Il s’agit des bâtiments abritant les services des Contrôles Financiers du ministère du Commerce et du ministère des Pêches et des Industries Animales; Tous ont été consumés par les flammes ce 24 juin 2022.
Dans le Communiqué rendu public par le ministère des Finances, voilà ce qu’on peut entre autres lire:
“Aux environs de 17 heures, heure locale, un grave incendie s’est déclaré dans les bâtiments annexes du ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries Animales. Ce bâtiment abritait les services des Contrôles Financiers du Minepia et du Mincommerce.
Grâce à l’intervention prompte des sapeurs - pompiers, dépêchés sur les lieux, le périmètre de l’incendie a été circonscrit. Si l’on ne déplore aucune perte en vies humaines, il y’a lieu de relever la destruction complète des documents physiques, des mobiliers et des matériels informatiques.
Toutefois, le ministère des Finances tient à rassurer les responsables de ces deux administrations et les usagers, de la sécurité et de l’intégrité de leurs données budgétaires et financières, celles - ci étant sauvegardées dans des sites de relève.
De même, des dispositions seront prises pour le recasement rapide des personnels rattachés à ces fonctions. Une enquête par les services compétents permettra de déterminer les causes exactes de cet incendie…”.
N.R.M
Et, le choix d’un thème qui porte sur l’abandon des enfants pour la 23ème session spéciale du Parlement ce 26 juin 2022 n’est pas hasardeux car, il traduit, s'il en était encore besoin, “la volonté du Gouvernement de faire mieux connaître les répercussions individuelles et sociales dudit phénomène…”.
Un extrait du discours prononcé par Nguene née Kendeck Pauline Irène - ministre des Affaires Sociales ce dimanche, devant les Députés juniors, réunis au Palais des Congrès de Yaoundé en présence de nombreuses personnalités.
Au cours de son allocution, le membre du Gouvernement a ajouté que ledit terme:
“Le phénomène d’abandon des enfants: une entrave à la vie, au développement et à la survie des enfants”, “constitue un appel à une mobilisation plus accrue de l’ensemble des acteurs sociaux, y inclus les enfants eux-mêmes, afin de garantir une existence pour chaque enfant, puisque le Cameroun a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques internationaux de protection des enfants, tout en se dotant d’un dispositif interne fort appréciable”.
Le bien fondé du Parlement des Enfants.
C’est un espace créé afin de valoriser le droit à l’expression et à la participation des enfants; Une opportunité d'échanges directs entre le Gouvernement et les enfants issus des dix Régions du Cameroun. Il s’est affermi et s’est affiné au fil des années, et regroupe aujourd’hui 180 Députés Juniors.
Ce qui a poussé le Gouvernement à engager une réflexion, afin d’en faire une institution. C’est ainsi que l’organisation du Parlement des Enfants a été détachée des activités marquant la célébration de la Journée de l’Enfant Africain, pour éviter toute confusion, et que la plénière spéciale au Cameroun, puisse désormais se tenir le 26 juin, date retenue par les Nations Unies pour commémorer la lutte contre l’abus et le trafic des drogues, des maux qui minent de plus en plus la jeunesse de ce pays.
Quelques statistiques
Faisant référence au thème de réflexion choisi dans le cadre du Parlement des Enfants cette année: “Le Phénomène d’abandon des enfants : une entrave à la vie, au développement et à la survie des enfants”, le ministère des Affaires Sociales a donné les résultats obtenus après une étude réalisée entre 2010 et 2014;
Ceux - ci disent que “les effectifs d’enfants abandonnés encadrés ont augmenté de 80%, passant de 1326 à 2391. Toutes les tranches de l’enfance sont touchées par le phénomène y compris les nourrissons qui représentent 12% des effectifs…”.
Plus récemment,
Le Bulletin d’Informations Statistiques et Sociales indique que les services du même département ministériel ont identifié 487 nouveaux cas d’enfants abandonnés au cours du premier trimestre de l’année 2021.
