Le Chef traditionnel Fon Yakum Kelvin a été enlevé dans son palais de Mbambalang.
Depuis hier mardi 7 décembre 2021, le Fon Yakum Kelvin est en captivité entre les mains des combattants ambazoniens. On apprend d’un article publié par politudenews, qu’il a été kidnappé dans son palais de Mbambalang dans le département de Ngohketunjia. Il faut savoir que Fon Yakum est le président de la House of Chiefs du Nord-Ouest.
Il n’est pas le premier chef traditionnel enlevé par les ambazoniens dans les régions anglophones. Il faut dire que les séparatistes ont pris l’habitude de kidnapper ces derniers parce que leur reprochant d’être soumis au gouvernement. La situation a poussé certains parmi eux, à quitter leurs villages pour aller trouver refuge dans les zones en paix. D’ailleurs à l’ouverture de la session parlementaire de novembre, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale a demandé ces derniers de rentrer chez eux. Il a indiqué aux chefs traditionnels du Noso qu’ils doivent se mettre ensemble avec les autorités pour le retour de la paix dans leurs régions.
« Je ne saurais m’ériger en donneur de leçons. Je voudrais tout humblement rappeler à mes collègues chefs traditionnels du Nord-ouest et du Sud-ouest qu’il est de leur devoir, en synergie avec les pouvoirs publics, de s’impliquer dans le processus de normalisation en cours et de contribuer au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans leur localité respective. Je demeure convaincu que, la paix que nous recherchons tous, une paix totale et durable, elle sera effective sur l’ensemble du territoire national pour le grand bonheur des camerounais », a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le trophée de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations a été présenté au premier ministre Joseph Dion Ngute, le 7 décembre 2021, en présence du ministre des Sports et de l’Education physique Narcisse Mouelle Kombi.
La cérémonie de présentation du trophée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) au premier ministre Joseph Dion Ngute, s’est déroulée hier 7 décembre 2021, à l’immeuble étoile à Yaoundé. C’était une brève cérémonie, à laquelle ont pris part le ministre des Sports et de l’Éducation physique Narcisse Mouelle Kombi qui est aussi le président du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (COCAN) et Adrien Bechonnet, Directeur général de TotalEnergies Marketing Cameroun.
Il faut rappeler que la 33ème édition de la CAN va se dérouler au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. Son trophée est arrivé au pays le 6 décembre dernier. Le président du COCAN annonce dans la foulée une tournée nationale de la coupe, qui se déroulera dans le cadre d’une caravane dénommée « Trophy Tour ». Elle ira du 9 au 22 décembre 2021. Cette caravane s’ébranlera sur les différents sites de la compétition, en l’occurrence Douala, Limbe-Buea, Garoua, Bafoussam, Yaoundé-Mfandena et Yaoundé-Olembé.
L’arrivée du trophée de la CAN 2021 au Cameroun vient encore mettre fin aux rumeurs qui ont circulé par rapport à une possible délocalisation de la compétition. D’après cette fameuse rumeur, la CAN allait se jouer au Qatar à cause de la découverte de la nouvelle variante de la Covid-19 baptisée Omicron et ayant conduit à l’introduction de restrictions de voyage pour certains pays africains parmi lesquels le Cameroun, la CAN 2021. Alex Siewe le Directeur de la Communication de la Confédération africaine de football (CAF) a indiqué qu’il n’en est rien de tel. Ni la CAF, ni les autorités camerounaises n’ont discuté d’une telle mesure.
«Nous ne pouvons pas continuer à passer du temps à gérer les rumeurs…Nous n’avons reçu aucun message ou information de nos dirigeants-rien de tel que des changements de dates ou de pays. Nous n’en avons pas discuté lors de toutes nos dernières réunions…Nous sommes sur place nous travaillons», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Selon Alex Siewe le Directeur de la Communication de la Confédération africaine de football, la délocalisation de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations, n’est pas à l’ordre du jour.
