Une proposition de l’honorable Cabral Libii - Député et président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale
“Imaginons un citoyen qui veut faire une immatriculation directe à des fins agricoles de son terrain qui lui a été laissé par ses parents. Et imaginons que cette parcelle est traversée par des cours d’eau ou des servitudes.
Au regard de la loi foncière, il ne s’agira plus d’un seul dossier d’immatriculation, mais de deux ou plusieurs dossiers d’immatriculation, les parcelles étant délimitées par les cours d’eau ou les servitudes.
Etape n°1
La règle : 01 demande timbrée en quatre (04) exemplaires pour chaque dossier, adressée au sous-préfet. Ici la loi prévoit de payer 3000 FCFA par dossier au receveur départemental des domaines contre quittance.
La pratique : Certains receveurs exigent 10 000 FCFA voire plus, mais délivrent une quittance de 3000 FCFA.
Etape n°2
La règle : Les demandes sont déposées à la sous-préfecture. La loi prévoit de payer 17 500 fcfa par dossier.
La pratique : Beaucoup de sous-préfectures exigent 35 000 FCFA contre quittance de 17 500 fcfa. Certaines sous-préfectures, notamment dans les grandes villes, exigent jusqu’à 150 000 FCFA.
Etape n°3
La règle : Les dossiers déposés à la sous-préfecture sont transmis au chef de service départemental des affaires foncières. Celui-ci prépare la décision fixant la descente de la commission de vérification.
Cette décision est signée par le sous-préfet et fixe la date probable de la descente. Une fois la date convenue, le sous-préfet signe un message porté et l’envoie à tous les membres de la commission qui est composée de 9 membres parmi lesquels, le chef du village concerné et deux notables.
Pour cette descente, la loi prévoit de payer au service départemental du cadastre des états de session qui s’élèvent 27 500 fcfa pour les parcelles de moins de 5 ha et 55 000 fcfa pour les parcelles de plus de 5 ha. De plus, le requérant doit assurer le transport de la commission.
La pratique : Il faut débourser généralement entre 250 000 et 1 000 000 fcfa à la sous-préfecture ou au profit du chef de village sans quittance, il faut préparer à manger et à boire pour la commission, il faut négocier l’évaluation des mises en valeur à partir de 100 000 fcfa par parcelle.
La descente doit être sanctionnée par 02 procès-verbaux par parcelle. Celui qui ira au service du cadastre et celui qui ira au service des affaires foncières. Chaque PV est délivré moyennant 10 000 fcfa sans quittance.
Etape n°4
La règle : Après la descente sur les parcelles mitoyennes, des dossiers sont constitués pour chaque parcelle : un dossier administratif (alpha) qui est dirigé vers le service des affaires foncières et un dossier technique qui est envoyé au service cadastral (beta).
I- Suivons d’abord le dossier administratif
Etape n°5-alpha
La règle : Le dossier est traité et consolidé au service départemental des affaires foncières. Une fois le dossier mis à jour, le chef de service des affaires foncières transmet le dossier par bordereau au Délégué départemental des affaires foncières, cadastrales et des domaines.
La pratique : Il se passe que la plupart du temps, les responsables administratifs qui sont membres de la commission du sous-préfet s’y font représenter par leurs agents. Mais ce sont leurs signatures et non celles des agents qui doivent figurer sur les PV. Du coup, pour obtenir ces signatures, il faut débourser entre 25 000 et 50 000 fcfa par dossier.
L’agent en charge du traitement du dossier exige 5000 fcfa par dossier pour les chemises et 25 000 fcfa par dossier au titre des frais de traitement rapide. Une fois le dossier traité et signé du chef de service, il faut payer 25 000 fcfa des frais de transmission. Tous ces frais ne donnent lieu à aucune quittance.
