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Un avis à manifestation d’intérêt en direction des investisseurs nationaux et étrangers désireux d’exploiter les terres agricoles aménagées pour la production du riz dans le département du Logone et Chari, vient d’être lancé par le Gouvernement camerounais à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). 

 

Selon l’annonce publiée le 05 décembre dernier par le Minader, le projet devra être réalisé sur une superficie de plus de 10 000 hectares, sur 13 102 hectares aménagés pour les besoins de la cause dans l’arrondissement de Zina (6521 ha), Makary (411 ha), Logone Birni (970 ha). Pour ce qui est de la zone de Mora, il y a les localités de Goulfey, Moulouang, Hilél et Goulfey Gana. Ledit projet devra porter sur 2 200 ha. 

Pour le Gouvernement camerounais, il s’agit d’un projet qui pourra augmenter la production rizicole dans la partie septentrionale du pays. Cette production dépassant rarement les 100 000 tonnes produites par la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua entendez, Semry. 

Précisons également que c’est un appel à manifestation qui intervient au moment où le Cameroun mène une lutte contre les importations des produits alimentaires, plombant la balance commerciale du pays car l’on cite le riz principalement parmi ces produits. Et à en croire les statistiques du ministère du Commerce, entre 2015 et 2017, les importations du riz ont coûté 508,5 milliards de FCFA au Cameroun.

 

Innocent D H

 

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Comme chaque année, cet événement devenu culte dans la région de l'ouest est coorganisé par la Délégation Régionale de l'Agriculture et du Développement Rural de concert avec son homologue de l'Élevage, des Pêches et des Industries Animales en partenariat avec la Communauté Urbaine de Bafoussam.

 

La salle de conférences des services du gouverneur de la région de l'ouest a servi de cadre ce vendredi 18 octobre 2019, à la réunion de lancement officiel des préparatifs du comice agropastoral et foire de la région de l'Ouest édition 2019.

Au cours de cette réunion présidée par le délégué régional de l'agriculture et du développement rural (Minader) de l'Ouest Metenou Paul, il était question de présenter techniquement le niveau régional des préparatifs des délégations impliqués afin de nommer des commissions et formuler quelques recommandations pour la réussite de l'édition 2019.

C'est ainsi qu'en présence du gouverneur, plusieurs directives ont été données aux différents responsables des commissions et parties prenantes.

Présentation des recommandations :

le délégué régional Minader ouest compte tout d'abord sur les préfets qui devront en collaboration avec les délégués départementaux procéder au lancement du comice/foire dans les départements et les arrondissements au plus tard le 10 novembre 2019.

Ils devront également prendre attache avec les maires, les coopératives, les élites et autres forces vives pour faciliter le transport des produits, prendre en charge le transport et le séjour des exposants de leur lieu de résidence au lieu du mini comice.

En suite, la mobilisation des ressources financière et matériel nécessaire pour le transport des produits et des exposants devra se faire au plus tard une semaine avant la tenue du comice/foire.

Les forces de maintien de l'ordre devront quant à eux être convenablement mobilisés pour la sécurisation adéquate des produits et des exposants pendant la période du comice.

Côtés promotion et conscientisation, les médias publics et privés sont appelés à faire une large diffusion et une sensibilisation accrue sur cet important événement avant pendant, et même après afin que les producteurs apportent massivement les denrées à la foire d'une part et que les consommateurs viennent nombreux à la foire d'autre part pour s'approvisionner, et même échanger sur les expériences du secteur Agro sylvo pastorale.

Le patron de l'agriculture à l'ouest invite par ailleurs les délégations régionales des autres ministères sectorielle impliqués à s'activer pour le financement des activités de préparation et la prise en charge des prix relevant de leur secteur afin de rendre la cérémonie grandiose et plus réussie.

Enfin, les responsables des commissions et les différentes parties prenantes devront travailler en sachant que la date de la réunion d'évaluation des préparatifs est prévue pour le vendredi 13 décembre 2019.

 

Marcel Ndi

 

 
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En conférence de presse le 10 octobre dernier, Gabriel Mbaïrobe, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a indiqué que les chiffres parlant de malnutrition au Cameroun deviennent inquiétants.

