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Écroué à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui depuis neuf ans pour détournement de deniers publics en coaction de la somme de près de 17 milliards F Cfa dans le cadre de « l’Opération épervier », l’homme d’affaires camerounais, âgé de 59 ans, a été évacué au Maroc dans la nuit du 18 au 19 août 2019.

 

La Radio France Internationale (RFI) a annoncé ce lundi 19 août 2019, que l’homme d’affaires camerounais,  âgé de 59 ans, écroué à la  prison centrale de  Yaoundé-Kondengui depuis le 1er décembre 2010, pour détournement de deniers publics en coaction de la somme de près de 17 milliards F Cfa, a été évacué au Maroc pour une meilleure prise en charge sanitaire, dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 août 2019.

Le fils du milliardaire et homme d’affaires camerounais, Fotso Victor, était déjà très souffrant depuis quelques mois selon certaines indiscrétions.  L’homme d'affaires camerounais a bénéficié d’une faveur de Chef de l’Etat Camerounais, Paul Biya qui a donné l’ordre de le faire évacuer selon cette chaîne internationale. Avant cet  ancien dirigeant de la compagnie aérienne, accusé ou reconnu coupable de détournement de fonds publics, l’ancien ministre des Finances et de l’Agriculture, Essimi Menye avait également bénéficié de cette « faveur » du chef de l’Etat camerounais en 2015.

L’ancien administrateur directeur général de la défunte compagnie nationale aérienne, Cameroon Airlines (Camair), devenue Camair-co, fait l'objet de plusieurs condamnations. En effet, en 2012, il a été  condamné à 25 ans de prison dans l’affaire de l’achat manqué de l’avion présidentiel. Quatre ans plus tard, Yves Michel Fotso a été condamné pour la seconde fois à la prison à perpétuité pour une affaire de corruption pendant qu’il gérait l'ancienne compagnie aérienne  nationale du Cameroun, entre 2000 et 2003.

Un « protocole d’accord transactionnel » entre Yves Michel Fotso et l’Etat du Cameroun, représenté par le ministre de la Justice, avait été rédigé. Selon ledit  protocole, Yves Michel Fotso s’engageait  à payer la somme de 7,5 milliards F Cfa dans un délai de 90 jours à compter de la date de signature du document, en échange de sa libération et de l’arrêt de toutes les poursuites engagées contre lui. L’accusé avait alors précisé  que « ce paiement constitue une reconnaissance de responsabilité et non de culpabilité ».

Malade depuis des mois, l’ex-patron de la compagnie aérienne Camair, qui a donc finalement quitté le Cameroun dans la nuit de dimanche à lundi pour le Maroc, avait de bonne source été sorti de sa cellule du secrétariat d'État à la Défense où il purgeait une double peine d'emprisonnement à vie vendredi soir.

Pour nombre d'observateurs, révèle RFI, cette magnanimité ne serait qu'un juste retour d’ascenseur à l'endroit de son père, le milliardaire Victor Fotso, fondateur du groupe du même nom, dont l'amitié et la fidélité au président Biya n'ont jamais été prises à défaut. Une partie de l'opinion dénonce une « exfiltration » au mépris de toute règle de droit.

Yves-Michel Fotso a toujours clamé son innocence. Par moments, ses avocats ont même boycotté les audiences du Tribunal criminel spécial, créé pour juger les auteurs présumés de corruption à grande échelle, pour dénoncer des vices de procédure. Il reste que, depuis « l’affaire Albatros », l’achat inabouti d’un avion présidentiel, la justice camerounaise s’intéresse de près à lui.

En 2008, déjà, les juges accusent l’ancien administrateur directeur général de la Camair d’avoir profité de cet achat manqué pour s’enrichir. Quatre ans plus tard, en 2012, Yves-Michel Fotso est condamné à 25 ans de prison pour avoir détourné l’équivalent de 25 millions d’euros.