Au regard de ce qui précède, Nguene née Kendeck Pauline Irène - ministre des Affaires Sociales déclare que:
“ Ce phénomène tendant à prendre de l’ampleur dans la société Camerounaise, constitue une violation grave des droits fondamentaux des enfants, notamment le droit à la vie et à grandir au sein d’une famille comme le stipule l’Article 7 de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE)...”.
Le membre du Gouvernement ajoute que:
“Si la pauvreté, le manque de ressources et l’exclusion sociale se présentent comme les éléments déclencheurs les plus courants de ce fléau social, les conséquences sur les enfants qui en sont victimes, sont nombreuses aussi bien sur les plans physique que psychique.
L’on peut citer entre autres les maladies, le handicap, les traumatismes, la rupture de liens biologiques et/ou familiaux, l’absence de repère, la dévalorisation de soi, le manque de confiance en soi ou la dépendance affective, et même la mort.
Il y a donc lieu de s’inquiéter de la persistance de ce phénomène tant il est vrai qu’un enfant privé d’encadrement familial et d’une éducation stable dans ses premières années de vie, pourrait être confronté à de sérieuses difficultés sur les plans du développement cognitif, conatif, affectif, physiologique et physique”.
Les mesures du Gouvernement sont toutefois provisoires
Bien que les enfants abandonnés continuent de faire l’objet d’une attention particulière des Pouvoirs Publics à travers leur sécurisation dans des structures appropriées, ces dernières leur offrent uniquement un cadre de vie transitoire, leur place demeurant au sein de la famille, seule structure appropriée pour leur garantir un environnement stable et propice à leur développement harmonieux ainsi qu’à leur plein épanouissement.
Au delà des Droits, les Enfants ont eux aussi des devoirs
Ils doivent par conséquent adopter en tout temps, une conduite de citoyen responsable de demain, soucieux d’apporter sa contribution de façon constructive, au développement et à la grandeur du Cameroun. Ils doivent surtout, “aimer leur pays et être de fervents artisans de la paix et de la cohésion sociale”, a dit en conclusion, le ministre des Affaires Sociales.
Nicole Ricci Minyem
Tel est le thème choisi à l’occasion des assises de la 23ème Session du Parlement des Jeunes ce 26 juin 2022; moments d’échanges et de débats au cours desquels toutes les questions se rapportant au développement du capital humain en général, et à la promotion et la protection des droits de l'enfant en particulier ont été abordées.
Une continuité de la célébration le 16 juin 2022, de la Journée de l'enfant Africain placée sous le thème : “Elimination des pratiques néfastes affectant les enfants : Progrès sur les politiques et pratiques depuis 2013.”.
Dans son allocution, Cavaye Yéguié Djibril - président de l’Assemblée Nationale a déclaré que c’était le moment idoine de faire part “ de la manifestation, de la détermination des pouvoirs publics de faire du développement du Capital humain, le levier et le levain de la Stratégie de Développement du Cameroun à l'horizon 2030…”;
Et, poursuit - il, “Le choix de ces deux thématiques interreliées une même année pour célébrer l'enfant n'est pas fortuit. Bien au contraire,, il s'agit de notre point de vue d'un cri d'alarme pour mettre un terme à la fabrication de monstres sociaux dans notre société”.
Constat
Le parlement des Jeunes se tient au moment où l’on assiste à la persistance de certaines pratiques dégradantes et avilissantes pour les enfants, présentées à tort comme des valeurs socioculturelles; à leur esclavagisation, leur maltraitance permanente mais aussi, au phénomène d'abandon des enfants…”; Des enfants qui aujourd’hui, des êtres meurtris dans leur chair et leur âme, des êtres asociaux en quelque sorte.
Responsabilités de tous afin que la donne change.
En plus de la mobilisation des parents, de leur reprise de conscience face à leur obligation de s’occuper de leurs enfants, le gouvernement Camerounais doit lui aussi s’investir afin de mobiliser la communauté nationale et internationale autour de la problématique de protection des enfants contre les pratiques dégradantes et déshonorantes.
