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Le chiffre est révélé dans une alerte émise ce 28 septembre 2021 par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU. L’institution onusienne avertit que l’opération de Lockdown instaurée par les combattants sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a provoqué de nouveaux déplacements des personnes.

 

Selon les révélations faites par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU en abrégé (OCHA), « A la veille du Lockdown, environ 700 personnes ont fui leurs villages vers les régions de l’Ouest et du Littoral, et environ 1 800 personnes se sont déplacées vers des centres urbains ou des localités plus sûres du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Le Lockdown perçu comme une opération de désobéissance civile imposée par les milices séparatistes de manière régulière depuis 2017 dans les deux régions anglophones, celui en cours depuis le 11 septembre dernier est entré en vigueur le 15 du mois en cours, et ce jusqu’au 02 octobre prochain, apprend-on des sources médiatiques. L’OCHA rappelle dans ce sillage, « La décision a interdit tout mouvement, travail ou l’activité sociale dans les deux régions. Le week-end, du vendredi au dimanche, seuls les taxis et les motos peuvent circuler, et les gens sont autorisés à se rendre sur les marchés et assister aux services religieux ». 

A en croire des habitants de cette partie du pays, malgré l’opposition d’autres franges séparatistes, l’opération de Lockdown est plus ou moins respectée. Une situation que confirme l’ONU en indiquant dans sa note, « Avec quelques différences locales et quelques exceptions dans certains milieux urbains, l’interdiction de déplacements et d’activités a été largement respectée par la population, en partie aussi à cause de la peur de la violence ou de la mort en cas de non-respect ». Le Bureau onusien alerte par ailleurs, « Environ 200 000 personnes ont manqué d’assistance alimentaire en raison de l’interruption des activités humanitaires et distributions de nourriture ».   

Innocent D H

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Paul Atanga Nji le Ministre de l‘Administration territoriale affirme qu’avec les dons du Chef de l’Etat Paul Biya, que 210 000 familles ont été touchées en 2 ou 3 ans.

 

A en croire Paul Atanga Nji, c’est depuis plus de deux années, que le Président de la République fait des dons aux populations victimes  de la crise anglophone. Le Ministre de l’Administration territoriale (MINAT) le 21 décembre 2020, alors qu’il remettait un autre lot de ces dons, a indiqué que 210 000 familles en ont déjà bénéficié, dans une période comprise entre 2 et 3 années.

Pour cette récente aide, elle a été pour quatre associations caritatives et plus de 550 familles déplacées internes de la crise anglophone, qui vivent actuellement à Yaoundé. Le don était composé du matériel de couchage, des denrées alimentaires, des kits d’hygiène et des « appuis multiformes ». Son coût a été estimé à plus de 600 millions FCFA. Etant le Ministre ayant la charge de faire parvenir aux populations, Paul Atanga Nji a tenu à apporter des éclaircis sur le modèle de transparence qui guide les opérations de remise. «A chaque fois nous tenons à la transparence. Vous avez vu, chacun est devant son lot et au vu et au su de tout le monde », a-t-il déclaré lors de la séance.

Par ailleurs, il faut souligner que la remise des dons aux quatre associations caritatives et à plus de 550 familles déplacées internes de la crise anglophone a été suivie par le Gouverneur de la région du Centre, les sept Sous-Préfets du département du Mfoundi et les bénéficiaires. Paul Atanga Nji a salué l’altruisme du Président Paul Biya.

« Le père de la nation a une fois de plus pensé à ses enfants. Les périodes de fin d’année sont des moments où les personnes qui ne peuvent pas fêter sont tristes. Alors le Chef de l’Etat a dit que je fais une dotation de 600 millions FCFA pour apporter secours ».

Profitant de la cérémonie, Atanga Nji a fait comprendre aux déplacés de la crise, qu’il y a possibilité de retourner chez eux.

«Il y a déjà des caravanes de retour. Pour ceux qui veulent déjà rentrer, ils peuvent s’inscrire à la Direction de la protection civile», a déclaré le Ministre.

Liliane N.

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C’est sous ce thème que se tient depuis deux jours, au Palais des Congrès de Yaoundé, un dialogue entre les membres du Parlement Camerounais et le Gouvernement, sur la Gouvernance Foncière.

