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Liliane N.

Liliane N.

L’homme politique ancien militant du Social democratic front Abel Elimbi Lobe tient la mère de Carolaise Enondialle et le conducteur du véhicule pour responsables de sa mort.

Invité sur la chaîne Abk radio, Abel Elimbi Lobe s’est exprimé sur le décès de l’écolière de Buea Carolaise Enondialle. Pour l’homme politique, le décès de cet enfant a été causé par l’incivisme dont ont fait preuve sa génitrice et le conducteur du véhicule dans lequel il se trouvait.

«Cette situation tragique de Buea a été générée par l'incivisme. La Mère et le conducteur sont les premiers responsables de la mort de cette fillette. La culture de la foule responsable de la mort du gendarme», a-t-il déclaré.

La position d’Abel Elimbi Lobe est similaire à celle du porte-parole de l’armée qui indiquait dans un de ses éditoriaux, que c’est le non-respect des lois en vigueur dans la République du Cameroun, qui est à l’origine de ce qui s’est passé le 14 octobre 2021 à Buea.

« Drame de Buea : portés par des faiseurs d'opinions de tout bord, recyclés par des malveillants derrière l'anonymat des réseaux sociaux, les narratifs falsifiés, imputations infondées et déclaration incendiaires ont brillé par leur dangereuse partialité, fumisterie et superficialité. Aucun de ces apprentis sorciers aux vocations soudaines d'intrépides éveilleurs de conscience, pyromanes des plateformes médiatiques, n'a eu le courage de relever que la tragédie unanimement déplorée, résultait en réalité d'un mépris de la loi d'une part et d'un abus d'autorité d'autre part. Personne parmi ces redresseurs de tort pour rappeler aux populations que la vraie liberté réside dans l'obéissance aux lois que l'on s'est données », indiquait le capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack Guemo.

A titre de rappel, la petite écolière a perdu la vie, alors que sa mère l’amenait à l’école. Le soldat à l’origine du coup de feu qui a atteint cette dernière, a été lynché sur place par la population en colère. Selon les premières versions des faits rapportées par plusieurs sources, le véhicule sur lequel le soldat avait tiré était conduit par la mère de la victime et refusait d’obtempérer à un checkpoint. Cette version a été démentie par la famille de victime qui a précisé que Lizette, la mère de Caroline ne savait pas conduire et n’était pas au volant du véhicule au moment du drame. D’autres sources ont rapporté par la suite les pratiques peu orthodoxes du soldat assassiné et ses camarades dans la localité.

Liliane N.

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto met en garde le régime et le parti au pouvoir contre toute fraude qui sera faite au cours d’un quelconque scrutin à venir.

Le 26 octobre 2021, Maurice Kamto a publié une déclaration en rapport avec les prochaines échéances électorales. Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) affirme que le régime et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) préparent des fraudes électorales, comme ce fut le cas dit-il, lors de la présidentielle de 2018. Cependant, il affirme que pour ces prochains scrutins, les choses ne se passeront pas comme par le passé. Il appelle les militants de son parti politique et le peuple camerounais à être vigilants et prêts à barrer la voie au coup d’état électoral qui se prépare.

Retrouvez ci-dessous la déclaration de Maurice Kamto

Au cours d'une émission de grande écoute diffusée par une chaîne de télévision nationale, le mardi 12 octobre 2021, le RDPC a annoncé, de manière sibylline, qu'au terme du renouvellement de ses organes de base, il compterait quelque quatre millions de militants encartés et à jour de leurs cotisations !

Cette annonce aurait pu être considérée comme une de ces esbrouffes dont ce parti politique est coutumier. Bien au contraire, une telle annonce inquiète profondément, quand on cumule les fraudes sauvages perpétrées par ce parti en complicité active avec l'organe électoral, ELECAM, l'Administration, en particulier à travers l' administration territoriale, la Justice dans tous ses démembrements, les médias publics et le Conseil Constitutionnel, lors du scrutin présidentiel historique d'octobre 2018 et du  double scrutin municipal et législatif de février 2020, le spectacle pitoyable de fraudes grossières que ses militants, et pas les moindres, ont offert à l'opinion publique lors du récent renouvellement des bureaux de ses organes de base.

