toilette dans le pays, prend une position contraire à celle du Gicam dont le nombre de ces sociétés de raffinage sont pourtant des membres. A titre de rappel, dans un communiqué rendu public le 9 novembre 2021, le président du Gicam, Célestin Tawamba, annonce que si les entreprises « ne sont plus en mesure de s’ajuster », face à la flambée des prix des matières premières et du fret à l’international, « elles envisageront purement et simplement l’arrêt des activités d’importation et de production au 1er janvier 2022 ».

A en croire le Gicam, cette menace d’arrêt de la production dans les industries fait suite, soit à l’absence, soit à l’inefficacité des mesures prises par le gouvernement pour réduire l’impact de la flambée des prix des matières premières et du fret sur les entreprises, avec pour conséquence immédiate la hausse des coûts de production, que l’organisation patronale situe entre 15 et 50%, selon les secteurs d’activités. De l’avis des patrons camerounais, cette difficile réalité fait peser « de graves menaces » sur la « rentabilité et la survie » des entreprises, soutient le Gicam. Des arguments qui ne semblent pas soutenus par les opérateurs de la filière des oléagineux, ceux-ci ont décidé de se désolidariser de l’organisation patronale la plus importante du pays.

Innocent D H

Après ce crime policier, l’alerte a été lancée par Mandela Center International qui jouit d’un statut spécial auprès des Nations Unies mais aussi par de nombreux Camerounais, qui sont fatigués de vivre ces exactions commises par certains individus tout simplement parce qu’ils arborent une tenue militaire, policière ou de la gendarmerie. 

 

Voici la quintessence du rapport rendu public par l’Ong Mandela Center International

 

“Qu’en fin de matinée de ce 24 novembre 2021, a eu lieu au laboratoire de l’hôpital Laquintinie de Douala, l’autopsie médicolégale du corps du jeune Nzimou Bertin, décédé aux premières heures du 18 novembre dernier des suites de graves actes de torture dans les locaux du Commissariat de la sécurité publique du 9e arrondissement de la ville de Douala. 

 

Que cette autopsie fait suite au procès-verbal de réquisition à expert du Chef de Division Régionale de la Police Judiciaire du Littoral, à Douala, en date du 23 novembre 2021 ; 

 

Que cette opération pour faire parler le corps sur les derniers instants de vie s’est déroulée en présence effective du médecin désigné par le ministère public camerounais et du médecin légiste désigné par Mandela Center International avec le concours de la famille du défunt ; 

 

Qu’en attendant le procès-verbal de l’autopsie qui sera adressé à qui de droit, dans les prochains jours, Mandela Center International se félicite vivement du bon déroulement, dans l’esprit du contradictoire, dans le respect des procédures requises en la matière, de l’autopsie médicolégale et des premières conclusions ; 

 

Qu’en dehors de l’enquête criminelle ouverte par la police camerounaise, Mandela Center International a diligenté une plainte avec constitution de partie civile auprès du président du Tribunal de Grande Instance du Wouri, à Douala, en plus d’une requête urgente adressé à Monsieur Martin Mbarga Nguele, Délégué Général à la Sureté Nationale, en vue des lourdes sanctions contre tous les auteurs et complices ; 

 

Que Mandela Center International tient à rassurer tous les ayants droit de la victime, toute l’opinion nationale et internationale, que tout est mis en œuvre pour que toute la lumière soit faite dans cette affaire, que les auteurs soient sévèrement punis conformément à la Loi camerounaise et aux instruments juridiques internationaux et que les veuves et les orphelins abandonnés soient indemnisés à la hauteur du préjudice subi par l’Etat du Cameroun ; 

 

Mandela Center International avisera en temps opportun sur la suite à donner à cette affaire qui ne saurait rester impunie…”.

 

N.R.M

De son point de vue, une telle action, suivie par le départ volontaire des membres du Gouvernement, des élus locaux et autres responsables à tous les échelons sera le déclencheur d’un “ dialogue inclusif”  

 

“ Je lance un appel solennel au Premier Ministre, Chief Joseph Dion Ngute, qui a donné des signes de son désir de trouver une solution sérieuse à ce conflit, aux membres du gouvernement anglophones, aux députés, sénateurs, au président de la commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme et ses membres anglophones; 

 

Au coordonnateur de mission DDR, aux conseillers régionaux originaires des deux régions anglophones, de quelque bord politique qu’ils soient, à créer un électrochoc en démissionnant collectivement de leurs fonctions pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…

 

De sa sorte, ils s’institueront comme de vrais leaders pour les populations dont ils sont les élites et dont ils prétendent être les représentants. Les populations martyrisées, la Nation camerounaise et l’histoire leur en seront reconnaissants…”.  

