Comme l’Egypte, le Nigeria et de l’Algérie, les Lions de l’Atlas ont réussi à faire un sans-faute, du tic au tac, dans une compétition qui n’a, pour le moment pas fait le tri entre ses meilleurs prétendants.
Après son bon départ face à la Namibie (1-0), l’équipe d’Hervé Renard a dominé les Eléphants de Côte d'Ivoire. La réalisation de Youssef En-Nesyri, au bout de l'incroyable travail de Nordin Amrabat, a concrétisé son bon début de match, et sa solidité défensive, a exécuté la finition.
Pour la deuxième fois, le sélectionneur français tient en respect le pays qu’il avait mené au titre en 2015. Cependant, il reste conscient du fait que ces six points sur six ne constituent pas la garantie d’un parcours qui a été long, il y a quatre ans. Un parcours qui avait débuté par deux matches nuls avant de remporter la coupe.
Le Maroc a certes gagné, mais il est encore loin d’avoir atteint son objectif. Sa star Hakim Ziyech, notamment, n’a pas été dans un bon soir, accumulant des erreurs, comme ce coup franc dangereux mal tiré à la treizième minute de jeu.
Innocent D H
Selon le gardien de but titulaire camerounais, André Onana, le Cameroun a livré un match capital (2-0), le 25 juin dernier contre la Guinée-Bissau lors de la première journée de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qu’abrite l’Egypte, dans le groupe F. Dans un entretien avec cafonline.com cet international Camerounais a apprécié le travail du collectif mis sur pied par le sélectionneur, qui a permis au groupe de gérer leur temps forts ainsi que les moments de faiblesses. « C'est important de bien démarrer. Je suis content pour cette victoire méritée. Ça n'a pas été facile face à un très grand adversaire. A titre personnel, je suis satisfait de mon match. C’est vrai que ne pas encaisser de but est quelque chose que l’on obtient de manière collective parce qu'on n'est pas seul sur le terrain », a-t-il dit.
Avec les trois points engrangés, le Cameroun qui affrontera le Ghana ce samedi, est sur la bonne voie pour réaliser ses objectifs dans ce tournoi, conserver le titre remporté en 2017. Mais pour cela, les Lions Indomptables doivent se défaire de leurs différents adversaires quel qu’en soit leur niveau. « C'est clair que l'objectif est de remporter cette prestigieuse compétition. Mais il faut être réaliste. Avant de la remporter, il y a plusieurs matches à jouer. C'est clair qu’il faut respecter tous les adversaires. Il y a de très bonnes équipes qu'on devra affronter. Je pense que ça ira bien si nous restons fidèles à notre philosophie, si nous restons positifs », affirme le de gardien de but de l'Ajax Amsterdam.
A en croire ce passionné de football, son évolution au poste de gardien a été motivée par son frère aîné qui a joué comme défenseur central. Il note à ce sujet que : « Mon grand frère était gardien et c’est un modèle pour moi. Quand j'étais tout petit, j'essayais de suivre ses pas. Malheureusement, il n’a pas pu faire une carrière professionnelle en tant que gardien de but mais en tant que défenseur central. Quand j'étais tout petit, j'essayais de suivre ses pas. Et comme tous les enfants, à la base, j’étais un avant-centre. Quand on est tout petit, personne ne veut jouer dans les buts. Tout le monde veut marquer, être avant-centre. Je pense que la clé de cette décision vient de mon grand frère.»
Un poste qui lui a plutôt bien réussi. Admirateur des anciennes gloires camerounaises, Thomas Nkono et Joseph Antoine Bell, ce footballeur de 23 ans fait partie des meilleurs au monde à son poste. Une performance qui résulte d’un travail quotidien acharné. « Aujourd'hui je vois Neuer ou Courtois. Tout ce qu’ils font, j'essaie de le reproduire et de l’appliquer pour être le gardien le plus complet possible. Comme je l'ai dit à la base, le poste de gardien a tellement changé et on est obligé de se renouveler sinon on sera toujours reléguer au second rôle », explique la vedette de l’équipe camerounaise. Comme tout le reste du groupe, le champion d’Afrique espère que le Cameroun pourra rééditer l’exploit de 2017, afin de faire plaisir au peuple camerounais.
