Ces 4 faussaires ont réussi à extorquer de l’argent en se faisant passer pour Samuel Eto’o Fils à des internautes.
La police révèle que les 4 mis en cause qui sur la toile, usurpaient l’identité de Samuel Eto’o Fils l’ancien capitaine des Lions indomptables, répondent aux noms de Abbass Njutapmoui, Siddiki Ndjikam, Mouliom Omar et Vessah Samir. Ils sont âgés entre 19 et 22 ans. A l’aide des fausses pages Samuel Eto’o qu’ils avaient créé, ils sont parvenus à extorquer de l’argent à des citoyens qui sont tombés dans leur filet. Selon Cameroon tribune le quotidien à capitaux publics, ils proposaient aux victimes de prendre part via des contributions financières à des soi-disant œuvres caritatives menées au nom de l’ancien capitaine des Lions indomptables. Ils ont fini par être arrêtés par les éléments de la Police judiciaire.
Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois où des personnes se faisant passer pour Samuel Eto’o Fils sur la toile, se font arrêter. Le 15 juin 2020, les éléments de la Police judiciaire avaient mis la main sur 3 cybercriminels. Ces derniers ont organisé une arnaque autour des œuvres d’art. L’une de leur victime s’était confiée au journal français 20 Minutes. Elle a raconté avoir déjà eu une demande d’ami du Pichichi. Son fils étant fan de Samuel Eto’o, elle ne s’est pas posée des questions avant d’accepter l’invitation.
Par la suite, il lui a été proposé de faire l'intermédiaire pour l'achat d'objets d'art africains. Coup de téléphone, photos, vidéos, certificat de l'Unesco… Les escrocs ont demandé en contrepartie des sommes d'argent de plus en plus importantes à la Française. 6 400 euros sont ainsi partis en fumée. C'est la certification Unesco qui lui avait finalement mis la puce à l'oreille.
Liliane N.
Franck Happi a été convoqué à la Police Judiciaire suite à une plainte du Général Pierre Semengue le président de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun.
Ce lundi 16 novembre 2020, Franck Happi le président des clubs d'Elite du Cameroun par ailleurs président de l'Union sportive de Douala passera à la Direction de la Police Judiciaire, précisément à la sous-direction des Enquêtes criminelles de Yaoundé. La lettre de convocation que nous avons consultée et qui est signée par le Commissaire divisionnaire Jacques Dili Directeur de la Police judiciaire indique que, le Général Pierre Semengue a déposé une plainte contre l’interpellé.
La plainte a également été déposée contre le dénommé Owona Gaspard Alexandre et d’autres personnes. Le motif de la plainte est coaction d’organisation d’une manifestation publique après notification de l’interdiction légale et rébellion. Il est dit dans la lettre de convocation que le Franck Happi a le droit d’être assisté par le conseil de son choix.
La plainte du Général Semengue s’inscrit dans la même lignée du conflit que la Ligue de Football professionnel du Cameroun (Lfpc) a avec la Fecafoot. M. Happi et les 17 autres représentants de clubs ayant pris part à la réunion sus mentionnée, disent avoir obtenu l'autorisation du sous-préfet de Mbankomo.
On sait que certains responsables de clubs comme Franck Happi pensent qu’il revient à la Lfpc de se soumettre. Pourtant ; le Tribunal arbitral du Sport l’a réhabilitée dans ses fonctions. Même si tout récemment, la Fecafoot a décidé de lui retirer la gestion et l’organisation des championnats professionnels. La Fifa qui s’est concertée avec les deux parties en conflit doit se prononcer ce lundi 16 novembre 2020.
Liliane N.
