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Leur présence au Parlement des enfants qui s’est ouvert hier 17 juin 2019, a été annoncée par Jean Pierre Edjoa le Directeur de la protection des droits de l’enfant au Ministère des Affaires sociales.

 

Les enfants des familles de déplacés internes assistent à la 21ème édition du Parlement junior. Il convient de noter que cette édition dudit Parlement, a suivi la célébration de la 29ème  journée de l’enfant africain. Une journée dont le thème était « l’action humanitaire en Afrique : les droits de l’enfant avant tout ». La cérémonie y relative qui s’est déroulée à l’esplanade de la Mairie de Yaoundé IV a permis de découvrir pour certains et redécouvrir pour d’autres, pas moins de cinq actions menées par le Ministère des Affaires sociales (Minas) en la faveur des enfants déplacés.

 

« Les zones en crise ne permettent plus la sécurité de ces enfants. Nous les y retirons », a déclaré Jean Pierre Edjoa le Directeur de la protection des droits de l’enfant au Minas. D’après celui-ci le Minas rend plus aisé l’insertion des déplacés internes dans des familles d’accueil temporaires. Et ces familles, il convient de le préciser, acceptent de s’occuper gratuitement des enfants qui sont amenés chez elles. Il est dit qu’en outre, le département ministériel en charge des Affaires sociales, finance la construction des centres d’accueil dans la région de l’Extrême-Nord.

 

Le Minas mène également une action d’assistance psycho-sociale. « Les enfants déplacés internes ont vécu de difficiles traumatismes dans les zones de conflit. Il faut pouvoir s’assurer de leurs bonnes conditions physiques et mentales. Nous les accompagnons pour comprendre ce qui leur arrive surtout à trouver les voies pour qu’ils puissent s’adapter », a ajouté Jean Pierre Edjoa. Par ailleurs le Minas s’assure que l’école soit gratuite pour lesdits enfants dans les établissements publics.

 

Pour parler en bref du Parlement des enfants qui se tient chaque 16 juin de tous les ans, est une session parlementaire réservée aux enfants. Celui-ci se veut une plate-forme d’échanges entre les enfants et les décideurs et contribue à la mise en œuvre effective des articles 12, 13 et 14 de la CDE et 7 de la CADBEE en offrant aux enfants l’opportunité de participer à la vie de la Cité par l’expression de leur opinion sur les problèmes qui les concernent à travers des questions, mais aussi des propositions de réponse et de résolutions.

 

Liliane N.

 

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Les parties prenantes se sont réunies le 27 mai 2019 au Ministère des Relations Extérieures et ont discuté des stratégies pour traiter correctement les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées.

 

Le Cameroun, sous la direction du Ministère des Relations Extérieures et de la communauté continentale (diplomates africains), a commémoré le 27 mai 2019 la 56ème édition de la Journée africaine. Célébrée tous les 25 mai, la Journée africaine est utilisée pour refléter une partie de la dynamique de promotion et de propagation des valeurs du panafricanisme.

 

Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a présidé lundi 27 mai 2019 la cérémonie d'ouverture des activités commémoratives marquant la journée sous le thème « l'année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique ».

 

Dans son discours d'ouverture, le ministre a souligné les actions du gouvernement et les instruments internationaux adoptés pour mieux gérer la situation, parmi d'autres défis continentaux. "La célébration de la Journée de l'Afrique reste symbolique car elle signifie l'engagement pris par les Africains pour construire un continent fondé sur des valeurs communes. Le thème choisi pour cette année reflète la réalité et fait écho à notre engagement envers la protection des droits de la personne. Le Cameroun a été classé comme le meilleur pays de la sous-région de l'Afrique centrale pour l'accueil des réfugiés des pays voisins", a-t-il déclaré.

 

Il a exhorté les autres partenaires à continuer d'appliquer les décisions prises par le gouvernement camerounais pour protéger le statut des réfugiés, des rapatriés et des personnes déplacées. "Beaucoup d'entre eux sont déjà intégrés dans la société et nous avons signé un accord tripartite avec le Nigeria pour assurer le retour volontaire et en toute sécurité des réfugiés de ce pays ", a déclaré le ministre Lejeune Mbella Mbella, ajoutant qu'un accord similaire est en cours avec la République centrafricaine.