II- Suivons ensuite le dossier technique
Etape n°5-beta
La règle : Ici la loi prévoit de payer 5 500 fcfa par borne implantée sur chaque parcelle, chez le receveur cadastral. Puis le géomètre qui a effectué la descente, doit monter des plans conformément au barème suivant :
21x31 : 150 fcfa
26x37 : 250 fcfa
37x52 : 300 fcfa
55x105 : 1000 fcfa.
Une fois que tout ceci est fait, le dossier est mis à jour, puis le chef de service du cadastre, signe et transmet les dossiers par bordereaux au délégué départemental.
La pratique : Il y a ici quatre (04) étapes financières. Généralement le géomètre qui a effectué la descente pour monter les plans va exiger entre 250 000 et 500 000 fcfa selon la superficie. Le requérant peut aussi décider de payer en nature, en lui cédant une partie de sa parcelle. Ensuite il y a le passage par le bureau de contrôle de conformité des dossiers. Ici le minimum à débourser est de 25 000 fcfa par dossier. Puis le bureau de mise à jour.
C’est ici que s’opère le rattachement de la parcelle par l’affectation des données GPS. Ici, il faut payer minimum 50 000 fcfa par dossier. Lorsque ces étapes sont franchies, le secrétariat du chef de service qui prépare le dossier pour la signature perçoit 10 000 fcfa par dossier pour l’inscription du nom sur le bordereau. Quant au chef de service, l’apposition de sa signature se fait généralement moyennant versement d’au moins 50 000 fcfa par dossier.
Etape 6
La règle: Le dossier administratif et le dossier technique se rejoignent au secrétariat du Délégué départemental qui est le patron départemental. Son travail consiste à transmettre par bordereau les dossiers joints, au délégué régional qui est sa hiérarchie.
La pratique : La chemise de jonction coûte 5000 fcfa. Le délégué exige au minimum 100 000 frs par dossier. Le montant dépend en fait des superficies des parcelles et de la valeur de leur lieu de situation. Il peut être exigé des fois jusqu’à 500 000 fcfa par dossier pour signer le bordereau de transmission. Faute d’argent, la négociation peut aussi porter sur le partage du terrain avec le délégué. Évidemment son secrétariat perçoit au moins 10 000 fcfa pour l’établissement du bordereau de transmission à la région.
Etape 7
La règle : Ici au niveau régional, chaque dossier est à nouveau scindé en deux. Un dossier technique qui est dirigé au service régional du cadastre (alpha), et un dossier administratif qui est envoyé au service régional des affaires foncières (beta).
I- Suivons le dossier technique au niveau de la région
Etape 8-alpha
La règle : Le service du cadastre doit procéder à un nouveau contrôle et à une nouvelle mise à jour de chaque dossier. Puis le bordereau de transmission est envoyé à la hiérarchie qu’est le délégué régional.
La pratique : Le bureau de contrôle exige au minimum 50 000 fcfa par dossier. Quant au bureau de mise à jour, il exige selon les superficies lui aussi, au moins 50 000 fcfa par dossier. Le Chef de service régional va ensuite signer les plans qui ont été effectués par le géomètre au niveau du département.
Ici le montant est généralement de 250 000 fcfa pour les parcelles de moins de 2 ha. Au-delà, les sommes peuvent culminer à 2 millions de fcfa. Au secrétariat pour le cachetage et le timbrage, le minimum forfaitaire est de 50 000 fcfa par dossier. Le bordereau de transmission au passage coûte 10 000 fcfa.
II- Suivons le dossier administratif au niveau de la région
Etape 8-beta
La règle : Le service des affaires foncières doit procéder aux vérifications et signer l’avis de clôture de bornage.
La pratique : L’agent en charge des vérifications exige une motivation de 25 000 fcfa par dossier. Sinon, la vérification peut être étrangement longue et les pièces peuvent se perdre… Puis, le chef de service au moment de signer l’avis de clôture de bornage, va curieusement toujours exiger une autorisation préalable du Ministre des Domaines notamment si la parcelle excède 5000 m2.
