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Mfoungo

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Bouchons sur les routes et difficulté à emprunter les transports en commun  sont quelques-unes des difficultés auxquelles les populations ont été confrontées ce lundi, jour de rentrée.« Le sport a commencé », lance Valentin. Le reporter de votre journal l’a rencontré au quartier Omnisports, lieu-dit Titi garage, ce lundi, alors qu’il venait de descendre du taxi qui l’a transporté sur quelques kilomètres. Pressé de se rendre au travail, celui-ci a dû se résoudre à parcourir à pied la route Mobile-Omnisports – Hôtel du plateau (une vingtaine de minutes de trajet) pour ne pas rester bloqué dans les bouchons. Valentin a le sourire large lorsqu’il parle de la cause de sa marche improvisée. « L’école a repris, notre calvaire aussi. Je viens de passer plus de trente minutes dans le taxi partant d’Eleveur. Le taxi devait me laisser à Emombo, mais à cette allure-ci je risque de ne pas m’en sortir. Je crois que dès demain je vais sortir à 6h pour pouvoir arriver au travail à temps.» La course avec les élèves a donc démarré. Les habitants des quartiers sont habitués à cet exercice. Chaque année scolaire, ils doivent apporter des modifications à leur routine: sortir plus tôt, rentrer plus tard, subir les embouteillages et attendre les locomotives plus longtemps. Les premiers jours sont difficiles. Pourtant, la grande majorité des élèves n’a pas encore repris le chemin de l’école. Charlotte s’essuie les pieds pour ôter la poussière avant de s’engager dans la recherche du taxi qui devra la conduire à l’établissement où elle enseigne. Il est presque 8h et elle est en retard. Elle a longtemps attendu la moto qui devait lui permettre de sortir du quartier Nkolmesseng. Charlotte est partie de son domicile avant sept heures du matin, mais elle devait d’abord accompagner ses propres enfants à l’école. Les parents d’élèves aussi ont leur lot de galère. Ils doivent dorénavant renouer avec les réveils de bonne heure. Il leur incombe alors d’habiller leur progéniture, de préparer leur goûter et veiller à ce que rien ne manque dans les sacs d’école. Les enfants en bas âge doivent se faire accompagner par leurs parents jusque dans les salles de classe. La séparation est alors difficile pour beaucoup d’entre eux et ils n’hésitent pas laisser libre cours à des pleurs. L’émotion est si intense que certaines mamans versent quelques gouttes de larmes. Il faut presque s’enfuir pour laisser la maîtresse prendre le relais où les responsables d’école se chargent de chasser les parents les plus anxieux.
[:en]

L’affluence reste toujours perceptible dans les agences de voyages

C’est ce 3 septembre que les cours ont repris dans les établissements scolaires du primaire et du secondaire. On parle d’environ cinq millions d’enfants qui ont repris le chemin des classes.

Pourtant, ils paraissent encore nombreux, ceux qui n’ont pas regagné leur lieu de résidence habituelle. Dans les agences de voyages, c’est encore le branle bas avec d’incessants départs et arrivées de bus et autres cars de transport. L’effervescence qui règne laisse croire que d’aucuns ont décidé d’attendre la dernière minute avant de se mettre en route. De longues files d’attente sont visibles et dans les salles aménagées pour les passagers, il n ya pas moyen de se mouvoir aisément.

C’est la même ambiance que l’on vit depuis quasiment une quinzaine de jours, voire un peu plus, selon certains parents venus accompagner leur progéniture. Ils disent avoir choisi ce jour de rentrée scolaire parce qu’ils pensaient que les agences seraient moins pleines. Le personnel, visiblement fatigué s’attèle à satisfaire aux sollicitations de cette grosse clientèle qui de surcroît est très exigeante. On trouve trois ou quatre hôtesses derrière chaque guichet au lieu d’une seule comme en période morte.

Sécurité dans les agences de voyages

L’activité débordante dans les agences de voyages en cette période est certes excellente pour les affaires. Les responsables parlent d’importants bénéfices qu’ils font et ils se sentent honorés de la confiance toujours renouvelée de ces voyageurs. Malheureusement, c’est aussi une source d’inquiétude. Ils ont donc décidé de prendre d’importantes mesures sécuritaires:L’achat de nouvelles voitures, La fouille des bagages, le passage devant les détecteurs de métaux; la présence des éléments des forces de maintien de l’ordre et celle de leurs collègues de la gendarmerie qui circulent au milieu de toute cette foule, sans rien demander à personne mais dont la présence rassure.