Marie MGUE
Les Fennecs d’Algérie se sont qualifiés ce jeudi 27 juin 2019 pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) qui se déroule en Egypte. Les Algériens ont dominé lors de leur deuxième duel, Sadio Mané et ses coéquipiers au Caire. Dans ce choc du groupe C, les Algériens ont eu plus de chance que leur adversaire qui figure parmi les favoris de la compétition. Après une première période sans but, Youcef Belaïli a ouvert le score pour l’Algérie à la 49e min du jeu. L’unique réalisation de ce match qui a propulsé les hommes de Djamel Belmadi à la prochaine étape.
L’Algérie occupe la première place du groupe C avec 6 points, après sa première victoire contre le Kenya (2-0). « On espérait gagner et tenir un résultat positif. Nous avons bossé là-dessus depuis un mois pour préparer ce match et surtout en récupérant de la première rencontre. Le Sénégal avait beaucoup de qualités. Bravo aux joueurs qui ont fait un énorme travail. C’est vrai que battre le Sénégal n’est pas chose aisée mais ce n’est que le deuxième match », a déclaré sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi au terme de ce match.
Revenu de sa suspension, le joueur de Liverpool, Sadio Mané, n’a pas pu conduire son groupe à la victoire nécessaire pour accéder aux huitièmes de finale. « Il est difficile de dire ce qui n’a pas marché. Le match était âprement disputé et ça s’est joué sur des détails. Il faut continuer à travailler. Il reste encore un match. Forcément quand vous perdez la 2e rencontre en phase de poules vous êtes avertis. Il y avait trois titulaires absents. Maintenant il faut bien récupérer surtout les blessés et remobiliser les troupes », a affirmé le sélectionneur sénégalais. Avec les 3 points engrangés contre les Tanzaniens, lors de la première journée, les Sénégalais pointent à la deuxième place de leur poule, suivis du Kenya qui totalise le même nombre de point. La Tanzanie est le dernier de ce groupe avec zéro point, et a plus de chance de sortir à la phase de poule.
Avec le même nombre de point que son prochain adversaire, les hommes d’Aliou Cissé devront redoubler d’effort pour espérer une qualification pour la prochaine étape. « Contre le Kenya, ça sera un autre match. Sadio Mané n’a pas eu le rendement qu’il voulait et il le sait. Je pense qu’il va élever le niveau », a relevé le technicien sénégalais. En cas de victoire, les protégés d’Aliou Cissé feront partie des candidats qui se battront pour les quarts de finale. Dans le cas contraire, il faudra un peu plus de chance au Sénégal, pour figurer parmi les quatre meilleurs troisièmes de cette Can 2019, qui auront la possibilité de jouer les huitièmes de finale.
Marie MGUE
Hier mercredi 26 juin, La Fédération égyptienne de football (EFA) a annoncé l'exclusion de son joueur Amr Warda de son équipe nationale pour la Coupe d’Afrique des nations 2019. L’attaquant est accusé de harcèlement sexuel. Le pays hôte de la CAN, poursuivra la compétition avec 22 joueurs au lieu de 23.
La Coupe d'Afrique des Nations 2019, d'Amr Warda (25 ans) est terminée. Sur Twitter, la Fédération égyptienne de football (EFA) a annoncé mercredi 26 juin, que l'ailier égyptien avait été exclu pour « comportement immoral », à quelques heures de la rencontre Égypte - RD Congo. Entré en jeu face au Zimbabwe (1-0) vendredi lors du match d'ouverture, le joueur du PAOK Salonique, prêté à l'Atromitos Athènes cette saison, est accusée de harcèlement sur les réseaux sociaux selon les médias locaux.
En effet, l’international égyptien est accusé de harcèlement sexuel par plusieurs jeunes femmes qui ont diffusé des extraits de leurs échanges et conversations, captures d’écran à l’appui. Elles affirment que le jeune égyptien, évoluant dans le championnat grec au sein du club du PAOK Salonique, leur envoyait des photos de lui dans le plus simple appareil insistant pour qu’elles en fassent de même.