 

Une sortie qui suscite comme d’habitude quelques interrogations: 

 

Lorsque toutes ces personnes auront démissionné afin de “ sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère…”, qui sera en face des ambazoniens et autres terroristes pour mener ledit dialogue?

 

La démission de ces différentes personnalités va -t -elle amener les individus qui financent cette guerre d’arrêter avec leurs sombres desseins?

 

Le départ volontaire de ces élites va - t -il inciter les populations à dénoncer les membres de leurs familles qui couvrent ces terroristes lorsqu’il faut tuer les soldats? 

 

Après l’assassinat du gendarme Mvogo, combien d’autres crimes ont - ils été commis de ce côté sans qu’on ne voit le tollé général causé après la regrettable perte de la petite fille qui était malheureusement décédée après le coup de feu tiré par le jeune soldat?

 

Et en fait, comment peut - on rester à Yaoundé et rédiger les communiqués alors qu’en tant que leader politique “ très aimé” par le “peuple”, on peut facilement se rendre sur le terrain des opérations et amener les terroristes à déposer les armes?

 

Les responsabilités doivent être clairement établies afin que tous ceux qui bénéficient d’une manière ou d’une autre de cette situation insécure assument et payent, en fonction des Lois en vigueur au Cameroun.

 

Nicole Ricci Minyem 

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto croit savoir que la démission du premier ministre, des parlementaires et autres personnes qu’il cité dans sa déclaration, va créer un électro choc, pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère.

L’attaque meurtrière survenue au Lycée bilingue d’Ekondo Titi au cours de laquelle, 3 enfants et une enseignante ont perdu la vie, fait encore couler beaucoup d’encre et de salive. Entre condamnation de ce qui s’est passé, réclamation de la justice et demande de cessation de la guerre, les uns et les autres s’accordent à dire qu’il faut que le sang cesse de couler dans les régions anglophones. Revenant sur les derniers drames survenus dans ces régions, Maurice Kamto va plus loin en demandant les démissions des personnes aux affaires à l’instar du premier ministre Joseph Dion Ngute.

Retrouvez ci-dessous la déclaration de Maurice Kamto

Nous avons appris avec une vive douleur que dans la journée du 24 novembre 2021, le Lycée bilingue d’EKONDO TITI a été l’objet d’une attaque barbare au moment où le personnel et les élèves étaient en pleine activité scolaire.

Le bilan provisoire de cet acte d’une grande cruauté est de quatre personnes tuées, en l’occurrence les élèves Emmanuel ORUME, IKEN Jocelyne, KUM Emmanuel âgés respectivement de 12,16 et 17 ans, ainsi que la nommée Celestina SONG, enseignante de français.

D’après les témoignages recueillis sur les lieux, cet attentat est l’œuvre de personnes armées non identifiées ayant fait usage d’armes à feu et d’explosif pour attenter aux vies innocentes, comme ce fut le cas le 24 octobre 2020, lorsqu’un groupe armé avait attaqué le complexe scolaire MOTHER FRANCISCA INTERNATIONAL BILINGUAL ACADEMY MOFRIBA à KUMBA, tué 6 élèves et fait plusieurs blessés, ou le 10 novembre 2021, lorsqu’une dizaine d’étudiants de l’Université de Buea ont été blessés suite à une attaque à l’explosif. Cette attaque fait suite à l’assassinat récent, par balles, d’une écolière de 5 ans à Buea, le 14 octobre 2021 et d’une autre de 7 ans à Bamenda, le 12 novembre.

Par ailleurs l’on ne compte plus le nombre d’enseignants tués ou kidnappés dans les régions du Sud-Ouest ou du Nord-Ouest depuis le déclenchement de la guerre entre les forces de défense du Cameroun et les groupes sécessionnistes armés anglophones.

J’écris, au nom du MRC, cette déclaration le cœur plein d’amertume. Je me suis demandé si cela en valait la peine, et, surtout, combien d’autres aurais-je à écrire encore. Devons-nous nous habituer à ces tragédies répétées et à la banalité du Mal ? Me voici condamné à reprendre les mêmes formules étalant leur impuissance.