Elle remplace à ce poste Raymond Evina, relevé de ses fonctions par le Président de la République. Il est soupçonné dans une sombre affaire de « Corruption »
D’après nos confrères d’ « Actu Cameroun », les faits qui sont reprochés à l’homme en tenue qui subit cette déconsidération sont entre autres : manquements professionnels graves, précisément corruption, extorsions de fonds et trafics divers…
Un témoin de la même source affirme : « Tout est parti d’une plainte déposée par un tiers, pour un prêt de 4,5 millions de FCFA entre deux individus. Le débiteur verse alors au commissaire une avance de 4,5 millions de FCFA. Informé, le créancier va à la rencontre du commissaire pour récupérer ce premier remboursement. Le commissaire refuse de restituer l’argent. L’affaire est portée à l’attention de sa hiérarchie… Après enquête, le commissaire est relevé de ses fonctions. Il avait déjà d’autres affaires contre lui. Cette histoire de 4,5 millions est juste la goutte d’eau qui a fait déborder le vase…».
La sombre histoire qui intervient cinq mois après la promotion par Paul Biya, le Président de la République du Cameroun de l’attribution de la Mention honorable au commissaire Aimé Raymond. Une reconnaissance présidentielle survenue après l’écoute des témoignages de sa hiérarchie.
Nul n’a encore pu avoir sa version des faits, afin de savoir si oui ou non, ce sont les raisons sus évoquées qui ont conduit à son limogeage le 15 Avril dernier. Ni la sienne, encore moins celle de ses collègues qui ne tiennent pas à s’épancher sur une histoire qui, si elle est avérée va ternir l’image de la Police Camerounaise.
Quelques commentaires captés par ci, par là mettent en évidence un fait : « Le Délégué Général à la Sûreté Nationale a entrepris depuis longtemps de ne plus accorder la moindre chance à ceux qui s’emploient par des actes immoraux, de ternir l’image de ce corps d’élites. Tous ceux qui se montrent réfractaires à l’ordre établi subissent les conséquences et, chacun des collaborateurs de Martin Mbarga Nguele s’attèle à l’implémenter à son niveau de commandement… ».
En attendant d’éventuels rebondissements, il a été remplacé par le Commissaire Divisionnaire Annette Koumbe.
C’est cette dame qui est dorénavant à la tête de la Division Régionale de la Police Judiciaire pour le Centre, par le Commissaire divisionnaire Annette Koumbe.
Toutefois, l’éviction du Corps de Police d’Aimé Raymond Evina pose, et nos confrères l’ont relevé un certain nombre de problèmes, dont celui de la moralité de certains fonctionnaires promus par le Chef de l’Etat Camerounais. Tous ceux qui bénéficient de ces promotions sont – ils toujours soumis aux enquêtes de moralité ? Si non, quels sont les critères qui font qu’à un moment donné de leur carrière, ils obtiennent de la main du Président de la République, la reconnaissance de leurs concitoyens ?
Nicole Ricci Minyem
« S’acquitter de leurs missions avec tacte, honnêteté et professionnalisme », ainsi se résume les consignes du Procureur de la République dans son réquisitoire, aux 189 nouveaux officiers de police judiciaire de l’administration douanière dans le Nord. C’était ce lundi, au tribunal de première instance de Garoua au cours de l’audience de prestation de prestation de serment que présidait Jean Pierre Bifouna Ndongo, président de ladite juridiction.
« Oui je le jure ! ». Il s’agit là de la formule de prestation de serment repris à tour de rôle devant Dieu et les hommes par 189 fonctionnaires des douanes du Nord devant le tribunal de première instance de Garoua pour marquer leur engagement solennel à exercer désormais comme officiers de police judiciaire à compétence spéciale. « Cette prestation de serment est une fierté pour nous, car nous l’avons attendu depuis 2015. Ça vient nous permettre de travailler en toute sérénité », affirme le nouveau assermenté Blaise René Akoumbel. Massem épouse Palaï, pour sa part estime : « c’est un engagement à travailler pour l’Etat en évitant la corruption ».