« Le président de la Fédération égyptienne de football, Hani Abu Reda, a décidé d’exclure Amr Warda de l’équipe après avoir consulté les staffs technique et administratif, dans le but de maintenir l’état de discipline, d’engagement et de concentration », a déclaré ce mercredi 26 juin, la fédération égyptienne sur son compte Twitter.
D’après le site internet huffpostmagreb.com, ce n’est pas la première fois qu’Amr Warda est accusé de harcèlement. En août 2017, Warda avait déjà vu son prêt dans le club portugais de Feirense rompu, quelques jours seulement après son arrivée, car il avait été accusé de harcèlement à l’encontre des épouses de deux de ses coéquipiers.
La CAN 2019 a lancé son coup d’envoi depuis quelques jours et déjà, des scandales et exclusions voient le jour. Après Ndikumana Yamini Selemani, exclu par le Burundi pour indiscipline, l'Égyptien est le deuxième joueur à quitter la CAN pour raisons disciplinaires.
Danielle Ngono Efondo
La star égyptienne, Mohamed Salah a débloqué son compteur de but de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can), ce mercredi 26 juin 2019 au Caire, lors de la deuxième journée du groupe A. Le sociétaire de Liverpool a marqué son premier but du tournoi et le deuxième égyptien, en concluant un contre initié par Mahmoud Trezeguet à la 43e min du duel contre la République démocratique du Congo. 20 min plus tôt, cet attaquant a délivré le centre qui a débouché sur l'ouverture du score des Pharaons par Ahmed Elmohamady (25). Soutenus par un public impressionnant, les Egyptiens ont embauché les trois points nécessaires (2-0) pour se propulser aux huitièmes de finale.
L’Egypte conserve la première place du groupe A avec 6 points, après son succès inaugural face au Zimbabwe vendredi dernier (1-0). L’équipe du technicien mexicain, Javier Aguirre, grande favorite pour le titre, rejoint ainsi le Nigeria, premier qualifié dans l'après-midi, au prochain tour de la compétition. Un nul dimanche face à l'Ouganda lui suffira pour assurer la première place. Les Congolais par contre, se maintiennent au bas du tableau avec zéro point et zéro but marqué en deux sorties. Les hommes de Florent Ibengé ont reçu le coup de grâce et de trop sur la pelouse du stade international du Caire, qui compromet leur chance de jouer les huitièmes de finale. L’objectif était pourtant simple pour les Congolais, s’imposer face au pays hôte, pour améliorer leur position dans le tableau. Mais, malgré plusieurs occasions en deuxième période, Cédric Bakambu et ses coéquipiers n’ont malheureusement été pas récompensés. Ils ont laissé filer les trois points nécessaires qui pouvaient les aider dans leur course pour la prochaine étape.
En attendant le match contre l’Ouganda, deuxième du groupe A avec 4 points, après son nul contre le Zimbabwe (1-1), Mohamed Salah et ses coéquipiers sont déjà à l’abri des calculs. Les Léopards de leur côté, défieront le Zimbabwe le 30 juin prochain au Caire. Les congolais doivent absolument s’imposer pour essayer de faire partie des meilleurs troisièmes de cette Can qui iront au prochain tour. En cas de défaite, la sélection congolaise fera ses adieux précoces à cette compétition.
Marie MGUE
Absents lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) organisée par le Gabon en 2017, le Nigeria marque son retour par une performance élogieuse. Ce mercredi 26 juin 2019, les Supers Eagles ont réalisé leur deuxième victoire de la phase de poules de la 32e édition de la Can qui se déroule Egypte. Les Nigérians se sont imposés sur la plus petite des marques 1-0, face à la Guinée dans le cadre de la deuxième journée du groupe B au stade d’Alexandrie. Après avoir longuement butés face à la sélection guinéenne plutôt bien en forme, les Nigérians ont finalement trouvé le chemin des filets à la 74e min. Un exploit de Kenneth Omeruo sur un corner.