Des mesures sécuritaires qui ne sont pas présentes partout. Les chauffeurs de bus clandestins et les agences de voyages moins organisées ne font rien dans le sens de rassurer quant à leur volonté de s’arrimer et de respecter quelques normes. Ils ne se sentent nullement interpellés par le dispositif mis en place par leurs concurrents. Ils se contentent de proposer des prix moins élevés et cette politique leur permet d’appâter quelques inconscients.

En plus de ce laisser aller, l’on ne parle pas de visites techniques malgré la vétusté de ces véhicules qui prennent chaque jour des routes considérées comme accidentogènes. L’on n’évoque encore moins un planning de voyages pour les chauffeurs. Contrairement à ce qui se passe dans les agences de voyages plus responsables. La bas, il y’à eu une réorganisation et chaque chauffeur ne peut faire plus de deux déplacements, en plus du respect des heures de départ.

Il est important, selon eux de limiter les risques et aucun détail ne saurait être pris à la légère. Un tour à Tongolo, Mvan ou Biyem Assi a donné de vivre le même phénomène.

Il ne reste qu’à souhaiter aux retardataires d’arriver à temps, afin de prendre le train en marche, parce que les cours ont effectivement commencé ce lundi sans certains établissements scolaires.

Nicole Ricci Minyem

L’affluence reste toujours perceptible dans les agences de voyages

C’est ce 3 septembre que les cours ont repris dans les établissements scolaires du primaire et du secondaire. On parle d’environ cinq millions d’enfants qui ont repris le chemin des classes.

Pourtant, ils paraissent encore nombreux, ceux qui n’ont pas regagné leur lieu de résidence habituelle. Dans les agences de voyages, c’est encore le branle bas avec d’incessants départs et arrivées de bus et autres cars de transport. L’effervescence qui règne laisse croire que d’aucuns ont décidé d’attendre la dernière minute avant de se mettre en route. De longues files d’attente sont visibles et dans les salles aménagées pour les passagers, il n ya pas moyen de se mouvoir aisément.

C’est la même ambiance que l’on vit depuis quasiment une quinzaine de jours, voire un peu plus, selon certains parents venus accompagner leur progéniture. Ils disent avoir choisi ce jour de rentrée scolaire parce qu’ils pensaient que les agences seraient moins pleines. Le personnel, visiblement fatigué s’attèle à satisfaire aux sollicitations de cette grosse clientèle qui de surcroît est très exigeante. On trouve trois ou quatre hôtesses derrière chaque guichet au lieu d’une seule comme en période morte.

Sécurité dans les agences de voyages

L’activité débordante dans les agences de voyages en cette période est certes excellente pour les affaires. Les responsables parlent d’importants bénéfices qu’ils font et ils se sentent honorés de la confiance toujours renouvelée de ces voyageurs. Malheureusement, c’est aussi une source d’inquiétude. Ils ont donc décidé de prendre d’importantes mesures sécuritaires:L’achat de nouvelles voitures, La fouille des bagages, le passage devant les détecteurs de métaux; la présence des éléments des forces de maintien de l’ordre et celle de leurs collègues de la gendarmerie qui circulent au milieu de toute cette foule, sans rien demander à personne mais dont la présence rassure.

Des mesures sécuritaires qui ne sont pas présentes partout. Les chauffeurs de bus clandestins et les agences de voyages moins organisées ne font rien dans le sens de rassurer quant à leur volonté de s’arrimer et de respecter quelques normes. Ils ne se sentent nullement interpellés par le dispositif mis en place par leurs concurrents. Ils se contentent de proposer des prix moins élevés et cette politique leur permet d’appâter quelques inconscients.

En plus de ce laisser aller, l’on ne parle pas de visites techniques malgré la vétusté de ces véhicules qui prennent chaque jour des routes considérées comme accidentogènes. L’on n’évoque encore moins un planning de voyages pour les chauffeurs. Contrairement à ce qui se passe dans les agences de voyages plus responsables. La bas, il y’à eu une réorganisation et chaque chauffeur ne peut faire plus de deux déplacements, en plus du respect des heures de départ.