 

Il faut faire attention et prendre des précautions pour remédier au problème. C’est ce qui ressort du message du Ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) qui face à la presse la semaine dernière, parlait du taux de malnutrition au Cameroun. Selon Gabriel Mbaïrobe, les statistiques révèlent qu’il y a 31,7% d’enfants de moins de cinq ans qui souffrent de retard de croissance. 12% d’adultes sont obèses. Et 32% de la population sont en surpoids. C’est donc en se référant sur lesdites statistiques, que le Minader a indiqué que notre pays en matière de malnutrition, a atteint la cote d’alerte.

La circonstance le permettant, Gabriel Mbaïrobe a pointé du doigt les éléments conduisant à l’état de malnutrition. « Les plus évoquées sont les mauvaises pratiques d’hygiène, l’utilisation inappropriée des produits agrochimiques, les changements d’habitudes, les mauvaises techniques de stockage, de transformation, d’emballage et d’entreposage des aliments », a-t-il cité. A cela, il faut ajouter la mauvaise qualité d’aliments avec lesquels les populations doivent conjuguer.

« Nous pouvons y parvenir et nous y croyons en essayant de combattre la malnutrition à la racine. C’est-à-dire revoir les politiques agricoles. Afin que nous arrivions à produire des aliments de qualité pour renforcer la productivité végétale et animale », a indiqué le Ministre.

La conférence de presse du Minader a été organisée en prélude aux journées- mondiales axées sur l’alimentation. Il faut souligner que le 16 octobre prochain, le Cameroun va célébrer la journée mondiale de l’Alimentation (Jma). Cette célébration sera la 39e du genre. Elle a pour thème : « Agir pour l’avenir, une alimentation saine pour un monde sans faim ». La Jma sera couplée à la Journée internationale de la sécurité sanitaire des aliments, instituée en décembre 2018. Le thème retenu pour cette année est : « Sécurité alimentaire des aliments, c’est l’affaire de tous ».

 

Liliane N.

 

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Le trihebdomadaire L’œil du Sahel  a fait écho dans l’une de ses parutions, d’une correspondance datant du 27 septembre 2019. L’on apprend dans cette correspondance que Gabriel Mbairobe, le Ministre camerounais de l’Agriculture, a autorisé la mise à disposition à Wassandé, localité située dans la région de l’Adamaoua, d’une parcelle de 5000 hectares au profit de la société turque Paksan Tekstil Sanayii pour exploitation agricole.

 

Selon les informations relayées par le trihebdomadaire L’œil du Sahel, la parcelle de 5000 hectares dont il est question, est destinée à la réalisation d’un projet de production du maïs à l’échelle industrielle. Dans les prescriptions ministérielles, les investissements en vue entrent en droite ligne de la mise en valeur du site concerné. Il s’agira ainsi, d’une production industrielle du maïs sur « au moins 500 hectares de terres », pour un début, et lesquels investissements devront être effectifs « au plus tard en 2020 ».

Il faut dire qu’à Wassandé, l’État du Cameroun depuis quelques années y conduit un programme d’installation de jeunes agriculteurs, sur les décombres de l’ancienne Sodéblé. Le journal L’œil du Sahel fait préciser que l’industrialisation de la production du maïs ne soit pas une mauvaise nouvelle car les rares personnes au courant de l’arrivée prochaine de la société Turque Paksan Tekstil Sanayii ne sont pas d’accord sur la manière anarchique dont les terres sont attribuées à Wassandé.

L'urgence de ce projet réside dans le fait que premièrement, Paksan Tekstil Sanayii doit occuper et réaliser dès l’année 2020 une mise en valeur du site et la production industrielle de maïs sur au moins 500 hectares. Deuxièmement, il faut souligner qu’il s’agit aussi  d’une instruction donnée par Joseph Dion Ngute le Premier ministre, au cours d’un conseil de cabinet tenu en début de cette année 2019.

