Ces commissaires et officiers de police issus de la promotion 2018-2020 viennent de recevoir leurs épaulettes à l’Ecole nationale supérieure de Police de Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie qui a connu la présence du Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguelé et du représentant du secrétaire général de la Présidence de la République.
Du sang neuf dans les rangs de la Police camerounaise. 264 commissaires et officiers de police de la promotion 2018-2020 viennent de triompher au cours d’une cérémonie déroulée dans le strict respect des mesures barrières à cause de la pandémie du coronavirus. Cérémonie empreinte de sobriété marquée par la présence de Martin Mbarga Nguelé, délégué général à la sûreté nationale et celle du représentant du Secrétaire général de la Présidence de la République.
Notons que les 10 premiers de chaque contingent ayant obtenu une moyenne comprise entre 15 et 17,5/20 ont reçu leurs épaulettes et des exemplaires du code de déontologie policière des mains du DGSN. Pour ce qui est des 95 commissaires et officiers de police de nationalité congolaise ayant interrompu leur formation à cause du coronavirus, ils seront fixés sur leur jour de triomphe dans les prochaines semaines à Brazzaville, la capitale de leur pays, apprend-on.
Au moment où l’on enregistre de plus en plus des cas d’insécurité dans les villes du Cameroun, ces nouveaux hommes et femmes viendront considérablement renforcer les ressources humaines déjà existantes. Rappelons qu’en septembre 2019, 4894 élèves gardiens de la paix arrivés en fin de formation au Centre d’instruction et d’application de la Police de Mutenguene avaient reçu leurs épaulettes. Sur la rigueur de la formation reçue, le commissaire divisionnaire, Pierre Nith confiait : « nous avons mis l’accent sur les différents aspects liés à la formation professionnelle, à savoir le renseignement, la police judiciaire, la sécurité publique, le maintien de l’ordre. Mais nous avons insisté sur le contexte sécuritaire dans le cadre de la formation militaire, afin que les élèves s’adaptent au nouveau contexte et qu’ils ne soient pas surpris par l’environnement hostile qui les attend sur le terrain ».
Innocent D H