Mais ses ennuis judiciaires ne se résument peut-être pas tous à des affaires de gros sous. Pour ses proches, Yves-Michel Fotso est un bouc émissaire : il ferait les frais d’un incident technique qui avait perturbé le vol inaugural du Boeing présidentiel. Le pilote avait eu du mal à rentrer les volets des ailes. La famille Biya, qui se rendait alors à Paris, en avait été quitte pour une grosse frayeur.

 

Marie MGUE 

 

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Du 19 au 31 août se tiendront au Maroc (Rabat), les 12èmes Jeux africains. Plus de 6.000 athlètes seront présents. Et au programme, 26 sports, 29 disciplines et des possibilités de qualifications pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

 

Après le retrait de la Guinée équatoriale, le Maroc avait accepté de relever le défi de l’organisation des 12èmes jeux africains qui débutent ce lundi 19 août 2019. En effet, le Maroc s'était engagé à remplacer au pied levé la Guinée équatoriale, initialement désignée pour accueillir l’édition 2019 des Jeux africains, qui manquait visiblement de moyens financiers.

Le Maroc avait signé un protocole d'accord pour l'organisation des Jeux en novembre 2018 à la demande de l'Union africaine (UA), de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA), de l'Union des confédérations des sports africains (UCSA) et du Comité local d'organisation (LOC). Une vraie course contre-la-montre pour organiser ces Jeux avec seulement huit mois de travail pour être à l’heure le jour J. Il faut dire qu’aucun pays, à part le Maroc, n’avait sauté sur l’occasion.

Aujourd’hui, le défi est de taille pour le Royaume chérifien qui accueille plus de 6.000 athlètes venus de tout le continent. Vendredi 16 août, le village des athlètes situé à Rabat a été inauguré. Il sera la résidence de plus de 4.000 participants. La 12e édition des Jeux africains se déroulera donc dans les villes de Rabat, Salé, Témara, Casablanca, Benslimane et El Jadida. Tous les sites seront gratuits pour le public.

La cérémonie d’ouverture aura lieu lundi 19 août dans la soirée, même si quelques compétitions ont déjà débuté, apprend-on des médias locaux. Samedi, les premières médailles ont été distribuées en judo et l’Algérie a décroché neuf médailles (2 en or, 2 en argent, 5 en bronze) au Palais des sports Moulay-Abdallah de Rabat. Dimanche, le Gabon s'est distingué avec deux médailles d'or.

Notons par ailleurs que, le Cameroun qui participe à ces jeux sera représenté en 12 disciplines que sont : le Football féminin, Handball féminin, le Volleyball féminin et masculin, le saut en longueur, le lancer de poids, le judo, le karaté, la lutte, la boxe, les gymnastiques, le taekwondo et le tennis de table.

Pour rappel, les Jeux africains sont organisés tous les quatre ans. La capitale du Congo, Brazzaville, avait accueilli la première édition en 1965 et la dernière en 2015, tandis que celle de 2023 sera organisée par le Ghana.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Selon un communiqué du ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie, publié mardi 13 août, le roi du Maroc Mohammed VI, qui fête ses 56 ans le 21 août prochain, a décidé de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle célébrant son anniversaire.

 

Le roi Mohammed VI, né le 21 août 1963, fêtera cette année ses 56 ans. Mais, la cérémonie officielle célébrant son anniversaire n’aura pas lieu. En effet, selon un communiqué du ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie, publié mardi 13 août, le roi du Maroc Mohammed VI, a décidé de ne plus organiser, à partir de cette année, la cérémonie officielle célébrant son anniversaire. Le communiqué n'a pas précisé les raisons de cette décision.

Le calendrier marocain est ponctué de fêtes officielles, marquant des dates historiques et des rendez-vous liés à la vie monarchique, généralement rythmée par de grandes réceptions, des discours et des grâces royales. La célébration de l'anniversaire royal coïncide traditionnellement avec la « Fête de la Jeunesse ».

