Il s'agit selon le journal Repères d'un très grand projet d'envergure. Il prévoit surtout la construction d'une clôture périmétrique éclairée de plus de 20 km.
Le port autonome de Douala en mode modernisation. C'est pour d'avantage sécuriser cet espace portuaire. Il s'agit là d'un grand projet d'envergure. Dans les faits, l'on procède à la construction d'une clôture le long de l'enceinte du port. Cette clôture est éclairée et protégée par des vidéosurveillance. On parle également dans la foulée d'un accès avec guérites, mais aussi des ponts bascules stratégiques.
Au quotidien l'on assiste à la violation systématique des 1000 hectares de réserve foncière . « L'intense activité sur les 7 terminaux du port de Douala-Bonaberi (conteneurs, conventionnel, bois, fruitier, pêche, amont et rive droite dédie aux activités industrielles) place incontestablement cette plateforme face à un risque élevé d'infiltrations. L’on observe d'ailleurs qu'en toute illégalité, cet aire, domaine privé de l'Etat, est occupée par des particuliers, des industriels ou des commerçants de fortune, qui profitent de son étendue, sa proximité d'avec l'agglomération, et la tolérance administrative pour s'installer durablement », lit-on dans Repères.
Dans cette lancée, depuis 2015, les autorités du port engagent un vaste projet de consolidation de la superficie portuaire. Ceci, en collaboration avec le ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières. L'initiative permet alors la mise à nue de plusieurs occupants illégaux. Depuis lors, beaucoup d'eau à couler sous le pont, il faut donc passer à une vitesse supérieure.
Dans le fond, c'est depuis 2018 que le projet de sécurisation du port autonome de Douala sort de terre. « D'importants travaux de sécurisation sont confiés à l'entreprise Portsec S.A. Travaux qui prévoient une sécurisation physique constituée «d'une clôture perimétrique de plus de 20 kilomètres, éclairée et protégée par vidéosurveillance. Les accès, avec guérites, seront surveillés par des équipements ultra modernes. Des ponts bascules statiques et dynamiques en ligne serviront à la pesée systématique des véhicules lourds et conteneurisés. Des portes avec tourniquets pour accès des piétons après reconnaissance biométrique ou par un badge permettront de mieux filtrer les entrées », écrit Repères.
De source bien introduite on évalue le projet à 25 milliards de FCFA. Il prévoit également une subdivision intérieure en zones spécialisées confinées dans des barrières sectorielles sécurisées : « les accès seront réservés aux seules véhicules et personnes autorisés et/ou habilitées », indique une source au port. On parle de 2021 pour la fin des travaux.