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Mfoungo

Mfoungo

Le Minat a autorisé, mercredi, la vente d’armes à feu et de munitions dans huit des dix régions du pays.Les armuriers du Littoral, du Centre, du Sud, de l’Est, de l’Ouest, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord peuvent de nouveau relancer leurs activités. Autorisation leur en a été donnée mercredi par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji. Le 5 avril dernier, Paul Atanga Nji  avait décidé de l’interdiction, «jusqu’à nouvel ordre», de la vente des armes de chasse et de protection, ainsi que de leurs munitions dans les régions de l’Adamaoua, du Centre, du Littoral, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Cette mesure s’est, plus tard, étendue à tout le pays. Elle est liée à l’insécurité croissante sur le territoire national, notamment dans certains parties du pays avec des partisans de la sécession, du djihadisme, ainsi que des groupes spécialisés dans le grand banditisme. Cette insécurité a remis à l’ordre du jour, le problème de la prolifération des armes à feu dans le pays. Selon le Minat, 27 000 armes à feu étaient en circulation en avril dernier pour seulement 3 800 permis de port d’armes. Atanga Nji autorise les armuriers de huit des dix régions du pays à reprendre du service. Cela est très certainement le fruit de la collaboration des promoteurs de ce secteur d’activité avec le gouvernement. Ceux-ci avaient promis de se conformer aux exigences du Minat quant aux précautions à prendre dans l’exercice de leurs  activités notamment, l’actualisation systématique des fichiers numériques et physiques des stocks disponibles et de la liste des clients.
Au Cameroun le jeunes de son mouvement 11 millions d’inscrits et ceux du parti Univers le considèrent comme le Macron du pays. Même s’il faut reconnaître que sur certains plateaux de télévision, ce candidat à la Présidentielle 2018 a souvent dit qu’il ne se voit pas trop comme le Macron de son pays. Etant en période pré-campagne, une chaîne de télévision africaine 7people, a présenté Cabral Libii pas comme étant le Macron du terroir 237, plutôt comme étant le Barack Obama du Cameroun.
Les données ont été rendues publiques par l’Institut national de la statistique (Ins).Si on s’en tient au récent rapport de l’Ins, le secteur tertiaire reste celui dans lequel la plupart des entreprises camerounaises s’illustrent. Ledit rapport indique que sur 100 entreprises, 89 exercent dans ledit secteur. Et la branche de ce secteur relative au «Commerce de gros et de détails et réparation des véhicules» est la plus performante avec 30,3% du chiffre d’affaires des entreprises. La branche des «activités financières et assurances» dans le classement arrive en deuxième position avec un pourcentage de 9,6%. Pour ce qui est du secteur secondaire, le rapport de l’Ins révèle qu’il enregistre actuellement un pourcentage de 10,1%. Ledit rapport dévoile que dans cette catégorie, on retrouve plus les entreprises de Btp et les structures faisant dans les activités manufacturières telles que la fabrication de produits à base de céréale, fabrication de papier, de carton et d’articles en papier ou en carton, imprimerie et reproduction. Le secteur primaire est le dernier dans le classement des entreprises modernes avec 1,1%. Sa branche «Sylviculture et exploitation forestière» est en tête du peloton. Par ailleurs il faut dire qu’on note une certaine avancée dans la création des entreprises modernes au Cameroun. A ce sujet la quatrième édition du répertoire et démographie des entreprises modernes révèle qu’en 2016, il y a eu 28 872 structures modernes. Il faut dire qu’en 2015 on avait 23 427 structures modernes. Soit 6000 de plus qu’en 2014 et environ plus de 10 000 qu’en 2010. L’augmentation observée est due au fait qu’il y a une meilleure couverture du champ, la formalisation des entreprises existantes, les créations des nouvelles entreprises personnes physiques, la mise à jour de l’identifiant unique. Article : ActuCameroun
