Ces saisies ont été réalisées dans la région de l’Adamaoua et du Nord au cours de la semaine du 13 au 20 août 2020. Selon les sources douanières, elles rentrent dans le cadre de l’opération « Halte au commerce illicite » lancée depuis plusieurs mois par la douane camerounaise avec pour objectif de combattre la contrebande et le commerce illicite qui semblent avoir fait leur lit aux frontières du Cameroun.
Dans le cadre du déploiement de l’opération « Halte au commerce illicite » dans la partie septentrionale du pays, la douane camerounaise enregistre une fois de plus de bons points dans son combat contre les produits de la contrebande et du commerce illicite.
En effet, les agents du poste de contrôle douanier de Selou Samba, dans la région de l’Adamaoua, ont saisi 05 véhicules de la contrebande, à en croire l’annonce faite par la douane dans sa newsletter. Dans la même période allant du 13 au 20 août 2020, 20 cartons contenant des téléphones portables ont également été saisis dans un véhicule dans la forêt de Pakete, région du Nord.
La contrebande et le commerce illicite semblent sévir à la frontière camerounaise depuis quelque temps. Rappelons par exemple que le 08 mars dernier, la marine nigériane quant à elle avait intercepté 95 000 litres de gasoil de la contrebande, en route pour le Cameroun. L’on apprenait alors que le gasoil transporté dans une embarcation de fortune, s’apprêtait à rejoindre la région du Sud Cameroun. Le produit illicite était conditionné dans 316 fûts contenant chacun 300 litres de produits pétroliers.
Selon les données officielles, le commerce illicite fait perdre environ 200 milliards de FCFA à l’Etat camerounais chaque année. L’activité serait plus florissante aux frontières avec le Nigéria notamment dans la partie septentrionale du Cameroun. Il s’agit donc d’un gros manque à gagner pour le pays. L’opération « Halte au commerce illicite » conduite par la douane vise donc à tordre le coup à ce phénomène.
Innocent D H
En plus du Tchoukourdaye utilisé dans la fabrication des engins explosifs improvisés, la Douane affirme avoir également saisi un solvant extrêmement dangereux et volatil.
La Douane a fait un rapport de ses opérations de saisie menées dans la période allant du mois de mars 2020 à juin dernier. Il en ressort que l’opération « Halte au commerce illicite » (Halcomi III) a mis la main sur 300 litres de Tchoukourdaye. Il s’agit d’un produit dangereux et qui est utilisé pour fabriquer des engins explosifs improvisés (Eei). C’est donc une prise importante, quand on sait que les autorités sécuritaires ont attiré l’attention de leurs collaborateurs sur la circulation des Eei et d’autres produits illicites. Le 24 juin 2020, Landry Galax Etoga le Secrétaire d’Etat (Sed) à la Défense chargé de la gendarmerie a adressé aux hauts responsables des Forces de défense et de sécurité, un message dont la substance est un appel à la vigilance et à un renforcement des mesures sécuritaires.
La Douane n’a pas que saisi le Tchoukourdaye. Elle a également mis la main sur 250 litres de dichlorométhane, un dérivé deux fois chloré du méthane, employé pour le décapage des peintures sur les pièces en bois ou en métal. Les experts le présentent comme un solvant extrêmement dangereux et volatil. Halcomi III a également permis de mettre le grappin sur plus de cinq tonnes d’emballage plastiques non biodégradables, 70 écrans plasma, 66 000 litres de produits pétroliers, 35 véhicules, 60 000 tiges de cigarettes, plus de 800 cartons de produits cosmétique. Il y a aussi eu 2 600 palettes de bières en canettes, 3 080 bidons de vins de 5 litres chacun, plus de 600 cartons de vin rouge, 12 000 sachets de vins dépourvus de certificat de conformité.
Ces produits sont issus de la contrebande. Un phénomène qui fait perdre environ 200 milliards de FCFA au Cameroun chaque année, selon une récente étude du Groupement inter-patronal du Cameroun.
Liliane N.
Des bons points qui sont à mettre à l’actif des éléments de la Brigade nationale de contrôles et de la répression des fraudes (BNCRF). Ceux-ci ont mené mi-février 2020 à Douala, une opération coup de poing.
Les cartons de vins d’origine douteuse saisis sont de marque « Château Barreyres ». La photo de la cargaison appréhendée a été présentée à la presse. Selon les révélations faites par la BNCRF, « il s’avère que le vin mis en cause ne provenait pas de la société BVS (Boissons, Vins et Spiritueux), détentrice de l’exclusivité de la distribution de cette marque au Cameroun. Les entrepôts de cette surface de commercialisation ont été mis sous scellés pour cause de commercialisation des produits de contrebande », note-on.
L’on apprend également qu’à Bonamoussadi, un réseau de commercialisation de whiskies frelatés a été débusqué par les agents de la BNCRF. A en croire des déclarations à la Brigade, « le présumé trafiquant s’apprêtait à exécuter une livraison des whiskies de marque Chivas (12 et 18 ans d’âge) et Jack Daniels estampillés de fausses vignettes auprès d’un snack-bar de la place. A la suite d’une dénonciation du responsable de cet établissement, les agents de la BNCRF ont également saisi ces liqueurs qui représentent un grand danger pour la santé des consommateurs ».
