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C'était à l'occasion de la célébration du 25ème anniversaire de l'Association camerounaise des femmes ingénieures en agriculture en abrégée Acafia. Les manifestations étaient présidées par Clémentine Ananga Messina, ministre délégué auprès du ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader).

 

Elles sont toutes des femmes camerounaises, ingénieures de conception, de travaux, des techniciennes et techniciennes supérieures d'agriculture, d'élevage, du génie rural et de gestion des eaux qui se sont retrouvées dans le cadre du 25ème anniversaire de leur association. Ces femmes ont accordé leur violons en exprimant leur engagement à œuvrer sans relâche en faveur de la promotion d'une agriculture de seconde génération que le Président de la République Son Excellence Paul Biya appelle de tous ses vœux.

L'association camerounaise des femmes ingénieures en agriculture a enregistré plusieurs faits d'arme sur le terrain depuis leur existence il y a 25 ans. Ceci grâce aux actions qu'elle mène au quotidien dans la lutte contre la pauvreté notamment. Elle entend d'ailleurs poursuivre ses actions dans l'accompagnement des femmes rurales en leur offrant des facilités d'accès à la terre, aux crédits, à la formation et à l'information.

Dans le registre de ses projets, l'association compte soutenir la jeunesse à travers une professionnalisation plus accrue. En présidant les manifestations de ce 25ème anniversaire à Garoua, Clémentine Ananga Messina, ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture et du développement rural a invité les femmes ingénieures en agriculture à mettre les bouchées doubles pour assurer l'autosuffisance alimentaire, et surtout produire en grande quantité dans l'optique de la transformation des produits agricoles made in Cameroon et par là contribuer à l'exportation.

 

Innocent D H

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L’annonce a été faite samedi dernier par le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Gabriel Mbaïrobe, à l’occasion du lancement de la campagne agricole pour les régions septentrionales.

 

Au cours de la cérémonie protocolaire, plusieurs bonnes nouvelles ont été annoncées aux agriculteurs de la région de l'Adamaoua en particulier et du septentrion en général. Il s'agit de l'ouverture d'une école d'agriculture à Wassandé, localité située à une soixantaine de kilomètres de Ngaoundéré, dans l'arrondissement de Nyambaka. Selon Cameroon Tribune, la même localité bénéficiera également d'une unité de conditionnement et de traitement de soja.

D'autre part, apprend-on, plus d'un million de plants de noix de cajou seront distribués gratuitement à des producteurs. La veille déjà, vendredi, la délégation ministérielle visite un centre de production de semences à l'Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) où plants de noix de cajou, de gomme arabique et d'acacias Sénégal sont ensemencés.

 

A ces bonnes nouvelles, vient aussi s'ajouter un bilan positif de la dernière campagne agricole. Le Minader a également pu se rendre compte de la pratique bien ancrée de l’agriculture de seconde génération dans cette partie du pays. Démonstration a été faite lors de sa visite dans plusieurs localités de la région.

Selon nos confrères de Cameroon Tribune, dans la commune de Ngaoundéré 3e, par exemple, on a pu constater que pour produire la pomme de terre, la société coopérative de production et de commercialisation de cette spéculation utilise des engins. Même scénario à Maïscam.

 

Dans la commune de Meiganga, près de la moitié de la population soit environ 124 000 personnes sont engagées dans les travaux champêtres. Une grande partie malheureusement n'a pas encore les moyens de se procurer des engins pour produire davantage. Elles ont d'ailleurs profité du passage du Minader pour présenter leurs doléances à savoir une facilité pour accéder à ces engins mais aussi et surtout, l'ouverture des pistes agricoles pour écouler leur production.

 

Pour clôturer les trois jours de visite en beauté, le Minader a offert aux producteurs des semences de maïs, des engrais, des tricycles, des moulins à écraser, et plusieurs matériels agricoles. Afin d'encourager les jeunes à se lancer dans l'agriculture, une trentaine de millions de FCFA environ ont été remis à des élèves du Centre de formation agropastorale de Meiganga pour faciliter leur insertion socio professionnelle. Il ne reste plus qu'à se mettre au travail !, conclut le journal.

 

Otric N.

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C’est la principale information à retenir de la 6e session du comité technique national de recensement tenue mercredi à Yaoundé.

 

Les activités menées à ce jour dans le cadre du recensement général de l’agriculture et de l’élevage (RGAE) permettent aujourd’hui de disposer d’une base de données géographiques sur les voies d’accès et zones de production agropastorales des infrastructures, des zones de transhumance.