Pendant le règne d'Hassan II, cette Fête de la Jeunesse était célébrée le jour de l'anniversaire du père du souverain actuel, le 08 juillet. Pour la dernière Fête du Trône, qui a marqué le 30 et 31 juillet les 20 ans de règne de Mohammed VI, le Palais avait appelé à les Marocains à une commémoration « normale, sans célébration supplémentaire ». Cette fête avait culminé le 31 juillet avec le très protocolaire rituel d'allégeance qui voit chaque année des centaines de dignitaires, élus et hauts responsables du ministère de l'Intérieur se prosterner devant leur souverain.

En 2018, les célébrations de la Fête de la Jeunesse coïncidaient avec la fête religieuse de l'Aid Al Adha. Pour son 54e anniversaire, en 2017, le roi avait notamment organisé une réception dans la ville de M'diq (nord) en présence d'une foule de représentant du monde politique, diplomatique et militaire.

Fils de Feu sa Majesté le Roi Hassan II, Mohammed VI est le vingt-troisième Souverain de la Dynastie Alaouite, dont le règne a débuté au milieu du XVIIème siècle. La Famille Royale,  descendante directe du Prophète Sidna Mohammed, s’est installée, au milieu du XIIIème siècle, à Sijilmassa (Tafilelt) dans le Sud marocain. Il détient une fortune estimée à plus de 5 milliards de dollars en 2015 et contrôle le plus grand groupe financier du pays (Al Mada, présent dans les secteurs les plus stratégiques de l’économie marocaine.

 

Danielle Ngono Efondo

 

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Les athlètes qui défendront les couleurs du Cameroun au cours des prochains jeux africains ont reçu ce jour des mains du ministre des sports et de l’éducation physique le drapeau de la république, en guise d’onction de la nation pour ces jeux.

 

Plus que six jours et ce sera le début de la compétition la plus importante sur le continent après la Coupe d’Afrique des Nations de football masculin. La 12e édition se déroule au Maroc. Et principalement dans la ville de Rabat, du 19 au 31 août 2019. Cette édition des Jeux Africains est placée sous le très haut patronage du Roi Mohammed VI, Roi du Maroc. Rappelons que le Maroc reçoit l’organisation des jeux après le désistement de la Guinée Equatoriale. Le Pays d’Obiang Nguema ne voulait pas organiser les jeux pour le plaisir. Pour des raisons financières ils ont choisi de se dessaisir de l’organisation de la compétition. A cet époque déjà, le Premier ministre Equato-guinéen affirmait « Nous ne voulons pas nous retrouver face à une situation semblable à celle que vit le Brésil en ce moment après sa Coupe du monde et ses Jeux Olympiques. Que ferons-nous des infrastructures construites après ces jeux ? ». C’est alors qu’en novembre 2018, la compétition va être octroyée au Maroc.

Ce sont environ 6400 athlètes qui sont attendus à Rabat. Et parmi eux, les membres de la Cameroon Olympic Team. Ils sont 121 athlètes camerounais qui iront défendre les couleurs de la patrie dans diverses disciplines. Notamment dans 12 disciplines : l’athlétisme, la boxe, le football, la gymnastique, l’haltérophilie, le handball, le judo, le karaté, la lutte, le taekwondo, le tennis de table et le volley-ball. Ils seront accompagnés par 32 entraîneurs nationaux, 13 encadreurs médicaux, 07 encadreurs administratifs et 07 officiels arbitres.

Au cours de la cérémonie de ce mardi matin, tenue sur le site du Comité Olympique et Sportif du Cameroun à Yaoundé, le ministre des sports et de l’éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi a rappelé aux athlètes qu’ils peuvent compter sur l’accompagnement du gouvernement pour le succès de leur séjour à Rabat. Seulement rien n’est encore clair jusqu’ici au sujet des primes de chaque athlète par rapport aux différentes médailles qu’ils pourraient glaner au cours de la compétition. Le minsep a remis le drapeau du Cameroun à Blaise MAYAM, le porte étendard du Cameroun pour cette compétition.