 

Etat des lieux

Le Cameroun, pays agricole a fait le pari de la croissance économique, une économie émergente qui, à travers son plan de développement, mise entre autres sur l’essor des infrastructures.

L’espoir pour atteindre les objectifs fixés est orienté vers l’exploitation des ressources naturelles, notamment les forêts, les mines, le pétrole, le gaz…

Il est important de relever que la Terre est ambivalente, car, à la fois facteur de croissance et de progrès mais également source de nombreux conflits.

Il est donc évident, aujourd’hui plus que jamais, que la gestion des Terres est un défi permanent pour les pays en développement comme le Cameroun ; elle se pose avec une acuité renouvelée, en raison de la diversité des acteurs et des enjeux autour du Foncier, exacerbés par la croissance démographique et la multiplication des investissements assis sur la Terre.

Contexte

Dans une situation comme celui décrit plus haut, l’optimisation de l’utilisation de l’espace devient un enjeu d’ordre public, de même qu’un préalable incontournable à toute ambition de développement harmonieux d’une société étatique.

Il devient dès lors urgent d’accorder la plus grande priorité à la définition des règles gouvernant l’accès à la terre ( propriété et usages de longue durée) pour toutes les composantes de la société, surtout les plus fragiles, que l’on retrouve en majorité dans la périphérie urbaine et en zone rurale), à la participation des citoyens à la prise de décision en matière de gestion des terres, à la construction des règles susceptibles d’aider à déterminer la préséance entre usages incompatibles sur le même espace, ainsi qu’à l’accès à une justice indépendante, rapide et compétente sur les questions foncières, garante du respect des Droits de tous, y compris des plus faibles.

La loi de 1974

En 2020, il est évident qu’elle s’avère de moins en moins apte à gérer toutes ces pressions foncières et défis de la gestion des Terres. Des études menées et les réalités sociales démontrent que certaines questions ne sont pas suffisamment prises en compte par ladite Loi.

C’est sans doute ce qui explique la Réforme Foncière amorcée dès 2011, avec comme objectif d’adapter la loi foncière à la demande de terres pour « l’Agriculture de Seconde Génération ».

A l’observation, il a été constaté que la législation a besoin d’une révision générale ; Toutes choses qui vont conduire à l’introduction de nombreux autres sujets dans le chantier de la Réforme sus citée.

Les assises du palais des Congrès

Grâce au dialogue initié par le Réseau des Parlementaires pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers d’Afrique Centrale, avec l’appui de ses partenaires, à l’instar du Projet LandCam et, qui a connu la présence de nombreux départements ministériels, parmi lesquels le ministère du Domaine, du Cadastre et des Affaires Foncières, peut être des propositions, suivies de l’implémentation concrètes de ces dernières, à plus ou moins moyen terme vont –elles apporter le changement tant attendu, puisqu’il est évident que l’existence de l’Homme tourne autour de la Terre Nourricière.

 

Nicole Ricci Minyem  

 

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Alors que les combats entre les séparatistes et l'armée ne sont pas au point mort, 6.000 exilés de la crise anglophone ont déjà regagné leur village. Un retour obligé dans un contexte dominé par la peur d'être contaminés au coronavirus et qui les plonge dans la misère.  

 

Depuis la survenue de la pandémie de Covid-19 au Cameroun, avec plus de 1621 cas confirmés, et 56 décès en date du lundi, 27 avril 2020, la situation devient de plus en plus rude pour les populations traumatisées par la guerre et qui sont totalement démunies. 

Aux problèmes de santé, d'éducation, de nutrition et d'hébergement, ces déplacés de la crise socio-politique dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun, font désormais face à la peur de la contamination. 

Du coup, la survie devient une équation difficile à résoudre car les activités menées (petits métiers) sont en berne du fait des mesures de restriction imposées par le Gouvernement dans sa stratégie de lutte contre le coronavirus. 

Parmi ces mesures, l'on cite, le port obligatoire de masque, la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes, l'interdiction de rassemblement de plus de 50 personnes, l'interdiction de surcharge dans les taxis et sur les mototaxis, la fermeture des bars et lieux de loisir dès 18 heures etc.