Les représentants du Peuple vont assumer leur rôle
Cavaye Yeguié Djibril - président de l’Assemblée Nationale: “ Pour ce qui est de l’Assemblée Nationale, soyez rassurés que nous ne ménagerons aucun effort pour accompagner l’oeuvre déjà entreprise par le Gouvernement, à savoir la mise en place d’un cadre légal de protection des enfants contre la violence, à travers la vulgarisation dudit cadre ainsi que la sensibilisation et la mobilisation des populations que nous représentons”.
Le message du président de l’Assemblée Nationale à l’endroit des jeunes parlementaires
“Vous avez été choisis parmi des millions d'enfants du Cameroun pour représenter vos pairs. Soyez désormais le reflet des valeurs positives de notre République que sont l'unité, la paix, le travail et l'amour de la patrie. Vous devez vous considérer comme des exemples au milieu des autres enfants et porter également le message de lutte contre les violences en milieu jeune.
Je vous exhorte à être des fervents défenseurs de vos droits et à promouvoir partout où vous êtes, l'image des enfants qui devront contribuer à l'émergence du Cameroun à l'horizon 2035”.
Nicole Ricci Minyem
Ce mercredi, une rencontre a eu lieu à Mbouda et les membres ont discuté à propos des récentes nominations faites par Bi John Fru Ndi, président national de cette formation politique. Certains participants ont même parlé de “dérives”.
A l’issue de la rencontre, voici les résolutions qui ont été prises:
1- Sur les violations multiples des textes du Parti :
- Considérant l’article 6.3 qui dispose « La qualité de membre est conférée au postulant par son inscription dans le registre de la Cellule du lieu où il réside normalement et est matérialisée par la délivrance d’une carte du parti »
- Considérant l’article 7.4 C(iv) qui dispose « pour être membre du Comité Exécutif National : Doit avoir milité activement sans interruption et s’être acquitté des obligations financières pendant cinq (5) années consécutives »
- Considérant l’article 11.2 a(ii) « Les Présidents des Commissions Permanentes et leurs adjoint sont nommés par le Président National, après une large consultation, sur la base de leur connaissance et leur expérience dans les divers domaines d’activités concernés ; »
- Considérant l’article 11.2 b (vii et viii) qui respectivement dispose que « Les Commissions Permanentes se réuniront en tant que de besoin, à condition qu’elles se réuniront au moins une fois par trimestre
Les réunions du «Shadow Government» se tiennent aussi souvent que de besoin, à condition que le «Shadow Government» se réunisse au moins une semaine avant chaque réunion du Comité Exécutif National pour examiner les rapports prêt à être présentés au dit Comité
- Considérant l’article 11.5 m qui dispose « La Cellule Nationale des Conseillers est l’Organe d’Investiture du Parti. Les dossiers d’investitures des candidats aux élections seront présentés et défendus par les Présidents Régionaux respectifs.
- Considérant l’article 13.5 (d) qui dispose « Le Trésorier National tient un compte bancaire distinct pour les fonds et les revenus du Parti. Les chèques tirés sur ce compte sont signés par lui et cosignés par le Secrétaire Général ou le Secrétaire National aux Affaires Financières.
Il en est ainsi pour toutes les émissions de chèques et autres transactions financières ; outre sa propre signature, la signature de l’un des cosignataires suffit pour la validité de la transaction.
- Considérant l’article 18.5 C(viii) sur les pouvoirs et fonction du NEC qui dispose “En cas de vacance par le décès, démission, disqualification ou l’incapacité d’un membre d’un Comité Exécutif, ledit Comité Exécutif désigne un remplaçant sous réserve de ratification par le prochain Congrès, Conférence ou Assemblée selon le cas. Le responsable ainsi désigné reste en poste jusqu’à la date présumée de la fin du mandat de son prédécesseur”.