Il propose toujours immédiatement l’offre d’un “circuit” d’obtention de cette autorisation au Ministère qui coûte 300 000 fcfa par dossier. Dans tous les cas, les frais pour avis de clôture de bornage s’élèvent toujours à au moins 250 000 fcfa. C’est alors que les dossiers sont transmis au Délégué régional des affaires foncières, domaniales et cadastrales.
Etape 9
La règle : Les dossiers techniques et administratifs sont à nouveau joints chez le Délégué régional des affaires foncières, du cadastre et des domaines. Son attribution à lui consiste à publier les dossiers dans le Bulletin régional des avis domaniaux et fonciers, qui s’appelait à l’époque “journal officiel”.
Ce bulletin est commercialisé à 2500 fcfa. Après publication, le requérant achète obligatoirement deux numéros et il attend patiemment 01 mois. Au bout de cette période, le délégué régional renvoie par bordereau les mêmes dossiers au délégué départemental.
La pratique : C’est le délégué régional qui choisit de façon discrétionnaire les dossiers qui vont être publiés au bulletin régional. Il fait donc en quelque sorte office de directeur de rédaction. Généralement, le requérant qui est soucieux de voir son dossier figurer dans le bulletin régional au plus tôt, doit payer au minimum 150 000 fcfa par dossier. Et pour que le bordereau de transmission soit établi pour le délégué départemental, il faut débourser 10 000 fcfa par dossier.
Etape 10
La règle : Le délégué départemental qui reçoit à nouveau les dossiers, les transmet à la conservation foncière qui doit délivrer la copie du titre foncier.
La pratique : Il faut pour la célérité de la transmission un minimum de 5000 fcfa par dossier.
Etape 11
La règle : A la conservation foncière, il est procédé à un contrôle de non opposition. Puis les dossiers sont inscrits dans le livre foncier. Le requérant doit payer aussi 15 fcfa par m2 de parcelle immatriculée. Il faut tout de même préciser que le minimum légal à payer quelle que soit la superficie est de 3000 fcfa. Au bout du processus, la copie du titre foncier est gratuitement délivrée.
La pratique : Une quittance correspondant aux frais légaux sera délivrée et insérée dans le bordereau analytique contenu dans la copie du titre foncier. Mais dans la réalité, voici ce qu’il faut généralement payer :
Entre 0 et 1 ha : 150 000 fcfa
Entre 1 et 2 ha : 200 000 fcfa
Entre 3 et 5 ha : 250 000 fcfa
Entre 5 et 10 ha : 350 000 fcfa
Au-delà de 10 ha : 400 000 voire 500 000 fcfa.
La négociation ici peut aussi porter sur la partage de la parcelle avec le conservateur. De plus, le service de contrôle des oppositions exige entre 10 et 25 000 fcfa pour l’établissement d’un avis de non-opposition.
Il faut aussi noter un phénomène de plus en plus grandissant de pénurie de livres fonciers ou de copies de titres fonciers. Pour espérer dans ce cas abréger l’attente, il faut délivrer entre 100 et 250 000 fcfa pour une copie du titre foncier et entre 30 et 50 000 pour le livre foncier.
Et pour compléter l’information, il faut préciser que si l’établissement d’un certificat de propriété au niveau de la conservation foncière coûte légalement 3000 fcfa, il est délivré généralement moyennant 10 000 fcfa en temps normal et 25 000 fcfa en express.
Et pour couronner le processus, le retrait de la copie du titre foncier se fait toujours en contrepartie d’un « arrosage » dont le minimum est de 10 000 fcfa.
Moralité : Avec une bureaucratie aussi véreuse, des millions de camerounais riches de leurs patrimoines fonciers, croupissent dans la misère ou en sont dépouillés. Pourtant en facilitant l’accès à la propriété foncière à un maximum de citoyens, la croissance économique deviendra immédiatement une évidence pour tous”.
En effet, deux phénomènes dont on était loin d’imaginer la réversibilité des conséquences, nous révèlent aujourd’hui, leur facette la moins reluisante. Il s’agit en premier lieu, de la mondialisation des échanges, censée faire parvenir les acteurs du commerce international à une sorte d’équilibre par l’interdépendance.
