Dans une analyse qu’il a faite, le journaliste affirme entre autres que la France doit des explications à tous, surtout les médias de ce pays qui “ aiment véhiculer seulement l’image négative de l’Afrique et se moquer de la Can…”.
L’intégralité de son analyse
“La France nous doit des explications sur les incidents et il serait mieux d’éviter de masquer la vérité… Les supporters ont été très mal traités. Où sont les médias français qui aiment véhiculer seulement l’image négative de l’Afrique et qui aiment se moquer de la CAN? On ne vous entend plus !
La honte internationale, elle est pour la France qui prétend pouvoir donner des leçons au monde entier. Qu’ils s’occupent de leur championnat qui a été plus fameux pour les débordements dans les stades que pour le jeu et le football cette saison.
Comprenez bien, si je dis cela, c’est parce qu’ils disent que 30 à 40 000 personnes sont venues avec des faux billets ou sans billets mais beaucoup de choses ne collent pas. Jusqu’à 70% des tickets présentés au Stade de France supposés faux selon la FFF. Et le chiffre avancé, on n’y croit pas. Que ce soit moi ou mes collègues.
J’ai recueilli une bonne vingtaine de témoignages et je continue. Mes collègues aussi. Au tout départ, ils ont diabolisé les fans en disant qu’ils sont arrivés en retard, ensuite pour dire qu’ils n’avaient pas de tickets. Il y a des familles, femmes et enfants qui se sont fait gazer, des journalistes aussi. Beaucoup de troubles sont venus des locaux, pas des fans venus d’Espagne ou d’Angleterre.
Personne n’a vu de faux tickets, aucun fan ne s’est plaint de s’être fait arnaquer et d’avoir acheté un faux ticket, d’avoir perdu autant d’argent car c’est cher. Car si on avait autant de faux, il y aurait des gens qui parleraient et porteraient plainte pour escroquerie. Ils nous disent que seuls les anglais ont eu des problèmes, c’est faux. Côté Real Madrid il y a des gens qui se sont fait gazer aussi.
Beaucoup de témoignages documentés contredisent les explications officielles. Plus de questions que de réponses finalement… En tout cas, après le match, dans la zone mixte (là où tu interviewes les joueurs), tous les médias du monde parlaient des incidents, pas du match”.