C’est le plus gros stock de tramadol en provenance de Mumbail en Inde saisi à l’aéroport de Douala.Abandonné depuis le 26 août courant dans l’enceinte d’un magasin des ADC après une fouille des autorités, le stock venu à bord d’un vol en provenance de Mumbail en Inde à destination de la capitale économique, sans indication de l’expéditeur, a pour destinataire «Green Pharma», sans autre indications aucune. Le colis est constitué de 18 paquets de 500 kg de tramadol. Soit 9000 boîtes de 100 comprimés saisies ce mercredi 5 septembre 2018 par la douane camerounaise. Les enquêtes se poursuivent pour connaitre les propriétaires du colis encore non identifiés. En rappel le tramadol utilisé comme drogue par certains désœuvrés et délinquants est à la base, un antalgique pour le traitement des douleurs modérées et sévères.
Dans un communiqué rendu public hier, le ministre de la Communication est revenu sur les différents incidents enregistrés pendant les premiers jours de classe en zone anglophone.Attaques d’écoles, enlèvements, meurtres…de nombreux incidents ont émaillé la rentrée scolaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans une communication y relative, le ministre Issa Tchiroma Bakary a dressé un bilan des violences enregistrées, et a transmis le message de compassion du président de la République. Le porte-parole du gouvernement rapporte ainsi l’assassinat du directeur d’une école à Bamali dans le département du Ngoketunja, puis l’attaque du collège presbytérien pour filles de Bafut dans la Mezam, avec l’enlèvement de six élèves et du principal dudit établissement. Ces deux événements survenus le lundi 3 septembre dans le Nord-Ouest, ont amené les apprenants à déserter les campus. Les violences se sont poursuivies le mardi 4 septembre avec l’attaque du lycée de Melim dans la ville de Kumbo par une dizaine d’individus. Le même jour, le collège Saint Joseph Sasse de Buea (Sud-Ouest) subissait lui aussi une attaque, repoussée par les forces de défense. Dans le même temps, l’économe du collège Oberta de Kumbo, qui se rendait à son lieu de service, a été attaqué et ses effets ont été emportés par ses agresseurs. Dans la matinée de mercredi, journalducameroun.com a appris que le principal du collège presbytérien pour filles de Bafut a été libéré, avec des marques de tortures sur le corps. Il a été conduit dans une formation hospitalière, où il a reçu des soins. Sa vie est désormais hors de danger. Le ministre Issa Tchiroma affirme que le président de la République a ordonné que des mesures soient prises pour accompagner les victimes de ces attaques, et adresse ses sincères condoléances aux familles des personnes tuées.Issa Tchiroma Bakary le ministre camerounais de la Communication, a condamné les dernières attaques sécessionnistes contre la communauté scolaire dans les régions du Nord-ouest et du sud-ouest où des crimes « imprescriptibles » ont été commis depuis le 1er septembre 2018, pour décourager les élèves et enseignants de vaquer à leurs occupations.Les séparatistes sont accusés de vouloir perturber le déroulement serein de la rentrée scolaire 2018-2019 dans certaines localités du Sud-ouest et du nord ouest, secouées depuis octobre 2016, par des revendications sociopolitiques. Dans la nuit du 1er au 2 septembre le directeur de l’école publique de Bamali département du Ngo-ketundja région du nord-ouest a été froidement assassiné. Le lundi 3 septembre 2018, 6 élèves du Presbyterian Girls Secondary School de la localité de Bafut département Mezzam, Nord-ouest ont été kidnappés ainsi que le directeur dudit collège. Le mardi 4 septembre 2018 aux environs de 14 heures, une dizaine d’individus a pris d’assaut le lycée de Melim dans la ville de Kumbo, département du Bui région du Nord-ouest, vandalisé les bureaux administratifs causant la fuite des enseignants et des élèves présents dans l’enceinte du lycée. Ce même jour, une