Le Capitaine de Vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo - Chef de la Division de la Communication au Mindef, tout en souhaitant de joyeuses fêtes à ses concitoyens, les invite à faire montre de responsabilité face à la crise sanitaire qui sévit dans le monde afin que la Coupe d’Afrique des Nations que le Cameroun va abriter se déroule dans les meilleures conditions
“ Voici Noël! Ô! Quel beau jour! Jésus est né! Quel grand amour!
Depuis les tous premiers instants de ce 25 décembre, la chansonnette est partout poussée avec passion par nos chers enfants d’aujourd’hui et même, elle est fredonnée, le cœur plein d’espérance, par les enfants d’hier que nous sommes.
Passion pour ceux qui s’attendent à la générosité, source de joie, du Père Noël, espérance pour ces autres qui attachent des vertus…à la nativité. Ingénus ou matures, tous aspirent à la paix, tellement combattue par les temps qui courent, qu’on en vient à devoir la défendre avec les armes de la guerre.
Sacré paradoxe.
Avec la fête de Noël, le Cameroun vient de franchir la troisième étape d’une période festive tout à fait exceptionnelle, période inaugurée par le tour du pays de Mollah, la mascotte de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football. Le périple était suivi de près par le départ en vacances scolaires du premier trimestre.
Ferveur religieuse liée à la célébration de la Nativité, bonheur d’entrer dans l’An nouveau, effervescence sportive de la Can, sont des événements qui ponctuent et vont ponctuer à tour de rôle, les semaines cruciales à venir.
Des moments de ressourcement, de socialisation et de fraternisation que chacun d’entre nous mériterait de savourer dans leur plénitude, le préalable exigeant toutefois que l’on s’en donne la peine.
En restant notamment lucide au volant de son véhicule dont on gardera le contrôle à l’arrêt et en mouvement, évitant ainsi d’en faire un engin routier de destruction massive.
Lucide de même devant les monticules de victuailles et de flopées de mousse alcoolisées, indigestion et ébriété faisant partie des causes d’accidents parfois graves.
Mais par ces temps de griserie ambiante, au moins deux aspects interpellent notre totale lucidité. Il s’agit de notre santé, laquelle ne devrait aucunement être sacrifiée sur l’autel de la convivialité, au risque de voir le Covid - 19 et sa kyrielle d’avatars en profiter pour proliférer, au détriment non pas seulement de la santé des individus. C’est le Cameroun tout entier qui subirait le préjudice du laisser - aller collectif.
A quelques jours en effet, du coup d’envoie du grand raout footballistique africain jouissant d’un retentissement planétaire, l'état sanitaire de notre pays ou plutôt le comportement sanitaire de sa population est sous étroite surveillance.
Des conclusions qui en seront tirées vont dépendre aussi bien de la fréquentation de la destination Cameroun, que le taux de remplissage de nos stades.
Ne serait - il pas alors infiniment regrettable que nos si belles enceintes sportives en viennent à sonner creux, au moment justement de trépigner au gré des bonds et rebonds du ballon rond, par négligence du respect des mesures barrières? Convenons donc que ce serait - là une situation des plus incongrues au pays des Lions Indomptables.
Le Cameroun est aussi attendu à l’épreuve de la protection physique des personnes et des biens, hospitalité se devant de rimer avec sécurité. Or, ce dernier domaine fait l’objet d’une âpre dispute entre d’une part nos pouvoirs publics qui en sont garants, et d’autre part des groupuscules anarchistes violents, dont les actes d'intimidation entendent répandre la psychose, dans le dessein de paralyser l’activité sociale.
Un état de chose espéré par quelques sordides officines de notation, trop contentes de pouvoir enfin dépeindre le Cameroun aux couleurs d’épouvante.
Et si jusqu’à présent l’entreprise de démolition du Cameroun continue de faire faillite, nous le devons à la majorité de nos concitoyens restés imperturbablement lucides au milieu des écueils et des chants des sirènes!!! A toutes et à tous, joyeux Noël…".
N.R.M
Dans un reportage réalisé par la chaîne française, les journalistes sont revenus sur “les coûts élevés des denrées alimentaires de première nécessité, la précarité dans laquelle vivent de nombreuses familles à cause de leur difficulté à se nourrir… De la crise de la faim que le Cameroun a traversé en 2018”
Le rappel des faits qui n'a pas plu au Gouvernement qui a répondu à ces accusations “ infondées” par le canal de René Emmanuel Sadi - ministre de la Communication.