L’offre en maïs inférieure à la demande

Pour Hamadama Hassan, élu local : « Il y a un cafouillage à Wassandé au sujet des attributions de sites. Normalement, c’est un domaine national et non une propriété du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). C’est le Sous-préfet et le Préfet qui le gèrent, et logiquement, c’est à eux d’attribuer les espaces. Mais le Sous-préfet n’est pas souvent consulté, et c’est quand il y a des problèmes qu’on requiert son intervention. Normalement, il faut une commission multipartite pour voir la situation et élire des sites avant de les octroyer à qui que ce soit », déplore-t-il.

Des données bien renseignées indiquent qu’au Cameroun, la production de maïs qui oscillait officiellement autour de 1,8 million de tonnes en 2013 ne satisfait pas la demande qui, quant à elle est estimée à environ 2 millions de tonnes lorsqu’on tient compte des besoins de l’industrie brassicole sur le plan local. Il s’agit d’un déficit de production de 200 000 tonnes de maïs. Un manque qui, très souvent est dû à des semences traditionnelles toujours prisées par les producteurs au détriment des semences améliorées offrant des rendements plus intéressants et à l’absence de producteurs à l’échelle industrielle. Le but final de ce projet est de satisfaire la demande des agro-industries et des populations. Il est attendu de lui que la filière soit boostée. 

 

Innocent D H

 

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L’initiative est de l’honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo, député de l’Undp Bénoué Ouest. L’esplanade de la commune de cette unité administrative vient de servir de cadre à la cérémonie de remise de ces dons, au cours de laquelle ces femmes ont également reçu des attestations de fin de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat agro-pastoral. 

 

Plusieurs projets visant l’épanouissement des populations dans les zones rurales ont été mis sur pied au Cameroun sous l’impulsion du Chef de l’Etat Son Excellence Paul Biya. L’On observe notamment une Kyrielle de projets dans le domaine de l’entrepreneuriat agro-pastoral. C’est sans doute pour traduire dans les faits cette vision présidentielle que l’Honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo, député de l’Undp Bénoué Ouest, a opté de procéder à la formation de 80 femmes issues des Groupements d’initiative commune (Gic) et associations à Boklé dans l’arrondissement de Garoua IIIème en agriculture et en pisciculture, lesquels viennent d’ailleurs de bénéficier des kits agricoles. « C’est aussi une réponse à l’engagement d’encadrer la population féminine. Les femmes qui s’intéressent à l’agriculture, à l’élevage, et de plus en plus aujourd’hui à la pisciculture. Il s’agissait d’abord d’aller à la théorie, puis de mettre l’accent sur la pratique en montrant à ces femmes les techniques de manipulation responsable des intrants agricoles », explique l’Honorable Oumoul Koultchoumi Ahidjo. 

Pour l’adjointe au Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua IIIème, il s’agit d’une œuvre louable. Agnesse Séverin pense que l’initiative va permettre de booster la performance des femmes de cette localité typiquement rurale, ce qui permettrait aux groupes de Gic de mener avec aisance leurs activités agricoles. 

 

Les modules d’enseignement dispensés et les différents kits reçus

Les modules de formation dispensés à ces femmes ont essentiellement porté sur l’utilisation responsable des intrants agricoles, l’itinéraire technique des cultures maraîchères et de la pisciculture. Des enseignements conduits des mains de maître par des experts venus du Minader et du Minepia. Quant aux femmes qui ont eu l’opportunité de participer à la formation, l’heure est à la capitalisation des connaissances acquises. C’est le cas de Aïssatou Djingui : « J’ai appris qu’aujourd’hui pour faire l’agriculture, il faut porter des gants et des bottes afin d’éviter tout danger lié à l’utilisation des intrants ». Pour Marthe, elle se désormais prête à se lancer « dans l’élevage des poissons : les carpes, les silures ».

Les kits agricoles mis à la disposition des 80 femmes de l’arrondissement de Garoua IIIème sont constitués des sacs d’engrais, des pelles bêches, des brouettes, des paires de botte, ainsi que d’autres matériels agricoles. Le Sous-préfet de l’arrondissement de Garoua IIIème, Armand Kono Ebah, a invité les bénéficiaires d’en faire bon usage afin que leurs actions sur le terrain puissent produire des résultats probants. 