Egalement disponible, une base de données décrivant les communautés rurales, notamment leur environnement socioéconomique et culturel de même qu’une base des données sur les entreprises agropastorales et aquacoles fournissant des informations de base permettant de caractériser les activités agropastorales et aquacoles menées par ces unités.

C’est du moins ce qu’affirme le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe dans les colonnes de Cameroon Tribune. Ce dernier co-présidait mercredi dernier à Yaoundé avec son homologue en charge de l’élevage et des pêches, Dr Taiga, la 6è session du comité technique national du RGAE.

Il a été question lors de ces assises d’examiner et de valider le rapport annuel de performance 2018 et le projet de performance du recensement pour l’année en cours. Il s’est aussi agi, selon Cameroon Tribune, de « se prononcer sur les principaux résultats du module communautaire ainsi que le plan révisé de déploiement que la coordination nationale souhaite exécuter sur l’ensemble du territoire national, pour collecter les données auprès des ménages et des organisations de producteurs ».

L’on apprend également que la mise en œuvre de modules suscités a été précédée par la cartographie participative réalisée simultanément avec le module communautaire. Ces résultats ont ainsi permis de découper le territoire national en zones de dénombrement.

Selon le Minader, ces zones sont utilisées pour la planification et la conduite de la collecte des données sur le terrain, mais aussi pour l’élaboration et la publication des résultats du RGAE au niveau des plus petites entités administratives du pays.

D’après Laurent Manga Bela, coordonateur national du RGAE, le budget initial pour cette opération était estimé à près de 23 milliards de F, les contraintes budgétaires subsistant, c’est plutôt 12 milliards de F qui sont à mobiliser aujourd'hui. Mais pour le moment, seulement 6 milliards de F sont disponibles. « Il revient au coordonateur d’aller à la recherche des bailleurs de fonds pour boucler ce financement », explique-t-il.

Il faut dire que pour l’instant, quelques partenaires techniques et financiers se sont prononcés et ont mobilisé de l’argent pour la réalisation du projet. Il s’agit du Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque africaine de développement et l’Union européenne. Le gouvernement à travers le ministère des Finances se propose également d’injecter des fonds incessamment pour la poursuite de cette opération.

 

Otric N.

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C’est la principale information à retenir de la 16ème session du comité de pilotage tenue mercredi dernier à Yaoundé.

 

Le Comité de pilotage du Programme d’appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle (PCP-AFOP) s’est tenu mercredi dernier à Yaoundé en sa 16e session. Co-présidée par le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr. Taïga, et de son homologue de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe, cette rencontre était une occasion de dresser le bilan du programme pour l’année 2018, ainsi que la présentation et l’examen du programme technique annuel budgétisé 2019, de la et présentation et l’examen des dossiers spécifiques, rapporte Cameroon Tribune.

Lors des travaux, apprend-on, Dr Taïga a rappelé que le programme AFOP était entré dans sa troisième phase d’exécution avec pour la consolider et pérenniser le dispositif rénové. « Dans cette perspective, il est important de veiller à l’efficacité et l’efficience du dispositif en tenant compte des ressources humaines et l’implication des territoires et de leurs communautés dans la gouvernance et la pérennité des structures de formation », a souhaité le Minepia. 

Pour ce qui est du bilan de l’année 2018, le programme affiche des résultats assez probants. Implanté dans les dix régions du pays, il dispose de 96 centres et de 26 écoles de formation. Sur le plan du flux de formation et d’insertion, 2700 jeunes post primaires ont été formés dans ces centres. 1800 issus du secondaire ont également reçu des enseignements, tandis qu’un millier est formé chaque année.

Plus de 3000 jeunes formés et installés ont bénéficié d’une subvention globale de plus de 4,5 milliards de F. Le programme a également permis la création d’environ 6600 emplois.

Dans le volet des contributions au développement des filières, « l’on note six filières animales (porcs,  volaille, ovin, caprin, bovin, pisciculture) et neuf filières végétales (cacao, palmier à huile, maïs, riz, oignon, bananier plantain, sorgho, igname, manioc). Il  y a également la pêche continentale et la pêche maritime. Concernant les perspectives pour 2019, il est prévu la formation de 6200 jeunes, quinze mille producteurs et pêcheurs, une trentaine de  bouchers », écrit le journal.

