Depuis le début de la crise sociopolitique dans les régions du sud-ouest et du nord ouest, contrairement à ce que pensent certains opposants et détracteurs du régime, il est indéniable que le Président de la République du Cameroun n'est pas resté insensible face aux revendications corporatistes et sociales, des populations dites anglophones. Plusieurs d'entre ces détracteurs affirment que seul le dialogue inclusif, pourrait trouver une solution définitive face à cette crise sociopolitique. Pourtant à y regarder de plus près et en scrutant profondément tout ce qui a déjà été entrepris par le Gouvernement, sous haute instruction du Président de la République, nous pouvons constater, si nous sommes un temps soit peu honnête, que la main tendue à l'endroit de ceux qui ont initié des revendications corporatistes, a été effective avec des débuts de solution.
Comment peut-on justifier que l'on parte des revendications corporatistes à des velléités de partition du pays ? N'a t'on pas vu deux fois de suite le Premier ministre se rendre à Bamenda, pour discuter avec les enseignants et les avocats, pendant que la grève était naissante ? Le Chef de l'État, l'a mandaté pour essayer d'apporter des solutions positives à leurs griefs. Par ailleurs, un comité ad hoc a été créé, sur haute instruction du Président de la République, afin d'examiner des solutions aux préoccupations des avocats des zones dites anglophones. Dans ce même élan de résolution de la crise sociopolitique le chef de l'État a aussi créé au sein de la cour suprême, une section chargée des recours contre les décisions rédigées en anglais. Aussi, toujours dans le domaine de la justice, le Président de la République a nommé des magistrats de parquet dans plusieurs tribunaux de la République d'obédience anglophone. N'est ce pas là une manière de dialoguer et de résoudre les problèmes de nos frères et sœurs de cette zone dite anglophone ?
S'agissant des enseignants des universités de Buea et Bamenda, il y a eu le renforcement des programmes de capacitation de la langue anglaise. En outre, le comité ad hoc a exigé le respect de l'équilibre régional et le caractère bilingue de la République du Cameroun.
Parlant toujours des éléments de dialogue, suite aux revendications des enseignants et avocats desdites régions, le chef de l'État a aussi créé la commission du bilinguisme et du multiculturalisme dont l'objectif est la promotion de la paix et la vulgarisation des deux langues officielles du Cameroun, que sont : l'anglais et le français.
D'autres parts, des missions d'explications ont été envoyées auprès de la diaspora pour réaffirmer que tous les camerounais ont leur place au pays et ont une obligation morale de construire la Nation.
Ce bref rappel de toutes les actions entreprises par le chef de l'État et son Gouvernement, a pour but, de démontrer que nous sommes en voie d'un parfait esprit de dialogue, et que l'importance de faire asseoir les partis politiques, la société civile et bien d'autres forces vives de la Nation, aurait pu être sincère, si des personnes tapies dans l'ombre n'avaient pas des idées sécessionnistes, contraires à l'unité nationale.
Nous tenons à rappeler que le Cameroun est un pays indépendant et souverain, qui a élu un Président de la République, ayant pour mission essentielle, d'assurer le maintien de la paix et de l''intégrité territoriale, dans le but d’amener les camerounais vers le développement socioéconomique. Pour cela, il dispose des stratégies et des mécanismes, ainsi que des instruments qui lui permettent d'atteindre les objectifs qu'il s'est fixé.
Compte tenu du fait qu'il y'a autant de factions, qu’autant de divisions, qui continuent à vandaliser et tuer des paisibles citoyens et du fait de l'ampleur des tensions qui minent notre pays, il est inopportun et peu probable à l'heure actuelle que le chef de l'État puisse s'asseoir, nous dirons même inadmissible, avec des personnes qui veulent la partition du Cameroun.
Ce serait une proposition incongrue que de penser un seul instant que le chef de l'État s'asseye sur la même table que les terroristes pour discuter. Ces terroristes doivent plutôt profiter du cadre qu'il a mis à leur disposition, le DDR, où ils doivent déposer leurs armes, afin qu'on leur trouve la possibilité de réinsertion dans la société camerounaise. L'ouverture faite par le Président de la République, en créant cette commission, permet aux égarés de bien vouloir se remettre en cause et s'amender afin de redevenir les fils d'un Cameroun un et indivisible. Mais s'ils s'entêtent à vouloir continuer dans l'esprit sécessionniste, ils seront combattus jusqu'à la dernière énergie, pour retrouver la paix et la sérénité d'antan de notre cher et beau pays. Les derniers soubresauts seront détruits. Rien ne pourrait faire fléchir le chef suprême des armées, dans sa détermination à faire régner l'ordre par tous les moyens que la constitution lui confère.
Tout ce que nous espérons et sommes confiants, est que le Président de la République va avancer sur les deux tableaux primordiaux que sont, le développement socioéconomique dans la paix et la réconciliation de certains de nos frères qui se trompés de chemin, avec le reste de camerounais républicains. À cet effet, au lieu de s'arc-bouter sur le dialogue inclusif, aidons celui que nous avons élu à la magistrature suprême, par notre changement de comportement, à mener à bien le bateau Cameroun.