En mon nom propre, celui du MRC et du Peuple du Changement, je prie les familles des victimes et la grande famille de l’Éducation Nationale, de recevoir nos condoléances les plus attristées.

Ce bain de sang qui continue peut être arrêté immédiatement si le pouvoir en place qui en est le principal responsable décidait de poser les actes de grandeur que lui commandent le sens de l’Etat et les considérations élémentaires d’humanité.

Le MRC :

- Dénonce et condamne fermement toute forme de violence contre des civils et à plus forte raison contre des enfants et des enseignants, au demeurant pris en otage dans le conflit armé qui sape lentement mais dangereusement les bases de la Nation camerounaise.

- Rappelle qu’en temps de guerre, les attaques volontaires contre les civils sont constitutives de crime de guerre.

- Rappelle que la guerre n’a jamais été la solution à une crise politique et que tant que durera cette guerre, les civils et autres personnes vulnérables et innocentes continueront de payer le lourd tribut dans les Régions anglophones du Cameroun.

- Invite une fois encore les dirigeants du Cameroun et les groupes sécessionnistes anglophones armés à observer un cessez-le-feu, suivi de la libération des détenus arrêtés dans le cadre de ce conflit fratricide et l’ouverture d’un dialogue inclusif avec les représentants des parties prenantes.

Je lance un appel solennel au Premier Ministre, Chief Joseph DION NGUTE, qui a donné des signes de son désir de trouver une solution sérieuse à ce conflit, aux membres du gouvernement anglophones, aux députés, sénateurs, au président de la Commission sur le bilinguisme et le multiculturalisme et ses membres anglophones, au Coordonnateur de mission DDR, aux conseillers régionaux originaires des deux régions anglophones, de quelque bord politique qu’ils soient, à créer un électrochoc en démissionnant collectivement de leurs fonctions pour sauver des vies et amener à un véritable dialogue inclusif et sincère. De la sorte, ils s’institueront comme de vrais leaders pour les populations dont ils sont les élites et dont ils prétendent être les représentants. Les populations martyrisées, la Nation camerounaise et l’histoire leur en seront reconnaissants.

Si la Confédération africaine de football menace de disqualifier le stade Olembe, le Cameroun affirme que l’infrastructure sera prête d’ici le 30 novembre 2021.

Par le biais du ministère des Sports et de l’Education physique, le Cameroun a fait savoir à la Confédération africaine de football (CAF) qu’elle n’est pas favorable à l’idée de la délocalisation du match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Dans la correspondance que le ministre des Sports et de l’Education physique a adressé à la CAF, il rassure sur le fait que le Stade Olembe sera prêt d’ici le 30 novembre 2021. Puisqu’il est déjà construit à 98%.

Le ministre Mouelle Kombi a rappelé que la date de livraison arrêtée pour le stade Olembe a été fixée au 30 novembre et il a réaffirmé « la volonté ferme de l’État du Cameroun et du Cocan (Comité d’organisation de la CAN NDLR) de respecter les engagements ». Il a précisé « qu’en aucun cas l’hypothèse de la délocalisation de la cérémonie d’ouverture n’est envisagée et ne peut être acceptée par le gouvernement camerounais ».

Il convient de rappeler que la CAF a été la première à écrire au Cameroun, pour exprimer ses inquiétudes au sujet de l’état d’avancement des travaux du stade Olembe.

«A 54 jours du début de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2021, je dois porter à votre attention – pour suites utiles de votre part – de sérieuses inquiétudes concernant l’organisation du tournoi, en particulier en ce qui concerne les points suivants : 1- Olembé : Selon le rapport photos  (état du stade au 16.11.2021 en phot. Ndlr.) l’état d’avancement des extérieurs du stade d’Olembé, dont la livraison est promise pour le 30 novembre 2021, semble sans progrès depuis ma dernière visite datant du 22 octobre. Je suis navré de constater que malgré les nombreuses visites, notamment celle du Président et du Secrétaire Général de la CAF et du vice-président de la CAF et les promesses qui ont suivi, les actes n’ont pas suivi. S’agissant du stade d’Olembe, sachez que si tout n’est pas réglé d’ici au 30 Novembre 2021, le match d’ouverture aura lieu ailleurs. Des dispositions sont d’ores et déjà été prises dans ce sens, mais ce serait malheureux pour le Comité d’Organisation, pour la CAF et pour le Cameroun», a écrit Véron Mosengo Omba le Secrétaire général de la CAF.