C'est le lieu de révéler que lors de l'élection présidentielle de 2018, la victoire du candidat du RDPC avec 71,2% annoncée à l'avance par un faux sondage orchestré par le MINAT était basé sur le travail d'un logiciel de fraude développé par une des sociétés   alors impliquées dans la sécurisation des cartes nationales d'identité. Les chiffres générés par l'ordinateur grâce au logiciel de fraude sont accrédités après-coup par la falsification des procès-verbaux (PV) durant le laps de temps où ces PV séjournent à ELECAM, soit 48h, sachant que seuls les PV d'ELECAM font foi, conformément au Code électoral en vigueur.

La déclaration faite le 12 octobre dernier dévoile les intentions du régime de récidiver dans ces fraudes graves qui entachent et invalident les élections au Cameroun, voire de les intensifier. A vrai dire, il y a derrière cette annonce grotesque rien moins qu'un projet de coup d'État électoral.

Le 1er août 2021, ELECAM annonçait que le fichier national non "toiletté" des électeurs affichait 7 058 122 (sept millions cinquante-huit mille cent vingt-et-deux) inscrits. Cette statistique n'est pas crédible. Elle trahit le jeu trouble d'ELECAM et sa manipulation permanente des inscriptions afin de ne pas s'éloigner des chiffres allégués par les fabricants du sommier du RDPC dont il sert sans vergogne les intérêts depuis sa création, élection après élection.

Depuis 2017, soit un an avant le scrutin présidentiel d'octobre 2018, tout Camerounais ou tout observateur étranger attentif a pu constater une mobilisation effective de la population, notamment des jeunes, pour l'inscription sur les listes électorales. Ce regain d'intérêt pour les élections s'est amorcé, à la vérité, après la création du MRC et à ses campagnes publiques d'inscription sur les listes électorales dans les rues et les marchés, autour des édifices publics, etc. Par la suite, le MRC a été suivi dans cette initiative citoyenne par d'autres partis ou organisations politiques, confirmant le regain d'intérêt des Camerounais pour les élections.

Cependant, malgré la mobilisation populaire observable, les données statistiques d'ELECAM ont toujours été largement en-deçà des attentes.

Avec plus de 26 millions d'habitants et malgré cette mobilisation incontestable pour les inscriptions sur les listes électorales, ELECAM ne convainc donc pas avec le chiffre de 7.058.122 inscrits (et ceci avant le nettoyage du fichier électoral), rendu public le 21 août dernier !  Nombreux sont les Camerounais qui se sont inscrits sur les listes électorales et n'ont pas vu leurs noms publiés sur les listes d'ELECAM, bien qu'ils détiennent des récépissés d'inscription.

C'est d'ailleurs pour camoufler ces pratiques inavouables qu'ELECAM viole à chaque élection l'article 83 (2) du Code électoral qui lui fait obligation d'afficher les listes électorales 4 jours au plus tard avant le jour du vote. Lors du scrutin présidentiel d'octobre 2018, malgré la sommation faite, par voie d'huissier, à ELECAM par le MRC, c'est le jour même du vote que les listes taillées sur mesure pour le RDPC ont été finalement affichées par Elections Cameroon. Tous les Camerounais et tous ceux qui ont joué les " observateurs internationaux" dans ce scrutin peuvent l'attester.

Ainsi, derrière cette annonce irréaliste et incongrue du RDPC, selon laquelle il comptabiliserait quatre millions de militants encartés, se profile un véritable coup d'État électoral pour lequel ELECAM prépare l'opinion par une minoration volontaire du vrai nombre des inscrits sur les listes électorales.

Qu'il soit clair pour le RDPC et ses soutiens, le MRC et le peuple du changement ne toléreront aucune fraude dans aucun scrutin à venir dans notre pays. La spoliation dont le peuple Camerounais a été victime lors du scrutin présidentiel historique d'octobre 2018 ne se reproduira pas sans de graves conséquences pour le régime.

