C’est le principal défi que compte relever à travers l’opération « zéro accident » lancée par le ministre Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Déployée sur le terrain du 05 octobre au 31 janvier 2021, cette opération est menée dans les 10 régions que compte le pays.
Dans un communiqué publié le 02 octobre 2020, le Ministre camerounais des Transports (Mintransports), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe porte à la connaissance des usagers de la route que cette opération est initiée dans le cadre de la lutte contre les accidents de la circulation. Il s’agit d’une campagne de sensibilisation, de prévention et de contrôle routier qui a pour ambition de mobiliser l’ensemble de la communauté nationale pour des efforts communs afin d’infléchir la courbe des accidents routiers au Cameroun.
L’opération baptisée « zéro accident » se déroule en deux phases. La première qui concerne la période des rentrées scolaires s’étend du 05 octobre au 29 novembre 2020. La seconde phase quant à elle cible les périodes de fin d’année. Elle couvre la période allant du 30 novembre 2020 au 31 janvier 2021. Ces périodes connaissent habituellement plus de cas d’accidents de la circulation du fait de la hausse du trafic routier, apprend-on.
L’opération qui se déploie dans les 10 régions du pays, est placée sous la coordination des gouverneurs de régions. Elle est menée sur le terrain par des équipes constituées des responsables du ministère des Transports qui bénéficient aussi de l’appui des forces de maintien de l’ordre et de sécurité. « Toute transgression sera sévèrement punie conformément aux sanctions prévues par la règlementation », souligne Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe.
Rappelons qu’en 2019, le Cameroun a enregistré 937 morts sur les routes. Ce qui correspond ainsi à 41% par rapport aux 1 588 morts enregistrés en 2011 au début de la décennie d’action des Nations Unies pour la sensibilisation routière. Cette tendance devrait donc être consolidée selon le Ministre des Transports.
Innocent D H
La décision du ministre des transports est tombée le 29 octobre 2019. Motif, l'agression des passagers de cette entreprise de transport inter-urbain, au niveau de la ville d'Obala, dans le département de la Lekié.
Cette compagnie de transport inter-urbain est interdite d'activités dans les régions du Centre et de l'Ouest du pays. Selon le ministre des transports, elle écope de cette suspension provisoire pour « manquement grave ».
Le Mintransport a aussi décidé de retirer le permis de conduire à Monsieur Foko Jean Robert, conducteur du véhicule immatriculé LT 411 HC. Son permis lui a été délivré le 26 avril 2018 à Bafoussam. « Monsieur Foko Jean Robert est, en outre, et ce conformément à la réglementation en vigueur, interdit de postuler, pour une durée de cinq ans, à tout examen de permis de conduire », peut-on lire dans le communiqué du ministre.
Le 26 octobre dernier, un bus appartenant à l'agence Binam a quitté Yaoundé en direction de Bafoussam, avec un total de 70 passagers. De bonnes sources, le chauffeur a fait de la surcharge en ajoutant au moins 5 passagers. Le chauffeur a accepté de les porter alors que le bordereau de départ indique que les 70 places de l’engin étaient toutes occupées. Malheureusement, ces inconnus étaient des personnes de mauvaise foi. 30 min à peu près après leur installation dans le véhicule, les malfrats ont sorti leurs armes blanches pour dépouiller les occupants du véhicule.
« Il s’agit d’un Bus de Binam Voyage parti de Yaoundé tard dans la nuit, ayant déjà fait le plein. Arrivé à Emana, trois individus insoupçonnables stoppent le Bus et proposent 2.500 fs chacun. Le chauffeur n’a pas hésité il à surcharger, sauf qu’arrivé après le péage, les trois individus ont ordonné au chauffeur de rouler à leur rythme. Arrivé à Obala, ils ont demandé à ce dernier d’entrer vers le Lycée Technique d’Obala et quelques 100 à 200m après, ils se sont arrêtés. Ils ont sommé le chauffeur de remettre les clés, il s’est exécuté. Ensuite ils l’ont copieusement tabassé, ils ont pris tout ce qu’il avait comme argent, ils ont ensuite dépouillé tous les passagers de leurs téléphones et de leurs comptes orange money et MTN Money, des objets de valeurs et de l’argent liquide », confie un témoin oculaire.
La décision du ministre des transports vient donc mettre un bémol à l'irresponsabilité des chauffeurs. Les observateurs indiquent que la décision de Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehé est salvatrice et siffle même la fin de la récréation dans ce secteur d'activité assez tumultieux.
Otric N.
Les résultats de l’enquête ouverte, devront conduire à la sanction des personnes reconnues coupables dans cet accident.
Le Ministre des Transports (Mintransports) Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena n’a pas seulement adressé ses condoléances aux familles des personnes décédées, dans l’accident de circulation survenu sur l’axe Douala–Yaoundé, précisément au lieu-dit Gwei II. Le Ministre a instruit l’ouverture d’une enquête. Il est question qu’au travers de ladite enquête, qu’on dégage les responsabilités, qu’on détermine les responsables de cet accident. Une fois que ceux-ci seront connus, le Mintransports rassure sur le fait qu’ils seront sanctionnés «sévèrement». Les sanctions seront prises sur la base de la réglementation en vigueur.