 

Le ministre des Relations extérieures a exhorté les parties prenantes à projeter une image positive de l'Afrique, à promouvoir la vision de l'Union africaine et à faire entendre la voix de l'Afrique sur certains sujets cliché concernant le continent.

 

Pour le Président du Groupe africain du Corps diplomatique à Yaoundé qui est l'Ambassadeur de la République centrafricaine au Cameroun, Martial Beti Marace, les personnes susmentionnées ont besoin de l'assistance des gouvernements et des partenaires techniques. Il salue les efforts déployés par le Cameroun pour accueillir environ 400 000 réfugiés de plusieurs pays. Pour lui, la bonne gouvernance, la tolérance et le vivre ensemble doivent être prioritaires dans les pays africains pour les relations pacifiques. Le message du Président de la Commission de l'Union africaine concernant la Journée africaine a été lu à cette occasion.

 

Otric N.

 

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L’ONG International Crisis Group a publié jeudi un rapport sur la crise socio-politique qui fait rage en ce moment dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest au Cameroun. Elle dénombre de ce fait 1850 après 20 mois d’affrontements.

 

« Après vingt mois d’affrontements l’on dénombre 1 850 morts, 530 000 déplacés internes et 35 000 réfugiés au Nigéria voisin. » Selon le rapport de l’ONG, au moins 235 militaires et policiers, 650 civils et près d’un millier de séparatistes présumés ont été tués. Mais les autorités camerounaises, elles, estiment le nombre de morts à 1 600 donc 400 civils, 160 militaires et policiers et un millier de séparatistes, indique International Crisis Group.

L’ONG rappelle que la crise sociopolitique née en octobre 2016 s’est muée fin 2017 en un conflit armé. « Sept milices armées sont actuellement en position de force dans la majorité des localités rurales. Les forces de sécurité ont mis du temps à organiser leur riposte, mais depuis mi-2018, elles infligent des pertes aux séparatistes. Elles ne parviennent pourtant pas à reprendre entièrement le contrôle des zones rurales ni à empêcher les attaques récurrentes des séparatistes dans les villes », indique le rapport.

Pour sortir de cette impasse, International Crisis Group pense que les acteurs camerounais et internationaux devraient faire pression sur le gouvernement et les séparatistes, menaçant de sanctions, ceux qui feraient obstacle au dialogue et récompenser les moins intransigeants. Ainsi, entre la sécession voulue par les séparatistes et la décentralisation que propose Yaoundé, l’ONG indique que des solutions médianes doivent être explorées pour conférer plus d’autonomie aux régions.

Le conflit en cours selon l’ONG, met également en lumière les carences du modèle de gouvernance centraliste camerounais, et interpelle les autorités gouvernementales sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des minorités, des héritages coloniaux et des spécificités culturelles. Ainsi qu’une redistribution plus juste et équitable des richesses au Cameroun.

Dans ce processus, International Crisis Group estime que les acteurs internationaux, notamment les États-Unis, la Suisse, le Vatican, les Nations unies, l’Union européenne (en particulier la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni) et l’Union africaine, doivent continuer à encourager le gouvernement au dialogue. La combinaison de pression internes et internationale, insiste le rapport pourrait amener le gouvernement et les séparatistes à s’entendre. 

 

Source : Investir au Cameroun

 

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A travers des consultations gratuites pour ces populations et d’autres couches vulnérables samedi à Douala.

 

Dr Donald Blaise Limona et Nfinyo T. Mabu sont deux camarades de classe qui ont décidé de secourir des déplacés internes venus des régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, résidant à Douala. Le premier est pharmacien exerçant au Texas, aux Etats-Unis d’Amérique. Le second est consultant en Business Development Investment. A travers l’Ong Limona Foundation International, ils ont organisé une campagne de consultations gratuites à  Bonabéri du 22 au 23 mars 2019.

Selon Cameroon Tribune qui rapporte cette information, l’activité, qui ciblait une large gamme de pathologies, a mobilisé 300 personnes. « Je remercie les organisateurs de cette campagne. J’ai beaucoup apprécié l’accueil réservé aux malades. C’est une aubaine pour la plupart d’entre nous qui n’avons pas les moyens nécessaires pour nous faire consulter par des médecins », a affirmé Delphine Geh, bénéficiaire.

Le même sentiment de gratitude est exprimé par Marie Zé : « Il y a beaucoup de gens qui souffrent, mais qui n’ont pas moyen d’aller à l’hôpital. Une campagne comme celle-ci est donc la bienvenue et nous sommes reconnaissants envers les organisateurs ».