Le Programme d’Appui à la rénovation et au développement de la formation professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche – phase de Consolidation et de Pérennisation (AFOP-PCP) a pour finalité de contribuer à l’emploi des jeunes et à la croissance inclusive et durable des territoires ruraux au Cameroun.

De manière spécifique, le programme vise à pérenniser le dispositif rénové de formation et d’insertion professionnelle dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.

 

Otric N.

Published in Economie

Une campagne d’information et de sensibilisation sur les dangers des moisissures s’est tenue à Garoua il y a quelques jours dans la capitale régionale du Nord Cameroun.

 

Une forte exposition aux aflatoxines à travers des aliments contaminés peut entraîner une intoxication et divers maladies (Cancer du foie, dépression, perte d’appétit et diarrhées). Chez certains enfants, l’ingestion d’aliments contaminés par les aflatoxines a été associée au kwashiorkor. A l’initiative du Projet d’investissement et de développement des marchés agricoles (PIDMA) avec l’appui du gouvernement Camerounais (Minader) et de la banque mondiale.

La rencontre de Garoua qui a regroupé une cinquantaine de participants avait pour objectif de présenter aux participants les dangers des moisissures sur les productions agricoles. Les aflatoxines sont des substances toxiques produites par certaines moisissures présentes dans la nature à toutes les étapes de la chaîne agro-alimentaire. Les moisissures sont ainsi dispersées dans l’environnement principalement l’air mais aussi par l’eau, les animaux et l’Homme. Le délégué régional du Minader dans son allocution, a relevé que les moisissures représentent un danger pour les récoltes.

Il à exhorté les participants à bien assimiler les différentes communications afin de pouvoir éradiquer ce phénomène et pouvoir bien développer leur marché agricole. Au total 03 exposés ont constitués la campagne d’information et de sensibilisation. Il s’agit notamment des moisissures et aflatoxines, le critère de qualité des grains et la  norme codex pour le sorgho en grain.

Pour les acteurs de la chaîne de valeur, il est essentiel de se conformer aux normes camerounaises et codex sur les aliments destinés à la vente et à la consommation. En effet, connaître la norme est un élément clé du commerce structuré car elle fixe les critères mesurables de sécurité et de qualité qui permettent les achats-ventes et la consommation de produits en toute confiance.

La présente norme s’applique au sorgho en grains. Son emploi prévu comme une denrée alimentaire et présenté en emballage est vendue en vrac directement au consommateur. Ainsi le respect des bonnes pratiques peut offrir des avantages tout au long de la chaîne d’approvisionnement, qu’il s’agisse de la vente à un prix premium ou de meilleurs conditions en matière de santé et de sécurité pour le consommateur humain(homme, femme, enfant et nourrisson) autant que pour les animaux domestiques ou d’élevage à finalité commerciale.

Pour le représentant du coordonnateur du projet PIDMA, Hamadou  Alioum, cette sensibilisation vient à point nommé au moment ou bientôt ce sera le début de la campagne agricole. « La nécessité d’outiller les producteurs et les coopératives se posait » souligne ce dernier. Esaïe Fotso nutritionniste au projet Pidma d’ajouter que cette campagne d’information et de sensibilisation était très capitale afin que les producteurs se dotent des grains de qualité pour la campagne agricole.

Félix Swaboka

Published in Santé

Ils sont 59 producteurs de cette région à avoir reçu leurs chèques ce jour. La cérémonie de remise de ces fonds était présidée par le coordonnateur national du programme, Dr. Bouba Moumini.

 

En leur remettant ces fonds, le Dr. Bouba Moumini a insisté sur la qualité de leur utilisation. En aucun cas a-t-il martelé, Les autorités administratives ne doivent en être payées parce qu’elles vous ont signé des documents. Elles sont prises en charge par l’Etat. L’argent vous appartient et vous devez vous atteler à mettre en œuvre vos projets. Chaque montant utilisé doit être justifié pour maintenir le climat de confiance entre vous et le bailleur des fonds a insisté le Coordonnateur national PCP-ACEFA.

Acefa est un Programme du Gouvernement camerounais, placé sous la tutelle du ministère de l’agriculture et du développement rural (Minader) ainsi que de celui de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (Minepia). Il a pour objectifs entre autres d’améliorer les revenus des exploitations familiales et de moderniser l’appareil de production… en somme, il s’agit de promouvoir l’entrepreneuriat agricole, favoriser l’amélioration de la production ainsi que la transformation des produits.