 

Innocent D H

 

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Produire des informations statistiques structurelles fiables sur toutes les exploitations agro-pastorales et leur environnement, l'un des principaux objectifs de cette première session. Le secrétaire général des services du Gouverneur Julien Doumba a invité les membres des différentes commissions à travailler avec entrain pour la réussite de l'opération.

 

Selon les experts, au Cameroun le système actuel des statistiques agro-pastorales est caractérisé par un déficit des données de qualité et suffisamment désagrégées. Une situation qui plombe ainsi considérablement les actions du Gouvernement et des utilisateurs qui ont à cœur de disposer des données statistiques fiables, complètes et actualisées. C'est pour inverser cette tendance qu'est initié le Recensement général de l'Agriculture et de l'élevage (RGAE)  placé sous la tutelle technique des ministères de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), de l'élevage des pêches et des industries animales, dont la première session des commissions régionales de supervision du Nord s'est tenue à Garoua. " Rendre opérationnelles les commissions régionales de supervision du recensement de l'agriculture et de l'élevage. Organiser des campagnes de sensibilisation et d'information ", tels sont quelques objectifs de cette session évoqués par Françoise Bouba Erayavaï, coordonnateur régional du recensement.

 

Une opération dans laquelle l'Institut national de la statistique compte jouer sa partition. " L'Institut national de la statistique est le garant des méthodologies qui concernent les enquêtes au niveau du Cameroun. C'est la raison pour laquelle sa place est véritablement importante dans cette opération ", mentionne Angélique Matene Sob, représentante de l'Ins.

 

Julien Doumba, le Secrétaire général des services du Gouverneur du Nord, en présidant la session a appelé les différents membres des commissions, d'œuvrer avec efficacité dans la sensibilisation des populations afin que les résultats du recensement soient fiables pour une bonne mise en œuvre de la vision du Gouvernement dans les domaines de l'agriculture et de l'élevage. 

 

Innocent D H

 

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Le budget et le plan d’action du projet relatif à la production du matériel végétal ont été déterminés lors du comité de pilotage présidé par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), mercredi dernier à Yaoundé.

 

D’après le ministre Gabriel Mbairobe, qui a présidé le tout premier comité de pilotage du Projet d’appui à la production du matériel végétal de qualité (Papmav-Q), ce dernier va apporter une réponse à la problématique de la disponibilité du matériel végétal de qualité, en ce qui concerne notamment tout organe végétal tel que les boutures, les greffons et les embryons, susceptibles de se reproduire.

 

« Le projet qui se déroule dans les 10 régions du pays vise à mettre à la disposition des coopératives, des producteurs et autres instituts de recherche, des semences répondant aux critères de pureté, de faculté germinative et de bon état sanitaire », rapporte Cameroon Tribune.

 

Selon Evelyne Ouakam Namegne, la coordonnatrice du Papmav-Q, le budget 2019 du projet est entièrement financé par le budget d’investissement public du Minader et est estimé à 1,7 milliard de F pour les investissements et à 58,4 millions de F pour le fonctionnement. « Pour cette année, 16 cultures ont été retenus par le projet, et le budget va être consacré à l’achat et à la distribution des semences y relatives. Il s’agit entre autres du maïs, de la banane-plantain, des pommes de terre, du manioc, du kolatier greffé, du champignon, du cacao et du café », a-t-elle déclaré.

 

Le chronogramme 2019 prévoit, l’acquisition et la distribution à différents programmes de 298 tonnes de maïs composites et 38 tonnes de sorgho, de plus d’un million de plants certifiés de bananier-plantain, de 400 plants certifiés de kolatier greffé et de 1,7 millions de boutures certifiées de manioc.

 

Le Minader, qui était assisté du ministre délégué chargé du développement rural, Clémentine Ananga Messina, a recommandé à la coordinatrice du projet de répartir efficacement le budget pour éviter la sous-consommation des financements tout en mettant l’accent sur les semences de riz, et de maïs très sollicitées. Ceci, en vue de limiter le recours aux importations massives.