Chaque année, le Cameroun perd environ 255 milliards de FCFA du fait des activités de contrebande, de contrefaçon et de commerce illicite, nous livre la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima).
Innocent D H
Des bons points qui sont à mettre à l’actif des éléments de la Brigade nationale de contrôles et de la répression des fraudes (BNCRF). Ceux-ci ont mené mi-février 2020 à Douala, une opération coup de poing.
Les cartons de vins d’origine douteuse saisis sont de marque « Château Barreyres ». La photo de la cargaison appréhendée a été présentée à la presse. Selon les révélations faites par la BNCRF, « il s’avère que le vin mis en cause ne provenait pas de la société BVS (Boissons, Vins et Spiritueux), détentrice de l’exclusivité de la distribution de cette marque au Cameroun. Les entrepôts de cette surface de commercialisation ont été mis sous scellés pour cause de commercialisation des produits de contrebande », note-on.
L’on apprend également qu’à Bonamoussadi, un réseau de commercialisation de whiskies frelatés a été débusqué par les agents de la BNCRF. A en croire des déclarations à la Brigade, « le présumé trafiquant s’apprêtait à exécuter une livraison des whiskies de marque Chivas (12 et 18 ans d’âge) et Jack Daniels estampillés de fausses vignettes auprès d’un snack-bar de la place. A la suite d’une dénonciation du responsable de cet établissement, les agents de la BNCRF ont également saisi ces liqueurs qui représentent un grand danger pour la santé des consommateurs ».
Chaque année, le Cameroun perd environ 255 milliards de FCFA du fait des activités de contrebande, de contrefaçon et de commerce illicite, nous livre la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima).
Innocent D H
Dans cette cargaison, 148 cartons de vins venaient de France.
Les éléments de l'opération Halte au commerce illicite (Halcomi) ont une fois de plus, mis la main sur des produits entrés par voie de contrebande au Cameroun. Lesdits produits ont été dédouanés normalement au Port Autonome de Douala. Ils ont été dissimulés parmi d'autres marchandises dans un conteneur. Ayant procédé à un contrôle physique de la cargaison composée de vins et de produits laitiers, les éléments de l'opération Halcomi ont remarqué que les documents douaniers qui en principe doivent accompagner de pareils produits sont absents.
Lors de la présentation de ces produits vendredi dernier à la presse, Ketu Johnson Ketu, officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a souligné qu’«il s'agissait de vins entrés sur le territoire en contrebande ». Ketu Johnson Ketu a expliqué que la suite de la procédure concernant cette saisie comporte l'établissement d'un procès-verbal de saisie et le paiement par les prévenus d'amendes ainsi que des droits de douanes compromis.
Il convient de rappeler que depuis le début de cette année, grâce à l’opération Halcomi, de nombreux produits contrefaits ou entrés de façon illicite au Cameroun ont été saisis. D'ailleurs, il y a juste quelques jours où 600 cartons de lait concentré sucré, d'origine malaysienne cette fois ont été saisis. Revenant sur cette autre saisie, l’officier des douanes, chef d'équipe Halicomi 3, zone 1 a révélé que « ces produits sont entrés sur le territoire camerounais par voie maritime, par les criques, en contrebande, venant du Gabon ». Il a précisé que cette saisie s'est effectuée également suite à des renseignements et à un contrôle de routine.
Le camion intercepté a fini dans les services de la douane. La suite de la procédure, pour cet autre cas, est idem que celle suscitée.
Liliane N.
Plus de 5 000 litres de carburant illicite d'une source inconnue ont été confisqués par les douaniers du port de Douala, dans le cadre d'une mesure visant à contrôler l'approvisionnement en pétrole/gaz dans le pays.
Intensifiées par le Ministre de l’Energie et de l’Eau, les autorités sont en état d'alerte pour mettre fin au trafic et à la vente illicites de ces produits. « Nous avons saisi deux hors-bord transportant plus de 5 000 litres de gasoil et nous poursuivons nos enquêtes pour découvrir les responsables de cette transaction illégale », a déclaré Victor Mpegva, chef de l'opération.
Les capitaines des deux bateaux impliqués dans le trafic ont fait enregistrer leurs déclarations par des éléments de sécurité. Alors que des fonctionnaires du ministère de l'Eau et de l'Energie sont présents sur les lieux, intensifient les enquêtes, les coupables sont accusés de pollution marine, de trafic illicite et de commerce de carburant. Ce qui explique le ralentissement de l'activité des opérateurs légaux dans ce secteur.
La semaine dernière, le ministre de l'Eau et de l'Energie, Gaston Eloundou, a ordonné des enquêtes, sur du carburant illicite servi au public, après avoir lui-même été victime d'une transaction illicite dans une station-service Total à Douala, le vendredi 6 septembre. C'est à l'issue d'une visite de travail dans le Littoral, que le ministre s'est vu servir du carburant mélangé à de l'eau au Dibamba.
