Pour la première fois depuis 2003, La sélection Camerounaise des moins de 17 ans participera à une phase finale de la Coupe du Monde U17, dont l’édition 2019 aura lieu du 5 au 27 Novembre au Brésil. En s’imposant face aux Marocains ce jeudi 18 avril 2019 au Chamazi Stadium de Dar-es-Salam, sur un score de 2-1, lors de leur deuxième match de ce tournoi, les Camerounais ont décroché l’un des quatre tickets qualificatifs pour ce rendez-vous mondial. Le Cameroun et le Nigeria sont pour l’instant les deux représentants africains déjà connus.
Thomas Libiih et ses protégés ont eu un début de match plutôt difficile, avec une légère domination physique de l’équipe marocaine. A la 22e min de jeu, les hommes d’Amal Sellami ont réussi à dompter le gardien de but camerounais, Manfred Ekoi par l’entremise de Tawfik Bentayeb, qui a permis ainsi à son équipe, de prendre une légère avance sur les Lions Indomptables. Les Lions de l'Atlas dont le seul but dans ce duel de fauves étaient de conserver les trois points en jeu, ont tenu jusqu’à la fin de la première période. A la reprise, Les Lions U17, menés sur un score 1-0, refusent de baisser les bras et mettent sur pied une stratégie offensive qui a porté ses premiers fruits à la 63e min. Une réalisation d’Ismaila Seidou, sociétaire de l’As International Academie Sport, entrée au cours du jeu.
Ce score de parité (1-1) est insuffisant pour les Marocains et les Camerounais, qui espèrent accéder en demi-finale. Chacune des deux équipes s’active sur l’aire de jeu pour faire la différence. Mais, c’est finalement le Cameroun qui va encore faire trembler les filets de son adversaire. Un doublé d’Ismaila Seidou dans les dernières secondes de la rencontre, qui a permis à ses coéquipiers de filer en demi-finale et à la Coupe du Monde Brésil 2019.
Le Cameroun, leader du Groupe B avec 6 points, affrontera le Sénégal le 21 avril prochain tandis que les Marocains seront aux prises avec les Guinéens, dans le cadre de leurs derniers matchs de poule. Les Lions U17 ont rejoint le Nigeria, premier qualifié du Groupe A en demi-finale. La liste complète des demi-finalistes sera connue au terme de la dernière journée de groupe dimanche prochain.
Le Onze entrant du Cameroun
Manfred Ekoi
Ngatchou Kamtchouan
Daouda Amadoum
Benjamin François
Gaël Jordan Dibongue Kinguemf
Saidou Alioum Moubarak
Leonel Wamba Djouffo
Steve Regis Mvouef
Nassourou Ben Hamed Ndongo
Fabrice Ndzie Mezama, Patrice Ngolna
Marie MGUE
Leader du Groupe B avec trois points, le Cameroun affronte le Maroc, ce jeudi 18 avril 2019, dans le cadre de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) U17, qui se déroule depuis le 14 avril dernier en Tanzanie. Cette rencontre très attendue entre ces deux équipes favorites du tournoi, se déroulera au Chamazi Stadium de Dar-es-Salam.
Avec l’avantage d’une victoire, remportée face aux Guinéens (2-1), les hommes de Thomas Libiih se battront contre une équipe marocaine qui a forcément besoin d’une victoire pour grimper dans le classement, après la nul (1-1) concédé face au Sénégal. « Le Maroc est une belle équipe qui aime avoir la possession, donc, nous allons leur laisser le ballon et faire ce que nous savons faire le mieux. Nous allons mettre en avant nos qualités, nous voulons être compacts », a déclaré le technicien camerounais ce mercredi 17 avril 2019 lors de la conférence d’avant match. Même s’il refuse de se projeter comme le favori de ce duel, l’entraîneur camerounais pense que le plus important pour son groupe, est de mettre en place un système de jeu où les joueurs pourraient s’épanouir.