La Cameroon Olympic Team arborera une tenue SAWA au cours de la parade d’ouverture.

 

Stéphane NZESSEU

 

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lundi, 22 juillet 2019 08:50

Maroc : Hervé Renard annonce sa démission

Le sélectionneur français de l'équipe du Maroc, Hervé Renard, a annoncé sa démission dimanche dans un communiqué posté sur son compte Twitter.

 

Le départ ou non d’Hervé Renard de la sélection marocaine est un feuilleton qui connaît son épilogue. Une première annonce a été suivie d’un démenti de la Fédération marocaine de football, aujourd’hui sont plus claires. Hervé Renard quitte donc la sélection des Lions de l’Atlas.

 

Une décision “mûrement réfléchie“ selon Hervé Renard

 

Le technicien français lui-même a fait l’annonce dans un long poste disponible sur ses comptes Twitter et Instagram (https://twitter.com/Herve_Renard_HR/status/1152904172733390848). On peut lire : « Il est temps pour moi de clore ce long et beau chapitre de ma vie, non sans une certaine émotion et tristesse, mais c’est une décision inéluctable prise bien avant la Can 2019. J’ai pris cette décision après l’avoir évidemment mûrement réfléchie. Elle est par conséquent irréversible et Monsieur Fouzi Lekjaa, Président de la Fédération Royale Marocaine de Football, vient d’en être informé de manière officielle. Il s’est d’ailleurs engagé contractuellement à respecter ma décision, ce dont je le remercie ».

 

Le bilan positif de Hervé Renard

 

« Le Maroc restera toujours pour moi un pays avec lequel j’ai vécu d’incroyables émotions et avec lequel je serai resté lié le plus longtemps en continue à ce jour.Près de 3 ans et demi, 41 mois pour être précis, d’intenses moments partagés avec des joueurs que j’aime sincèrement, un staff dévoué et tous les fans marocains pendant cette belle période commune(...)Can dont un 1/4 de finale, une performance plus réalisée depuis 2004 ; mais également une participation à la Coupe du Monde 2018 en Russie après 20 ans d’absence pour le Maroc, une première inoubliable pour moi », écrit Hervé Renard.

 

Selon certaines sources, la désillusion née de l’élimination du Maroc en huitièmes de finale par le Bénin serait à l'origine de son départ du Maroc. « Oui, on espérait tous mieux pour cette édition 2019 de la Can en Égypte, mais le football est ainsi, il fait naître les espoirs les plus fous (après 3 victoires en poule, une première en phase finale de CAN pour le Maroc), et nous ramène durement à la réalité d’une élimination trop rapide aux tirs au but! », indique l’ancien entraîneur du Fc Sochaux.

 

Hervé Renard est l'homme qui avait permis en 2012 à la Zambie de remporter, à la surprise de tous, la Coupe d’Afrique des Nations. Il remporte trois années plus tard en 2015, la Can avec les Éléphants de Côte d’Ivoire.

 

Innocent D H

 

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Un tribunal anti terroriste marocain a condamné jeudi à la peine de mort, trois hommes pour l’assassinat de deux touristes scandinaves décapitées en décembre dans le royaume au nom du groupe Etat islamique (EI).

 

Le premier, Abdessamad Ejjoud, un marchand ambulant radicalisé de 25 ans, avait avoué avoir organisé l’expédition meurtrière avec deux compagnons, Younes Ouaziyad, un menuisier de 27 ans, et Rachid Afatti, 33 ans, qui avait filmé la scène.

 

Retour sur les faits

 

Leurs victimes, Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans étaient éprises de nature. Les deux jeunes dames qui partageaient le même appartement et  suivaient des études de guide à l’université norvégienne de Bø, avaient décidé de passer les vacances de Noël au Maroc.

 

Leur périple s’est arrêté au pied des cimes enneigées du Toubkal, le plus haut sommet d’Afrique du Nord, dans le Haut-Atlas, à 80 kilomètres de la capitale touristique Marrakech. 