Depuis un certain temps, il circule sur la toile, la rumeur de la délocalisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Il est dit sur le net, que du fait de la découverte de la nouvelle variante de la Covid-19 baptisée Omicron et ayant conduit à l’introduction de restrictions de voyage pour certains pays africains parmi lesquels le Cameroun, la CAN 2021 pourrait ne plus se jouer au pays. Le nom du Qatar a été avancé comme étant le pays dans lequel la compétition continentale pourrait se dérouler.
Réagissant à cette rumeur sur Bbc Afrique, Alex Siewe le Directeur de la Communication de la Confédération africaine de football (CAF) a indiqué qu’il n’en est rien de tel. Ni la CAF, ni les autorités camerounaises n’ont discuté d’une telle mesure.
«Nous ne pouvons pas continuer à passer du temps à gérer les rumeurs…Nous n’avons reçu aucun message ou information de nos dirigeants-rien de tel que des changements de dates ou de pays. Nous n’en avons pas discuté lors de toutes nos dernières réunions…Nous sommes sur place nous travaillons».
Il convient de rappeler que la CAN va se jouer du 9 janvier 2022 au 6 février 2022. D’ailleurs Patrice Motsepe le président de la CAF est arrivé cette semaine au Cameroun. Il est là avec une importante délégation de la Confédération qui se penche sur la question de l’organisation de la phase finale de la compétition.
Liliane N.
L’explosion n’a pas fait de victimes ni de dégâts.
Hier 6 décembre 2021, il y a eu plus de peur que de mal au marché de Buea situé dans la région du Sud-Ouest. Un engin contenant un dispositif relié à une bouteille de gaz a explosé en plein milieu de l’espace commercial situé au lieudit Great Soppo. Selon le reportage diffusé sur le poste national chaîne à capitaux publics, l’explosion n’a pas fait de victimes ni de dégâts.
Les commerçants témoins de l’incident indiquent qu’avant l’explosion, ils ont vu un sac suspect transporté au marché un homme. C’était aux environs de 8 heures du matin.
« Un homme est entré comme s’il venait aussi faire le marché. Il a déposé le sac au sol et a disparu. Un courageux a ouvert le sac et on a constaté qu’il y avait une petite bouteille de gaz qui avait déjà été bien apprêtée. Les autres personnes autour ont crié et pris la fuite. L’homme qui tenait le sac a essayé de le tirer. Peu après qu’il ait lâché ce sac il y a eu une explosion », raconte une femme qui indique au passage que les Forces de défense et de sécurité ont fait une descente sur les lieux dans le cadre d’une enquête qui a été ouverte.
En plus des forces de défense et de sécurité, le maire de Buea David Mafany Namange a aussi fait une descente. Il a condamné l’acte posé par l’individu qui n’a pas encore été identifié. Il a recommandé aux habitants de sa ville à coopérer avec mes services de sécurité.
«Nous dénonçons cet acte avec la dernière énergie. Nous demandons aux populations de rester calmes. Qu’elles collaborent avec les forces de sécurité pour la paix dans notre ville», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Aux premières heures du lundi 6 décembre 2021, des équipements de Camtel ont été sérieusement endommagés.
Depuis hier 6 décembre 2021, les abonnés du réseau Camtel ont de la peine à travailler avec internet ou à émettre ou recevoir des appels. La situation est telle que la direction de l’entreprise a commis un communiqué pour fournir auxdits abonnés, des explications. Elle parle d’une rupture de câble au point de transmission Centre-Sud-Est. Avec ses équipements sérieusement endommagés, Camtel indique qu’il y a eu une grave perturbation dans les services offerts à l’ensemble de sa clientèle et des opérateurs.
Pour Camtel, l’incident actuel est l’œuvre de mains suspectes.
«Les premières constatations, sous réserve du résultat des investigations en cours, laissent apparaître un acte de sabotage », écrit l’entreprise qui ajoute qui rassure sa clientèle de sa détermination à toujours lui offrir la meilleure qualité de service. A l’heure actuelle apprend-on les équipes techniques de Camtel sont à pied d'œuvre pour rétablir dans «les meilleurs délais la fourniture d'un service en droite ligne des attentes de nos clients».