autre attaque perpétrée contre le collège saint joseph à Sasse dans le Fako, (sud-ouest) a été repoussé par les forces de défense. Dans le même temps, l’économe du Government Technical College Bui, (Nord-ouest) qui se rendait à son lieu de service a été attaqué et ses effets emportés par des assaillants. Les recherches menées par les forces de défense et de sécurité ont d’ores et déjà permis la libération de deux des élèves et du principal Presbyterian Girls secondary School. Le principal de cet établissement a subi de graves sévices corporels dont l’amputation de deux doigts et une affreuse mutilation du visage. Les autorités camerounaises s’insurgent contre ces actes « barbares » et graves violations portées contre le droit a l’éducation et à la vie et qui constituent des « crimes imprescriptibles qu’aucune cause ne saurait justifier », souligne le communiqué. Yaoundé prend à témoin la communauté internationale et s’étonne du mutisme des ONG internationales et organismes de défense des droits de l’homme si prompts à « stigmatiser les autorités camerounaises ainsi que les forces de défense dans le combat qu’elles mènent pour le retour à la normale dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest ».
A 1 an de l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football au Cameroun, le Délégué régional du Tourisme et des Loisirs du Nord vient de toucher du doigt les réalités de  son secteur et a dressé l’état des lieux des potentialités touristiques dans la région du Nord, le 31 Août dernier.Ce ne plus un secret pour personne, le secteur du tourisme dans la région du Nord-Cameroun connait de nombreux problèmes depuis cinq ans à savoir: le non aménagement des accès à la plupart des sites touristiques; le délabrement très avancé de la quasi-totalité des campements touristiques d’Etat; la fermeture ou la non fonctionnalité de la plupart d’entre eux faute de leur mise en concession; l’absence des ressources pour le suivi des différents projets d’investissements à gestion centrale dans le secteur de compétence et le manque d’information relatives à ce suivi. Le manque de moyens alloués pour les actions promotionnelles, le manque de culture touristique des populations, la précarité du statut juridique de tous les campements et les sites touristiques et l’insuffisance de leur sécurisation. Le manque  de budget pour les missions de contrôle et d’inspection ainsi le paiement irrégulier des primes des contrôleurs régionaux. Le nombre sans cesse décroissant des visiteurs qui se rendent au Nord-Cameroun, en est une illustration palpable. Conscient de la situation, et à 1 an de l’organisation de la CAN au Cameroun, le Délégué régional du Tourisme et des Loisirs du Nord vient de visiter les localités du Mayo Rey, du Faro et de Mayo de Louti le 31 Août 2018. Il était question de  toucher du doigt les réalités de  son secteur  et dressé l’Etat des lieux des potentialités touristiques dans la région du Nord. Le parc national de la Bénoué l’un des sites phare de la destination Nord, notamment son campement “le buffle Noir”, l’un des plus grands des trois régions septentrionales, a reçu la visite du Délégué régional du Tourisme et des Loisirs du Nord. C’est dans le cadre de sa réhabilitation totale en prélude à la CAN 2019 qui va accueillir plusieurs touristes nationaux et internationaux. Ensuite, il s’est rendu dans le faro. Objectif: toucher du doigt les réalités de ce département, faire le bilan, l’état des lieux des potentialités touristiques et celui du patrimoine du Mintoul dans le Faro. La ville de Guider, quant à elle, est connue à cause de son festival culturel et touristique qui se tient en Décembre. L’attraction de ce festival étant le Matafal et Matafalre, une danse traditionnelle assez spectaculaire. Dans cette commune, l’activité économique c’est essentiellement l’agriculture, l’élevage, l’artisanat et la pêche. Quant au tourisme, c’est un secteur qui se veut expansionniste. De fait, l’exploitation