 

Appel

 

Au total, 24 hommes soupçonnés d‘être liés à ces meurtres et/ou d’appartenir à une cellule jihadiste étaient jugés dans ce procès ouvert début mai et très suivi. Les 21 autres accusés ont écopé de peines allant de cinq ans de prison à la perpétuité.

 

«Ces peines sont sévères, tous les accusés vont faire appel demain ce vendredi, a affirmé l’avocate commise d’office Hafida Mekessaoui qui défend les trois condamnés à mort. 

 

Seul étranger du groupe, Kevin Zoller Guervos, un Hispano-Suisse converti à l’islam, a écopé de 20 ans de prison notamment pour constitution de bande terroriste. Il était accusé d’avoir appris aux principaux suspects à utiliser une messagerie cryptée et de les avoir entraînés au tir.

 

Lui a toujours clamé son innocence : « Ce verdict est cruel et inacceptable, nous allons faire appel », a déclaré son avocat, Me Saad Sahli, en regrettant que les juges n’aient pas tenu compte des preuves de son innocence. L‘épouse marocaine de M. Zoller Guervos a fondu en larmes à l‘énoncé de la sentence.

 

Le tribunal a également condamné les trois hommes reconnus coupables d’assassinat, ainsi qu’un de leurs complices, à verser deux millions de dirhams (190.000 euros) de dédommagements aux parents de Maren Ueland.  Mais il a refusé la demande de la famille de Louisa Vesterager Jespersen qui réclamait 10 millions de dirhams (930.000 euros) à l’Etat marocain pour sa responsabilité morale. 

 

Des familles soulagées

 

« Le plus juste serait de donner à ces bêtes la peine de mort qu’ils méritent, je vous le demande », avait imploré la mère de Louisa dans une lettre lue par son avocat lors de la précédente audience.

 

« Nous allons faire appel devant le tribunal administratif pour demander des indemnités. Le plus important pour nous ce n’est pas l’argent, c’est (…) la condamnation des coupables. La maman va être soulagée d’apprendre les condamnations », a indiqué Me Khaled El Fataoui, l’avocat de la famille de Louisa.

 

Des pétitions réclamant la peine de mort pour les assassins des deux touristes avaient circulé sur Internet, le crime ayant suscité une grande émotion. Issus de milieux modestes, avec un niveau d’instruction très bas, la plupart des accusés vivaient de travaux précaires dans des quartiers déshérités de Marrakech (centre).

 

Les trois hommes condamnés à mort sont restés impassibles à l‘énoncé de la sentence.

 

« Il n’y a de Dieu que Dieu (…) Qu’il me pardonne », avait lancé le cerveau du groupe Abdessamad Ejjoud, dans ses derniers mots avant le délibéré. Il s’est présenté à l’audience vêtu de l’habit traditionnel des salafistes, portant barbe et un kufi, bonnet blanc vissé sur la tête.

 

Le marchand ambulant radicalisé, avait diffusé sur les réseaux sociaux des images de la décapitation et une déclaration d’allégeance à l’EI, organisation jihadiste qui n’a jamais revendiqué le double assassinat.

 

Ses compagnons dans l’expédition meurtrière, qui avaient avoué leur rôle, ont aussi demandé le pardon de Dieu.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

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Un accord entre les deux institutions financières afin de mieux booster les échanges commerciaux à l'échelle internationale. 60 millions d'euros sont destinés pour les besoins de la cause.

 

C'est un accord signé entre la Banque Marocaine du Commerce et de l’Industrie (BMCI) et la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement (BERD) en vertu duquel il sera procédé à la mise en place d’une ligne de financement d’une valeur de 60 millions d’euros. Financement destiné au soutien des exportateurs et importateurs marocains. Le programme d’aide aux échanges commerciaux est en place depuis 1999, par la BERD avec pour objectifs de promouvoir les échanges internationaux à destination et en provenance des pays d’opérations de la BERD, et entre eux.