A titre de rappel, c’est dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 septembre 2019, que l’accident suscité a eu lieu. Le bilan annoncé provisoire, a fait état de «09 morts et seize blessés ». Les blessés ont été pris en charge dans les hôpitaux de district et catholique de Pouma. Le Ministre Ernest Ngalle Bibehe Massena a invité les familles des victimes, à se rendre à la morgue annexe de l’hôpital régional d’Edea pour rentrer en possession des corps. L’accident a été causé par la collision d’un camion semi-remorque immatriculé LT TR329 AE et un bus VIP de l’agence de voyage Garanti Express immatriculé CE076IG qui venait d’Edea.
Il convient de souligner que depuis son arrivée à la tête du Ministère en charge des Transports, Ernest Ngalle Bibehe Massena s’est montré assez actif dans la lutte contre les accidents de la route, et le transport clandestin. Pour ce qui est de la lutte contre les accidents de circulation, le Mintransport s’est souvent trouvé dans l’obligation de suspendre des agences de voyage. Au mois de février dernier, plus de 100 autos écoles ont été fermées suspendues. Et en mars 2019, des bus de 85 opérateurs de transport sanctionnés avaient été immobilisés.
Liliane N.
Près de 10 jours après le grave accident de la circulation routière qui a fait 22 morts sur la national N°5, dans la localité de Lagoue par Baham, chef-lieu du département des Haut-Plateaux, région de l’Ouest Cameroun, le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a rendu les résultats de l’enquête ouverte après ce drame. Ce grave accident, à en croire le Mintransports, est la conséquence « des manquements graves au non-respect des consignes de sécurité et aux règles de la circulation routière ». Ce rapport indique également que l’un des deux chauffeurs décédés n’avait pas de permis de conduire. Il s’agit de Guy Bertrand Mojieka, le conducteur du car coaster qui transportait la majorité des victimes. Le deuxième chauffeur, André Foning, était le conducteur du Camion.
Le ministre a également sanctionné les propriétaires desdits véhicules. André Eudes Soh Merinox, le propriétaire du car coaster a écopé de 12 mois de suspension, et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires en cours de la licence ordinaire de transport public de 3e catégorie « pour utilisation des services d’un chauffeur non titulaire d’un permis de conduire ». Chez Jean Tioyem, le propriétaire du camion incriminé, le Mintransports a décidé de retirer la licence ordinaire de transport public de 2e catégorie « pour usage de ladite licence dans le cadre d’une cession, contrairement à la réglementation en vigueur ».
Selon Jean Ernest Ngalle Bibehe, des campagnes intensives de sensibilisation, visant à rappeler aux conducteurs automobiles la nécessité d’observer scrupuleusement, les règles du code de la route ont été prescrites aux équipes de prévention et de sécurité routière de son département ministériel.
Pour rappel, ce drame avait été causé par une collision entre un car coaster immatriculé NW 284 AF qui se rendait à Douala et un camion immatriculé OU 629 AO qui revenaient, lui de Batié. Après avoir perdu le contrôle de son véhicule, le chauffeur du camion s’est retrouvé sur la voie du chauffeur du car Coaster qui roulait, lui, à vive allure, sur une descente. La violence du choc a entraîné la mort de 19 personnes sur le champ, 11 hommes, 5 femmes, et trois enfants. Parmi les 18 blessés transportés d’urgence à l’hôpital de district de Baham, où les trois sont décédés. 22 morts au total, dont les chauffeurs du car Coaster et celui du camion avaient été enregistrés.
Marie MGUE
Le ministre des Transports (Mintransports), Jean Ernest Ngalle Bibehe, a suspendu deux compagnies de transport routier interurbain dans la région de l’Extrême-Nord. Dans un communiqué publié le 21 mars dernier, le ministre des Transports indique que les compagnies de transport interurbain de personne, Mont Mandara et National Voyages, jugées récalcitrantes, sont suspendues de toutes les activités. En effet, au cours d’un audit, les services techniques compétents de ce ministère, dans la région de l’Extrême-Nord avaient constaté que six agences, dont les deux susmentionnées, exerçaient leurs activités sans agrément valide, « une situation qui s’apparente à la pratique du transport clandestin, un incivisme caractérisé ».
Selon le Mintransports, un délai d’un mois avait été donné auxdits compagnies pour régulariser leur situation administrative. A l’expiration de ce délai, quatre agences seulement se sont mises en règles. Les agences Mont Mandara et National Voyages « n’ont toujours pas cru devoir se conformer à la réglementation en vigueur ». Cependant, le Mintransports dans une approche pédagogique a décidé d’accorder un délai supplémentaire de 15 jours, aux promoteurs desdits compagnies.
Contre toute attente, au terme de ces 15 jours, ces deux compagnies ne se sont toujours pas manifestées, préférant se mettre en marge de la loi. « Eu égard aux graves périls de sécurité routière, susceptibles de résulter de cet incivisme caractérisé, le ministre des Transports a décidé, de procéder à compter de la date de la signature du présente communiqué, la suspension des activités de toutes les compagnies récalcitrantes », note le Mintransports. Les autorités administratives compétentes, ont été en conséquence invitées à veiller à l’application stricte de cette mesure de suspension.
Dans un communiqué rendu public le 2 janvier 2019 par le ministre des Transports, un moratoire de 30 jours avait été accordé à plus de 140 compagnies de transport interurbain, afin de se conformer à la réglementation en vigueur, sous peine de fermeture de leurs agences. Parmi les sociétés de transport épinglées, l’on retrouve l’immense majorité des grandes compagnies opérant sur les grands axes routiers du pays, excepté celles desservant les deux capitales camerounaises.
Marie MGUE