Selon le poste national de la CRTV, ce sont les soudures de la chambre de transit qui ont été démolies. La chaîne à capitaux publics indique qu’une fois informés le directeur général de Camtel Judith Yah Sunday Achidi Achu, son adjoint, le procureur de la République, le préfet du Mfoundi et la gendarmerie se sont rendus sur les lieux de l’incident pour les premières constatations.
Liliane N.
Le 5 décembre 2021 autour de 11 heures en matinée, de nouvelles violences ont éclaté entre les communautés arabes (éleveurs) et mousgoum (pêcheurs et agriculteurs) dans le département du Logone-et-Chari, région de l'Extrême-Nord Cameroun. Les conflits survenus précisément dans les localités de Mariam et Ouloumsa, à environ trois kilomètres de Kousseri ont entraîné sept morts, un disparu, 19 blessés et trois villages incendiés.
Selon les explications d'une source locale, « Tout est parti d’une simple dispute autour d’une piste à bétail entre les éleveurs et les pêcheurs qui a rapidement dégénéré ». La même source qui indique que la communauté arabe du Cameroun a bénéficié du renfort de la même communauté basée au Tchad voisin dont les membres étaient bien armés.
En dépit du renforcement du dispositif sécuritaire et la descente sur le terrain du sous-préfet et de son état-major pour calmer les esprits, les deux communautés ont continué de se mobiliser pour d’autres affrontements, confié une autre source.
Rappelons que les affrontements meurtriers sont fréquents entre les éleveurs arabes d’un côté et les agriculteurs et pêcheurs mousgoums et kotokos de l’autre. En juin dernier déjà, des affrontements de trois jours entre Arabes et Kotokos avaient fait deux morts, dont un chef de village Kotoko.
Pour prévenir ces violences, le préfet de Kousseri, Jean Lazare Ndongo Ndongo avait pris une batterie de mesures. Il s'agit notamment de la mise en place d’un comité de gestion de crise composé de 20 membres (soit 10 membres de chaque communauté), dont la mission est « d’engager un dialogue franc et sincère entre Arabes Choas et Mousgoums ». L’autorité administrative a également interdit la circulation des motocyclettes dans le département du Logone-et-Chari « entre 18 h et 6 h du matin » et ordonné le déploiement d’une unité de gendarmerie dans chaque village.
Innocent D H
Luc Magloire Mbarga Atangana vient d’adresser au Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, une correspondance lui prescrivant de « renforcer les mesures en vigueur relatives à l’interdiction de l’exportation des céréales, en particulier le maïs, le riz et sorgho ».
Dans la lettre signée le 3 décembre dernier adressée à Midjiyawa Bakari, le membre du Gouvernement justifie sa démarche par la volonté de garantir l’approvisionnement du marché local « tant pour ce qui de l’alimentation des populations qu’en ce qui concerne l’approvisionnement des industries », dans un « contexte international de faible disponibilité des produits de consommation », précise Luc Magloire Mbarga Atangana.
A titre de rappel, indiquons que des mesures similaires avaient été déjà évoquées en août 2020 alors que le Gouverneur de la région de l’Extrême-Nord interdisait l’exportation des céréales dans son territoire de commandement. Si l’on s’en tient au constat fait par l’autorité administrative à la tête cette région, la forte exportation de ces produits agricoles, notamment vers le Nigéria, le Tchad ou encore le Soudan, est pointée du doigt comme l’une des principales causes de la baisse constante des réserves du grenier céréalier et de la flambée des prix sur le marché local.
De sources crédibles, depuis l’interdiction qui à l’origine était prévue pour trois mois, de nombreux cultivateurs ont continué de vendre leurs produits au Nigéria qui proposerait des prix compétitifs par rapport au marché local.
Selon les données officielles, sur la sécurité alimentaire issues d’une enquête nationale publiées en avril 2021, la prévalence à l’insécurité alimentaire de la région de l’Extrême-Nord est évaluée à 5,4, apprend-on.