Sauf que dans la pratique, le postulat de l’équité et la liberté se sera révélé superficiel et hâtif, car n’ayant nullement tenu compte des incohérences capacitaires et la sous valorisation des productions issues des régions australes.
Tout le contraire de la surcote dont bénéficient les spéculations provenant des contrées septentrionales, considérées comme étant mieux élaborées, car manufacturées par des industries plus abouties. Et nous ne parlons même pas des égoïsmes nationaux, pudiquement appelés protectionnisme.
Ainsi, toute anomalie signalée dans le régime sanitaire, sécuritaire, agroalimentaire ou environnemental des pays du Nord, se répercute avec encore plus d’acuité dans les États du Sud. L’actuelle crise inflationniste des produits commerciaux est assez illustrative de l’ampleur de cet autre ‘’effet papillon’’. La survenue d’un éventuel effet de réciprocité est toujours attendue.
Pour nous autres africains s’impose alors le besoin de souveraineté, principalement dans les domaines revêtant une importance névralgique pour la marche de nos États et la vie de nos peuples. Bien entendu, le temps pour y parvenir demeure tributaire à la fois des bases de départ, des moyens à mobiliser, ainsi que des efforts de volonté.
A l’observation, rien de tout ceci ne nous fait défaut. Le seul véritable écueil se pointant devant cette ambition de souveraineté, réside en les extrémismes fondamentalistes et séparatistes.
Deux excroissances parasitaires autrement incitées et décidées à anéantir nos moindres velléités d’essor, à travers des actes sporadiques, mais non moins méthodiques, de destruction des précurseurs dudit développement.
Le but étant de transformer nos territoires en des sortes de friches où tout est à construire, les exposant ainsi à la merci de divers appétits, convoitises et revendications.
En tant que partenaires dans la mondialisation et la globalisation, l’on se serait attendu à une manifestation vigoureuse de la solidarité des autres partenaires, eux aussi atteints par les méfaits de la violence terroriste.
Force est de constater qu’il n’en est rien, et même qu’en sus de nous dénier leur secours, certains d’entre ces partenaires voudraient se servir de nos lacunes et nos déconvenues, comme autant de leviers d’embrigadement dans une vision dirigiste et manichéenne des affaires du monde.
La leçon à tirer de cette versatilité de la morale mondiale, est que nous devons nous mettre en condition physique, psychologique et matérielle de venir à bout de nos difficultés.
À moins d’être de sacrés sadomasochistes, nous ne devons aucunement nous habituer à la destruction des fruits de notre dur labeur.Nous ne devons aucunement nous plier au supplice de l’éternel recommencement.
Le terrorisme est certes un terrible fléau, il n’est point une fatalité. Nous pouvons, nous devons le vaincre./-
Capitaine de Vaisseau
ATONFACK GUEMO,
Chef de Division de la Communication - MINDEF
La variole du singe a quitté son berceau africain, et continue à se propager au niveau mondial. De quoi pousser l’Organisation mondiale de la santé à supprimer dans ses statistiques la distinction entre pays endémiques et non endémiques, pour mieux “unifier” la réponse au virus.
“Nous supprimons la distinction entre les pays endémiques et les pays non endémiques, et présentons les pays ensemble lorsque cela est possible, afin de refléter la réponse unifiée qui est nécessaire”, a indiqué l’Oms, dans son bulletin d’information du 17 juin envoyé samedi aux médias.
Du 1er janvier au 15 juin, “un total de 2.103 cas confirmés, un cas probable et un décès (au Nigeria, N.D.L.R.) ont été signalés à l’OMS dans 42 pays”, indique-t-elle. Le 23 juin, elle va évaluer si la flambée actuelle représente une “urgence de santé publique de portée internationale”, son plus haut degré d’alerte. Circulant d’ordinaire en Afrique centrale et de l’Ouest, le virus est désormais présent sur plusieurs continents.