 

Grâce à cette ligne de financement, la BMCI pourra avoir les possibilités de  renforcer ses offres en matière d’activités Trade pour ses clients exportateurs et importateurs. Ceci, dans son réseau de Trade centers, disponibles à travers le Royaume dans plusieurs villes. Il s'agit notamment de Casablanca, Rabat, Tanger et Agadir, mais également à travers ses huit centres d’Affaires et agences entreprises.

 

Une nouvelle qui suscite beaucoup d'engouement au sein de la famille des affairistes marocains qui entendent saisir toutes les opportunités afin de tirer au maximum les avantages de cet accord de financement des échanges commerciaux au niveau international. 

 

Innocent D H

 

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Le Maroc a montré face à la Côte d’Ivoire qu’il disposait de tous les moyens de  placer plus haut son niveau de jeu, en décrochant la victoire (1-0) et la qualification pour les huitièmes de finale de la Can ce vendredi au Caire.

 

Comme l’Egypte, le Nigeria et de l’Algérie, les Lions de l’Atlas ont réussi à faire un sans-faute, du tic au tac, dans une compétition qui n’a, pour le moment pas fait le tri entre ses meilleurs prétendants.

 

Après son bon départ face à la Namibie (1-0), l’équipe d’Hervé Renard a dominé les Eléphants de Côte d'Ivoire. La réalisation de Youssef En-Nesyri, au bout de l'incroyable travail de Nordin Amrabat, a concrétisé son bon début de match, et sa solidité défensive, a exécuté la finition.

 

 Pour la deuxième fois, le sélectionneur français tient en respect le pays qu’il avait mené au titre en 2015. Cependant, il reste conscient du fait que ces six points sur six ne constituent pas la garantie d’un parcours qui a été long, il y a quatre ans. Un parcours qui avait débuté par deux matches nuls avant de remporter la coupe.

 

Le Maroc a certes gagné, mais il est encore loin d’avoir atteint son objectif. Sa star Hakim Ziyech, notamment, n’a pas été dans un bon soir, accumulant des erreurs, comme ce coup franc dangereux mal tiré à la treizième minute de jeu.

 

Innocent D H 

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L’information a été publiée chez nos confrères de Jeune Afrique. L’un des responsables d'une cellule jihadiste a reconnu son rôle dans l'assassinat de deux touristes scandinaves décapitées au Maroc au nom de l'État islamique.

 

Affublé d’un qamis, long vêtement blanc prisé des salafistes, Abdessamad Ejjoud, 25 ans, a reconnu jeudi 30 mai, son rôle devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Salé près de Rabat, qui le juge aux côtés de 23 autres personnes, pour le crime commis dans la nuit du 15 au 16 Décembre dans la région du Haut–Atlas.

 

Les victimes, Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans, et son amie Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans, campaient sur un site isolé avant une randonnée en montagne « J’en ai décapité une (…), je regrette », a dit ce marchand ambulant, surnommé « Abou Moussab ».

 

Pendant son interrogatoire, ce père de deux enfants a admis avoir organisé l’expédition meurtrière avec Younes Ouaziyad (27 ans) et Rachid Afatti (33 ans), tous natifs de la région de Marrakech (sud). Un quatrième homme, Abderrahim Khayali, 33 ans, les a accompagnés dans le Haut-Atlas mais les a quittés avant la tuerie.

 

« J’ai tué l’une, Youness Ouaziyad a tué l’autre, pendant que Rachid Afatti filmait », a affirmé Abdessamad Ejjoud devant ses juges. C’est également lui qui a diffusé la vidéo de la décapitation au petit matin : « Je l’ai envoyée à tous les groupes partisans de l’EI dont j’étais membre », a-t-il précisé.

 

Abdessamad Ejjoud, comme les principaux suspects, risque théoriquement la peine de mort. Mais si des condamnations à la peine capitale sont toujours prononcées au Maroc, un moratoire est appliqué depuis 1993.