touristique du site de Kola est aujourd’hui au stade de l’aménagement achevé d’une grande structure faite d’hébergement, et de restauration destiné à accueillir les nombreux touristes que les villageois voient arriver par milliers. La pêche se pratique quand la saison le permet, et on s’improvise guide touristique quand des étrangers surviennent. Parmi ces atouts, qui ont pignons sur rues, figurent en bonne place, l’île  aux Damans, campement du Buffle noir, dans le parc National de la Bénoué. Pour Danzabe Rene délégué régionale du tourisme et des loisirs pour le Nord, le secteur du tourisme dans le Nord se porte bien à la proche de la CAN 2019 au Cameroun.
Cabral Libii veut mettre en place une éducation de missions et d’innovations. Serge Espoir Matomba pour sa part définit une loi d’orientation unique dans ce secteur.Le domaine de l’éducation fait partie intégrante des programmes politiques des neuf candidats à l’élection présidentielle de cette année. Le plus jeune Cabral Libii 38 ans, dans son programme intitulé «Le Cameroun qui protège et qui libère les énergies», vise une éducation qui doit conduire le pays vers son progrès et son industrialisation. Pour implémenter cette vision Cabral Libii va passer par le recrutement des enseignants, la diversification de l’offre d’enseignement, l’adaptation des contenus et l’établissement des passerelles entre l’université et les secteurs de la vie économique. En chiffre le candidat porté par l’Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (Univers) va procéder à «22.000 recrutements par an en raison de 11.000 pour le secondaire, 10.000 pour le primaire et 1000 pour le supérieur [Ce qui va coûter 35 milliards Fcfa, Ndlr]. La contractualisation de tous les vacataires de nos lycées et universités, ainsi que la contractualisation et l’affection de tous les instituteurs dès la sortie des Enieg et Eniet, soit 10.000 personnels chaque année». Il prévoit aussi instaurer «le bilinguisme intégral de la maternelle en terminale avec le français et l’anglais comme langues d’enseignement, et non plus seulement comme langues enseignées ». Aux points suscités, il compte introduire dès septembre 2019, les séries : techniques agropastorales (Tap) et introduction aux Arts plastiques (Ap) (la peinture, la sculpture, l’architecture) dans les lycées d’enseignement technique, polyvalents, ruraux et semi-urbains. Il compte aussi octroyer des bourses d’études d’une valeur de 125.000 Fcfa par mois à tout étudiant en Master en génie industriel, agronomique ou en thèse, couplées de la diminution des frais de pension de moitié pour tous les étudiants des établissements publics du Cameroun. Le candidat du Peuple uni pour la rénovation sociale (Purs) dans son programme politique affirme qu’il va revoir de fond en comble, la formation à partir du primaire et du secondaire, actualiser la formation de l’éducation civique et morale. «Nous définirons une loi d’orientation unique de l’éducation. Elle déclinera l’organisation et le fonctionnement du système éducatif camerounais. Quant aux différents sous-systèmes, nous avons engagé des échanges avec les différents spécialistes de l’éducation pour voir la possibilité de les uniformiser. Cet échange se fait dans une démarche inclusive», écrit Serge Espoir Matomba. Pour le Purs, «l’éducation est le secteur le plus dégradé de [notre] société». Une déchéance qui est tributaire des différents systèmes mis en place. Tout en déplorant le manque d’infrastructures et surtout l’accentuation des formations garantissant la dépendance des Camerounais dès l’obtention de leurs diplômes, Serge Espoir Matomba invite à «sortir de la logique d’éducation qui consistait à former des citoyens pour travailler dans l’administration publique. La formation actuelle empêche les Camerounais de s’auto-employer ; d’où la lourde perte enregistrée en matière d’entreprenariat et une progressive hausse du taux de chômage».
jeudi, 06 septembre 2018 17:02