La région européenne est au centre de la propagation du virus, avec 1.773 cas confirmés, soit 84 % du total mondial. Vient ensuite le continent américain (245 cas, 12 %), suivi de l’Afrique (64 cas, 3 %) et des régions de la Méditerranée orientale (14 cas) et du Pacifique occidental (7 cas). Mais l’OMS juge probable que le nombre réel de cas soit supérieur.
Elle considère que le virus devait déjà circuler avant la flambée actuelle sans que sa transmission soit détectée. Cela “pourrait remonter à 2017”, indique-t-elle. Depuis 2017, quelques cas importés, notamment du Nigeria, ont en effet été sporadiquement identifiés dans plusieurs pays.
Dans la flambée actuelle, la majorité des cas signalés concerne jusqu’à présent des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. La grande majorité n’avait toutefois pas voyagé dans les pays africains où le virus était endémique.
C’est dans le cadre d’un séminaire de renforcement de capacité qui va se dérouler les 27 et 28 juillet 2022 dans la capitale économique du Cameroun, sous le thème : “Comprendre la stratégie nationale de développement SND 30 afin de mieux planifier son opérationnalisation dans les territoires”.
Une initiative de l’Institute of Territorial Development (ITD) qui a pour principal objectif d’outiller les élus locaux, notamment les maires de villes (14), les maires d’arrondissement (360) et les conseillers régionaux, sur la gestion mécanique des territoires décentralisés au Cameroun, tel que cela est stipulé dans le code général des Collectivités Territoriales Décentralisées, voté par le Parlement et adopté par l’Etat du Cameroun via la loi N°2019/024 du 24 décembre 2019.
Un atelier qui a toute son importance, étant donné qu’il va permettre aux participants de mieux cerner et comprendre la stratégie générale visée par le Cameroun, pour l’atteinte de son émergence à l’horizon 2035.
Et, le gouvernement n’a de cesse de rappeler que pour y parvenir, l’implication directe et concrète des populations à la base devient une urgence. Elles doivent désormais prendre part à la dynamique de développement dans chacune de leur localité.
Au-delà de cet aspect, l’atelier de Douala sera l’occasion d’outiller les élus territoriaux, quant aux différents leviers de base sur lesquels les CTDs sont aujourd’hui tenus de prendre appui, afin de parvenir au développement de leur territoire.
Co parrainage
L’Institute of Territorial Development (ITD) a bénéficié de l’accompagnement du ministère de la Décentralisation et du Développement Local (Minddevel) et celui de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat).
Réactions
Janvier Mballa Effa, directeur de l’Institute of Territorial Development (ITD) : “Il n’est pas toujours aisé d’attendre l’année 2035 pour se réveiller et se coller une étiquette de nation évoluée. C’est un processus qui connaîtra d’importantes phases avant d’aboutir aux résultats escomptés…
Pour parvenir à cette émergence, la maîtrise du code général des collectivités territoriales décentralisées et la stratégie nationale de développement 2020-2030, est le document indiqué pour le développement au Cameroun pour le moment, d’où l’intérêt que porte l’ITD pour la formation à l’échelle nationale des élus locaux”.
Nicole Ricci Minyem
La cérémonie de rétrocession et d’inauguration du réseau d'adduction en eau potable s’est déroulée vendredi dernier, sur la place des fêtes de la localité; Elle était présidée par Georges Elanga Obam, ministre de la Décentralisation et du Développement Local.
Financé par le Feicom à hauteur de 416 784 941 FCFA, l'ouvrage est constitué d'un château d'eau en béton armé, d'un champ solaire de 32 panneaux solaires, de deux batteries pour une puissance installée de 10 KW et d’une salle de traitement des eaux. Le réseau de distribution s'étend sur 15 km avec 25 bornes fontaines et 10 branchements particuliers.
En prononçant son discours, le Minddevel a entre autres exhorté les populations de Lolodorf à se mobiliser sans réserve autour de cette infrastructure vitale et d'y veiller avec le plus grand soin.
