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mardi, 03 septembre 2019 10:27

Gabon : Ali Bongo n’est pas dans le coma

L’annonce a été rendue publique ce Lundi, à travers un communiqué signé de la présidence de la République Gabonaise

 

« A aucun moment, la santé du Président ne s’est détériorée. Au contraire, S.E. le Président de la République, M. Ali Bongo Ondimba, est en phase de recouvrement de la plénitude de ses capacités physiques… ».

 

« L’agence d’informations Bloomberg » accusé de colporter des ragots

Dans l’un de ses articles intitulés : « Gabon Président Hospitalized in London as Health Deteriorates », le média, selon les responsables de la communication à la présidence s’est focalisé « sur des sources anonymes et ne rapporte aucun fait, juste des “ouïe-dires” et des supputations. Un procédé très éloigné des pratiques professionnelles et de l’éthique journalistique. La Présidence de la République gabonaise dénonce un article mensonger ne reposant sur aucune information objective, l’article ne faisant que colporter des rumeurs… ».

Plus loin, il est indiqué que : « Par ailleurs, le Président de la République n’est pas hospitalisé, comme l’indique Bloomberg de façon mensongère, mais est en séjour privé dans sa résidence londonienne où il a pris quelques jours de congé́ en famille. A cette occasion, il effectue des examens médicaux de routine et poursuit normalement sa rééducation. Contrairement à ce qu’affirme, fallacieusement ici aussi, Bloomberg, SE le Chef de l’Etat, M. Ali Bongo Ondimba, n’a pas quitté le Gabon le 17 Août pour se rendre à Londres depuis Paris. Il s’agit d’une fake news, d’un mensonge grossier et éhonté́… Le Président gabonais, qui est aux commandes du pays, sera de retour dans son pays prochainement… ».

Pour étayer cette affirmation, certains collaborateurs du Chef de l’Etat partage le message ainsi que l’image d’Ali Bongo en jogging, mis par la première dame, Sylvia Bongo sur son compte Instagram : « Le Président de la République, chef de l’État se porte très bien. Le Président vous souhaite un bon début de semaine …».

Même si d’autres, à l’instar de Bruno Ben Moubamba croit savoir qu’il s’agit d’un complot ourdi contre le Président de la République et que l’image qui circule dans les réseaux sociaux est un sosie :«Le pseudo Ali (un comédien avec des traces horribles et suspectes sur le cou) vient de saluer ceux qui lui souhaitent le coma», a-t-il posté sur sa page Facebook.

 

Des poursuites judiciaires envisagées

« Quant à l’article de Bloomberg, purement mensonger et dont on est en droit de s’interroger sur les motivations réelles, la Présidence de la République gabonaise se réserve le droit d’y donner les suites judiciaires appropriées… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

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C’est par le biais d’un communiqué  que hier jeudi 4 juin 2019, le gouvernement gabonais a menacé l'un des principaux leaders syndicaux au Gabon « de poursuites pénales », pour avoir déclaré que le président Ali Bongo Ondimba, victime fin octobre 2018 d'un AVC dont il se remet actuellement, était mort.

 

Jean Rémy Yama, président de Dynamique unitaire (DU), principale coalition syndicale du pays, avait déclaré au cours d’une conférence de presse mardi 02 juillet, que son organisation avait l’intime conviction que le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort. « Connaissant la propension d’Ali Bongo Ondimba à intervenir ou à apparaître à la moindre occasion, et à l’analyse de tous ces faisceaux d’indices, la confédération syndicale Dynamique Unitaire a l’intime conviction que le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba est mort, il n’existe plus », avait-il déclaré.

 

Des propos qui ont tout de suite fait réagir le gouvernement par la voix du ministre de l'Intérieur et de la Justice du Gabon, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou. « L’attitude affichée par Jean Rémy Yama l’expose à des poursuites pénales pour propagation de fausses informations. Les propos de M. Yama dénotent une volonté manifeste de créer le trouble et la confusion dans l'esprit de la population », a déclaré jeudi matin, le ministre de l’Intérieur et de la Justice du Gabon, dans un communiqué publié.