Innocent D H
L’annonce a faite par la banque dans un communiqué officiel rendu public au sortir de son Conseil d’administration tenu le 2 décembre dernier. Chorlotte Kouecheu remplace à ce poste Félix Landry Njoumé, un cadre du groupe Ecobank missionné depuis août 2020 pour accélérer le processus de reconstruction et parachever la sortie de ce groupe bancaire.
Selon les règles de l’art, malgré sa nomination, la nouvelle Directrice générale de l’UBC attend encore l’accord de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac). Cependant, l’onction de du régulateur bancaire, synonyme de validation de cette nomination ne devrait être qu’une simple formalité, puisque la nouvelle promue n’est pas à son premier poste de DG d’une banque dans la sous-région Cemac. L’on apprend que, la banquière qui totalise 30 ans d’expérience dans le domaine a été entre autres Directeur général adjoint, puis Directeur général de la CCA Bank.
Charlotte Koueucheu est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université de Caen et d’un DES banque de l’Institut technique de banque de Paris, et ancienne directrice des ressources humaines de la Commercial Bank of Cameroon (CBC). Elle aura ainsi pour lourde mission, de conduire la reconstruction d’UBC, dont 54% du capital est désormais contrôlé par l’Etat du Cameroun. En effet, l’Etat camerounais a décidé à la mi-février 2021 de reprendre le coût de construction de ce groupe bancaire à hauteur de 17,8 milliards de francs CFA. Objectif, éviter la liquidation de cette banque privée en proie à des difficultés depuis 2009.
Cette recapitalisation dans l’optique de la reprise du passif (créances douteuses qui seront ensuite recouvrées par la Société de recouvrement des créances, Ndlr) et des actifs d’UBC a été actée le 22 novembre 2021, au cours d’une assemblée générale qui a également consacré la sortie du groupe Ecobank du capital d’UBC.
Il est donc question pour la nouvelle DG d’UBC, d’assainir les états financiers de cette banque et de la remettre sur les rails de la rentabilité. Il est question de susciter à travers cette opération, l’intérêt de futurs repreneurs dans le cadre d’une cession des actifs de l’Etat.
Innocent D H
Les violences à l'égard des femmes sont à l'origine de multiples conséquences néfastes parmi lesquelles, la réduction des victimes au silence. C'est le cas dans plusieurs sociétés où certaines pratiques culturelles semblent peser sur la gent féminine qui n'ose pas aborder la question des violences qu'elle subit, parfois sous le regard complice des autres maillons.
Quelles soient d'ordres physique, sexuelle ou psychologique, les violences à l'égard des femmes entraînent pour la victime, une modification de son comportement. Dans une interview accordée à nos confrères de la station régionale Crtv-Nord, le Dr Serge André Batikalak, sociologue explique : " La femme va se sentir de plus en plus isolée et elle n'aura pas effectivement la possibilité de s'exprimer et de révéler les violences qu'elle endure au sein de sa société comme une perte de parole parce que frustrée constamment. La perte de l'estime de soi lorsqu'elle est dominée constamment au quotidien, elle ne se sent pas comme une actrice à part entière de la société, mais comme quelqu'un à qui effectivement on doit toujours suggérer des choses avant d'agir ".
Parmi ces conséquences, il ne faut surtout pas oublier la réduction de la femme violentée au silence. Du fait de certaines considérations culturelles, elle n'ose pas dénoncer plus haut les actes de violence subie. Pour rompre avec le statut quo, le sociologue propose avant tout un retour au respect de la valeur humaine. " Il y a d'abord les normes sociales c'est-à-dire considérer la femme comme étant une dignité humaine et non un objet. Aujourd'hui, on tend de plus en plus à la chosifier. La femme est une dignité humaine au même titre que l'homme parce que c'est une création humaine ", ajoute le sociologue.
Outre cette mesure, le renforcement et l'application de la loi en faveur de la protection des droits de la femme sont souhaités. C'est ainsi que le Dr Serge André Batikalak plaide : " La loi, elle peut exister, mais si elle n'est pas suffisamment appliquée, elle devient fragile et laisse libre court à l'homme de disposer de la femme comme il veut ".