La peur s'installe

"Ça me fait peur. Ici, les déplacés vendent des aubergines, des œufs bouillis, des arachides (...). Ils se promènent dans les rues, touchent de l'argent, rencontrent des gens. Ils rentrent en soirée et dorment serrés les uns contre les autres, faute de matelas et d'espaces. Si une personne est contaminée par le coronavirus dans cette maison, ça sera catastrophe pour nous", frisonne Joseph Mofor qui hébergeait 130 déplacés internes. 

Le chef traditionnel a bien un temps interdit ce commerce ambulant, cependant, la "famine a explosé" et celui que les déplacés surnomment affectueusement "papa" a été obligé de lever l'interdiction. 

Célestine Ngong âgée de 24 ans pour sa part lâche, "on a peur d'attraper le coronavirus. Mais, c'est ça ou mourir de faim à la maison". Elle a "fui les balles" dans son Nord-ouest natal. Comme Célestine, Rafiatou Foyeh accompagnée de ses deux filles, sort chaque jour avec sa bassine pleine de bouteilles de bière traditionnelle à base de maïs sur la tête. 

Ce qui frappe a priori à l'œil, c'est que toutes trois, sont protégées de masques en tissus, moins chers que les chirurgicaux, mais fabriqués le plus souvent hors des normes sanitaires. Elles arpentent tous les jours, les rues de Bonabéri, quartier de l'ouest de Douala, qui accueille une forte population de déplacés. 

La misère s'installe

A en croire les propos d'Esther Imam, "pris entre le feu des armes et la misère de la pandémie", les déplacés anglophones sont plus exposés au Covid-19 que la population en générale.

"Ils n'ont pas de revenus. Certains n'ont pas de maison. D'autres n'ont pas de quoi manger et celles et ceux qui se débrouillaient avant la crise n'y arrivent plus. Nous sommes dans un contexte de confinement, de restriction. Mais le virus de la faim est pire que le coronavirus", relève la directrice exécutive de l'ONG Reach Out, qui vole au secours des déplacés dans les régions francophones et à ceux qui sont cachés dans les forêts.

Elle ajoute par ailleurs, certains n'ont pas d'argent pour acheter de l'eau potable, du savon, du gel hydroalcoolique ou des masques, autant de "facteurs qui facilitent la contagion". 

Des milliers de déplacés ont préféré retourner dans leur village pourtant toujours en guerre, malgré l'appel au cessez-le-feu de l'ONU, en cette période de pandémie. "Beaucoup sont rentrés avec les enfants parce qu'il n'y a plus d'activité. Pour eux, c'était aussi une manière de s'éloigner des centres où l'épidémie a commencé à sévir, notamment à Yaoundé et à Douala", explique Modibo Traoré, le directeur du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) qui précise qu'entre 5.000 et 6.000 personnes sont revenus dans la seule région du Nord-ouest les jours qui ont suivi la fermeture des écoles, le 17 mars. Depuis le mouvement retour se poursuit. Les deux régions anglophones enregistrent déjà des cas confirmés au Covid-19. 

D'après les ONG internationales, plus de 3.000 personnes ont été tuées dans la crise anglophone. Selon les Nations unies, 700.000 ont abandonné leurs maisons pour se réfugier dans les forêts environnantes et les régions comme l'Ouest, le Centre et le Littoral. 

 

Innocent D H

 

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Les faits remontent à la nuit du dimanche 15 au lundi 16 décembre 2019.

 

Le domicile de l’Honorable Joseph Mbah Ndam situé dans la ville de Batibo, région du Nord-Ouest a été réduit en cendres. L’incendie a été constaté par les riverains à une heure tardive de la nuit. Selon des sources, le feu qui a calciné la maison du Député a été déclenché par des séparatistes. Ils sont pointés du doigt parce que d’après nos mêmes sources, ils ont brandi des menaces contre les parlementaires du Social democratic front (Sdf), qui essaieraient de briguer un autre mandat. On apprend que ceux-ci ne veulent pas voir les parlementaires du parti politique de Ni John Fru Ndi compétir lors des élections législatives et municipales de 2020.

Il convient de rappeler que par le passé, lors du premier enlèvement du Chairman Ni John Fru Ndi, les sécessionnistes avaient demandé à celui-ci de retirer ses parlementaires de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le président-fondateur du Sdf avait répondu que cela n’était pas possible. Parce que ses parlementaires avaient besoin d’un espace pour s’exprimer. Et le parlement est nécessaire. Sur la base de ces faits, on pourrait s’interroger sur les désistements des députés du Sdf aux élections législatives.