La quintessence du communiqué du Gouvernement
“ Dans un reportage diffusé sur la chaîne de télévision internationale France 24 le 23 décembre 2021, il est fait état de ce qu’en cette fin d’année 2021, les coûts des denrées de première nécessité auraient atteint des niveaux tellement élevées, que de nombreuses familles Camerounaises éprouveraient désormais des difficultés à se nourrir convenablement.
Dans la même veine, ce reportage annonce, qu’advenant une persistance de cet état de choses, la situation sociale pourrait déboucher à court terme, sur un soulèvement de grande envergure, menaçant à la fois la stabilité des Institutions et la paix sociale au Cameroun.
Le Gouvernement de la République dénonce avec la plus grande fermeté, ces allégations fantaisistes, dénuées de toute véracité, et qui ne traduisent en rien la réalité socio - économique de notre pays à l’heure actuelle.
Il convient d’indiquer qu’en cette veille de fin d’année, non seulement les marchés continuent d’être approvisionnés en denrées alimentaires à la hauteur des besoins de consommation des populations, mais l’inflation demeure contenue dans des proportions parfaitement maîtrisées, comparée en tout cas, aux taux généralement observés à travers le monde.
Avec un taux d’inflation de 2% environ, le Cameroun peut légitimement être considéré de ce point de vue, comme l’un des pays les plus performants à travers le monde…
Il ne peut donc s'agir, à n’en point douter, que d’une tentative d’instrumentalisation de mauvais aloi, orchestrée dans le but de créer une psychose parmi les populations, et tenter de provoquer un soulèvement populaire généralisé…”.
Nicole Ricci Minyem
Réparti en 4 programmes selon la nouvelle nomenclature budgétaire, Il a été adopté au cours de la Session Ordinaire du Conseil municipal présidé par Me Michel Mada - Maire de la Commune de Ngoura jeudi dernier dans la salle des délibérations de ladite Mairie
Pendant quatre (4) heures de temps, les Conseillers Municipaux, qui avaient à leur côté le Sous - Préfet, le Conseiller Régional, les Délégués départementaux, les autorités traditionnelles et religieuses se sont félicités pour la qualité des documents à eux présentés.
Ils ont par ailleurs saisi cette occasion pour procéder à la signature d'une quinzaine de délibérations dans le but de permettre à l'exécutif municipal d'être encore plus efficace sur le terrain.
En prononçant son discours, Me Michel Mada - Maire de la Commune de Ngoura s’est dit très confiant, en se référant aux “ résultats très positifs produits depuis le début de la nouvelle mandature en cours…”.
Lors de leur prise de parole respective, les Conseillers Municipaux ont eux aussi marqué leur volonté de soutenir davantage le Maire, afin qu’il poursuive “le bon combat pour le développement de leur Commune…Et pour atteindre les objectifs souhaités, ils ont invité le Maire à prendre en compte tous les amendements et préoccupations qu’ils ont relevés lors des travaux”.
Dans une interview accordée à nos confrères de la Région de l’Est, Me Michel Mada - premier magistrat de la ville de Ngoura s’est dit “très confiant parce que la Commune de Ngoura se dote d'un budget incontestablement participatif. Ce qui va leur permettre, à ses adjoints et à lui, de lutter de manière efficace et efficiente contre la pauvreté et, de s'arrimer à la politique des grandes opportunités dont parle le Président de la République”.
La Commune de Ngoura est située dans la Région de l’Est Cameroun, précisément dans le Département du Lom - et - Djerem, à proximité de la frontière avec la République Centrafricaine.
Nicole Ricci Minyem
Le collectif tous derrière S.E M. Paul Biya met en garde le Mouvement pour la renaissance du Cameroun par rapport à de quelconques agissements qui pourront mettre en mal la Coupe d’Afrique des Nations ou même cette période de fêtes de fin d’année.
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a décidé d’initier une opération de libération des prisonniers politiques. Cette opération vise d’une façon ou d’une autre, à mettre la pression aux autorités pour qu’elles sortent de prison les militants du MRC arrêtés pour les marches du 22 septembre 2020 et qui restent encore en prison. Le collectif tous derrière S.E M. Paul Biya voit à ladite opération, une qui pourrait nuire aux fêtes de fin d’année mais surtout à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pour laquelle, le Cameroun se bat encore en ce qui concerne son organisation. De ce fait, il a décidé d’envoyer un avertissement au parti politique de Maurice Kamto.
Retrouvez ci-dessous le communiqué dudit collectif
Le Forum des ligues mondiales a écrit à la Fédération Internationale de Football Association et à la Confédération africaine de football.