Avec ce deuxième succès, après la victoire contre le Burundi (1-0), le Nigeria est désormais qualifié pour les huitièmes de finale. C’est la première des 24 nations en lice à accéder à cette étape. En revanche, la situation est beaucoup plus difficile pour la Guinée, qui devra compter sur un miracle pour décrocher sa place pour le prochain tour de cette compétition. Les Guinéens ont manqué de justesse technique dans ce duel qui était pourtant à leur portée. Un manquement qui risque de coûter au Syli national leur qualification pour les 8e de finale après le décevant nul (2-2) enregistré contre le Madagascar.
Désormais dos au mur, les Guinéens ont impérativement besoin d’une victoire pour accéder à la prochaine étape, le 30 juin prochain au Stade Al Salam, face au Burundi. Ils pourront aussi avoir la chance de figurer parmi les quatre meilleurs troisièmes des 6 groupes, qui ont la possibilité de se qualifier cette année. Le Nigeria, leader de ce groupe B avec 6 points, affrontera les Malgaches.
Marie MGUE
A quelques heures de sa première rencontre, c’est un autre coup dur que vient d’enregistrer les lions indomptables du Cameroun. Après la perte d’un joueur, la disqualification de Joël Tagueu à la suite du constat de son anomalie de l’artère coronaire, les lions se retrouvent dans l’impossibilité de le remplacer.
Après que cette anomalie ait été constatée, une requête a été introduite auprès des instances de la Caf pour demander le remplacement du joueur malade. Seulement, la CAF estime que le cas de Tagueu n’est pas un cas de blessure. Car selon les règlements, c’est uniquement pour cas de blessure, qu’un joueur peut être remplacé après le début de la compétition. Il faut dire qu’ici la CAF a choisi une application stricte des règlements de la Coupe d’Afrique des Nations. Des informations de la Fédération Camerounaise de Football font état de ce que malgré ce premier rejet, le staff des lions a insisté en « relançant » de nouveaux la CAF.
Et pourtant, le jeune Moumi Ngamaleu était déjà pressenti pour prendre la place laissée vide par Joel Tagueu. Mais ce ne sera pas le cas. Finalement, les lions indomptables évolueront à 22 au cours de cette compétition. Jusqu’à ce mardi après midi, Joel Tagueu était encore au sein de la tanière. Il n’a pas encore quitté ses coéquipiers. Il sera toujours dans la tanière pendant le match de ce soir face à la Guinée Bissau.
Si au finish, la CAF n’accédait pas à la requête du Cameroun, ce sera un véritable coup dur pour les lions. Un handicap qui s’ajoute à celui de Fai Collins qui ne sera pas sur l’aire de jeu ce soir avec ses camarades. L’intrépide défenseur latéral de l’équipe nationale est victime des cartons jaunes accumulées au cours de la phase des éliminatoires.
Un handicap qui sera certainement visible au cours de la compétition pour les lions indomptables du Cameroun. En effet, c’est la première coupe d’Afrique des nations à 24 clubs. Ce qui signifie que la compétition sera certainement un peu plus longue et harassante. De plus la CAN se joue pour la première fois en fin de saison sportive. Pour les professionnels de l’équipe du Cameroun ce sera un pari supplémentaire. Il est donc important pour le sélectionneur d’avoir toutes ses cartes en main.
Stéphane NZESSEU
Les ministres en charge des questions de Sport et de l’Éducation physique africains, se sont réunis dimanche dernier, 23 juin 2019 au Caire en Égypte, en marge de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Total 2019 qui a débuté le 21 juin dernier. Le Cameroun était représenté à ces assises par son Ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep), le Pr Narcisse Mouelle Kombi. Selon le Minsep, sur sa page Facebook, un tour d'horizon de diverses questions d'intérêt commun touchant au sport a été fait pendant cette réunion organisé par le Pr. Ashraf Sobhy, Ministre égyptien de la Jeunesse et des Sports. Un échange qui a permis de mettre en évidence, l'importance et la pertinence des questions de sport sur le continent.