Le spécialiste appelle également les structures de socialisation telles que les églises, mosquées et associations à jouer plus que jamais leurs rôles.
Innocent D H
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamo dit avoir juste besoin d’une autorisation de manifestation publique, pour démontrer que son parti politique n’est pas mort.
Après sa séquestration à Douala, Maurice Kamo a donné une conférence de presse à Yaoundé le 3 décembre 2021. Au cours de cette conférence, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a réfuté le fait qu’on dise que son parti politique est mort.
«À ceux qui disent que le MRC est mort, je leur mets au défi et je mets au défi l´État du Cameroun. Qu´ils nous donnent la possibilité de tenir un seul meeting au SUD, à l´Est, à Bertoua etc. sans violence, ni répression des populations, et vous verrez comment les populations vont m´accueillir. Vous verrez comment le MRC est présent partout. Je parle du SUD parce que certains disent que c´est le socle granitique de qui je ne sais», a-t-il déclaré.
Maurice kamto a décrié le fait que les autorités soient toujours en train de réprimer ceux qui dénoncent la crise anglophone et réclament les comptes par rapport à la CAN. Cependant, il a indiqué qu’en dépit de tout, il n’a jamais voulu une intervention militaire au Cameroun, encore moins celle de la communauté internationale.
«Sachez que chaque membre de la Communauté internationale présent ici au Cameroun, n´est pas là pour les Camerounais, mais pour ses propres intérêts. Vous ne les intéressez pas. Le destin du peuple Camerounais ne les intéresse pas. Dîtes leur que j´ai dis ça. Donc les camerounais doivent compter sur eux-mêmes. C´est pourquoi je n´ai jamais fait une déclaration pour appeler la communauté internationale au Cameroun», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Telle est la déclaration faite par le prélat de l’église catholique brésilienne après le tohu causé sur la toile par sa présence ainsi que celle de ses pairs lors de la célébration du mariage de Jean Pierre Amougou Belinga
Interpellé par Edoudoua Non Glacé, comédien Camerounais, l’homme d’église s’est voulu très clair sur cette question mais sur de nombreuses autres, à l’instar du mariage des prêtres:
Habillement d’un évêque
“Un évêque ne se met pas en civil, il est toujours en soutane, avec son anneau et sa croix. C’est notre tenue de tous les jours et c’est lorsque nous ne la portons pas que cela devrait poser problème.”
Mariage polygamique
“L’église catholique ne condamne pas la polygamie; l’église catholique n’est pas contre la polygamie cependant, l’église catholique ne célèbre pas les mariages polygamiques et c’est cela qui marque une nette différence avec ce qui a été raconté sur les réseaux sociaux et la stricte réalité des faits;
Il n’est écrit nulle part, dans le magistère de l’église ou même dans la théologie que l’église catholique est contre le mariage polygamique. Nous ne célébrons pas le mariage polygamique simplement parce qu’il faut favoriser la paix dans la famille”.
Forte influence du christianisme occidentalisé et pourtant…
“Vous savez certainement que le christianisme vient des juifs qui, dans leur quasi majorité, étaient polygames. Nous avons hérité d’une Foi judéo chrétienne qui vient de l’Amérique Latine.
Si vous voulez, nous commençons avec le Père de la Foi, qui était Abraham. Il avait deux femmes et il a fait des enfants avec les deux. Jésus est de la descendance de David et ce dernier avait plus de mille femmes en plus des concubines;
Salomon est le fils de David et tout le monde connaît l’histoire de David et de la mère de ce dernier qui, souvenez - vous avait lui aussi des centaines de femmes. Or, l’église les reconnaît comme des Saints. Il faut donc savoir que la polygamie n’est pas un péché…”.
Les valeurs de la polygamie
Lors des réflexions menées en Europe, on constate que de ce côté les gens sont contre la polygamie et pourtant, nous faisons tous le constat que de côté, lorsqu’un homme rencontre une nouvelle femme, même s’il a fait 20 voire 30 ans avec une autre avec de grands enfants, lorsqu’ils en rencontrent une autre, il n’hésite pas à divorcer par égoïsme, par égocentrisme ; il abandonne tout.