Constatons :
- Que certaines personnes nommées au sein du NEC ne remplissent pas les conditions de cinq (5) ans d’ancienneté requises et ne sont même pas militant du parti
- Que la non observance du principe des consultations prévues par l’article sur-cité est une entorse à la procédure de nomination des membres de cet organe. Ces consultations n’ont jamais été faites, que ce soit dans les comités exécutifs régionaux ou au niveau de la cellule des conseillers.
- Que depuis 2013 les membres des commissions permanentes n’ont jamais siégé tel que prévoit les statuts du Parti.
- Que l'article 18.5 donne les pouvoirs de cooptation exclusivement au comité exécutif national et non au président national. Et cette cooptation se fait dans le cadre d’une réunion statutaire dûment convoquée et sanctionnée par une résolution du NEC portant clairement les noms des personnes cooptés et non dans une conférence de presse.
- Pour le déplorer que le Secrétaire Général et le Secrétaire National aux affaires Financières ont vu leur signature exclue dans les comptes tel que l’exige les statuts.
- Pour le déplorer, le non-respect de la représentativité des femmes comme l'a relevé la Coordinatrice Nationale des femmes socialistes dans sa déclaration. Ce manquement ahurissant nous écarte des principes et valeurs défendus par le parti
2- Sur la violation des résolutions du NEC
- Considérant les résolutions du NEC du 10 août 2019 à Douala
- Considérant les résolutions du NEC de Novembre 2019 à Yaoundé
- Considérant plusieurs résolutions du NEC demandant les rapports sur l’organisation des élections ;
Constatons
- Que le Président National a unilatéralement par une note violé les résolutions du NEC en ce qui concerne notre participation aux élections municipales et législatives de 2020 ; l’investiture des candidats à ces élections sans passer par la cellule des conseillers ainsi que notre participation aux différentes fêtes.
- Que jusqu’à ce jour le 1er Vice-Président National n’a pas présenté les rapports des élections municipales et législatives de 2020, de l’élection Présidentielle de 2018 ainsi que le retrait exigé de sa signature sur la pétition adressée au Congrès Américain.
En conséquence de ce qui précède
1- Sur les violations des textes du parti
- Nous notifions le Président National de rapporter tous les textes signés le 7 juin 2022 et publiés le 16 juin 2022 devant une conférence de presse et de les présenter devant le NEC tel que prévoit l’article 18.5.
2- Sur la gestion opaque
- Demandons un audit externe pour apporter des clarifications dans les comptes du Parti
- Demandons à la banque de ne plus décaisser les fonds du Parti au profit des tiers qui n’ont pas qualité selon l’article 13.5 (b) qui stipule:
“Le Trésorier National tient un compte bancaire distinct pour les fonds et les revenus du Parti. Les chèques tirés sur ce compte sont signés par lui et cosignés par le Secrétaire Général ou le Secrétaire National aux Affaires Financières.
Il en est ainsi pour toutes les émissions de chèques et autres transactions financières ; outre sa propre signature, la signature de l’un des cosignataires suffit pour la validité de la transaction”.
3- Sur le fonctionnement du parti
- Demandons la convocation d’un NEC pour fixer la date d’un congrès extraordinaire pour renouveler les membres du Comité Exécutif National et de revoir une fois de plus la politique générale du Parti.
- Réservons le droit d’entreprendre d’autres actions pour sauver le parti”.
Un recueil de poèmes, la toute première publication de l’auteur qui retrace son parcours d’écriture poétique depuis son initiation à cette activité.
“ Entends mes plaintes entends mes pleurs - Ma vie entière n’est faite que de malheurs - Qui donc sauvera ces hommes de couleur dans cette jungle exécrable de tueurs?
Mes bourreaux m’appellent ignare - Ils ignorent qu’ils sont de faux renards - Je ne suis qu’un homme de remords mais je ne crains pas la mort.
Le chant funèbre du hibou hante mes nuits - Les moineaux ont cessé de chanter mes ennuis - Mon sourire aiguise la cruauté de mes maîtres - Ici tout le monde a peur du jour qui va naître”.