Même statistiquement défavorisé, le sélectionneur marocain, Jamal Sellami soutient que ses protégés ont le potentiel pour faire face aux Camerounais, au tant sur le plan physique que technique. « Nous nous attendons à un combat physique, des duels, un match différent de celui joué contre le Sénégal mais nous avons notre potentiel. Le match contre le Sénégal est déjà oublié. Les joueurs sont désormais focalisés sur celui qui doit être joué contre le Cameroun », a affirmé le technicien marocain qui assure que son équipe est prête à faire face à tout.
Cette rencontre aux allures d’une finale, est déterminante pour les deux nations qui convoitent l’un des quatre tickets africains, qualificatifs pour la 19e édition de la Coupe du Monde de la catégorie. En cas de victoire, le Cameroun se qualifiera non seulement pour les demi-finales de la Can, mais également pour la Coupe du monde. Le Maroc, par contre, même avec un résultat positif, sera fixé sur son sort au terme du duel Sénégal vs Guinée. Deuxième au classement avec un point, tout comme les Marocains, le Sénégal fait également partie des favoris en lice dans ce groupe B. La Guinée, malgré sa défaite face au Cameroun, peut encore espérer passer à la prochaine étape. Elle doit à cet effet, vaincre les sénégalais et les Marocains.
Dans le Groupe A, le Nigeria avec sa deuxième victoire (1-0) obtenue ce mercredi contre l’Angola, est déjà qualifié pour la prochaine étape et est assuré de négocier son sixième titre de champion du monde. Le pays hôte étant éliminé, le deuxième ticket de cette poule se négociera entre l’Ouganda et l’Angola qui affronteront respectivement le Nigeria et la Tanzanie lors de leurs derniers matchs de groupe.
Marie MGUE
Le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril a reçu mercredi la délégation de l’Organisation Maroc-Afrique (OMA) du roi Mohammed VI. Les échanges ont permis d’envisager les différentes pistes de renforcement de la bonne coopération entre le Cameroun et le Maroc.
De manière précise, rapporte Cameroon Tribune, le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril et ses hôtes ont discuté de ce que l’OMA peut apporter en vue du fonctionnement optimal de l’Institut parlementaire d’Afrique de Yaoundé. Un organisme dont les actes constitutifs ont été signés en décembre 2018 par le PAN, et dont la vocation est de former aux fonctions de parlementaires. Ainsi, le Maroc entend apporter sa compétence et son expertise au décollage de cet organisme.
Il faut savoir que l’Institut parlementaire d’Afrique de Yaoundé (Ipay) est le produit de trois années de réflexion. C’est le Comité de suivi de la délocalisation du Centre de formation parlementaire (Cefap) et de la création de l’Ipay ayant à sa tête, l’Honorable Kamssouloum Abba Kabir, qui a conduit ce projet. D’après ce dernier, l’institut va contribuer à la revalorisation du prestige de la fonction parlementaire, constituer aussi une niche d’emplois.
Il est attendu qu’il mette sur les marchés national et international, des produits aux compétences adaptées à la demande. L’Ipay doit en même temps contribuer au rayonnement international du Cameroun «en constituant un pôle d’excellence de la diplomatie parlementaire en Afrique».
Plusieurs autres pays souhaitaient l’abriter mais c’est le Cameroun qui l’a eu suite à de luttes acharnées. «L’implantation du nouvel institut parlementaire d’Afrique à Yaoundé dans notre pays vient consolider le positionnement, la crédibilité et l’aura de l’Assemblée nationale, voire l’Etat du Cameroun, dans le concert des nations et des parlements», a déclaré Cavaye Yéguié Djibril.
Sur un autre plan, d’après Kettani Najib, le PAN a émis le vœu de voir l’ingénierie marocaine se développer davantage au Cameroun, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de l’automobile, du bâtiment, des télécommunications, entre autres. La deuxième audience du jour a été accordée à l’ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun, S.E Anatoly Bashkin.