Il est capable d’agir ainsi avec de nombreuses femmes et de mon point de vue, il s’agit juste d’une sorte de polygamie successive.
En Afrique, nous sommes dans la polygamie permanente, nous préservons nos valeurs et montrons que nous avons du respect pour la femme. C’est une forme de reconnaissance ;
Plusieurs hommes ont des concubines, ils ont des femmes extrêmement jalouses et ne peuvent pas s’engager avec ces concubines, ni reconnaître ces enfants.
Ils font dix, quinze ans avec une concubine qui est logée à l’extérieur et qui a déjà peut être cinq enfants et quand ils meurent, ces enfants viennent mais ne sont pas reconnus; Or, tous ceux qui sont là constatent qu’il s’agit bel et bien de sa progéniture ;
Le polygame refuse donc cet état et accorde un statut à ses autres compagnes dans sa vie, pour le partage de ses biens et plus important, reconnaître officiellement ses enfants ;
Le polygame est un homme sincère, un homme reconnaissant et c’est un homme qui a le souci de ne pas perdre le temps à une femme qu’il a connu à l’extérieur et qui est aussi utile dans sa vie ;
Si nous comparons le monogame et le polygame, entre les deux, qui vit une vie chrétienne ? Qui parmi les deux est honnête”?
Remédier à cet état
“Lorsqu’on parle de l'Église Universelle, cela signifie qu”ils se sont assis, ils ont conjugué les réflexions, ils ont tablé clairement sur les sujets et ils ont pris des décisions.
Ce que je peux faire à mon niveau, c’est d’inviter les théologiens des questions morales à s’asseoir afin d’approfondir de nouvelles réflexions sur des questions comme celle de la polygamie, parce que de mon point de vue, il s’agit là d’une valeur Africaine”.
Le mariage des prêtres
Je découle de l’église catholique romaine, consacré par les brésiliens. Lorsque j’ai fait cette précision, je puis vous dire que je suis pour le mariage des prêtres. De mon point de vue, cela devrait être ainsi au lieu de se priver et tomber dans la fornication. Ils doivent contribuer à la procréation.
Je ne trouve aucune valeur au fait que les gens ne puissent pas se marier car à ce niveau, il y a un souci ; Un véritable souci à partir du moment où un groupe de femmes ou d’hommes refusent de se marier. Cela pourrait s’apparenter à l’homosexualité.
Au Cameroun par exemple, je ne connais pas un seul prêtre, ou un seul évêque qui n’ait pas d’enfants ; Ils agissent d’une certaine manière de façon apparente mais au fond, c’est tout autre chose ; La sexualité a une influence importante dans la réflexion d’un individu, même dans l’appréciation des choses…”.
Nicole Ricci Minyem
Dans un communiqué rendu public le 02 Décembre 2021, le cabinet d’avocats du candidat au poste de président du Comité Exécutif/ Fecafoot, on peut lire:
“Qu’après échanges et pourparlers républicains avec mon frère le candidat Eto’o Fils Samuel, nous avons librement décidé d’unir nos forces pour l’intérêt supérieur du football Camerounais, à qui nous devons redonner toute sa grandeur…
Que partageant une vision commune avec monsieur Eto’o Fils Samuel sur les différents aspects du développement et du redressement du football Camerounais, j’invite tous les acteurs délégués votants à s’approprier son programme pour la Fecafoot;
Que j’appelle solennellement, sportivement, fraternellement et de façon républicaine les 76 délégués à voter le candidat Eto’o Fils Samuel, le 11 Décembre 2021 lors de notre Assemblée Générale Elective.
Qu’il est un digne et honorable fils de notre République; un acteur majeur de notre mouvement qui dispose de l’humilité nécessaire actuellement pour fédérer toutes les compétences et énergies;
Qu’avec notre soutien personnel et le vôtre, il saura trouver la sagesse pour taire toutes les querelles qui détruisent notre Fédération depuis plus d’une décennie déjà…
Tous ensemble, permettons à ce digne fils du Cameroun, de l’Afrique Fière et Solide et du monde de nous faire rêver à la tête de la Fédération Camerounaise de Football comme il nous l’a démontré par son immense talent dans les stades”.