Les crimes rituels au Cameroun

Les rites accompagnés de sacrifices ne sont pas simplement du domaine des légendes urbaines dans un grand nombre de pays d’Afrique. Un mélange de croyances, de superstitions, de désirs de pouvoir et d’argent conduit certaines personnes à commettre l’irréparable les menant à torturer et tuer des innocents. Le Cameroun n’est pas épargné et les autorités agissent en conséquence.

L’affaire de 2015

Une macabre affaire de crimes rituels a secoué le Cameroun il y a trois ans, mettant en plein jour ces pratiques secrètes particulièrement choquantes que l’on retrouve sur l’ensemble du continent africain.

Ainsi au début du mois d’août de l’année 2015 le corps d’un enfant couvert de stigmates et signes de mutilations a été découvert à Tchang dans l’Ouest du Cameroun.

Une enquête fut alors diligentée qui conduisit à l’arrestation par la police d’un groupe d’une vingtaine d’hommes d’affaires.

La raison de ce meurtre peut paraître particulièrement choquante. En effet, selon les aveux de ces hommes, l’enfant aurait été la victime d’un rituel qui leur aurait été recommandé afin de devenir riche.

Ces cérémonies mêlant magie noire, croyances ancestrales et superstition ne sont malheureusement pas rares.

Dans la plupart des cas, le but de ces crimes rituels est d’obtenir des richesses ou d’avoir accès à des pouvoirs relevant du domaine mystique.

Le Cameroun n’est pas isolé sur ce genre de pratique, et on retrouve ces mêmes cérémonies sanguinaires au Gabon ou en Tanzanie.

La récente découverte d’une tête d’enfant

Ces pratiques sanguinaires sont revenues sur le devant de la scène à la fin de ce mois d’août avec la découverte d’une tête d’enfant dans une benne à ordures du 5e arrondissement de Yaoundé. Un homme cherchant de la nourriture pour son élevage de porcs est tombé nez à nez avec le visage de l’enfant.

Ce type de pratique consistant à mutiler un enfant signe systématiquement l’accomplissement d’un crime rituel.

Les crimes rituels : réceptacles de toutes les peurs de la société

Dépassant le cadre même de ces crimes, l’imaginaire populaire s’est emparé de ces cas en appliquant aux responsables politiques les mêmes schémas criminels sans avancer la moindre preuve.

Dans l’esprit d’une partie de la population, souvent influençable et influencée, ces crimes sont souvent le prétexte pour accuser les responsables politiques d’avoir réussi à se maintenir au pouvoir par le biais de crimes rituels.

Les autorités camerounaises sont mobilisées afin de lutter contre ces crimes et de mettre fin à ces pratiques d’un autre temps.

Le sélectionneur des Lions Indomptables, après avoir annoncé le 20 août dernier les 23 joueurs qui composeront l’équipe qui affrontera les Comores lors du déplacement du 8 septembre prochain à Mitsamihuli, a dévoilé les 17 membres du staff qui accompagnera l’Équipe nationale camerounaise. Cette liste a été construite par la Fecafoot (Fédération Camerounaise de Football) et le Ministère des sports. Les deux institutions se sont associés afin de produire la meilleure équipe d'entraîneurs adjoints, de préparateurs physiques, de kinésithérapeutes et de médecin qui entoureront la sélection nationale.

Une délégation présente au Kenya

La liste des membres du staff n’avait pas encore été dévoilé et ceux qui la composent semblent déjà présents à Nairobi, la capitale du Kenya, où les Lions Indomptables sont actuellement en train d’effectuer leur préparation pour le match de samedi face aux Comores.

Cette liste, ayant été longtemps restée secrète, elle avait suscité de nombreuses supputations concernant certains postes clés, plus particulièrement celui de “Team Press Officer” dont la fonction consiste à faire le lien entre la presse et l’Équipe nationale.

Une surprise dans le staff

En effet, une rumeur prétendait que le journaliste Martin Camus Mimb avait hérité du poste de Vincent de Paul Atangana. Ce dernier a dû démentir lorsque Mimb a commencé à recevoir des messages de félicitations sur les réseaux sociaux. Finalement la journaliste Lucrèce Medou Djemba de la CRTV a été choisie pour assurer cette fonction au sein du staff. Cette annonce a fait réagir de nombreux commentateurs s’étonnant d’une part qu’elle ne semble pas être connue pour sa connaissance du sport en général et du football en particulier, et d’autre part car en tant que francophone, certains s’interrogent si elle pourra parfaitement transmettre les informations d’une équipe qui est gérée en anglais par Clarence Seedorf et son premier entraîneur adjoint Patrick Kluivert.

La présence de Lucrèce Medou Djemba s’expliquerait par la volonté du ministre des sports et de l’éducation physique, Pierre Ismael Bidoung Mkpatt, de voir au sein de l’équipe accompagnante en charge des médias une journaliste provenant du service public.

Des remplacements au sein du staff technique

On note également la présence d’anciens footballeurs. Ainsi Bill Tchato récupère le poste de Team Manager et Jean Alain Boumsong apparaît en tant que coach adjoint.

Le joueur du Racing de Boufassam, Simon Nlend, est aussi présent dans le staff en tant qu'entraineur des gardiens de but, remplaçant temporairement Alioum Boukar.