Ce dernier, au sortir des échanges, a confié à la presse qu’il était porteur d’une invitation du président du parlement russe adressée au PAN, à participer le 3 juillet prochain à Moscou au Forum parlementaire Russie-Afrique. Ces assises rentrent dans le cadre de la préparation du sommet Russie-Afrique auquel le chef de l’Etat, Paul Biya, a été convié il y a quelques jours. Par ailleurs, le diplomate russe et le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril ont étendu leurs échanges sur la coopération interparlementaire entre le Cameroun et la Russie.
Otric N.
Le samedi 23 mars, l’aéroport Léon Mba a été transformé en place assiégée. Les Librevillois se sont déplacés en masse pour accueillir et surtout pour voir le président Ali Bongo jadis déclaré mort il y a quelques mois. « On l’a vu, il est bel et bien vivant. Facebook et le mensonge des sosies, c’est terminé », a lancé un des partisans du président Bongo au micro de la Radio France Internationale (RFI).
La foule était au rendez-vous pour accueillir Ali Bongo, ainsi que les cadres du parti démocratique gabonais, au pouvoir. Une mobilisation qui n’a pas laissé, l’intéressé indifférent. Lorsqu’il est sorti de l’aérogare, le président gabonais, qui s’appuie sur une canne, a tenté de s’approcher de la foule avant de revenir vers son gros 4x4 où il s’est engouffré avec son épouse Sylvia.
Pour les partisans d’Ali Bongo, ce retour est tout sauf une mauvaise nouvelle, tant il sonne le glas des appréhensions sur l‘état de santé de leur leader mais surtout sur sa capacité à diriger leur pays. Difficile donc samedi pour les pro-Bongo de faire l‘économie de leur joie.
Ali Bongo est rentré dans sa résidence privée de la Sablière. Son cabinet reste cependant muet sur son agenda.
Pour rappel, Ali Bongo avait été surpris par un AVC le 24 octobre 2018 alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite. Paralysé du fait d’une ‘hémiplégie’ droite, il n’a point baissé les bras. Après un mois d’intense lutte contre la maladie, il a rejoint le Maroc sous l’invitation de son frère et ami Mohammed VI pour poursuivre sa rééducation. Quatre mois ponctué de soins, d’apprentissage, Ali Bongo Ondimba a quitté son fauteuil roulant et se tient désormais debout aidé par une canne pour poursuivre sa mission en tant que président de la république du Gabon.
Danielle Ngono Efondo
Parmi les personnes interpellées depuis le 1er mars 2019, figurent également deux opérateurs économiques. Tous soupçonnés d'être au centre d'un réseau insoupçonnable de virements occultes de fonds au sein de la banque marocaine. Leur interpellation fait suite à une plainte de Mohammed Mejbar, le Directeur général de la Société commerciale de banque (SCB) Cameroun.
Selon les révélations d’un journal de la place, une plainte a été récemment déposée par Mohammed Mejbar, le Directeur général marocain de cette institution financière à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le littoral à Douala-Bonanjo. Plainte contre des cadres employés de la banque. D’après le journal, l’institution a enregistré d’importantes pertes financières consécutives à des virements suspects dans certains comptes.
Indexés, des cadres officiant à la Direction informatique de la Scb, et placés depuis le 1er mars 2019 en détention provisoire à la Direction régionale de la Police Judiciaire pour le Littoral. Tous relèvent de Douala où se trouve le siège de la banque, en attendant que l’enquête en cours dévoile d’autres suspects.
A ce stade de l’affaire, lit-on, au total cinq personnes ont été interpellées, dont 3 employés et deux opérateurs économiques locaux. Ces personnes, d’après nos enquêtes, ont récemment reçu dans leur compte, d’importantes sommes d’argent. Le montant total des fonds transférés de façon occulte est estimé à environ 2 milliards de FCFA.
Si des têtes commencent à tomber, des interrogations fusent à propos du «ciblage des personnes interpellées et la vitesse d´exécution des opérations». Car, «dans le système bancaire, les engagements et les mouvements financiers sont soumis à des niveaux de responsabilité gérés par les accès et codes informatiques traçables».