Nicole Ricci Minyem
L’universitaire Aristide Mono affirme que l’opposant Maurice Kamto met en branle, tout le système de renseignement de sécurité.
Le Dr Aristide Mono a été invité dans un plateau spécial à Vision 4. Face à Célestin Djamen, il s’est exprimé sur le rapport de force entre Maurice Kamto président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et le gouvernement.
«Le prof. Maurice kamto, lorsqu´il tousse, c´est le régime qui éternue, Yaoundé tremble, c´est tout le système de renseignement de sécurité qui est mise en branle. Lorsqu´il fait une sortie épistolaire ou orale, c´est le Secrétaire général à la communication du RDPC qui passe les nuits blanches pour répondre à Maurice kamto. Mais il ne passera jamais ses nuits blanches pour répondre à un autre leader. On ne mettra jamais les différents instruments de répression ou d´austracisation sur un acteur politique autre que le prof. Maurice kamto actuellement, parce qu´on estime que c´est lui qui constitue la menace. Qu´il ait des députés ou pas, qu´il ait des maires ou pas», a-t-il déclaré.
Il convient de préciser que le sujet Maurice Kamto a été porté en débat consécutivement aux événements qui se sont déroulés la semaine dernière à Douala. En fait, le 1er décembre 2021, il organisait la dédicace de ses ouvrages au restaurant la chaumière. Cependant, il n’a pas pu quitter l’hôtel la vallée des princes dans lequel, il résidait. Il était gardé par de nombreux policiers et gendarmes. Pour le Dr Aristide Mono, les camerounais doivent comprendre que Kamto est actuellement le principal opposant de Paul Biya.
«C´est Maurice Kamto qui tient le leadership de l´opposition au Cameroun et c´est lui le principal opposant à Paul Biya, qu´on le veuille ou pas, c´est un fait. Le seul parti qui fait peur au régime de Yaoundé c´est le MRC. C´est la raison pour laquelle lorsqu´on tient un discours franc au Cameroun, le régime a tendance à dire qu´on est du MRC», a-t-il déclaré.
Liliane N.
Le bilan de ce naufrage survenu le 3 décembre 2021 fait état d’un mort de nationalité camerounaise.
Dans sa posture d’Ambassadeur du Cameroun auprès de la République de Guinée équatoriale, S.E Désiré Jean Claude Owono Menguele a signé un communiqué le 4 Décembre 2021, apportant des éclairages sur le naufrage du navire qui a coulé la veille, au large des eaux équato-guinéennes.
« Dans la soirée du vendredi 03 Décembre 2021, le navire de transport de marchandises FLAVOUR battant pavillon camerounais, ayant quitté Malabo en fin de matinée, a coulé au large des eaux frontalières du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, avec à son bord, des marchandises et plusieurs passagers de différentes nationalités y compris des compatriotes, en plus des 9 membres de l’équipage », peut-on lire dans ce communiqué.
D’après l’Ambassadeur, les autorités maritimes du Cameroun et de la Guinée équatoriale qui ont reçu les messages de détresse du navire Flavour se sont mobilisées pour apporter leur aide aux passagers et à l’équipage. Elles ont mis sur pied des opérations de recherches et de sauvetage dans leurs zones territoriales respectives. Rendu au 4 décembre 2021, le bilan faisait état d’un mort, une Camerounaise nommée Kamwa Pascaline et dix-neuf rescapés retrouvés.
«Les rescapés ont été transportés à l'Hôpital Général de Malabo pour leur prise en charge médicale, tandis que la dépouille de la défunte a été déposée à la Morgue du même Hôpital. La communauté camerounaise sera progressivement mise au courant de toute nouvelle information liée à cette à triste actualité», peut-on lire dans le comuniqué.
Liliane N.