On sait que deux Honorables du parti de la balance ont adressé des correspondances au Chairman. Le premier l’Honorable Cyprian Awudu Mbaya qui a été a été questeur à l’Assemblée nationale, a décidé de se retirer de la course aux prochaines législatives, au moment où le Sdf était lancé dans la composition de ses dossiers de candidature. Il avait refusé de briguer un 5e mandat. Les raisons avancées ont tourné autour de la crise anglophone.

Pour le Député il fallait ne plus se présenter aux élections législatives parce que «considérant la guerre civile en cours dans la région du Nord-Ouest et qui a entraîné des tueries des enlèvements contre rançons, et le taux élevé d’insécurité, couplé aux conditions inhumaines dans lesquelles des milliers de personnes ont été soumises et qui a poussé les populations à se réfugier au Nigeria voisin et occasionner des déplacés internes ».   

 

Liliane N.

 

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Les enfants vulnérables et déplacés internes de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest résidant dans le Nord étaient aux  petits soins de  l’Association La belle Etoile. 160 de ces enfants ont reçu  samedi 21 septembre à Garoua des dons en fournitures pour une réussite de l'année scolaire scolaire 2019/2020 en cours.

 

Aux premières lignes des bénéficiaires de ces dons symboles d'actions bienfaitrices de l'Association La Belle Étoile, les élèves déplacés internes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans le Nord  qui n’avaient faute de moyens, pas encore repris le chemin des classes depuis la rentrée effective le 02 septembre denier. Pour Konamafon Samira du département de Ngog-Etoundja région du Nord-ouest, l’une des bénéficiaires : « Il n’y a pas d’argent pour payer notre scolarité encore moins des fournitures scolaires. Aujourd’hui, j’ai eu des sacs et cahiers, je suis très contente. Je demande aux âmes de bonne volonté de venir à notre aide ». 

 

Contexte du geste de générosité

LAssociation La Belle Etoile Cameroun à travers ce geste de générosité se donne pour noble mission, de contribuer à la prise en charge et au soutien des orphelins, enfants vulnérables scolarisés, ainsi que les déplacés internes des régions anglophones dans la partie septentrionale du Cameroun. A en croire les explications d’Ariane Noubissi, présidente de l’Association : « Cette remise s’inscrit dans le cadre du  concept du vivre ensemble. Les enfants vulnérables sont souvent abandonnés à leur propre sort. On croit toujours que ce sont des enfants qui n’ont pas la chance d’aller à l’école ».

Après avoir reçu des fournitures scolaires,  les enfants concernés  ont saisi l'occasion pour formuler  d'une seule et même voix leur remerciement à l'endroit de la donatrice. En retour, ils prennent l'engagement ferme de produire des  bons rendements en  fin d’année scolaire. C'est le cas de Hapsatou Moussa, récipiendaire: « ça va me permettre d’aller à l’école et de me battre pour sortir au moins deuxième de ma classe », précise-t-elle.

Cette cérémonie de remise des dons scolaires a servi de passerelle au  lancement de la troisième édition du parrainage de ces enfants démunis pour un meilleur encadrement et des résultats probants aux différentes échéances scolaires en fin d'année.

 

Innocent D H

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Cette opératrice économique a offert des kits scolaires à plus de 220 élèves installés dans cette localité du Haut Nkam dans la région de l'Ouest.

 

D’après le récit de Mutations, la joie était visible samedi 14 septembre dernier sur les visages de près de 220 élèves déplacés internes issus de divers établissements scolaires de l'arrondissement de Banka, région de l'Ouest. Ces derniers ne sont pas rentrés les mains vides. Ils sont revenus avec des sacs de classe à dos, garnis de fournitures composés de cahiers, stylos à bille, crayons ordinaires et des règles. Des kits qui ne sont pas de trop pour ces récipiendaires ayant entamé l'école quelques semaines plus tôt.