Liliane N.

 

La question de la double nationalité n’a pas été un obstacle pour la candidature de Samuel Eto’o Fils, qui brigue un mandat à la tête de la Fecafoot.

Ce jeudi 25 novembre 2021, la Commission électorale de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) a rendu public, la liste des candidats retenus pour l’élection du 11 décembre 2021. Sans grande surprise pour la plupart des camerounais, cette Commission a validé la candidature de l’ancien capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o Fils. Du fait de sa double nationalité, d’aucuns ont cru qu’il ne ferait pas partie des personnes qui seront en course pour l’élection du nouveau président de la Fecafoot.

«La candidature de Samuel Eto’o Fils au poste de président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) vient d’être validée par la commission électorale. Les voies s’ouvrent pour “redonner au football camerounais toute sa grandeur”», a écrit ce jour Jean Bruno Tagne son Directeur decampagne.
Au total, il y a donc 6 candidatures qui ont été validées. Il s’agit de celle de Samuel Eto’o Fils, Seidou Mbombo Njoya, Jules Dénis Onana, Soter Nyamsi, Justin Tagouh et Zacharie Wandja. Les dossiers de candidature non validés par la commission électorale de la Fecafoot sont ceux de Maboang Kessack : le concerné est redevable de 4.462.750 FCFA à la Fédération et Boyomo Manuel pour défaut de production de lettres de parrainage requises (2/10).

Liliane N.

Cette rencontre devait permettre de rendre public les conclusions d’un travail portant sur la mise en place d’un code électoral.

Le 24 novembre 2021, Patricia Hermine Ndam Njoya, Maurice Kamto et d’autres leaders politiques devaient se rencontrer à Yaoundé, pour finaliser leur réflexion, sur la révision du Code électoral. La rencontre ayant été déclarée par Patricia Hermine Ndam Njoya la présidente de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), le sous-préfet de Yaoundé 3 a sorti un arrêté pour l’interdire. L’autorité administrative a évoqué deux motifs pour justifier sa décision. La rencontre est donc interdite aux motifs d’ingérence dans les compétences législatives et tenue en cours de session parlementaire.

Pour les hommes politiques, le sous-préfet a violé la loi et n’a pas le droit d’interdire une rencontre.

«Les motifs  de l’interdiction du sous-préfet sont INFONDÉS sur le plan juridique et factuel. Il n' y a aucune interférence  ou empiétement dans les compétences législatives. Le travail fait par les partis d'opposition ne consiste pas à édicter une loi. Il s'agit d'un cadre de  réflexion citoyen rentrant dans les activités des parties politiques conformément à l'article 3 de la constitution qui dit clairement que les partis politiques concourent à l'expression des suffrages, avec obligation de  respecter la démocratie. Ce qui leur donne absolument le droit de réfléchir sur les règles démocratiques, en vue d'un meilleur  exercice  d'expression des suffrages  dont  la performance du  système électoral est la condition essentielle», affirme Anne Féconde Noah la porte-parole de Cabral Libii.

«Juste pour que les uns et les autres comprennent: chaque fois qu’un sous-préfet signe un acte d’interdiction d’une réunion publique au Cameroun, cet acte n’est qu’illégal et attaquable devant le juge administratif pour excès de pouvoir. Sauf si ce dernier requiert expressément l’implication du délégataire de l’autorité à cet effet (article 5(3)). Du coup l’interdiction ainsi que les modalités de recours contre celle-ci ne sont prévues qu’en ce qui concerne les manifestations publiques (article 8(2), (3) et (4)) », a écrit le député Cabral Libii.

Il faut rappeler que c’est en juillet 2021, que les leaders politiques se sont retrouvés pour entamer un travail d’amendement du code électoral. Il a été dit qu’au terme de ce travail, le document comportant les amendements de l’actuel Code électoral, sera partagé avec tous ceux qui ont apporté des contributions, les partenaires parties prenantes du système électoral, le gouvernement, les médias, la société civile et les amis du Cameroun.  

Liliane N.

 

Tel est le thème retenu cette année, pour commémorer la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes car, les statistiques sont claires: Près d’une femme sur trois a subi des mauvais traitements au cours de sa vie. 