C'est pour conjurer de telles conséquences que le MRC a travaillé d'arrache-pied avec plusieurs autres partis politiques et organisations de la société civile, afin de présenter au peuple camerounais puis de proposer au Gouvernement un projet de texte d'amendements pour une réforme consensuelle du Code Electoral à travers une loi de révision.

J'appelle les militants, sympathisants de notre parti et l'ensemble du peuple du changement dans la paix et par les urnes à rester vigilants. Je les appelle à se tenir prêts pour barrer la voie au coup d'État électoral en préparation, à partir du nombre fantasmé des adhérents fictifs du RDPC.

Que ceux qui espèrent conserver le pouvoir par des moyens et des méthodes non démocratiques renoncent dès à présent à leur funeste dessein, car ils trouveront sur leur chemin un Peuple camerounais déterminé.

Si, pour le malheur de notre pays, un tel coup de force venait à être tenté, je serai aux côtés de notre Peuple pour ce combat vital pour le devenir de la Nation. Car, de l'issue de cet ultime combat dépendrait assurément notre avenir commun.

Je ne vous trahirai pas !

Cyrille Ngnang le maire de Bafoussam 1er surpris à son domicile autour de 6 heures le 25 octobre 2021, a été complètement dépouillé.

Ce qui est arrivé à Cyrille Ngnang le maire de Bafoussam 1er a été relayé par le confrère La Nouvelle Expression. Le lundi 25 octobre 2021, l’autorité municipale a été surprise chez elle aux environs de 6 heures du matin, par des  hommes armés.

«…Alors que le magistrat municipal sort à, peine de son sommeil, des étrangers au nombre de trois, frappent à sa porte. À ce moment de la journée, sa fille ne se doute de rien et ouvre la porte à ces visiteurs. À l’intérieur de la maison située au lieu-dit ’’tpo”, ces personnes demandent à voir Maire. À peine Cyrille Ngnang s’est-il présenté, que ces visiteurs vont montrer qu’ils étaient tout, sauf des enfants de chœur. De leurs blousons, ils vont sortir des machettes qu’ils vont utiliser pour tenir en respect l’édile et l’ensemble des occupants de la maison. Après avoir ligoté le patron de l’exécutif municipal de Bafoussam 1er, les malfrats vont passer le domicile au peigne fin», raconte La Nouvelle Expression.

On apprend que ces hommes armés ont emporté une importante somme d’argent. Aussi, ils ont laissé des numéros dans lesquels le maire doit transférer l’argent qu’il a dans ses comptes orange et mobile money.

La Nouvelle Expression note que l’insécurité va grandissante dans la ville de Bafoussam. Parce qu’avant l’agression du maire, quatre jours plus tôt, c’est le Délégué d’arrondissement des sports de l’éducation physique de la commune, qui est tombé dans le traquenard de ces malfrats. Le même jour, l’occupant d’un hôtel a été victime d’agression aussi. Pendant la même période, un des substituts du procureur de Bafoussam à l’issue des audiences du jour, a lui également subi le même sort.

Liliane N.

Abdouraman Hamadou et ses compagnons ont décidé de contester la légalité de la signature de l’accord-cadre de la Coupe d’Afrique des Nations 2021, qui a eu lieu le 22 octobre dernier.

C’est ce mardi 26 octobre 2021, que l’information a été rendue publique. Dans une correspondance qui date du lundi 25 octobre 2021, Me Lebel Elomo Manga l’avocat des membres de l’Assemblée Générale de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) élue en 2009 fait savoir qu’une action judiciaire qui vise à contester la légalité de l’accord-cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 a été menée auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne. Cette action précise-t-il, a été initiée à la demande de plus de la moitié des membres de l’assemblée générale de la Fecafoot sus évoquée. La contestation est faite «conformément aux dispositions de l’article 48  des Statuts de la Confédération  Africaine de Football (CAF)».