Notes sur l’auteur
Me Joseph Claude Billigha est avocat au Barreau du Cameroun; Ancien membre du Conseil de l’Ordre et ancien trésorier de cet ordre, il est également Avocat à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à Arusha en Tanzanie.
Très tôt, il s’est intéressé à l’Écriture, notamment à la poésie et entre autres pour vaincre sa timidité…”.
Proposé par “editions - ebene.com”, l’ouvrage est disponible dans de nombreuses librairies.
N.R.M
Tel est le ressenti du Député Pcrn qui n’a pas voulu rester silencieux en ce jour de commémoration de la Fête de la Musique…”.
"La musique partout, le concert nulle part"
La fête de la musique est née en 1982 en France. L'idée principale était de faire jouer les musiciens amateurs dans la rue afin de promouvoir la musique et ainsi la démocratiser.
Son slogan: "Faites la fête, faites de la musique".
C'est "une révolution dans le domaine de la musique, qui tend à faire se rencontrer toutes les musiques – sans hiérarchie de genre ni d’origine – dans une commune recherche de ce que Maurice Fleuret appelait 'une libération sonore, une ivresse, un vertige qui sont plus authentiques, plus intimes, plus éloquents que l’art'"
Elle est bien loin l'époque où, avec nos parents, nous écoutions les belles mélodies aux paroles envoûtantes, s'égrener sur les disques de platine, les radios cassettes. Bien loin l'époque où Eboa Lotin dans un langage soutenu nous dévoilait la complexité de la vie.
Aujourd'hui dans un langage cru, on nous demande de manger ce qu'on peut ch..ier
Dans un langage ordurier, l'on nous annonce qu'on ne ...ine plus.
Dans un environnement où la jeunesse est à la dérive, adepte du culte du moindre effort et de la vie facile, le message que transmet l'artiste camerounais c'est "l'argent avant de bombarder"
Que célébrons-nous donc autour de la fête de la musique? Rassurez-nous, pas "la position ciseaux" jouée en boucle dans les cabarets.
Des messages tournés vers le dessous de la ceinture. Des artistes-influenceurs d'une vulgarité à nulle autre pareille.
Doit-on croire que notre société n'a que des problèmes de libido?
Doit-on croire que l'artiste n'a plus aucun message à véhiculer? Aucune valeur morale à enseigner?
Heureusement avons-nous envie de dire comme en toute chose, tout n'est pas noir. Encore heureux. Mais tellement rare, comme une aiguille dans une botte de foin.
Elle est vraiment passée, l'époque de nos cahiers où dans toute l'innocence qui nous caractérisait nous nous donnions à cœur joie dans les petits plaisirs de la vie. L'époque où on ne cherchait pas nos caleçons chez le voisin. En effet ça a cuit et à point, la jeunesse est dans la sauce de la dépravation.
Bah non ils n'ont rien fait innocents artistes qui ne cherchent que le nyama.
Pouvons-nous le leur reprocher ? A ce qu'il paraît c'est ce genre musical qui paie et ouvre les portes de la célébrité.
Toutefois nous sommes azombo et gardons espoir que malgré tout, nous retrouverons ces sonorités enivrantes issues des profondeurs de nos traditions et de notre culture pourtant riches et encore inexploitées.
Mais au terme de toute cette euphorie et célébration, l'artiste camerounais retournera à son quotidien qui, pour bon nombre n'est pas des plus glorieux. Des droits d'auteur d'un montant ridiculement bas. Que penser lorsqu'après 1 an un artiste touche une enveloppe de 5000 FCFA ( à noter que pour certains il faudra diviser ce montant par 10) faisant de l'artiste camerounais un éternel mendiant.
Nous avons cette année, vu des blagues circuler sur les réseaux sociaux à propos d'artistes partis avec 250 FCFA de reliquat. C'est peut-être risible mais cela montre à suffisance combien l'artiste camerounais souffre et est maintenu dans cet état.