 

« Au lendemain de cette déclaration de M. Yama, des policiers lourdement armés se disant envoyés par le procureur de la République ont investi le domicile du syndicaliste, fouillant toutes les pièces de son domicile », a affirmé mercredi Dynamique unitaire dans un communiqué. « Au moment des faits, Jean Remy Yama était absent de Libreville. Il s'agissait purement et simplement d'une tentative d'enlèvement et d'assassinat »,  accuse l'organisation syndicale. Jeudi, « Appel à agir », un collectif d'opposants, a affiché son soutien à M. Yama, exprimant « sa vive inquiétude et appelant au respect des droits civils et politiques du dirigeant syndical. »

 

Pour rappel, le président Ali Bongo a été victime fin octobre 2018 d'un accident vasculaire-cérébral dont il se remet actuellement. Après cinq mois de convalescence à l'étranger, Ali Bongo est rentré le 23 mars à Libreville. Ce retour devait notamment faire taire l'opposition qui réclamait que la vacance du pouvoir soit déclarée et s'interrogeait sur la capacité du président Bongo à diriger le pays. Le président a alors multiplié les entretiens au palais de Libreville avec des chefs d'Etat africains, dont les présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Ouattara. Après cinq mois de silence, il s'est finalement exprimé le 8 juin dernier demandant à son Premier ministre de procéder à un remaniement, dans un discours enregistré et diffusé à la télévision. Cinq jours plus tard, il a tenu un conseil des ministres avec son nouveau gouvernement. Depuis cette date, l'activité du président de la République n'a plus été rendue publique.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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De retour au Gabon après cinq mois de convalescence au Maroc, Ali Bongo ne parvient pas à calmer les ardeurs de son opposition qui, exige qu’il se soumette à un examen médical. L’opposition réclame toujours que la vacance du pouvoir soit déclarée.

 

A peine rentré, Ali Bongo se voit interpeller par son opposition. Celle-ci, animée par le doute quant à sa capacité à diriger son pays, lui demande de se soumettre à une expertise médicale. « Nous voulons savoir si Ali Bongo a toutes ses facultés intellectuelles et si elles sont diminuées, nous voulons savoir s'il est apte à assumer ses fonctions de chef d’État. Avec une expertise médicale, nous serons définitivement fixés. » A déclaré l'avocat Anges Nzigou, membre du collectif « Appel à agir ».

Le noyau de cette démarche est constitué du collectif « Appel à agir » qui regroupe 10 personnalités de l'opposition et de la société civile, comme Marc Ona de « Tournons la page », l'universitaire Noël Boudzanga.

Pour donner corps à leur exigence, ils ont pris l’initiative de déposer un recours auprès de la justice gabonaise. Le but de leur manœuvre étant de désigner un médecin, qui sera chargé de réaliser une expertise médicale pour dire si oui ou non, Ali Bongo est apte à diriger son pays.

Après le feuilleton du sosie présumé du président gabonais qui a alimenté les conversations dans la plupart des foyers du pays, place maintenant à l’exigence d’une expertise médicale. Le retour d’Ali Bongo a en effet attiré les attentions, mais aussi les inquiétudes. Le jour de son retour définitif au bercail le samedi 23 mars dernier, l’homme se déplaçait avec difficulté sur le tapis rouge, muni d’une canne et tenu par le bras par un de ses proches.

Cette situation a largement apporté de l’eau au moulin de l’opposition gabonaise, qui n’attendait pas meilleure occasion pour brandir la thèse de l’incapacité supposée ou redoutée de M. Bongo à tenir les rênes du pays.

Pendant ce temps, le chef de l'Etat gabonais se montre au travail. Alors qu'il n'avait plus tweeté depuis le 24 octobre, jour de son accident vasculaire cérébral, le président Ali Bongo Odimba a posté un premier message dimanche, au lendemain de son retour. Puis deux nouveaux tweets mardi, avec des photos où on le voit en audience. Et sur sa page Facebook, il a laissé une petite phrase qui ne passe pas inaperçue : « C'est avec une volonté et une énergie décuplées que je poursuis ma mission au service de notre pays. Une nouvelle étape du septennat s'ouvre ».

Danielle Ngono Efondo

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Le président gabonais Ali Bongo est définitivement rentré dans son pays après plusieurs mois de convalescence au Maroc, suite à l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont il a été victime en Arabie Saoudite le 24 octobre 2018. Visiblement affaibli par la maladie, il a été accueilli par une immense foule.