Il est important, selon eux de limiter les risques et aucun détail ne saurait être pris à la légère. Un tour à Tongolo, Mvan ou Biyem Assi a donné de vivre le même phénomène.

Il ne reste qu’à souhaiter aux retardataires d’arriver à temps, afin de prendre le train en marche, parce que les cours ont effectivement commencé ce lundi sans certains établissements scolaires.

Nicole Ricci Minyem

These legendary cities of the Judeo-Christian tradition destroyed by the wrath of God because of the deviant behavior of its inhabitants is little different from the regional metropolis of Adamaoua Ngaoundere today.This crossroads town, the eponymous mount that stands majestically at the sight of the visitor has become the center of attraction of prostitutes and homosexuals. The dynamism of its population that serenely goes every day to its multiple occupations, the movement of the come and go at the arrival of the train at the terminus of the railway station, are only the tree that hides the forest. Because once the rays of the sun are dissipated by the darkness, the city is metamorphosed.
Here, "all the cats are gray at night," says a resident of Baladji I, one of the city's most famous neighborhoods for prostitution. It's time for the night owls. In Burkina, Norway, Onaref, Joli Soir or Baladji 1, the drinking places, Nightclub cabarets open to followers of Bacchus. The decibels go up, the beer flows and "we eat life with a good tooth," says Julienne, a girl of joy.Some of these nightspots, cabarets and pubs are blithely lined with public buildings, churches, temples, mosques and other places of worship dedicated to worshiping the Lord, without attracting the attention of the administrative authorities. .These mundane places are par excellence crossroads between men and women, centers of prostitution and all sexual excesses. If at the mere mention of some neighborhood names like Baladji 1, Nice evening, it drops the veil, it is not quite the opposite of some corners of the city, known to be crossroads of all the nocturnal pleasures . Ask me carrefour Gabriel, crossroads Jean Congo! Who am I and I answer: Prostitution! Alcohol! Aggression!In this period of the new school year 2018-2019, prostitution seems to have taken the lead. Many students and students have invaded this "market" alongside the "professionals" of the oldest profession in the world. Suddenly, a stiff competition has settled between the "new arrivals" and the old ones having already rolled their bump several years during in the field.And rants do not miss. " Since they arrived, the competition is tough. The price of "merchandise" has dropped. Before this price was set at 1,000 FCFA as the bottom bar without trading. Even today at 5.00 FCFA, it is difficult to have customers, "complains Asta.In her thirties, this young lady has been in the business for five years, because of the financial difficulties she faces in daily newspapers for the education of her three children. For her, the gains from her work will allow her to feed her small family and prepare for the future of her offspring. However, the competition imposed on this "market" by students does not make it easy for everyone. And it is each one who goes for his stratagems to pull out of the game.While the old ones rely on their networks through loyal customers, the "new arrivals" (whose average age is between 15 and 18 years) have burst into this market, enjoy the benefits of the flower of their age . The latter display their physical potential by highlighting them, leaving the intimate parts of the body exposed by clothing that crystallises the appeal of customers. A simple passage in these arteries, you are at all ends of the field intercepted by "one part?", "It is 500 FCFA only".TrendThe new trend here is homosexuality. This practice, which has long been used in other places, is located in the city of Ngaoundere. With globalization and its cohort of perverse effects conveyed by information and communication technologies, homosexuality has become a societal norm. Its followers who are counted in large numbers do not hide anymore. They appear face-to-face in public.Longtemps, certains cabarets tels que «Le caïman» et «Le cœur» étaient réputés être des lieux où l’on rencontre un grand nombre d’homosexuels, confie un riverain. Mais de nos jours, la pratique étend ses tentacules dans les bars et «coins chauds» de la ville où certaines hommes et femmes s’enlacent devant le public. Alors même le phénomène sape les fondements de l’éthique sociale des valeurs africaines, et est