Me Elomo Manga fait savoir que « les membres concernés estiment qu’en reconnaissant M. Seidou Mbombo Njoya comme président de la Fecafoot, la CAF a violé l’article 11 de ses statuts ». Et de rappeler que cet article dispose que : « les membres des organes des associations nationales ne peuvent être désignés que par voie d’élection ou de nominations internes. Les statuts des associations doivent prévoir des dispositions assurant une indépendance totale pour ces élections ou nominations » ; « La CAF ne reconnaît pas les organes d’une association nationale n’ayant pas été élus ou nommés conformément aux dispositions du paragraphe 1 du présent article. Cela concerne également les organes élus ou nommés à titre intérimaire ».

Aussi Me Elomo Manga conseil d’Abdouraman Hamadou et ses compagnons d’Abdouraman Hamadou Babba et  Cie rappelle que l’élection de Seidou Mbombo Njoya a été annulée par le TAS le 15 Janvier 2021. De ce fait, sa nomination comme président intérimaire de l’instance faîtière du football camerounais « ne peut donc se faire qu’en  interne par l’Assemblée en fonction qui a désigné à sa place le sénateur Albert Mbida ».

Liliane N.

 

 

La nouvelle audience est prévue pour le 22 novembre 2021, en attendant que la Cour d’Appel statue sur la «récusation du juge».

Dans le cadre de l’affaire d’Erica Mouliom décédée dans un accident de circulation dans lequel il est impliqué, Tenor a assisté hier 25 octobre 2021, à son audience telle que prévue au Tribunal de première instance (Tpi) de Douala Bonanjo. C’est autour de 15 heures que l’affaire qui l’oppose au Ministère public et ayants droits d’Erika Mouliom a été appelée. Elle a été renvoyée au 22 novembre prochain, le temps que la Cour d’Appel statue sur la «récusation du juge».

A l’audience du 13 septembre 2021, le Tpi de Douala Bonanjo avait prononcé un report de l’affaire parce que trois jours plus tôt, la famille de la défunte Erika Mouliom avait introduit, une récusation du juge chargée jusqu’ici de ce dossier. Le nouveau juge en charge du dossier attend la décision de la Cour à ce sujet pour poursuivre les débats. Le 27 septembre 2021 déjà, celui-ci a rendu un jugement avant dire droit accordant la liberté provisoire à l’artiste qui avait déjà passé deux mois à la prison centrale de Douala.

Il faut rappeler que Tenor est poursuivi pour homicide involontaire. Il a été placé en détention provisoire à la prison centrale de New-Bell le 30 juillet 2021. L’accident de circulation au cours duquel Erika Mouliom a perdu la vie s’est produit le 15 juillet dernier au lieu-dit Feu rouge Bessenguè, dans l’arrondissement de Douala 1er. Le véhicule de l’artiste a pris feu après le choc. Erika Nfia Mouliom, une jeune étudiante de l’université catholique St Jérôme de Douala, n’a pas survécu. Les conseils des deux parties et les proches de Tenor étaient présents à l’audience de lundi.

Georges Mouliom le père de la défunte a expliqué que le but de l’action judiciaire qu’il a intentée, est d’éviter que d’autres filles connaissent la même fin que son enfant.

Liliane N.

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun Maurice Kamto accuse le pouvoir d’instrumentaliser la haine ethnique, juste pour rester aux affaires.

Maurice Kamto s’est récemment adressé aux camerounais au sujet de la haine ethnique. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2018 remarque que la haine a été banalisée dans notre société. On en parle désormais sans complexe. Et ce sont des personnalités qui au lieu d’être ceux qui devraient apporter les éclairages nécessaires à la société, portent plutôt ce type de discours.   

«La haine ethnique en particulier domine désormais les propos de nombreuses personnalités prétendant agir ou parler au nom de l’État, ainsi que ceux de personnes qui, au regard de leur trajectoire, auraient dû être les penseurs éclairants de notre société. Le tribalisme d’État est désormais banalisé et décomplexé. Il se manifeste aussi bien dans les discours qu’à travers divers actes, au point où des rapports internationaux le dénoncent ouvertement», a déclaré Maurice Kamto.

Maurice Kamto le président du MRC en s’interrogeant sur l’instrumentalisation de la haine ethnique, accuse le pouvoir d’en être l’auteur. Il se demande alors s’il est évident de parler d’unité nationale dans ce contexte.