Afin d’assurer la traçabilité dans l’utilisation des fonds perçus par les producteurs ainsi que leur encadrement, des conseillers sont repartis dans les zones ou sont mis en œuvre des projets.

Le montant global de l’enveloppe distribué aux 59 producteurs issus des 5 départements de la région s’élève à 194.719.494 FCFA. Les montants des chèques oscillent quant à eux entre 500.000 à 5.000.000fcfa pour les groupements des producteurs et entre 5.000.000 à 30.000.000fcfa pour les organisations professionnelles agropastorales.

Les femmes, maillon important des activités agropastorales dans la région n’ont pas été oubliées. L’une d’elle, Madame Nbunwé Joséphine, déléguée du Gic des femmes dynamiques Mougnol Demery de Ngaoundéré, bénéficiaire d’un chèque d’une valeur de 6.635.840 de FCFA, à la suite de la cérémonie a déclaré : « Le fond que vient de nous donner le programme nous permettra de mieux produire. Nous cultivons et transformons le gingembre en jus et en poudre. On va acheter des machines. On va passer de 3 hectares à 5 hectares. Notre marché s’étend de Ngaoundéré jusqu’à Kousseri et aussi dans le grand sud ».

Le programme Acefa est aujourd’hui rendu à sa troisième phase. Dans la première qui allait de 2008 à 2012, avec un budget de 14,6 milliards, le programme revendique avoir accompagné 2711 producteurs et financé 2045 projets à hauteur de 6,8 milliards. Dans la seconde (2012-2017), avec un budget de 60,3 milliards, il revendique avoir accompagné 18000 producteurs 1755 projets à hauteur de 7,1 milliards. La troisième en cours (2017-2022) en est, avec un budget de 62,3 milliards, à 350.000 producteurs touchés et 4400 projets financés à hauteur de 18 milliards.

Une véritable manne pour les agriculteurs.

Published in Société

C’est sous ce signe que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, a lancé la campagne agricole 2019 dans les sept régions méridionales le 15 mars 2019 à Bangangté, dans la région de l’Ouest.

 

L’opérationnalisation de la révolution agricole. C’est le cap visé par le gouvernement en 2019. Il s’agit en fait, selon Cameroon Tribune, d’opérer une véritable révolution agricole en modernisant les moyens de production et en transformant davantage les produits agricoles du terroir.

En lançant vendredi dernier à la place des fêtes de Bangangté, département du Ndé, région de l’Ouest, la campagne agricole 2019 dans les sept régions méridionales (Ouest, Nord-Ouest, Sud-Ouest, Littoral, Centre, Est et Sud), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a insisté sur ce concept cher au chef de l’Etat qui, lors de son discours de fin d’année le 31 décembre 2018 a prescrit de «revoir à la hausse nos objectifs de production» afin d’infléchir la tendance sur les importations.

Accompagné d’une forte délégation, Gabriel Mbairobe a tout d’abord rappelé le bilan positif de 2018, caractérisé entre autres par l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières agricoles, la promotion de nouvelles spéculations, le développement des chaînes de valeurs agricoles, la formation et l’insertion des jeunes dans le secteur agricole (570 jeunes agriculteurs ont été installés dans neuf sites aménagés et 2399 jeunes ont été formés et insérés dans le secteur agropastoral)…

Au cours de cette campagne, le Minader entend poursuivre les réformes engagées. Notamment intensifier et renforcer la productivité des principales filières de production et particulièrement le riz et le maïs; lutter contre l’insécurité alimentaire notamment dans les zones à risque ; poursuivre et intensifier le développement des chaînes de valeur agricole…

Gabriel Mbairobe a aussi annoncé la mise à la disposition de semences aux producteurs, ainsi que du matériel végétal de qualité. Soit 1 202 tonnes de semences certifiées de maïs composite, 1 094 000 plants de bananier plantain, 665 tonnes de semences de pommes de terre certifiées, 1 200 000 plants certifiés de cacao, 1 700 000 boutures certifiées de manioc, 205 000 plants certifiés de caféier arabica et 95 000 boutures certifiées de caféier robusta.

Les producteurs agro sylvo-pastoraux de l’Ouest, par la voie de leur porte-parole, Elisabeth Peufo, souhaitent la mise en œuvre de la banque agricole promise par le chef de l’Etat et l’irrigation des bassins de production pour permettre la production agricole en saison et en contre-saison, ainsi que l’aménagement des points d’eau potable, le financement et les appuis adaptés au calendrier agricole… Des appuis matériels et financiers ont été remis aux producteurs.

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01