S'adressant ensuite à Mballa René Félicien - Maire de Lolodorf, le membre du Gouvernement l’a invité à conférer une forme visible et palpable du développement local dans sa municipalité, afin de matérialiser le concept de participation citoyenne.
En plus de la population qui a massivement pris d’assaut la place des fêtes de Lolodorf, l’on a noté la présence Felix Nguele Nguele - Gouverneur de la région du Sud ; Emmanuel Mve Elemva - Président du Conseil régional du Sud ; Camille Akoa, directeur Général du Feicom; des autorités et élites administratives, traditionnelles et religieuses.
Nicole Ricci Minyem
Nouvelle recommandation de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anses) au sujet de ce nouveau virus qui panique certaines personnes : la variole du singe.
Lorsqu’une personne est infectée par le virus de la variole du singe, elle doit éviter au maximum les contacts avec son animal de compagnie.
Suite à l’augmentation du nombre de personnes infectées par ce virus dans de nombreux pays hors des zones africaines endémiques, dont la France, l’Anses a été saisie en urgence sur la question de sa transmission aux animaux de compagnie.
En l’état des connaissances, les lagomorphes, tels que les lapins ou les lièvres, sont réceptifs et sensibles en conditions expérimentales, en particulier les lapereaux.
Les sciuridés, dont les écureuils et chiens de prairie, semblent constituer une famille réceptive et sensible, possiblement la plus à risque de contamination par l’être humain. Toutefois, la détention et la vente de ces animaux ne sont pas autorisées en France.
Les rongeurs de compagnie, comme les rats bruns, les souris, les cobayes ou encore les hamsters, semblent de leur côté peu réceptifs au virus à l’âge adulte mais pourraient l’être pour les animaux les plus jeunes. Les données sont absentes pour les furets et les chiens.
Concernant les chats, une seule étude sérologique existe avec des résultats négatifs. A ce stade, aucun cas clinique n’a été rapporté chez ces trois espèces.
Au vu de ces données, lorsqu’une personne est infectée par le virus de la variole du singe, l’Anses recommande “d'éviter au maximum les contacts entre l’animal et la personne infectée, idéalement en faisant garder son animal par une autre personne le temps de l’isolement”.
Et, “avant chaque contact avec son animal”, elle conseille de “se laver les mains, puis porter des gants et un masque à usage unique”. Dans l’attente de données complémentaires sur la sensibilité et la réceptivité des animaux de compagnie, “la plus grande vigilance” est aussi recommandée aux vétérinaires recevant en consultation des animaux dont le propriétaire est symptomatique.
D’ici fin 2022, une nouvelle expertise viendra compléter ces premiers éléments. Elle portera sur l’évaluation des risques de transmission du virus à la faune péri domestique (notamment les rongeurs). Une évaluation du risque d’importation du virus par des animaux contaminés sera également menée.
L’honorable François Biba - Député Pcrn s’interroge sur la qualité de l’instruction donnée aux enfants inscrits au Cours Moyen deuxième année ( CM2) au vu des moyennes obtenues par les jeunes apprenants
Sa sortie
“Les résultats du concours d'entrée en 6e de l'année 2021-2022 sont connus depuis quelques jours maintenant. Félicitations à nos enfants admis.
Toutefois, si l'on s'en tient à certains bordereaux de résultats, l'on s'interroge véritablement sur le sens et l'essence de ce concours ainsi que le niveau scolaire des apprenants.
Parce que pour un concours, sont supposés être admis les meilleurs. Mais les moyennes de 3/20 sur les listes d'admission alors?
Le 1er d'un centre d'examen 7,1/20 et suivent des moyennes comme 1,5/20.
Comment en est-on arrivé là ?
Lorsque l'on s'approche des enseignants pour comprendre les raisons de ce type de PV, il nous déclare tout simplement qu'il s'agit là d'une histoire complexe et très compliquée dont ils ne sont que de simples exécutants.