Au cours de cette 4ème édition de l'excellence scolaire initiée par Françoise Puené, par ailleurs opératrice économique et élite du département du Haut-Nkam, la cérémonie dédiée à promouvoir le mérite a été fortement courue le 14 septembre dernier. Sur le champ, des ordinateurs, des matelas, des téléviseurs et leurs accessoires ont été remis sur un total d’environ 500 bénéficiaires, 158 enseignants ont été encouragés pour leurs efforts fournis pour l'encadrement des jeunes. Une preuve que « Mamy Nyanga », comme elle aime se faire appeler, ne lésine sur aucun moyen lorsqu’il faut venir en aide aux nécessiteux.

Selon elle, «cette action intervient dans le cadre de ses activités d'assistance aux frères et sœurs en difficulté, en plus des natifs du coin». Des propos recueillis par nos confrères de Mutations. C'est ainsi qu'elle a décidée d’offrir des fournitures scolaires aux déplacés internes frappés par la crise sociopolitique qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis trois ans.

Lire aussi : La femme d'affaires Françoise Puene vole au secours de 09 détenus à l'Ouest 

A cette cérémonie, on observe une forte affluence à l’esplanade de la cathédrale de Banka, où Mgr, Abraham Komé, évêque du coin et par ailleurs président de la Conférence épiscopale nationale, a pris soin de combler cette rencontre de bénédictions et de prières: confiant que «la générosité est quelque chose de divin et une très bonne action que les gens doivent perpétuer ». Selon lui : « ceux qui possèdent en abondance doivent donner davantage », exhorte-t-il.

En se séparant, tous ont reconnu qu’il s'agit d'un geste de «cœur» salué également par des autorités administratives au rang desquelles, le préfet M. Mamoudou. Qui invite en langue de Shakespeare, ceux qui sont encore à la traîne, à emboîter le pas, dans le même élan de générosité.

 

Liliane N.

 

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Le Ministre de l’Administration territoriale indique que le Cameroun a suffisamment de ressources pour prendre en charge les déplacés des régions anglophones.

 

Près de 130 000 déplacés internes de la crise anglophone bénéficient de la prise en charge du gouvernement. C’est l’une des informations livrées à la presse par Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat) lors de son passage dans la région de l’Ouest, la semaine dernière. « Nous avons reçus les instructions fermes et en 24 heures, nous avons apporté de l'assistance à plus de 5000 personnes dans la région. Nous avions identifié environ 152 000 déplacés internes. À ce jour, près de 130 000 sont pris en charge », a-t-il déclaré.

Selon le patron de l’Administration territoriale, l’opinion nationale et internationale doit savoir que le gouvernement a la capacité de prendre en charge les déplacés internes. Et quel que soit leur nombre. Atanga Nji précise que même si le Cameroun bénéficie du soutien de ses partenaires étrangers, il est à même de s’occuper de ces personnes qui ont fui les régions anglophones à cause de la crise socio politique qui y sévit.

Il faut rappeler qu’Atanga Nji s’est rendu à l’Ouest, pour procéder à la distribution des produits alimentaires issus du Plan d’urgence humanitaire. Sur cette descente, le Minat a déclaré : « Le Chef de l'Etat m'a donné de très hautes instructions de venir à l'Ouest pour apporter l'assistance aux déplacés internes, suite à la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Un rapport a été fait par le gouverneur de la région sur la situation de ces compatriotes. Le Président de la République a jugé opportun de me dépêcher pour rencontrer ces déplacés internes, pour leur délivrer également un message d'encouragement et d'optimisme ».

Lors de cette descente, le Minat avait salué les autorités de la région de l’Ouest à savoir le gouverneur, les préfets pour l’accueil et l’encadrement des déplacés internes qui ont trouvé refuge dans cette partie du pays.

 

Liliane N. 

 

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Le Ministre de l’Administration territoriale a exprimé le satisfecit de la haute hiérarchie sur deux faits majeurs : la neutralisation de présumés terroristes et l'encadrement des milliers de déplacés internes.

 

En matière de maintien de sécurité, la région de l’Ouest du Cameroun s’en sort avec une note satisfaisante. C’est ce qu’il faut retenir de la réunion du mercredi 28 août 2019. Une réunion qui a rassemblé autour de Paul Atanga Nji le Ministre de l’Administration territoriale (Minat), Awa Fonka Augustine le Gouverneur de l’Ouest, les six Préfets de la région, deux premiers adjoints préfectoraux intérimaires, le Commandant de la légion de gendarmerie de l'Ouest, le Commandant du secteur militaire N°9, le Délégué régional de la Sûreté nationale, entre autres.