Bien que la direction de la station-service ait nié les accusations, déclarant avoir reçu du carburant du dépôt pétrolier national camerounais, SCDP, les responsables de la compagnie pétrolière disent que leurs produits sont toujours minutieusement contrôlés avant d'être livrés.
Dans un communiqué publié ce 8 septembre 2019, l’entreprise revient sur les faits. « Samedi 7 septembre au matin, sur la station de Dibamba (Douala), une présence d’eau dans trois cuves de gasoil qui venaient d’être livrées en carburant a été identifiée », lit-on.
Les autres cuves de gas-oil et de super sont immédiatement passées contrôle. Ici, on ne relève aucune anomalie. Pour Total, « des analyses sont actuellement menées pour identifier les causes de cet incident tout à fait inhabituel. La qualité du produit et du service apportée à ses clients étant une priorité pour Total ».
« Total prend la décision de suspendre temporairement les livraisons de gasoil sur cette station », conclut le communiqué de la structure.
Otric N.
Les éléments de la douane ont procédé le 12 août dernier à d’importantes opérations de saisie de cargaisons issues de la contrebande dans le cadre de l’opération Halcomi.
L’opération dénommée Halte au commerce illicite en abrégée Halcomi passe ainsi à sa vitesse supérieure. La brigade commerciale des Douanes de Garoua-Boulaï dans la région de l’Est, a une fois encore réussi à faire intercepter une importante cargaison de médicaments illicites, le 12 août 2019. Ces produits contrebandiers quittant de la République centrafricaine à destination de Douala étaient dissimulés sous des branchages. D’après une source au sein de la douane : « Il s’agit de la plus importante saisie depuis le début de l’année à l’Est ». Cette opération coup de poing a pu mettre en déroute 448 cartons de médicaments hors norme.
Une double opération de saisie
La même date, l’on note 383 kilogrammes d’écailles de pangolins géants saisis par les éléments de la Brigade mobile à Bamenda, dans le Nord-Ouest. « Il s’agit de la plus grande saisie d’écailles de pangolins réalisée par les unités des Douanes depuis le début de l’année », a indiqué une fois de plus une source douanière. Les produits illicites avaient pour point de chute le Nigeria via un passage par la frontière au niveau d’Ekok. Les écailles de pangolins géants sont classées espèces protégées par les conventions internationales.
Bien avant cette double opération de saisie sus évoquée, le 03 août 2019 au poste de contrôle douanier de l’aéroport international de Douala un important stock d’or en provenance de la Région de l’Est a été intercepté. On évalue la valeur totale à 1,5 milliard de FCFA.
Innocent D H
Les autorités administratives ont procédé à la destruction de ces produits qui, par leur nature ne correspondent à aucune norme et par conséquent représente un danger pour les populations.
C’est un important stock de produits impropres à la consommation et de la contrebande qui vient d’être détruit à Garoua par les autorités administratives. Constitués de plus de 300 de sacs de farine de format de 50 kilogrammes, de boissons gazeuses, du tabac, du savon, du café entre autres, qui viennent d’être réduits en cendre. Compte tenu du non-respect des normes et qualités en matière de commerce, ces produits ont été saisi par les éléments de la brigade régionale de contrôle et de la répression de fraude de la délégation régionale du commerce pour le Nord.
Pour Monsieur Daïrou, Délégué régional du commerce pour le Nord, « cette opération rentre dans le cadre de la lutte que mène les pouvoirs publics contre la contrebande, la fraude et la contrefaçon. Elle se justifie par le fait depuis un certain temps, l’on assiste à une montée en puissance dans la région du Nord à des activités de vente des produits non homologué, compromettant ainsi la santé des pauvres populations ».
La destruction de ces produits de contrebande s’est déroulée en présence de Monsieur Boukar, représentant du Gouverneur de la région du Nord. Il a profité de la circonstance pour appeler les contrebandiers à renoncer à leur pratique malsaine. Ces contrebandiers ont été invités à s’arrimer à l’objectif de la protection de l’industrie au niveau local et de l’espace économique dans lequel ils opèrent.
L’on se rappelle, il y a de cela à peine deux semaines, des faux produits alimentaires ont été saisis par les éléments de la légion de gendarmerie du Nord. Ce qui avait permis dans la foulée d'interpeller le suspect qui serait spécialisé dans cette activité illicite depuis un certain temps. Les produits fabriqués, selon nos sources seraient fabriqués avec des substances chimiques nocives pour la santé humaine qui ne répondent à aucun contrôle de norme et de qualité au préalable. Même les conditions les plus élémentaires d’hygiène n’étaient pas assurées, selon les mêmes sources.
Ces actions de répression viennent donc indiquer désormais l’impérieuse nécessité de se mettre en ordre de bétail contre la contrebande qui est non seulement un cancer économique mais aussi et surtout un cancer social.
Innocent D.H