condamnée par la loi, la pratique gagne du terrain à Ngaoundéré. «Une fois au cabaret «Le Caïman» avec ma copine pour prendre du pot et passer un peu de temps, elle s’est sentie indisposée et elle est allée aux toilettes pour se mettre à l’aise. Subitement elle est rentrée me retrouver toute essoufflée pour me dire qu’elle a vue des filles qui s’entrelaçaient», témoigne Moussa, un habitué de ce cabaret. Un témoignage qui concorde avec les révélations d’autres personnes fréquentant les débits de boissons. «Même en public, ces homosexuels vous approchent pour vous faire des avances. J’ai même était terrifiée un jour lorsqu’une de ces filles a piqué une crise de jalousie après avoir surpris  sa compagne avec une autre. Et c’était la bagarre qui s’en est suivie devant une foule nombreuse. C’était dans un bar au quartier Onaref», lâche Jean. La pratique de l’homosexualité dans les cabarets et les «coins chauds» de la ville a  du vent en poupe. «Si vous n’êtes pas prudent ici, les filles là vous piquent votre petite amie», ironise  Justin. Dans un autre bar. Plus personne n’ignore la réputation de ces milieux. Ni moins les propriétaires de ces cabarets.One of these owners who requested anonymity tells us that they are aware of all the complaints from their customers. " I do not want to see them here anymore. They do not even come here anymore. And I always say it aloud to the microphone at the podium and everyone is aware, "she reassures us before taking offense at the situation:" women sleep with women, men sleep with men ! How can a woman sleep with a woman, do you find it normal? I drove them all out of here . "
It is near 7:30 (6:30 GMT) at the public school of Olembé, in the first district of Yaounde, Alain 4 years old, kindergarten student, smiling at the arm of his mother, seems happy to cross for the very first time the portal of a school. His parents enrolled him in Group II A at Olembé Public School.Three other students get off the taxi who drops them in front of the gate. Aged 6 to 9, they are from the Telep family. They say they can not wait to get back to school. They quickly join their comrades in the yard they call by name.At Olembe Public School, students are in the classrooms. The first classes are taught.More apprehensions among Ndongo whose parents have not yet finished with the puzzle of the back to school, "I came to negotiate the enrollment of children," says Charlene Ndongo, met earlier this morning in high school. Emana.Back to school is a headache for many parents and students, like Ondoua who comes to meet the principal of the school for his children.This new school year 2018-2019 brings a lot of changes. It has been placed by the government under the sign of reforms.reformsThe Prime Minister has launched a series of reforms, the most resounding of which is the single book.The head of the government put an end to the multiplicity of the textbooks for each subject and the changes of the books at the time of the return.Henceforth, any discipline enrolled in the school curriculum on Cameroonian territory, will be dispensed only by means of a single book by subject.For this first experimental year, the books of which almost 80% used in Cameroon, are manufactured in Turkey and China, will be massively delivered by one or two months, says one to the Ministry of Secondary Education.Another reform, the introduction of electronic payment of tuition fees through the financial services of Orange (Orange Money), MTN (Mobile Money), Express Union (Union Mobil Money Express) and Campost Money.The purpose of this reform is to limit the diversion of school fees and corruption in schools.Half-tone returnThe start of the 2018-2019 school year does not come under better auspices in the North West and South West regions, shaken by the Anglophone crisis since October 2016.Several schools were destroyed there. Teachers, whole families under the threat of separatists have deserted the localities in the grip of armed clashes.The Minister of Basic Education is in the North West region to reassure herself of the effectiveness of back to school in this part of the country.UNICEF and UNESCO condemned the attacks and abductions of students and teachers by the separatists.In the same vein, the patron of secondary education is in the Far North region, which has been suffering from the horrors of the war against Boko Haram since 2014.In addition, the Far North region is strongly marked by school dropout.