Avec une cacophonie dans l'organisation des droits d'auteur, des promoteurs et organisateurs de spectacles peu ou pas professionnels, des exploitants des œuvres de l'esprit qui, sans impunité diffusent en boucle sur les chaînes de télévision, les antennes radio, les boîtes de nuit et autres lieux de détente sans être soumis aux paiement des droits d'auteur.
Ma tête chauffe et bientôt explosera car la musique au Cameroun est une bombe à retardement”.
Les habitants de Domga Bloc2 - quartier situé dans le périmètre urbain de cette Commune, prennent le maillot jaune du mois de juin courant l’année 2022 à travers l’hygiène, la salubrité et l’entretien des routes.
Des activités qui font suite à la multitude de formations initiées par Joseph Clovis Ngeussieuk - Maire de la Commune de Banka. Lesdites formations portent sur les cadres de concertation locaux, véritables épicentre stratégiques des questions liés aux procédures administratives et fonctionnelles de la décentralisation, vecteurs de développement à partir du bas…
Des retours favorables se font connaître au fur et à mesure dans les quartiers des différents groupements de l’Arrondissement de Banka; On y note une véritable dynamique intrinsèque car les populations rivalisent de génie pour accompagner les efforts de celui qu’ils appellent désormais “l’ingénieur en victoire”.
C’est notamment ce qu’on a relevé ce dimanche
Aux premières heures de la matinée, Gaston Ngako - patron du service de l’hygiène et de la Salubrité de la Mairie de Banka a mobilisé toute son équipe, de même que la logistique technique pour accompagner les travaux d’investissement humains dans la localité de Domga Bloc II.
Rappelons que ces travaux sont à l’initiative spontanée du Comité d’hygiène dudit quartier, récemment installé par les soins du premier magistrat de la ville lumière.
Ce dernier avait donné instruction ferme à ses services de ne ménager aucun effort, pour accompagner à son nom toutes initiatives allant dans le sens du développement.
Le chef service d’hygiène de la Commune de Banka à pied d’œuvre sur le terrain, a démontré l’engagement du personnel communal à accompagner le vaste projet du “Changement” initié par le Maire de cette Commune d’Arrondissement.
N.R.M
Comme chaque année, le 20 juin est consacré à la célébration de la journée mondiale des réfugiés et, le Fonds des Nations Unies pour la Population informe que:
“En mai 2022, le monde a atteint le record peu réjouissant de plus de 100 millions de personnes déplacées de force. Cela constitue plus de 1 % de la population mondiale, et équivaudrait au 14e pays le plus peuplé de la planète, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés…”.
Des statistiques qui ont amené le système des Nations Unies a choisi comme thème de commémoration: “Droit à demander l’asile”; Ce qui comprend des frontières sécurisées, l’impossibilité de forcer quelqu’un à retourner dans son pays si cela met en danger sa vie ou sa liberté, ainsi qu’un traitement digne et sans discrimination.
Dans son message, le Fonds des Nations Unies pour la Population ceci:
“Nous disons souvent que ces gens ont fui leur foyer, mais personne ne choisit de tout laisser derrière soi et de s’exposer à de la violence, à des abus et à de l’exploitation, surtout pas des femmes et des filles déjà vulnérables.
Ce que fuient ces personnes, c’est le conflit (Afghanistan, Syrie, République démocratique du Congo), la guerre (Ukraine) et la persécution (Myanmar). Elles tentent d’échapper à des catastrophes, qu’elles soient induites par l’homme ou naturelles (Éthiopie, Kenya, Somalie).
Des conditions désespérées sur lesquelles elles n’ont aucun contrôle en ont fait des réfugiées, des demandeuses d’asiles, des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays ou des apatrides…”.
Les textes
La Convention de 1951 des Nations Unies sur les réfugiés et le Protocole de 1967 établissent les droits des réfugié·e·s et leurs responsabilités vis-à-vis des pays d’accueil, ainsi que les obligations légales des États pour leur protection.