«Peut-on parler d’unité nationale quand des dirigeants instrumentalisent sans vergogne la haine ethnique pour conserver le pouvoir, acquis du reste parla fraude...Voici venu le moment d’interpellation de notre conscience individuelle et collective sur la signification que nous donnons à notre statut de citoyen et sur notre ambition nationale», s’interroge le président du MRC.

Liliane N.  

L’expert en question d’économie Dieudonné Essomba indique que le développement d’un pays relève d’un problème technique. Il faut impérativement savoir comment marche une économie.

Retrouvez ci-dessous la tribune de Dieudonné Essomba

DU SENTIER DU DEVELOPPEMENT POUR LES PAYS D’AFRIQUE NOIRE

Le développement d’un pays n’est pas une opération de foi religieuse qu’on pourrait conduire sur la base des prières, du recours aux messies ou de la morale des nonnes. C’est un problème technique, exactement comme la mise en place d’un réseau électrique, la confection d’un programme scolaire, la construction d‘une maison ou la réalisation d’une opération chirurgicale.

Nul ne peut mener un programme de développement s’il ne sait pas comment marche une Economie, quelles sont les lois fondamentales des ensembles économiques, et surtout, comment ces ensembles économiques sont articulés les uns aux autres.

Et nul ne peut créer un programme de développement pertinent pour le Cameroun s’il ne peut expliquer pourquoi la Corée du Sud s’est développée en 1970 alors que la Chine se cherchait encore, et pourquoi la Chine se développe aujourd’hui alors que le Sénégal et la Côté d’Ivoire tournent en rond.

Le développement n’est pas un problème de morale publique, de bonne gouvernance et tout ce tralala dont on nous rebat les oreilles chaque jour. C’est une opération éminemment technique. ET si l’Afrique Noire ne se développe pas, c’est normal, puisqu’elle ne fait pas ce qu’il faut pour cela. Elle se contente d’imiter les expériences des autres alors qu’elle ne bénéficie pas des mêmes caractéristiques que les autres.

La voie pour aller au développement économique dépend de chaque pays, de ses dotations factorielles (population, richesses minières), de son retard de développement par rapport aux autres, de son positionnement géostratégique par rapport aux  pôles développés, etc.

Tous ces facteurs imposent, pour chaque pays, une marge de manœuvre qui circonscrit son action et lui impose un modèle très spécifique qu’il doit suivre pour réussir et que les Economistes nationaux doivent identifier et structurer.

Aucun pays ne peut utiliser le modèle de développement de l’autre ! L’Europe Occidentale s’est développée en contrôlant la Révolution Industrielle qui lui a permis de réduire le reste du monde en pourvoyeur de matières premières. Les USA se sont développés en transportant la technologie dans un environnement extrêmement riche en matières premières, à coups de massacres des Indiens et de main-d’œuvre servile des Noirs.

Le Japon s’est développé en s‘appropriant la technologie européenne et en soumettant ses voisins au colonialisme et à l’esclavage.

Les Tigres d’Asie du Sud-est (Corée du sud, Singapour, Taïwan, Hong Kong) se sont développés en récupérant les activités consommatrices de main-d’œuvre du Japon surdéveloppé dans un contexte de Guerre Froide.

La Russie s’est développée en mobilisant ses immenses facteurs de production (superficie, population, ressources) dans le cadre de l’idéologie communiste.

La Chine s’est développée dans le cadre de la Théorie de l’Appareil Minimal : elle s’est enfermée, puis a utilisé son gigantesque marché intérieur pour créer localement des biens importés qu’elle a copiés, simplifiés et adaptés. Ce processus interne de maturation lui a permis de s’améliorer sans être entravée par la compétition internationale, avant de s’ouvrir pour mater ses prédécesseurs qu’il a fini par surpasser.

Bref, chaque pays a sa méthode et personne n’a imité l‘autre pour se développer !

Le problème de l’Afrique est justement là : bien loin de réfléchir sur la méthode qui lui permettrait d’aller au développement par ses voies propres, ses élites passent leur temps à réciter les théories et à vadrouiller dans le monde entier pour demander des conseils. Leur discours se réduit à ce que les autres ont fait ou dit : « Suivant la théorie de tel grand Economiste polonais… D’après les courbes putty-putty développées par Ergeworth … ».