Rachel Ngazang vient de sceller plusieurs bars pour non-respect de la réglementation en vigueur. Une vaste opération d’assainissement de la ville a été menée à cet effet le 31 Août dernier.«Six à six», «Canne à sucre», «légende», «Longchamp», voilà quelques-uns des bars très célèbres de la capitale régionale du Sud fermés par le Préfet du département de la Mvila. Au chapitre des raisons avancées pour justifier cet acte figurent en bonne place l’insécurité, les nuisances sonores et la fermeture tardive de ces bars. Selon Rachel Ngazang, «l’objectif de cette action est surtout de limiter la nuisance sonore pour permettre aux élèves de bien réviser leurs leçons. Nous sommes à quelques jours de la reprise des classes». La tranquillité des citoyens est de ce fait mise en exergue dans cette mesure préfectorale. A Ebolowa, les gérants des bars font toujours fi de la réglementation en vigueur. «Nous avons constaté que ces débits de boisson fonctionnent tous en marge de la réglementation en vigueur. Ils ne respectent pas les heures de fermeture», précise le Préfet du département de la Mvila. En effet, de jour comme de nuit, des bars comme «Six à six» ou «Légende» diffusent de la musique à très haut débit au mépris de la réglementation en vigueur et des populations. Le Préfet du département de la Mvila poursuit ainsi la lutte déclarée il y a quelques mois au désordre urbain. Il faut d’ailleurs rappeler que de nombreux autres bars à nouveau opérationnels tels «Longue le Nde Sport» ou encore «Cote d’Azur» ont été soumis à la même procédure .Tout porte donc à croire que Rachel Ngazang est décidée de pacifier la ville d’Ebolowa.
A quelques heures de la rentrée scolaire 2018-2019, de nombreux enseignants affectés dans les établissements répondent toujours absents à l’appel. Ils accusent le gouvernement de ne rien faire pour assurer leur prise en charge.Le phénomène pèse lourd sur l’éducation dans la région du Nord; une région pourtant réputée la plus sous-scolarisée du pays. C’est que, les enseignants affectés dans cette partie du pays ne répondent presque jamais à l’appel au moment opportun. Ils disent être préoccupés par leur dossier tant au niveau de la fonction publique qu’au niveau du ministère des Finances. Ils sont pour la plupart dans d’autres régions du pays en dehors des régions septentrionales. Si certains font un passage éclair dans leur poste d’affection en début d’année, juste pour la signature d’attestation de prise de service avant de déserter, d’autres essaient quand même d’enseigner pendant le premier trimestre avant de prolonger leur congé de Noël. Au moment où les carillons de la rentrée scolaire 2018-2019 sonnent, on note toujours avec désarroi que le phénomène ne fait que perdurer chaque année dans la région du Nord. Que les habitudes ont la peau dure ! Nombreux sont les enseignants du primaire et du secondaire, affectés en début d’année 2017-2018 et qui n’ont toujours pas rejoint leur poste d’affectation. Et cela a eu des conséquences sur le rendement scolaire dans la région du Nord. Sur les 88.523 élèves inscrits aux examens d’OBC dans la région du Nord, 44.733 ont été admis, soit un taux de réussite de 51,29% contre 45,75% l’année dernière. Le phénomène est d’autant plus légendaire dans cette partie du pays qu’on ne sait plus à quel saint se vouer. Au niveau du ministère des Enseignements secondaires, le personnel en cour d’intégration dans la fonction publique communément appelés Eci refusent de rejoindre leur poste d’affectation. Ils accusent le gouvernement de ne rien faire pour assurer leur prise en charge. «C’est vraiment difficile pour nous qui sommes en cours d’intégration. On a besoin des moyens pour se prendre en charge. Quand tu arrives dans ton poste d’affectation, il faut suffisamment des moyens pour s’installer. Tenez ! On doit louer une maison, assurer la nutrition et les petits besoins sans compter les déplacements pour se rendre à l’école. Et souvent on a même des difficultés pour entrer en possession de nos frais de relève. Voilà un peu la grosse difficulté qui fait que les gens refusent de rejoindre leur poste d’affectation», souligne cet enseignant du secondaire qui reconnait avoir rejoint son poste deux ans plus tard. «C’est la misère et la précarité qui font fuir ces enseignants de leur poste d’affectation. Il faut régler la question de la prise en charge surtout des enseignants en cours d’intégration dans la fonction publique», renchérit un autre. L’éducation de base paie le plus lourd tribut. Et pour cause, la situation est encore plus déplorable à telle enseigne qu’on est souvent tenté de parler de pénurie en enseignant. Ici, on enregistre le plus grand