Ainsi, « il est curieux de savoir que certains responsables des systèmes d’information de la banque ayant des droits particuliers dans le dit système bancaire ne soient pas impliqués dans cette vague d´interpellations et d’ouverture d’enquête au premier niveau du fait de leur responsabilité hiérarchique dans le système informatisé de traitement des données ».
Par ailleurs, toujours selon le journal, «les multinationales installées au Cameroun comme dans d´autres pays africains et du monde, pour des besoins de sécurité de leurs opérations, gardent la main au niveau du siège central sur les niveaux d’accès et autres codes de gestions particuliers et sensibles qui engagent leur entreprise tant dans les filiales qu’au niveau de la maison mère».
Pour le cas de la Scb-Cameroun, la centrale des opérations et des engagements est logée et diligentée, à partir de Casablanca au Maroc, siège de la Attijariwafa Bank. La thèse d’une attaque cybernétique n’est pas à exclure. Rappelons qu’une cyber attaque a récemment été détectée et déjouée à la Bceao, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ainsi que dans certaines banques comme la Cbao Sénégal, autre filiale du Marocain Attijariwafa Bank, où des virements frauduleux ont également été interceptés en janvier 2019.
Otric N.
Pour la seconde fois depuis son hospitalisation à Riyad vers la fin du mois d’octobre, Ali Bongo Ondimba est de retour dans la capitale gabonaise. Des photos du chef de l’État recevant en audience, dans le salon marocain de la présidence, plusieurs responsables politiques ont circulé sur les réseaux sociaux sur le compte de la présidence gabonaise. Ali Bongo Ondimba a entre autres, rencontré le président de l’Assemblée nationale Faustin Boukoubi, ainsi que la présidente de la Cour constitutionnelle Marie – Madeleine Mborantsuo, le chef de gouvernement Julien Nkoghe Bekale et enfin, son directeur de cabinet Brice Laccruche Alihanga.
A la fin de l’audience et devant les Hommes des médias, le chef du gouvernement s’est montré très heureux de retrouver le Président de la République et selon lui, il ne subsiste aucun doute que Ali Bongo Ondimba est en possession de toutes ses facultés mentales et intellectuelles : « J’ai été agréablement surpris, ça m’a fait chaud au cœur. Ali Bongo Ondimba a gardé le souvenir et sa lucidité, il est très alerte».
Un précédent court passage à Libreville
Des vidéos amateurs d’un cortège présidentiel dans les rues de la capitale gabonaise ont également circulé sur les réseaux sociaux ce 25 Février. On y voit Ali Bongo Ondimba saluant des riverains depuis la vitre baissée de sa voiture. Et, la circulation s’en est fortement ressentie alors que le cortège avançait vers le palais. C’est en mi-janvier, que le président gabonais avait fait un passage de moins de 24 heures dans son pays, afin d’assister à la prestation de serment du nouveau gouvernement.
Un passage éclair qui semble avoir causé beaucoup plus d’inquiétude au sein de la population, d’autant plus que très peu d’informations avaient filtré sur le président gabonais, encore moins sur son état de santé, même si certaines indiscrétions ont avancé la thèse d’un « accident cardio vasculaire ».
La prestation de serment, au cours de ce mois de février de la nouvelle ministre de la Défense, Rose Christine Ossouka Raponda, devant le Chef de l’Etat, à l’ambassade du Gabon au Maroc, en présence de la Cour constitutionnelle a conforté certains gabonais que leur Président était très mal en point.
Que dire de ces photos et vidéos officielles, notamment le traditionnel discours de vœux prononcé depuis Rabat, qui ont également été diffusées, n’ont pas réussi à dissiper le scepticisme de l’opposition, dont un des leaders, Zacharie Myboto, qui a appelé le 22 février dernier à déclarer la vacance du pouvoir.
Nicole Ricci Minyem