Une  véritable racaille ! On dirait que Dieu ne leur a pas donné une tête pour réfléchir par eux-mêmes!

IL EXISTE POURTANT UNE SOLUTION

Il existe pourtant un sentier de développement pour l’Afrique Noire et ce sentier repose sur 2 réformes :

-LA BINARISATION DES ECONOMIES : nos pays sont marqués par leur incapacité à produire de manière compétitive les biens dont nous avons besoin. C’est un problème économique appelé MALEDICTION DU DERNIER-NE : par exemple, le Cameroun dispose parfaitement des capacités techniques pour fabriquer un grand nombre de biens qu’il importe, tels que les habits, la manufacture courante, voire des ordinateurs ou des voitures. Malheureusement, s’il les fabrique aujourd’hui, ses biens seront plus chers ou moins élaborés que les concurrents étrangers.

Le pays se retrouve donc paralysé, non pas parce qu’il est incapable de produire, mais parce qu’il est venu trop en retard dans un environnement ouvert.

Il se retrouve donc dans une paralysie totale appelée TECHNOPARALYSIE : incapable de mobiliser ses facteurs de production du fait de cette mauvaise insertion dans l’Economie international, le pays se retrouve confiné dans les activités de bouts de filières, telles que la production primaire, le commerce ou de petites industries de finissage.

Comme d’autre part, sa population est impatiente de vivre dans le luxe, elle importe donc massivement des biens que le pays est incapable de payer, d’où un cycle permanent de déficits courants suivis d’endettement massif.

Le développement devient dès lors impossible.

La situation de sous-développement de l’Afrique n’est donc pas un hasard. Elle n’est pas le fait d‘une incompétence particulière du Gouvernement qu’un Messie viendrait miraculeusement surmonter, mais la conséquence logique d’une architecture particulière dans le monde. 

La seule solution pour contourner les contraintes imposées par cette architecture est la « binarisation de la Monnaie nationale ». D’un point de vue technique, la binarisation est l’émission, à côté d‘une monnaie nationale très fiable, d’un système de bons d’achat du type des bons de carburant que le Gouvernement distribue à ses responsables.  C’est un peu comme si le Gouvernement avait étendu ces bons d’achat à tous les biens et services produits au Cameroun, en leur donnant également les mêmes coupons que le CFA.

C’est une mesure très facile à appliquer, peu coûteuse, sans risque, et qui élimine définitivement la TECHNOPARALYSIE et nous donnerait un taux de croissance de 7% pendant plus de 40 ans et sans déficit de la balance courante, ni endettement.

Il n’existe pas d’autres solutions pour sortir le Cameroun du sous-développement, et celui qui vous dit le contraire est un imposteur !

  1. LA SEGMENTATION DE L’ETAT : la seconde mesure consiste à mobiliser au maximum les forces productives de la Nation, de manière à les impliquer au maximum dans leur développement. Chaque citoyen, aussi bien individuellement que collectivement, doit comprendre que son développement est de son fait et non du fait d’une puissance magique ou d’une élite inspirée.

De ce point de vue, la nature des Etats d’Afrique noire, fabriqués artificiellement sur la base des communautés différentes aurait dû être perçue comme un avantage qu’il fallait valoriser au lieu d’une lourde pénalité qu’il fallait combattre. En effet, l’Etat aurait dû être structuré de manière à orienter l’agressivité naturelle des communautés à leur auto-développement, de manière à faire jouer la spécialisation, l’émulation et la responsabilisation des élites locales, chacune sur son territoire.

Au lieu de quoi on a fait exactement l’inverse, en s’embourbant dans la pseudo-idéologie de l’unité nationale qui n’a eu que 3 résultats :

- le développement d’une élite bureaucratique parasitaire, impotente et corrompue, et qui aspire les maigres ressources de la Nation pour entretenir un train de vie somptuaire

-des Etats intrinsèquement tribalisés et violents qui ont détourné l’agressivité naturelle des Communautés de leur propre développement pour la drainer vers la conquête des avantages collectifs de l’Etat que sont l‘emploi public, les postes de pouvoir, les infrastructures collectives et les rentes (marchés publics)

-une perversion de l’autorité, érigée en puissance magique qui entretient une interminable série de Messies au sommet de l’Etat.