nombre des enseignants absents de leur poste. Les communiqués invitant les enseignants à rejoindre leur poste d’affectation inondent les antennes de la Crtv Nord. Les inspections d’arrondissement ne cessent de ventiler des communiqués pour rappeler à l’ordre les maîtres contractuels absents de leur poste d’affectation. Le phénomène semble être plus grave dans les écoles logées dans les villages. Une source crédible indique d’ailleurs pour enfoncer le clou que «la situation est d’autant plus grave dans les villages. Pendant ce temps, le gouvernement s’évertue à créer des établissements comme des champignons sans régler la question de la prise en charge des enseignants qu’ils envoient».La complicité des chefs d’établissementA en croire une certaine opinion, cela ne fait pas l’ombre d’un doute: «Les enseignants affectés et qui ne rejoignent pas leur poste d’affectation sont de connivence avec les chefs d’établissement». On parle d’une complicité gagnant-gagnant avec ces chefs d’établissement qui reçoivent en retour des pots-de-vin en contrepartie de ce «service» rendu. Et les conséquences sont plurielles à savoir: les faibles taux réussite, un taux élevé de déperdition scolaire, l’augmentation du taux de sous-scolarisation et bien d’autre.
Les forces vives Sawa Wouri-Est invitent tous les enfants du Cameroun à monter dans le train de la paix et de la cohésion sociale que le gouvernement veut affréter pour tous les camerounais.La question était au centre d’un grand rassemblement qui a eu lieu ce samedi 1er septembre 2018 à l’esplanade la cour royale de la chefferie du canton Bassa, à Douala. Y ont pris part, quelques chefs supérieurs Sawa parmi lesquels le président en exercice du Ngondo, Madiba Songue, mais aussi des élites de la capitale économique. Les forces vives Sawa, qui disent oui à la paix et non à la violence, prennent donc un engagement unanime pour la cohésion nationale et le vivre ensemble dans l’harmonie.  Selon l’honorable Élise Pokossi Ndoumbe, «le vivre ensemble appelle à la tolérance et l’amour. Les camerounais sont tous frères malgré les différences et ce sont ces différences qui sont nos richesses». A travers une déclaration publique en présence des chefs supérieurs des cantons Bassa, Bakoko et Akwa, ainsi que les autorités des communautés du Nord, du Nord-Ouest et Sud-Ouest Cameroun à Douala, les forces vives Sawa Wouri-Est ont également réaffirmé leurs attachements à la sécurité collective et leur soutien à toute action en faveur de la paix en conformité avec la constitution camerounaise. Pour Yerima Ousmane, «rien n’est durable sans la paix. Le peuple Sawa a invité tout le monde pour la cohésion, nous ressortissants de la communauté du Nord nous soutenons cette action et manifestons pour la paix sur l’étendue du territoire national». Une minute de Silence a été observée en faveur des victimes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Une prière œcuménique pour la paix et l’unité a mis un terme à cette rencontre.
Environ 6.596.900 citoyens en âge de voter, dont 18.574 de la diaspora, sont attendus aux urnes à l’occasion de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain, selon les chiffres rendus publics vendredi par Elections Cameroon (Elecam), l’organe en charge des scrutins et opération référendaires dans le pays.Ce corps électoral, pour un pays de 25 millions d’âmes, marque une baisse par rapport au même type de scrutin de 2011 où l’on avait enregistré 7.521.651 inscrits, 4.951.434 votants, 4.837.249 suffrages valablement exprimés pour un taux de participation de 65,82%. Promettant « un scrutin libre, transparent et apaisé, Elecam indique que plus de 95% de cartes d’électeurs ont déjà étés distribuées. Ces dernières semaines, cet organe a multiplié les initiatives pour inviter les citoyens à un « vote massif » à la présidentielle à venir pour laquelle 9 candidats ont été retenus contre 23 lors de la présidentielle d’octobre 2011. Vis-à-vis de la communauté internationale également, l’organe a, à travers un déjeuner de travail organisé lundi dernier à Yaoundé, la capitale du pays, tenu à rassurer les chefs des missions diplomatiques quant à l’efficacité des mesures prises en collaboration avec le gouvernement, ainsi que les autres acteurs du processus électoral, pour une participation optimale des populations des zones à risques. En dépit de ce discours apaisant, les inquiétudes des observateurs demeurent quant au bon déroulement du scrutin dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où des séparatistes armés menacent de perturber, mais également dans l’Extrême-Nord où la secte islamiste Boko Haram continue de semer la terreur.