L’acte de prestation de serment comme préalable légal
L’acte de prestation de serment auquel viennent de se soumettre ces capitaines, adjudants, brigadiers des douanes, entre autres, est un préalable pour l’exercice de leur fonction en toute légalité. « Chaque que jour ils posent des actes graves, notamment la saisie des marchandises, la rédaction des procès-verbaux de constat, de saisi et même des procès-verbaux d’audition. Il est question de régulariser tous ces actes pour qu’ils s’inscrivent dans la légalité », précise Séraphin Bello, chef secteur des douanes du Nord.
Dans son réquisitoire, le Procureur de la République en tant que représentant du ministère public, a invité ces officiers de police judiciaire à compétences spéciales à s’acquitter de leurs missions avec tacte, honnêteté et professionnalisme. Des qualités qui doivent être adossées sur le respect de l’intérêt général. « Ils doivent mettre fin à cette pratique où on dit, à la douane que le dossier soit bon ou mauvais, il faut laisser l’argent à chaque étape », recommande Jean Pierre Bifouna Ndongo, président du tribunal de première instance de Garoua.
Ces nouveaux assermentés se disent prêts à mener leurs missions en toute loyauté afin que la douane dans la région du Nord puisse efficacement jouer son rôle dans la mobilisation des ressources budgétaires.
Innocent D H
Le 15 juillet dernier, nous vous annoncions que onze personnes avaient été retrouvées mortes, à l’unité anti-drogue de la police, à Ouagadougou alors qu’ils avaient été placées en garde à vue, dans le cadre d’une enquête de la police nationale. Si les premiers résultats de l’enquête menée par les autorités burkinabè pour élucider les décès ne sont pas encore connus, les sentions sont tombées. Le commandant de l’unité antidrogue et la directrice de la police judiciaire ont été relevés de leur fonction. Les agents de police en service le jour du drame ont également été écartés de l’unité antidrogue.
Selon plusieurs médias, Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a condamné, jeudi, la mort des 11 détenus dans les locaux de la police anti-drogue dans la nuit de dimanche à lundi dernier, soulignant que ce sont des choses qui ne peuvent pas rester dans l'impunité. « Ce sont des choses qui sont inacceptables et qui ne peuvent pas rester dans l'impunité », a déclaré M. Kaboré alors qu'il présidait une cérémonie de sortie d'une promotion de policiers.
« J'ai instruit que la chaîne de commandement de ce service soit suspendue, en attendant que la police judiciaire fasse son travail et que nous voyions les mesures à prendre à l'issue du constat des médecins légistes », a-t-il ajouté.
En effet, la directrice de la Police judiciaire, Néné Ami Ouedraogo a été suspendue et le chef de la Division unité anti-drogue de la police nationale, Richard Belem, relevé de ses fonctions, a annoncé jeudi le gouvernement burkinabè dans un communiqué officiel.
Outre l'enquête ouverte par le Procureur du Faso, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, les autorités ont adressé des demandes d'explication aux agents de police en service lors de ce drame. Ces agents ne font d’ailleurs plus partie de l’unité antidrogue.
Lire aussi : Burkina Faso : 11 détenus en garde à vue décédés dans les locaux de l'Unité antidrogue de Ouagadougou
Saluant ces mesures prises par le gouvernement, l'opposition politique a souligné de son côté que « ce drame traduit l'échec de la politique judiciaire et carcérale au Burkina Faso ».
Alors que tout le monde attend des précisions sur les circonstances du drame, l'Union nationale de la police du Burkina Faso (UNAPOL) a indiqué que les conditions de détention « délétères » pourraient être à l'origine de la mort des 11 détenus. Le syndicat de police souligne par ailleurs que des « déviances comportementales » des occupants du violon auraient également été observées au cours de la nuit. « C'est pourquoi l'Opposition politique exige le jugement de ce crime et la prise de sanctions exemplaires à l'encontre, non seulement de ceux qui ont commis une faute professionnelle, mais aussi des autorités politiques dont la responsabilité est engagée », a réagi le chef de file de l'Opposition politique Zéphirin Diabré.
En tout cas, les conclusions de l’enquête en cours sont très attendues par les familles des victimes et les autorités.
Danielle Ngono Efondo