Au final, tout est très compliqué au Cameroun. Tout de même que voulons-nous pour notre pays ? Quelle relève?
Certains diront qu'il s'agit des résultats d'écoles de nos campagnes.
Est-ce parce qu'ils sont en campagne que les apprenants n'ont pas droit à une meilleure éducation? A un meilleur suivi ?
Nous n'avons cessé de décrier le système éducatif en place, nous n'avons cessé de demander la tenue d'un colloque sur l'éducation. Aujourd'hui plus que jamais nous appelons le gouvernement à se pencher au chevet de l'enseignement au Cameroun.
L'on ne saurait en aucun cas rester insensible face à de tels résultats qui, devraient réveiller les uns et les autres de leur sommeil comateux et repenser le système tout entier.
C'est tout simplement scandaleux d'avoir de telles admissions à un concours. Ce qui l'est encore plus c'est de constater que cela ne dérange personne.
L'éducation au Cameroun plonge dans les abîmes chaque jour un peu plus. Plus tard l'on s'étonnera de ce que nos diplômes ne soient pas reconnus au-delà de nos frontières. Mais comment donc est-ce possible lorsque nous traînons pareil boulet avec nous?
Des propositions nous en avons fait auprès des ministres chargés de l'éducation et nous continuerons d'œuvrer afin de relever le niveau de l'enseignement qui décline chaque jour un peu plus”.
N.R.M
L’information a été publiée sur la page facebook de la Gendarmerie Nationale
“ Agissant sur information, des éléments de la brigade de gendarmerie de Nlongkak ont arrêté une dame de 38 ans à Biyem-Assi, précisément à “Biscuiterie”, le 14 juin 2022 vers 16 heures.
Elle a gagné sa vie en forgeant des diplômes et des actes de naissance et a été attrapée dans un secrétariat installé dans sa maison, où plusieurs faux documents ont été trouvés.
Deux unités centrales de traitement, une photocopieuse et 04 disques USB contenant de faux documents bancaires et de justice ont également été trouvés dans les locaux et saisis.
La suspecte a été maintenue en garde à vue dans cette brigade où une enquête est en cours”.
Cette activité semble avoir le vent en poupe au Cameroun
Au mois de Février 2022, la gendarmerie nationale avait mis aux arrêts deux individus; Leur spécialité, fabriquer des faux cachets et documents administratifs. Leur arrestation fait suite à la dénonciation des clients désabusés en plus du fait que le nombre grandissant des faux documents dans les services administratifs a attiré l’attention des agents de l'État.
l’enquête menée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Nlongkak avait permis de découvrir que l’administration n’était pas leur seul terrain de chasse. Ces individus opéraient également dans le secteur du transport….
Quelques semaines plus tard, c’est un huissier de justice qui tombait dans les mailles du filet, lui aussi soupçonné pour fabrication des faux documents…
En mai, ce sont les enquêteurs du peloton motorisé du chef-lieu de la Région de l’Adamaoua qui avaient mis fin aux activités d’une bande de malfaiteurs spécialisés dans la confection des documents falsifiés…
Nicole Ricci Minyem
Il s’agit là d’un élément de la coopération qui existe entre le Cameroun et la Tunisie, représenté pour la circonstance par le groupe Saint Christophe, un établissement offrant des services de soins et formation qui a envoyé auprès du Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique, une équipe d’industriels et de médecins tunisiens.
La rencontre s’est déroulée dans la salle des conférences de ce département ministériel et, les hôtes du patron de la santé publique ont fait part de leur volonté de “ Construire à Yaoundé, une industrie de fabrication de matériels médicaux selon les standards internationaux”.
Ladite unité industrielle entend produire en grand nombre, des masques chirurgicaux, des bavettes médicales, des charlottes, des surchaussures, des blouses stérilisées et non stérilisées…
A cette usine, l’équipe des experts tunisiens entend ajouter un Centre de procréation assisté (doté de services de gynécologie, d’urologie et de biologiste), un cabinet dentaire mettant en avant le “digital dentaire” et l’intelligence artificielle (permettant de fabriquer des prothèses dentaires et de poser des implants dentaires) ainsi qu’une unité de chirurgie plastique.