A quelques heures du début de la rentrée scolaire 2018-2019, les départements du Mayo Sava et Mayo Tsanaga nous  renseignent sur les problèmes que connaissent certains établissements scolaires dans le septentrion.Ce n’est plus un secret pour personne, la secte islamiste Boko Haram a causé la fermeture de plus de 100 écoles dans les départements du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga, frontalières du Nigeria. De nombreuses populations déplacées, fuyant les atrocités des combattants de la nébuleuse, ont pris d’assaut les salles de classe. Des écoles situées dans les localités intérieures ont ainsi vu leurs effectifs triplés voire plus, du fait de l’accueil des élèves issus des écoles fermées ou détruites. Le déficit énorme en enseignants s’est encore aggravé par l’instabilité au poste des enseignants en cours d’intégration et des affectations effectuées en milieu d’année. «Au total, il s’impose un besoin de 200 personnels administratifs dans le département du Mayo Sava, 500 personnels enseignants toutes disciplines confondues. Au niveau des infrastructures, certains établissements fonctionnent dans des locaux d’emprunt. Les besoins en construction s’élèvent à 350 salles de classe, 20 ateliers, 52 blocs administratifs, 200 logements d’astreints. 34 salles de classe nécessitent des travaux de réfection», constate un proche collaborateur du délégué départemental des enseignements secondaires joint au téléphone. En rappel, le chef de l’Etat Paul Biya avait instruit le gouvernement de mettre sur pied un plan de riposte, sous forme de «projet d’urgence» dont le coût global s’élève à 5,335 milliards de FCFA». Avec cette enveloppe, il était question de construire 208 salles de classe équipées de tables-blancs et des bureaux de maîtres, 87 blocs de latrines et de 56 forages dans les six départements de la région de l’Extrême-Nord. Sur le site de l’école publique de Mémé groupe 1, dans le département du Mayo-Sava, les travaux de construction d’un bloc de 2 salles de classe sont à l’arrêt. A l’école publique d’application de Mora Massif, les bâtiments sortent également de terre. Dans le cadre de cette opération spéciale de sauvetage de l’école dans la région de l’Extrême-Nord, le département du Mayo-Tsanaga a bénéficié de 38 salles de classe équipées de 10 forages et de 17 blocs de latrines. Il est important de relever que le projet d’urgence pour la construction des infrastructures dans le domaine de l’éducation dans certaines localités de la région de l’Extrême-Nord tarde à  être réalisé face aux multiples exactions de Boko Haram.
Le méga meeting organisé à la maison du parti RDPC de Nko’ovos le 31 Août 2018 a consolidé le contrat de ce département de la région du Sud avec Paul Biya.Pour une campagne présidentielle de Paul Biya intense et réussie, le département de la Mvila n’est pas allé d’une main morte. S’inscrivant dans la logique d’une victoire écrasante du candidat Paul Biya, et pour donner le ton, le Ministre Jacques Fame Ndongo, par ailleurs Chef de la Délégation permanente régionale du RDPC pour la région du Sud, et élite de la Mvila, a cassé la tirelire avec une contribution de cinq millions de FCFA. Suffisant pour susciter une levée de bouclier inédite.
En l’espace de deux heures, Directeurs Généraux, Parlementaires, Maires et conseillers municipaux, élites intérieures et extérieures, militants de base, ont renfloué la cagnotte élevant le montant des cotisations à vingt millions de FCFA. «Nous n’avons plus de temps pour tergiverser. Il faut agir. Le chef de l’État a beaucoup donné au département de la Mvila. En retour nous devons nous montrer reconnaissants», a déclaré Bernard Amougou, sénateur Chef de la Délégation permanente départementale du RDPC pour la Mvila. Cet argent issu du premier jet du département de la Mvila sera essentiellement orienté vers les descentes sur le terrain. «Les contributions restent attendues à la Délégation permanente départementale du RDPC pour la Mvila. Nous avons lancé un appel à tous les fils et filles de ce département et donc vous voyez que le Président Paul Biya fait l’unanimité ici», a martelé Bernard Amougou. A travers cette mobilisation exceptionnelle des fonds, le département de la Mvila plus que par le passé vient d’envoyer un message fort aux autres candidats à l’élection présidentielle 2018 au Cameroun: «la Mvila a fait son choix. Inutile de descendre dans cette partie du pays ce sera une perte de temps».






Sunday, 05 June 2022 11:01