 

Rappelons qu’en fonction des commandes du MINADER, l’IRAD produit chaque année des quantités de semences à diffuser à la veille d’une campagne agricole. Ce sont des variétés améliorées dont les rendements sont connus. Ils viendront en appui aux détenteurs des variétés locales. Le but étant d’accompagner et de suivre en cas de besoin. Les producteurs de semences locaux en activités, bénéficient d’un suivi sur les variétés disponibles localement en très faible quantité, tout comme sur celles qui sont certifiées.

 

Otric N.

 

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Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Gabriel Mbairobe, a déclaré que cet insecticide n'a été officiellement interdit d'utilisation dans aucun pays du monde.

 

En ce qui concerne la controverse nationale et internationale sur l'utilisation de l'herbicide Roundup, nom commercial du glyphosate (insecticide antiparasitaire), le ministre de l'Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, a déclaré que ce produit n'a été officiellement interdit d'utilisation dans aucun pays du monde.

 

Il répondait à une question de l'honorable Amadou Adji du parti de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNPD) qui interrogeait le gouvernement sur les mesures adoptées pour réduire les effets dévastateurs du produit considéré comme une cause probable du cancer.

 

C'était lors d'une séance plénière de questions-réponses de l'Assemblée nationale le 14 juin 2019 présidée par la présidente de la Chambre, l'honorable Cavaye Yeguié Djibril, en présence du ministre délégué à la Présidence chargé des relations avec les Assemblées, Bolvine Wakata.

 

Dans sa réponse, rapporte Cameroon Tribune, le ministre a déclaré qu'il y a une controverse sur le produit qui a été classé scientifiquement comme légèrement dangereux, peut-être dangereux pour les animaux mais pas pour les humains. Le ministre Gabriel Mbairobe a conseillé aux agriculteurs d'utiliser le pesticide conformément au manuel de l'utilisateur, car il n'existe actuellement aucun produit de substitution contre les parasites.

 

"Le problème, c'est qu'il n'y a pas de substitut pour cet insecticide. Ce pesticide est très important pour les agriculteurs parce que vous savez que sans cet insecticide, les agriculteurs devront faire beaucoup de travail manuel avant de planter leurs cultures. Nous essayons de faire des recherches sur le produit mais pour le moment, nous conseillons aux agriculteurs de l'utiliser en conformité avec les instructions du manuel d'utilisation. Mais à ce jour, aucun pays au monde n'a officiellement interdit l'utilisation de ce produit", a-t-il déclaré.

 

Si l'on en croit ses explications, la communauté internationale est également confrontée à la controverse sur l'utilisation de l'insecticide en agriculture. Le ministre a cité certains pesticides dangereux dont l'utilisation était auparavant interdite par le ministère de l'Agriculture, déclarant que le gouvernement continuera d'interdire les produits antiparasitaires s'il est scientifiquement prouvé qu'ils sont dangereux pour l'humanité.

 

Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a déclaré le ministre Gabriel Mbairobe, encouragera toujours les bonnes pratiques agricoles et l'utilisation de pesticides biologiques.

 

Otric N.

 

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Cet investissement permettra d’accroitre la compétitivité des entreprises rurales dans le but d’éliminer la faim et la pauvreté en milieu rural, a-t-on appris de sources officielles.

 

Vendredi dernier, le Cameroun et le Fonds international de développement agricole (Fida) ont fait le point de leur collaboration et fixé le cap pour les six prochaines années (2019-2024). « Depuis 1981, on a réalisé plus de 11 projets pour un montant de plus de 400 millions de dollars soit plus de 233 milliards de FCFA. C’est une coopération satisfaisante », va d’entrée de jeu dire Clémentine Ananga Messina, ministre déléguée au ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) chargé du Développement rural. Des propos rapportés par Cameroon Tribune.

 

Ainsi apprendra-t-on, cette plateforme de collaboration qui vise le développement le renforcement des conditions de vie des populations pauvres des zones rurales couvre des activités comme l’agriculture, la microfinance, l’entrepreneuriat jeune et femmes, etc. « Face aux nouveaux challenges des changements climatiques, un nouveau projet est en train d’être élaboré avec le ministère de l’Environnement sur le développement du bambou. Cela va permettre aux populations de pouvoir améliorer leurs conditions de vie et leur sécurité alimentaire », va poursuivre Clémentine Ananga Messina.

