Cette zone joue un rôle important dans la circulation à Douala, tout comme il est le lieu par excellence où se manifeste le désordre urbain de la ville.De par sa position géographique, Ndokoti se révèle être un point non négligeable dans la capitale économique. Situé au cœur de l’arrondissement de Douala 3e, (qui compte 200 quartiers en moyenne, donc l’arrondissement le plus vaste de la ville), ce coin compte un échangeur, ainsi deux grands carrefours distants d’en moyenne de cent mètres. Point de rencontre donc de plusieurs quartiers, Ndokoti tient presque la palme d’or du désordre urbain. Grâce à l’avènement de la Smid, les perspectives pour ce point hyper saturé de la capitale économique sont bonnes.
«L’aménagement du secteur de Ndokoti. En centre secondaire de services pour un montant – puisque les études de faisabilité sont bouclées – pour un montant de 80 milliards de Fcfa. Donc 52 milliards de francs pour les seuls équipements commerciaux, puis que la
Smid s’occupe essentiellement des projets générateurs de revenus », annonce le délégué du gouvernement auprès de la Cud. D’autres projets sont dans le pipe pour Douala 3e. « Le plan du secteur Yassa aussi est déjà connu, en centre moderne également, pour un montant de 58 milliards de Fcfa. »
Le fondateur de la Smid communique l’aménagement d’un centre d’affaires sur le plateau Joss, répondant aux normes internationales, connecté au projet Sawa Beach (Newlook), en
partenariat avec le port autonome de Douala. Les études de faisabilité sont aussi disponibles. Le fondateur de la Smid informe de la construction d’un immeuble R+11 qui aura des bureaux haut standing et des services sur le site actuel de
l’hôtel de ville, pour un montant de huit milliards de Fcfa et la construction d’un centre international de conférences intégré pour un montant de 15 milliards de Fcfa.
On signale aussi la construction d’un centre international des expositions, « désormais indispensable pour une ville qui ambitionne de camper parmi les métropoles
économiques africaines, afin que les opérateurs économiques ne soient plus obligés de s’exiler dans d’autres villes non économiques pour faire étalage de leurs talents.