 

Le samedi 23 mars, l’aéroport Léon Mba a été transformé en place assiégée. Les Librevillois se sont déplacés en masse pour accueillir et surtout pour voir le président Ali Bongo jadis déclaré mort il y a quelques mois. « On l’a vu, il est bel et bien vivant. Facebook et le mensonge des sosies, c’est terminé », a lancé un des partisans du président Bongo au micro de la Radio France Internationale (RFI).

La foule était au rendez-vous pour accueillir Ali Bongo, ainsi que les cadres du parti démocratique gabonais, au pouvoir. Une mobilisation qui n’a pas laissé, l’intéressé indifférent. Lorsqu’il est sorti de l’aérogare, le président gabonais, qui s’appuie sur une canne, a tenté de s’approcher de la foule avant de revenir vers son gros 4x4 où il s’est engouffré avec son épouse Sylvia.

Pour les partisans d’Ali Bongo, ce retour est tout sauf une mauvaise nouvelle, tant il sonne le glas des appréhensions sur l‘état de santé de leur leader mais surtout sur sa capacité à diriger leur pays. Difficile donc samedi pour les pro-Bongo de faire l‘économie de leur joie.

Ali Bongo est rentré dans sa résidence privée de la Sablière. Son cabinet reste cependant muet sur son agenda.

Pour rappel, Ali Bongo avait été surpris par un AVC le 24 octobre 2018 alors qu’il se trouvait en Arabie Saoudite. Paralysé du fait d’une ‘hémiplégie’ droite, il n’a point baissé les bras. Après un mois d’intense lutte contre la maladie, il a rejoint le Maroc sous l’invitation de son frère et ami Mohammed VI pour poursuivre sa rééducation. Quatre mois ponctué de soins, d’apprentissage, Ali Bongo Ondimba a quitté son fauteuil roulant et se tient désormais debout aidé par une canne pour poursuivre sa mission en tant que président de la république du Gabon.

Danielle Ngono Efondo

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Au Gabon, alors que le débat sur l’authenticité des images diffusées du Président Ali Bongo fait rage, poussant certains à évoquer la vacance du pouvoir, une voix autorisée se lève pour tenter de mettre un terme aux spéculations, précisant qu’il n’y a pas de sosie du chef de l’Etat.

 

C’est une actualité qui est toujours au cœur des débats et, elle est notamment alimentée par l’opposition, qui n’hésite pas à jeter un pavé dans le jardin du Président gabonais, Ali Bongo Ondimba. D’après eux, l’homme venu du Maroc et qui a fait un tour dans Libreville à bord de son véhicule, avant de tenir un Conseil des ministres, le 26 février 2019 dernier, ne serait pas Ali Bongo, mais son sosie.

Ce jeudi 7 mars 2019, dans le but de mettre un terme aux rumeurs et autres supputations sur la véracité des faits, le porte-parole de la présidence de la République gabonaise, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, au cours d’une conférence de presse, a tout balayé d’un revers de main.

Insistant sur le fait que certains compatriotes refusent catégoriquement de se résoudre à la dure réalité des faits, en acceptant le grand retour du chef de l’Etat du Gabon, le porte-parole de la présidence de la République de ce pays d’Afrique Centrale a été on ne peut plus clair : « Il n y a pas de sosie, le Président de la République Ali Bongo est bien là ».

Et, répondant à ceux qui appellent à la vacance du pouvoir, la réplique d’Ike Ngouoni Aila Oyouomi est sans appel : aucun élément ne permet de constater la vacance du pouvoir au Gabon.

Cette sortie intervient alors que le Président Ali Bongo est en rééducation au Gabon, suite à un accident vasculaire cérébral survenu le 24 octobre 2018, à Riyad, en Arabie Saoudite. Evacué au Maroc le 28 novembre 2019, Ali Bongo, alors sous le poids des séquelles liées à son AVC, s’est vraisemblablement vite remis de sa maladie qu’il affronte à bras le corps, au point de retrouver la quasi-totalité de sa motricité perdue du fait d’une hémiplégie droite l’ayant cloué sur un fauteuil roulant pendant un court moment.

Cette extraordinaire métamorphose du chef de l’Etat, réapparu avec une forme débordante affole plus d’un, au point que d’aucuns se disent convaincus que ce sont des images d’un sosie du dirigeant qui sont diffusées. Une question loin d’être close, même avec la sortie du porte-parole de la Présidence gabonaise.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01