 

Vendredi, 14 juin 2019, l’objectif était de valider le nouveau programme 2019-2024 pour transmission au conseil d’administration du Fida pour validation et mise en œuvre. « Nous sommes en train de convenir avec la partie nationale quel va être le cadre de coopération pour les six prochaines années en vue des opérations de 238 millions de dollars soit 139,1 milliards de F », indique Bernard Mwinyel Hien, représentant du bureau sous-régional Fida pour l’Afrique centrale.

 

Lesquelles opérations poursuivent trois principaux objectifs notamment celui d’accroître durablement la productivité et la production des petites exploitations agricoles et des entreprises rurales. De manière concrète, au cours des six prochaines années, on verra par exemple le programme de promotion de l’entrepreneuriat agropastoral des jeunes se déployer sur le terrain d’une meilleure façon tout comme la formulation de la deuxième phase du projet d’appui au développement des filières agricoles sur le riz et l’oignon.

 

Rappelons que le Fonds International de Développement Agricole est un organisme spécialisé des Nations Unies qui a été créé en 1977 en tant qu'institution financière internationale et qui a pour mandat de permettre aux populations rurales des pays en développement de lutter contre la pauvreté.

 

La stratégie  du FIDA au Cameroun se caractérise par une forte orientation entrepreneuriale visant à donner aux jeunes hommes et femmes, les moyens d’accroître leurs revenus et d’améliorer leur sécurité alimentaire à travers des entreprises rentables, intégrées dans les filières agropastorales porteuses, et offrant des opportunités d’emplois viables en milieu rural.

 

Otric N.

 

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Selon le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe,  l’examen des appuis offerts par son département ministériel en 2018 a abouti à une situation pas très reluisante.

 

En effet, il s’avère que les conditions d’éligibilité d’appuis de projets sont souvent variables d’un projet à un autre. L’on a aussi observé que certaines organisations de producteurs sont devenues des « bénéficiaires récurrents » et spécialisées dans la recherche de subventions.

 

Autres constats faits : la procédure de soumissions des demandes d’appuis et les modalités de sélection des projets à financer ne sont pas suffisamment connues du public. L’on note également que les services centraux sont généralement inondés des demandes d’appuis ne transitant pas par les structures déconcentrées. Et aussi que certains appuis concernant les intrants agricoles (matériel végétal ou semences) arrivent parfois en retard par rapport au calendrier agricole, réduisant considérablement leur valorisation.

 

Afin d’inverser cette tendance, il devient pressant de veiller à la régulation des conditions d’octroi des intrants et matériels agricoles. Gabriel Mbairobe l’a soutenu mercredi dernier à Yaoundé alors qu’il présidait la cérémonie d’ouverture de l’atelier de consolidation et de validation technique du manuel de procédure des subventions des intrants agricoles. Un document qui vise plus d’efficacité et d’efficience permettant l’augmentation de la productivité nationale.

 

D’après lui, il est question de « revoir dans sa globalité, le dispositif d’octroi des appuis pour une utilisation à la fois efficace et plus efficiente, permettant d’augmenter la productivité agricole au plan national ». C’est à ce titre qu’un comité vient d’être mis sur pied et qui conduira au processus d’élaboration du manuel. Ce document préparé par le cabinet Egis permettra également de promouvoir un développement harmonieux et durable des différentes filières.

 

L’on retient que la formulation du manuel de procédure s’appuie sur le guide des subventions agropastorales, élaboré et validé par le Minader et la Minepia en 2018. Il définit notamment les six principes directeurs pour l’octroi des subventions agropastorales par l’ensemble des subventions des intrants agricoles.

 

Rappelons qu’au Cameroun, l'agriculture est la principale source de croissance et de devises du pays, jusqu'à 1978 quand la production de pétrole a démarré. En 2004, l'agriculture représentait 44 % du PIB. L'activité agricole et la productivité du secteur ont baissé au cours du boom du pétrole pendant les années 1980. L'agriculture est la principale occupation pour 56 % de la population active au Cameroun en 2003, bien que seulement environ 15,4 % des terres soient arables.

 

Otric N.

Published in Economie
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Sunday, 05 June 2022 11:01