Une satisfaction qui cadre avec les objectifs fixés par les deux compatriotes, déterminés à montrer l’exemple aux autres membres de la diaspora camerounaise. « Nous avons créé Limona Foundation International pour contribuer à l’amélioration de la santé des populations camerounaises. Cette campagne de consultations gratuites cible jeunes, enfants, vieux, déplacés internes et populations vulnérables. Mon camarade et moi voulons apporter une contribution positive », a affirmé Nfinyo T. Mabu.

L’équipe médicale mobilisée pour la circonstance est composée de 4 médecins et plusieurs infirmiers. Une équipe dans laquelle l’on compte des médecins et infirmiers déplacés internes. Les deux compatriotes ont procédé hier à l’ouverture d’un centre d’analyse et imagerie médicale à Bonabéri.

Rappelons que l’ONU a lancé mardi un appel aux bailleurs de fonds pour recueillir près de 163 millions d’euros pour venir en aide à quelque 437.000 Camerounais déplacés par le conflit dans les régions anglophones de leur pays. L’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a précisé avoir besoin urgemment de 31,1 millions d’euros afin de fournir une assistance humanitaire vitale à certains de ces déplacés.

Selon l’ONU, 437.000 personnes ont été déplacées au Cameroun à cause du conflit dans les deux régions anglophones du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, et plus de 35.000 autres ont fui au Nigeria voisin.

Otric N.

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Conduit par le gouvernement en collaboration avec les Nations unies et les partenaires au développement, le programme permettra notamment de créer des emplois.

 

Avec le retour de l’accalmie dans la région de l’Extrême-Nord, déplacés, réfugiés et populations hôtes sont appelés à vivre ensemble. Pour renforcer la cohésion entre ces populations, rapporte Cameroon Tribune, le gouvernement camerounais, en partenariat avec les Nations unies, le gouvernement japonais, la Fondation Cœur d’Afrique de l’ambassadeur Roger Milla, et le Comité national olympique et sportif du Cameroun s’investi pour améliorer leurs conditions de vie.

Vendredi 15 mars dernier, par des activités sportives et culturelles organisées au stade municipal Yaya Dairou de Maroua, ces partenaires ont organisé la cérémonie de lancement du «projet d’assistance aux personnes déplacées internes, aux réfugiés et communautés».

Présidée par le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, Midjiyawa Bakari, en présence de l’ambassadeur du Japon, Tsutomu Osawa, la cérémonie a connu une forte participation des déplacés internes et de réfugiés nigérians venus de Minawao.

Ce projet dont l’objectif principal est d’améliorer les conditions de vie des populations vise, non seulement à permettre aux victimes de Boko Haram de trouver de nouvelles opportunités de relèvement, mais aussi, à long terme, de prévenir les actions de l’extrémisme violent.

D’après l’ambassadeur du Japon, le bailleur de fonds, ce projet est composé de quatre grandes activités : la création d’emploi, le soutien aux activités génératrices de revenus, la prévention des conflits et le renforcement des capacités des autorités locales.

Dans la planification des activités, concernées sont Zamay, Moskota, Limani, Fotokol, Makary et Zimado, toutes des localités frontalières et touchées par les exactions de Boko Haram.

Pour Fenella Frost, représentante du Pnud, les défis de la population nécessitent des actions à long terme. C’est la raison pour laquelle les Nations unies sont fières d’accompagner le gouvernement camerounais dans l’élaboration du plan de relèvement et de consolidation de la paix dans les régions septentrionales.

Rappelons que depuis janvier 2019, par vagues successives, 35 000 réfugiés nigérians ont pris leurs quartiers dans la localité de Goura, située dans l’arrondissement de Makary, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Ce nouveau contingent de réfugiés, constitué à plus de 80% de femmes et d’enfants, apprend-on, a dû fuir la localité de Rann, village nigérian tombé ces dernières semaines entre les mains des membres de la secte islamiste Boko Haram.

Pour la prise en charge de ces nouveaux réfugiés, apprend-on, la coordinatrice du système des Nations Unies au Cameroun, Allegra Baiocchi, a lancé un appel de fonds d’un montant total de 10 millions de dollars, soit plus de 5 milliards de FCFA. 

 

Otric N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01