Selon nos confrères du quotidien Investigation, la représentante des Nations Unies dans notre pays affirme qu’il n’existe pas d’exactions commises par l’armée régulière, encore moins par les institutions de la République du Cameroun dans ces deux régions dont la population, représente à peine 20% du peuple Camerounais. Au contraire, le gouvernement travaille au quotidien, selon elle pour un retour à la paix dans ces régions. La diplomate a appuyé son propos en se basant sur les mesures humanitaires prises depuis quelques semaines par le Président de la République afin de redonner confiance aux populations terrorisées.

C’est depuis octobre 2016 que les villes de Bamenda et Buéa, chefs lieux des régions du Nord Ouest et du Sud Ouest, de même que celles de Wum, Jakire, Kumba et bien d’autres connaissent une crise dont on ne voit véritablement pas l’issue.Les avocats d’expression anglaise étaient descendus dans la rue pour exiger l’application du Common Law ( un système judiciaire hérité de la colonisation anglaise). Ils avaient par ailleurs demandé que l’on n’affecte plus dans cette partie du pays, des magistrats francophones incapables de s’exprimer correctement dans la langue coloniale. Un mois plus tard, les enseignants leur emboîtaient le pas, évoquant la discrimination dont ils sont victimes.

Lors de la rentrée scolaire 2016 – 2017, la plupart des établissements scolaires étaient fermées. Les élèves anglophones accompagnaient leurs parents dans Les champs alors que ceux venus des autres régions se rendaient à l’école mais sans arbhorer leur tenue des classes. C’est à quelques légères différences, le même climat cette année. Alors que dans les huit autres régions du Cameroun, les classes ont repris depuis le 3 septembre dernier, de ce côté, on parle d’enseignants enlevés et assassinés, du kidnapping des chefs d’établissements ainsi que celui des petits enfants, même ceux de la maternelle.

Chaque lundi, les institutions étatiques, les institutions financières et les commerces sont fermés, les rues sont désertes, les barricardes sont présentes dans certaines villes. L’on remarque plutôt un important dispositif militaire.

Il y’à quelques heures, ceux qui se réclament de l’état de l’ambazonie ont tenté un coup de force en attaquant l’hôtel dans lequel était logé le ministre de l’éducation de base Mme Youssouf Adidja Alim, qui s’y est rendue afin d’inciter les parents à renvoyer leurs progénitures à l’école.

Au début de cette année, c’est le cortège du ministre de la défense qui avaient subi les assauts des sécessionnistes.

Aujourd’hui, les parents anglophones ont changé d’avis. La plupart ont tout abandonné afin de s’installer dans les autres villes du pays, notamment à l’Ouest, dans le Littoral et au Centre. Lorsque les séparatistes attaquent, ils ne marquent aucune différence entre les francophones et les anglophones.

A partir de 21h, c’est le couvre feu. Ces villes qui jadis étaient florissantes ont vu leur économie chuter.

Selon les acteurs et analystes politiques, cette situation va de plus en plus se compliquer. Jusqu’au 7 octobre prochain, date de l’élection présidentielle, les contestataires vont multiplier les attaques. Chaque jour, des camions de militaires et des forces de maintien de l’ordre descendent. Ils entrent dans les villages et les brousses environnantes afin de déloger ceux qui sont considérés par le pouvoir de Yaoundé comme des terroristes.

Au Cameroun, les candidats sont en pré – campagne et aucun n’a officiellement prévu une descente de ce côté.

A Élections Cameroon, organe chargé de l’organisation des élections, les responsables affirment que malgré les mesures prises, très peu de personnes ont manifesté l’envie de s’inscrire sur les listes électorales. On se pose encore la question de savoir si oui ou non, les élections auront lieu dans ces régions en crise.

A Yaoundé pourtant, on reste confiant et la sortie de la représentante onusienne prouve que les sécessionnistes qui n’hésitent pas à poster des fake news pour une intervention extérieure risquent d’être déçus.

Nicole Ricci Minyem.







Sunday, 05 June 2022 11:01