 

Faire le jihad  au Maroc

« En prison j’ai connu beaucoup de monde », a-t-il dit, citant quelques-uns des prévenus membres de la cellule  de Marrakech qu’il animait. Je n’ai endoctriné personne, chacun savait ce qu’il faisait », jure-t-il.

 

À sa sortie de prison, Abdessamad Ejjoud est devenu vendeur d’oranges pressées à la sauvette, devant des mosquées de Marrakech, avant d’être chassé  par les autorités. Il est ensuite devenu imam. Il avait auparavant suivi un enseignement dans une école coranique à Marrakech, affiliée à une association salafiste connue au Maroc pour son hostilité au jihadisme et son rejet de toute forme de violence.

 

Il a d’ailleurs dit jeudi avoir pensé assassiner  le chef de cette association. C’est à cette période qu’il a décidé de rejoindre les territoires occupés par le groupe État islamique en Irak et en Syrie. Il y a finalement renoncé, faute de passeport : « J’ai décidé de faire le jihad ici au Maroc, en ciblant des étrangers. Nous avions essayé de fabriquer une bombe mais ça n’a pas marché».  

 

Cibler les chrétiens

« On s’est dit qu’on allait attaquer des chrétiens, parce qu’ils tuent des musulmans là-bas (en Syrie), détruisent mosquées et hôpitaux », a-t-il ajouté, évoquant également un acte de « revanche » pour les « frères » en Syrie.

 

La cellule terroriste  inspirée par l’idéologie jihadiste n’avait pas de contact, avec des cadres opérationnels en Syrie ou en Irak, selon les enquêteurs. L’EI n’avait pas revendiqué l’assassinat des deux touristes.

 

Les vingt autres prévenus – dont Kevin Zoller Guervos, un Hispano-Suisse de 25 ans installé au Maroc après sa conversion à l’islam – sont jugés pour leur participation présumée aux activités de cette cellule ainsi que pour leurs liens avec les principaux suspects. Le procès a été renvoyé au 13 juin.

 

Nicole Ricci Minyem 

 

 
 
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Le Cameroun jouera la phase finale du tournoi de handball féminin des prochains Jeux africains «Rabat 2019».

 

C’est le Cameroun qui représentera la sous-région Afrique Centrale au tournoi de Handball  féminin des prochains Jeux africains prévus du 23 août au 03 septembre 2019 au Maroc. Les Lionnes Indomptables de Handball ont décroché leur ticket de qualification ce mercredi 24 avril 2019 au terme d’un tirage au sort qui  a défavorisé les handballeuses de la République Démocratique du Congo. Les handballeuses camerounaises conduites par Serges Guebogo, se sont inclinées au match retour ce mercredi à Kinshasa contre la Rdc, après la victoire (25-22)  décroché mardi dernier au match aller. Un résultat qui a contraint les deux équipes a procédé par tirage au sort pour déterminer le représentant de cette zone 4 aux Jeux.

En effet, seules deux équipes, sur les quatre attendues, ont participé à ces Éliminatoires de la zone Afrique Centrale. Les  sélections Gabonaise  et Congolaise ont annulé leur participation au tant chez les Dames que chez les Hommes. La sélection nationale masculine de handball affrontera ce mercredi soir leur homologue congolais dans le cadre du match aller. Le match retour aura lieu demain jeudi. Au terme des deux matches en aller et retour, seul le meilleur au nombre des buts cumulés obtiendra son  ticket de qualification pour représenter  la zone 4 aux prochains  jeux africains. En cas de victoire, les Lions indomptables pourront rattraper l’édition précédente, où ils avaient brillé par leur absence.   

Par contre, c’est l’occasion pour les handballeuses de remporter le trophée perdu en finale de la  dernière édition des Jeux africains qui s’est déroulée  au Congo Brazzaville en  2015. Les Lionnes Indomptables, vice-championnes d’Afrique en titre, s’étaient inclinées en finale face la sélection angolaise de handball.

 

Marie MGUE

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Sunday, 05 June 2022 11:01