Après la présentation du projet par les experts tunisiens, le Chef de la Division de la Coopération du Minsanté, Hassan Ben Bachir s’est attardé sur la gestion des déchets médicaux, sur les retombées de ces projets pour les populations de l’arrière-pays.
Le Pr. Sobgwi Eugène - Directeur de l’Organisation des Soins et de la Technologie Sanitaire va pour sa part insister sur la nécessité d’intégrer un psychologue dans l’équipe de projet pour assurer le volet santé mentale des patients.
Prenant la parole à son tour, le Dr Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique tout en saluant cette initiative, va exhorter l’équipe du projet à mettre un point d’honneur, le moment venu, sur la propreté des lieux, la qualité de l’accueil et le suivi des patients.
Il va conclure son propos en soulignant que tous ceux qui apportent des projets qui concourent à la Transformation du Système de Santé du Cameroun sont les bienvenus.
Nicole Ricci Minyem
Dans un Communiqué publié il y a quelques heures par la cellule de Communication du département ministériel dont il a la charge, “Les médias à sensation” sont accusées de répandre des rumeurs pour des buts inavoués.
L’intégralité de ce communiqué de presse
“Depuis un certain temps, des médias à sensation évoquent un prétendu “détournement” de primes des Lions indomptables seniors de football.
Face à ces allégations mensongères, nous tenons à informer l'opinion publique qu'aucun problème de primes n'existe à l'heure actuelle à la sélection fanion du Cameroun, comme d'ailleurs pour les autres sélections nationales de football, en ce qui concerne celles relevant de la compétence du Ministère des Sports et de l'Education physique.
Toutes les primes dues à ce titre ont été effectivement et intégralement payées. Celles du match des éliminatoires de la CAN TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023 contre le Burundi du 9 juin dernier ont été positionnées dans les comptes des intéressés ce lundi, 13 juin 2022.
S'agissant de la prime exceptionnelle subséquente à la qualification des Lions indomptables au mondial Qatar 2022, elle est la résultante d’une démarche gracieuse entreprise par le Ministre des Sports et de l'Éducation Physique auprès du Premier Sportif Camerounais, le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, qui a bien voulu marquer son très haut accord pour qu'une allocation spéciale d'un montant de 181 000 000 F CFA (cent quatre Vingt et un millions de francs CFA) soit servie aux Lions indomptables, suite à leur brillante qualification à la Coupe du monde.
II convient de relever que cette prime exceptionnelle s'ajoute à la prime de présence, à la prime de match gagné contre l'Algérie à Blida le 29 mars 2022 et à la prime d'encouragement.
Toutes ces primes, d'un montant d'environ 530 millions F CFA (cinq cent trente millions de francs CFA), supportées par le budget du Ministère des Sports et de l'Éducation physique, ont été effectivement mises à disposition dans les comptes des joueurs et de leurs encadreurs par l'Agent Comptable désigné par le Ministre des Finances.
II y a lieu de rappeler qu'en règle générale, concernant les compétitions internationales, l'Etat, à travers le Ministère des Sports et de l'Education physique, finance intégralement la participation des Lions indomptables dans les rubriques concernant le transport international, la location d'avion, l'hébergement, la restauration et le paiement des primes, entre autres.
Par ailleurs, des dizaines de compétitions sportives auxquelles participent des athlètes camerounais ou organisées par notre pays dans plusieurs autres disciplines bénéficient également du financement de l'Etat, malgré les aléas de la conjoncture économique actuelle.
Le Gouvernement de la République, sous la Très Haute Impulsion du Président de la République et la coordination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, ne ménage aucun effort pour assurer un meilleur rayonnement, de bonnes performances ainsi qu'un mieux-être des équipes nationales, des athlètes camerounais en général et des Lions indomptables en particulier”.