Deux points d’une grande importance valent à l’Ouest, la note satisfaisante qui lui a été accordée par le Minat. Il y a d’abord la neutralisation de présumés terroristes. Il convient de rappeler que sur ledit point, cette région a souvent été victime d’attaques orchestrées par les groupes séparatistes qui sévissent au Nord-Ouest et au Sud-Ouest.  Les localités du Noun et de la Menoua ont principalement connu ces attaques venant précisément du Lebialem et de Ngokentunjia. De façon officielle, on sait que la Menoua pour ne parler que d’elle, enregistre depuis que les sécessionnistes ont commencé à faire leurs incursions à l’Ouest, plus de 15 villages attaquées.

La ville de Bafoussam elle aussi a parfois été visitée par ces séparatistes. Au mois d’avril 2019, ceux-ci voulant instaurer un climat de terreur, avaient distribué des tracts dans lesquels, ils indiquaient qu’ils allaient égorger une cinquantaine de personnes. Dans le cas où les populations ne participeraient pas à l’effort de guerre. Seulement pour toutes leurs attaques, les assaillants ont toujours fait face à des ripostes bien menées par les autorités administratives et l'intervention prompte des Forces de défense et de sécurité.

Autre point de satisfaction: l’accueil des déplacés de la crise anglophone. C’est aujourd’hui un secret de polichinelle. L’Ouest du Cameroun fait partie des régions où on trouve de nombreuses familles anglophones qui en quête de paix, ont décidé de s’y installer. Le Ministre a noté qu’en dépit du flux massif de ces déplacés internes notamment dans les départements de la Mifi, du Noun et de la Menoua, il y a une intégration et une cohabitation harmonieuse au sein des populations. Pour lui, c'est le fruit de l'encadrement permanent et bienveillant des « chefs de terre ».

Les autorités de l’Ouest en somme ont été conviées à poursuivre dans la même lancée, tout en renforçant la vigilance et la pro activité. « Développer et intensifier le renseignement prévisionnel. Rester proche des populations et surtout veiller à l'encadrement des populations déplacées. Car l'ennemi ne dort pas. Nous devons tout faire pour barrer la voie à ceux qui veulent déstabiliser notre pays », a déclaré Paul Atanga Nji.

 

Liliane N.

 

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C'est un c'est un chiffre record que le monde a connu en fin 2018 soit 70,8 millions de déplacés à cause des guerres ou de persécutions. Une situation qui ne reflète pas l'ampleur de l'exode vénézuélien car seule une minorité demande d'asile, selon l'annonce fait par l'ONU mercredi.

 

Selon le rapport annuel du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés HCR l'année 2018 a été particulièrement marquée par une forte progression des déplacés internes Éthiopie. Un phénomène dû aux violences et à une hausse des demandes d'asile présentées  par ceux qui se trouvent obligés de fuir la guerre, la crise politique et économique au Venezuela. Ajoutons à cela le conflit syrien qui a continué de produire un grand nombre de réfugiés et déplacés. Il y a aussi les cas de violence au Nigeria qui sont une source importante de déplacements.

 

Le rapport indique également que le nombre total des "déracinés" dans le monde comptabilisant les réfugiés de 25,9 millions, les déplacés internes au nombre de 41,3 millions et 3, 5 millions de demandeurs d'asile. Des chiffres qui ont progressé de 2,3 millions par rapport à l'année 2017.  Néanmoins cette estimation reste prudente, précise le HCR car bien que la plupart des bus vénézuélien doivent pouvoir bénéficier du système de protection internationale des réfugiés, et un 1,5 million ont déposé une demande d'asile.

 

Dans les tendances, une fois de plus, des mauvaises directions persistent. "De nouveaux conflits (...) viennent s'ajouter aux anciens", à déclaré aux médias à Genève, le Haut Commissaire, Filippo Grandi, appelant le Conseil de sécurité de l'ONU à être plus uni afin de trouver des réponses concrètes aux conflits. Le monde a connu  une hausse du nombre de réfugiés en 2009, enregistrant une forte progression entre 2012 et 2015.

 

Innocent D H

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01