Les réfugié·e·s doivent recevoir un traitement aussi favorable que celui des étrangers en général ou même des nationaux du pays concerné.
En rappel,
La Journée mondiale des réfugiés a été célébrée pour la première fois le 20 juin 2001, pour marquer le 50e anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés.
On ne perd pas son droit à vivre en bonne santé, dans la dignité et libre de toute violence lorsqu’on perd presque tout le reste.
Pour soutenir les femmes et les filles qui ont connu un déracinement, l’UNFPA distribue des kits dignité pour les aider à assurer leur hygiène menstruelle, propose des soins de santé sexuelle et reproductive dont une protection contre la violence basée sur le genre et des services d’aide sociale ou juridique, et offre aussi des soins maternels essentiels.
Une clinique de santé reproductive gérée par l’UNFPA et Jordan Health Aid Society International, dans le camp de Zaatari qui accueille plus de 80 000 réfugié·e·s syrien·ne·s, a permis de mettre au monde plus de 14 000 bébés sans un seul décès maternel.
Dans son discours de 1993, le lauréat du prix Nobel de la Paix Nelson Mandela espérait un monde “délivré de la tragédie que représente la situation forcée de millions de personnes à devenir réfugiés”.
Ce monde qu’il appelait de ses vœux reste inaccessible, et cette journée met en avant la détresse des réfugié·e·s, leurs droits et leur souhait ardent de retrouver un foyer.
Cohésion, cohabitation, collaboration et communication ont été prescrites au nouveau Directeur Général de la Centrale Nationale d’Approvisionnement en Médicaments et Consommables Médicaux Essentiels au cours de son installation vendredi dernier.
En présidant la cérémonie, le Docteur Manaouda Malachie - ministre de la Santé Publique a par ailleurs instruit à Salihou Sadou - Directeur Général de la Cename de:
Ramener la cohésion et la sérénité au sein de la maison Cename, afin de permettre à la structure d'atteindre les objectifs escomptés dans le domaine qui est le sien.
Assurer l'approvisionnement régulier des intrants et autres produits médicaux.
Se rassurer de la disponibilité du médicament et des consommables médicaux, éléments essentiels dans la mise en œuvre réussie de la Couverture Santé Universelle.
Le patron de la Santé Publique a ajouté que “La gouvernance doit refléter les objectifs de la performance. Ces challenges et bien d'autres devront guider la démarche du désormais DG, afin que la transformation enclenchée depuis peu permette à cette structure stratégique de jouer efficacement son rôle…”.
Qui est Salihou Sadou
L’homme nommé par décret N°2022/204 du 06 juin 2022 portant nomination d'un Directeur Général à la Centrale nationale d'approvisionnement en médicaments essentiels (CENAME) est Docteur en pharmacie depuis 2006.
Le quinquagénaire, originaire du Mayo-Louti dans la région du Nord est nanti de plusieurs autres diplômes et certifications dans les domaines de l'approvisionnement et du management pharmaceutique, sans oublier le contrôle de qualité.
Salihou Sadou a démarré sa carrière au Centre d'approvisionnement pharmaceutique de l'Adamaoua; Il a tour à tour été Directeur du Centre d'approvisionnement pharmaceutique du Nord, Inspecteur des services pharmaceutiques et laboratoires, puis Directeur de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires jusqu'à sa nomination comme Directeur Général de la CENAME le 06 juin 2022.
En lui souhaitant plein succès dans ses nouvelles missions et lui garantissant sa disponibilité et son conseil, le Minsanté a rappelé à l'élu du jour qu'il aura droit aux erreurs, mais pas à l'échec ! Il devra pour cela se donner toutes les chances de réussir, en impulsant une dynamique d'adhésion, de collaboration et de participation de toutes les parties prenantes.
Le 17 juin dernier, la cérémonie d’installation s’est déroulée en présence du ministre de la Jeunesse et de l'Education Civique, du Représentant résident de l'OMS au Cameroun et des autorités administratives et locales…
Nicole Ricci Minyem