Le Minsep en a profité pour exposer la vision du gouvernement camerounais sur la question. « Nous avons présenté la vision positive du Président Paul Biya du sport en tant que facteur de paix et de développement, instrument de cohésion, d'inclusion sociale et de vivre-ensemble harmonieux entre les communautés, les peuples et les nations. Aussi bien, toute initiative allant dans le sens de la consolidation de cette vision trouve un écho favorable auprès du gouvernement camerounais. Nous avons également remercié le Gouvernement égyptien pour la qualité de l'accueil et de l'hospitalité réservés aux Lions Indomptables », a relevé le Minsep.
C’était également l’occasion pour le pays hôte du Chan 2020 et de la CAN 2021, de s’inspirer de l’expérience égyptienne dans l’organisation de ces prochaines échéances. « Nous avons promis de nous inspirer des meilleurs acquis et pratiques en matière d'organisation de la CAN par l'Egypte, berceau d'une civilisation ancienne, prestigieuse, foyer ardent du panafricanisme et de la fraternité africaine », souligne le Pr Narcisse Mouelle Kombi.
L’une des propositions de cette réunion, a été la création d'une plateforme numérique de collaboration et de concertation entre ministres africains en charge du sport. Une proposition, suggérée par le Ministre Camerounais, qui fera l'objet d'échanges en marge des prochains jeux africains à Rabat au Maroc.
Marie MGUE
Les Lions Indomptables du Cameroun entament la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, mardi prochain, 25 juin 2019. Les Camerounais affronteront la Guinée-Bissau. Un duel très attendu pour les hommes de Clarence Seedorf, qui défendent leur titre de champion d'Afrique à cette 32e édition de la Can. Le départ de Choupo Moting et ses coéquipiers pour Ismaïlia, leur ville hôte en Egypte, a été perturbé par les sempiternels problèmes de primes. Une situation qui n’a pas influencé pour autant, les ambitions des Camerounais dans cette compétition, selon le sélectionneur national. « Je ne vais pas le nier, il y a forcément des conséquences. On a dû s'adapter, ne serait-ce que pour modifier notre programme de préparation pour ce premier match face à la Guinée-Bissau. Mais avec mon staff, on a surtout vu une opportunité dans cette crise. Je trouve que les liens se sont renforcés entre nous », explique le technicien hollandais dans un entretien accordé à Rfi. Et d’ajouter : « notre motivation ne s'est pas atténuée, bien au contraire ! Certes, on a moins de séances d'entraînement pour se préparer mais notre détermination est intacte, ce qui est le plus important »
A en croire cet entraîneur, le pays de Samuel Eto’o n’est pas le seul au monde à avoir vécu une revendication des joueurs. « Toutes les équipes du monde ont, à un moment de leur histoire, eu ce genre de problèmes. Moi-même, j'ai déjà vécu ça, mais ce n'est pas grave. Je le vois à l'entraînement, dans l'intensité que les joueurs mettent au quotidien... Après en dehors du terrain, c'est normal d'avoir des discussions, des tensions... On va peut-être rester ensemble 3 à 4 semaines, on est comme une famille ! Parfois, vous vous engueulez, vous pleurez, vous vous réconciliez et vous célébrez ça ensuite... Je pense que ça va renforcer notre esprit d'équipe», dit-il.
En tant que chef de famille, Seedorf explique qu’il a non seulement conseillé les joueurs, mais leur a aussi expliqué leur rôle sur le terrain et pour le pays. « Je trouve qu'ils ont réagi de façon mature, c'est un super groupe. Ils sont très motivés, pas seulement pour performer sur le terrain mais aussi pour évoluer, progresser... La crise est terminée. Nous sommes tournés vers la CAN à 100% », relève ce technicien de football. Ce triste épisode étant désormais derrière l’équipe camerounaise, son coach souligne que leur objectif, celui de conserver le titre, est resté le même, et le Cameroun fait toujours partie des favoris de la compétition. Selon lui, son groupe est prêt physiquement, tactiquement, et mentalement pour relever le défis, avec des jeunes joueurs enthousiastes, soutenus des plus expérimentés. « Après le premier match, on y verra plus clair, parce qu'on pourra s'appuyer sur quelque chose de tangible. Nous sommes préparés pour faire face à ce challenge. On a assez de talent pour briller », rassure Seedorf.
Marie MGUE