 

Pour le Système des Nations Unies, 

 

“En période de crise, les chiffres augmentent, comme on a pu le constater pendant la pandémie de Covid -19 et les récents conflits, crises humanitaires et catastrophes climatiques. 

 

Un nouveau rapport d’ONU Femmes, basé sur des données provenant de 13 pays depuis l’apparition de la pandémie, montre que deux femmes sur trois ont déclaré qu’elles, ou une femme qu’elles connaissaient, avaient subi une forme de violence et qu’elles étaient plus susceptibles de faire face à l’insécurité alimentaire. Seulement une femme sur dix a indiqué que les survivantes s’adresseraient à la police pour obtenir de l’aide. 

 

Bien qu’elle soit omniprésente, la violence basée sur le genre n’est pas inévitable. Elle peut et doit être évitée. Pour mettre fin à cette violence, il faut commencer par accorder foi aux récits des survivantes, adopter des approches globales et inclusives s’attaquant aux causes profondes, transformer les normes sociales préjudiciables et autonomiser les femmes et les filles. 

 

Avec des services essentiels axés sur les survivantes dans les domaines de la police, de la justice, de la santé et des services sociaux, ainsi qu’un financement suffisant pour le programme des droits des femmes, nous pouvons mettre fin à la violence basée sur le genre. 

 

L'ONU promeut cette Journée avec le thème « Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! ». Comme chaque année, l'orange sera la couleur choisie pour représenter un avenir meilleur sans violence contre les femmes et les filles. #Orangezlemonde ! 

 

Pourquoi devons-nous mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ? 

 

Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. 

 

Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent. 

 

La violence à l'égard des femmes s'entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que :

 

la violence d'un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;

 

la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement) ;

 

le trafic d'êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle) ;

 

la mutilation génitale féminine ; 

 

le mariage précoce. 

 

La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l'égard des femmes comme tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.

 

Les conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie. 

 

Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l'éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l'accès à l'enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail. 

 

Bien que la violence sexiste puisse toucher n'importe qui, n'importe où, certaines caractéristiques des femmes, telles que leurs préférences sexuelles, la présence d’un handicap ou leur origine ethnique, ainsi que certains facteurs contextuels, par exemple les crises humanitaires, dont les situations de conflit et d’après-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence. 

 

La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des objectifs de développement durable (ODD) - ne laisser personne de côté - ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles.

 

N.R.M

 

C’était au cours d’une réunion d’information et d’échanges avec les membres de la Commission nationale de la production et du commerce.

 

Au sortir de cette rencontre, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique livre la quintessence de ces échanges: 

 

“Nous venons d’avoir un échange très enrichissant avec les parlementaires au sujet du Cadre Normatif Réglementaire dans notre pays, en relation avec l’environnement économique , les perspectives de l’apport de la Norme et Qualité, éléments essentiels si l’on veut impulser le développement de notre industrie.

Cet entretien nous a donc permis de faire le tour de l’état de la normalisation, tant au niveau national qu’international et de comprendre la contribution des Normes et Qualités aussi bien pour le développement de l’industrie locale que pour la protection du consommateur. 

 

Durant notre exposé, nous avons établi l’importance de la Norme, dans le cadre de la compétitivité des entreprises locales, à travers la protection du tissu industriel national; nous avons en outre éclairé les Députés, par rapport au Programme de mise en conformité des marchandises importées, il faut se souvenir qu’ils sont  généralisées à tous les produits au Cameroun. 

 

Une occasion de dire à nos élus que notre pays dispose désormais de normes nationales, même s’il y’a une panoplie de leur équivalence sur le plan international, qui vont intégrer le processus de garantie de la conformité des produits qui seront désormais importés…”.

 

Répondant aux questions des Hommes des médias, le membre du Gouvernement a ajouté ceci: 

“Nous avons par ailleurs parlé de l’apport de la Norme et des Qualités dans la protection des consommateurs. Vous savez, un produit, pour être sainement consommé doit être de bonne qualité et, il est du devoir de l’Etat, à travers son instrument principal, l’Agence des Normes et de la Qualité de veiller à ce que les produits qui sont mis sur le marché soient de bonne qualité. La sécurité sanitaire des consommateurs en dépend. Le respect de l’environnement en dépend également”. 

 

Nicole Ricci Minyem

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Sunday, 05 June 2022 11:01