Il s’agit donc de revenir à la norme, en concevant un modèle d‘organisation étatique où chaque Communauté est en grande partie maitresse de son développement sur son territoire à travers son Etat régional ou Fédéré, un Etat Central assurant alors la coordination, la péréquation, la régulation, les infrastructures structurantes et les secteurs de souveraineté internationale.

 Au Cameroun par exemple, les 5.000 Milliards du budget collectif doivent être partagés, moitié pour l’Etat Central, et l’autre moitié pour les Etats Régionaux, et chaque Etat Régional gère sa part, et tout le monde voit qui est qui !

En conclusion, les pays d’Afrique Noire ne sortiront pas du sous-développement en copiant les autres, car c’est chaque pays qui doit définir son sentier de développement. Ils ne s’en sortiront pas en réduisant le développement à une simple volonté magique ou à un simple exercice de copiage, mais en adoptant deux mesures techniques :

-la binarisation des monnaies nationales qui leur permettra de réguler leurs relations économiques internationales et sauvegarder en permanence les équilibres tout en développant une manufacture locale dynamique

- la segmentation de l’Etat qui leur permet de réguler les relations intercommunautaires tout en mobilisant les populations pour leur propre développement.

Ces deux propositions sont émises comme des exigences génériques que chaque pays d’Afrique Noire devra mettre en œuvre en tenant compte de son contexte. La binarisation pourra ainsi se faire sur la base du CFA ou d’une monnaie nationale arrimée à une devise. De même, la segmentation de l’Etat dépendra de la taille du pays, de sa composition sociologique, de son passé et prendre la forme d’une décentralisation administrative, d’une régionalisation ou de la fédération.

Mais les deux mesures sont absolument nécessaires pour tout Etat- africain qui veut se développer.

Selon des sources, le décès de celui qui se faisait appeler «General Trouble» réjouit les populations de l’arrondissement de Ndop.   

Pour les populations de Ndop, arrondissement situé dans la région du Nord-Ouest, la mort de «General Trouble» est une bonne chose. Selon des sources, ce dernier était devenu une épine coincée à leurs talons. Il a donc été tué par des soldats au marché appelé «Market Square» de Bamunka-Ndop, alors qu’il «percevait des impôts» dans la matinée du dimanche 24 octobre 2021.

«Nous sommes maintenant libérés des problèmes de General Trouble. Il nous terrorisait depuis longtemps. Pour vendre sur le marché, il fallait payer de l'argent chez lui et à ses garçons», témoigne sous anonymat un habitant de Ndop.

D’après nos sources, le dimanche dernier, lorsque les soldats sont arrivés sur les lieux, les miliciens de General Trouble qui étaient en mission de « recouvrement des impôts», ont ouvert le feu, obligeant les Forces de défense et de sécurité à réagir. C’est au cours de cet échange de tir, que le célèbre général Trouble et l'un de ses assistants ont été tués.    

On a appris que General Trouble s’était spécialisé dans les enlèvements contre rançon, les extorsions, l'usurpation de fonctions traditionnelles entre autres.

«Il terrorise les femmes du marché et collecte de l'argent auprès d'elles. Il est responsable des nombreux enlèvements à Ndop et du meurtre d'un certain M. Makew Cyprian, Directeur de l'école publique, GS, Bukew-Bamunka. Sa mort a été accueillie avec beaucoup de jubilation par la communauté», a déclaré un habitant au Guardian Post.

General Trouble n’est pas le seul combattant séparatiste qui a été mis hors d’état de nuire par les Forces de défense et de sécurité. Dans un communiqué publié hier, l'armée a déclaré avoir neutralisé 20 combattants séparatistes à Akeh, une petite communauté voisine de Fundong toujours dans la région du Nord-Ouest, le 21 octobre dernier.

Liliane N.

 

Le père de Carolaise Enondialle a publié une vidéo dans laquelle, il revient sur les circonstances qui ont conduit à la mort de sa fille âgée de 5 ans.

En ce début de semaine, c’est l’une des affaires qui a retenu l’attention de la presse locale. Hier 24 octobre 2021, le père de Carolaise Enondialle répondant au nom d’Enonguene Nelson est apparu dans une vidéo, qui circule sur la toile. Dans ladite vidéo, le géniteur de l’enfant de 5 ans qui a perdu la vie le 14 octobre dernier à Buea, apporte des éclaircis sur les circonstances du drame.

«Ma femme ne sait pas conduire et n’a jamais conduit. Ce n’est pas elle qui était au volant lorsque le drame s’était produit. Le collègue de ma femme était arrivé à la maison ce matin-là pour lui dire qu’il y avait un problème au travail et après avoir discuté, celle-ci lui a demandé s’il pouvait l’aider à déposer les enfants à l’école. Chose qu’il avait accepté. Arrivés au poste de contrôle, le collègue de ma femme qui était au volant est descendu du véhicule présenter les papiers au gendarme. Quelques instants plus tard, il va revenir avec un gendarme demandant à ma femme d’aller s’assoir à l’arrière du véhicule afin que l’homme en tenue puisse s’asseoir à l’avant. Il était question de déposer d’abord les enfants à l’école puisqu’ils étaient déjà en retard et que par la suite, le gendarme puisse mettre la voiture en fourrière. Mais, le gendarme va catégoriquement refuser cette option et ouvrir le feu sur le véhicule», raconte-t-il dans la vidéo.

Il convient de rappeler que le gendarme en question, répondant au nom d’Achille Mvogo Bogo Rigobert n’est non plus de ce monde. Il a été lynché par la population qui lui reprochait le décès de la petite écolière. Il sera inhumé le 6 novembre prochain.

Liliane N.

Le collectif des malades d’hémodialyse de l’hôpital général de Yaoundé suggère au premier ministre Joseph Dion Ngute, un certain nombre de mesures à implémenter pour résoudre leur problème.

De leur point de vue, la situation des hémodialysés de l’hôpital général de Yaoundé est «chaotique». C’est ce que fait savoir au premier ministre Joseph Dion Ngute, le collectif des malades hémodialysés de cette formation sanitaire publique. Dans la correspondance qu’il a adressée au chef du gouvernement, il cite comme difficultés : la rupture des séances de dialyse depuis plus d’un mois déjà, le nombre de générateurs insuffisants pour le nombre des patients pris en charge, manque d’une eau de qualité et coupures intempestives d’eau par Camwater, qui ne favorise pas la bonne qualité et la continuité de la dialyse.

La correspondance n’ayant pas pour seul but de tenir le premier ministre informé de la situation qui prévaut actuellement à l’hôpital général de Yaoundé, le collectif des malades hémodialysés a aussi fait des suggestions pour résoudre leur problème. Il propose de mettre sur pied, deux à trois salles d’eau à monter en toute urgence, la réalisation d’un forage pour le centre d’hémodialyse, l’augmentation du nombre de générateurs d’hémodialyse et pour le long terme la création d’un Comité autonome de gestion d’hémodialyse du Cameroun.

A titre de rappel, les malades d’hémodialyse de l’hôpital général de Yaoundé ont observé un mouvement d’humeur devant la formation sanitaire publique. En signe de mécontentement, ils avaient barré la voie. La situation a conduit le Pr Vincent De Paul Djientcheu Directeur général (DG) de l’hôpital général de Yaoundé à sortir un communiqué dans lequel, il affirme que la situation est revenue à la normale.

«Les séances de dialyse n’ont pas été optimales le week-end dernier, mais elles ont bien repris mercredi 20 octobre 2021...La Direction générale de l’Hôpital général de Yaoundé invite ses patients à se rapprocher du service d’hémodialyse afin de continuer leurs soins en toute sérénité, et de ne pas céder aux intimidations de ceux qui infiltrent leurs rangs », peut-on lire dans le communiqué du DG de l’hôpital général de Yaoundé.

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01