Décidément, les clubs européens veulent maintenir la guéguerre au sujet de la libération des footballeurs africains qui évoluent chez eux. Par le biais du Forum des ligues mondiales, ils font savoir à la FIFA et à la CAF que les internationaux africains qui sont dans leurs clubs ne seront pas libérés avant le 3 janvier 2022 alors que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) débute le 9 du même mois. Qu’en sera-t-il donc de la forme des joueurs qui seront libérés juste six jours avant la CAN ? Pourtant le règlement de la FIFA stipule que les clubs doivent laisser les joueurs à disposition de leur sélection nationale, 13 jours avant le début d’un tournoi. Théoriquement, les joueurs africains sont censés rejoindre leur sélection le 27 décembre 2021.
A titre de rappel, l’Association des clubs européens (ECA) avait adressé une lettre, à la CAF pour signifier son refus de libérer les joueurs africains, sélectionnés pour la 33ème édition de la CAN. Pour justifier son refus, l’ECA avait alors parlé de la pandémie du Coronavirus qui s’est aggravée et la mise en œuvre de nouvelles restrictions par diverses autorités gouvernementales. Cette association était favorable à l’annulation de la CAN 2021.
Liliane N.
Le Front des démocrates camerounais affirme que beaucoup d’argent ont été investi pour que la Coupe d’Afrique des Nations de football soit sacrifié, pour «des caprices des leaders et acteurs politiques pris à leurs propre piège d’aventuriers politiques en mal de sensation tardive».
Retrouvez ci-dessous le communiqué du FDC parvenu à notre rédaction
*LE FDC DIT NON AU BOYCOTT DE LA CAN !*
Nous avons appris avec consternation, l’intention et même la volonté d’un leader de parti de l’opposition et de ses partisans de perturber par des moyens qui restent à définir, l’organisation de la CAN TOTAL ENERGIE 2021 que notre pays s’apprête à accueillir dès le 09 janvier 2022. Le Front des Démocrates Camerounais (FDC) voudrait, par ma voix, condamner cette démarche maladroitement opportuniste et très dangereuse pour la paix, l’unité nationale et le rayonnement du Cameroun en Afrique et dans le monde, en cette occasion unique de célébration du Football Africain, sur les terres de l’Afrique en Miniature.
Nous avons tous des sérieuses récriminations à formuler contre la façon dont cette haute compétition a été préparée par les autorités camerounaises, notamment en ce qui concerne la construction et la mise en service des infrastructures sportives, routières, hôtelières et autres commodités pratiques liées à son organisation réussie.
Nous avons d’ailleurs régulièrement dénoncé toute la gabegie, la maffia et les détournements de ressources qui ont jusque-là entouré la préparation de cet événement majeur et qui ont contraint à des « glissements » et à des atermoiements et incertitudes constants qui n’honorent pas notre pays et le peuple camerounais. Tout le monde est d’accord là-dessus.
Comme on dit, « mieux vaut tard que jamais. » et nous avons l’obligation de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Cette CAN TOTAL ENERGIES 2021 est définitivement acquise dans les conditions que nous connaissons tous. Et le peuple camerounais, dans son écrasante majorité veut sa Coupe d’Afrique des Nations qu’il a arraché de haute lutte malgré la gestion calamiteuse du gouvernement et les manœuvres insidieuses de certaines forces du football africain et mondial. Le peuple camerounais tient enfin sa CAN et veut la « sucer » avec 23 autres nations africaines et toute la grande Famille du Sport et du Football africains et même mondial.
Il serait cynique que des leaders et acteurs politiques en manque d’imagination et de réelle assise populaire profitent de cette occasion pour exister et obtenir sur le dos de la CAN ce qu’ils ont été incapables d’obtenir sur le terrain purement politique depuis des années. La CAN TOTAL ENERGIE 2021 n’est pas le souffre-douleur des marchands politiques en panne de légitimité et plongé dans un chômage politique et électoral qu’ils ont volontairement imposé à leurs cadres, militants et sympathisants.
Le FDC dit NON ! La Can n’est pas la propriété du Gouvernement ou du RDPC. Elle est le bien commun du Cameroun et de l’Afrique toute entière. Elle ne saurait donc devenir le prétexte de batailles de chiffonniers politiques qui, tout au plus, vont perturber la paix sociale ou nuire à l’image du Cameroun et de l’Afrique. Quand on a choisi de se suicider politiquement par des boycotts électoraux irréfléchis et des tentatives hideuses de division et de tribalisation de l’espace sociopolitique, il faut assumer simplement ses turpitudes…et non chercher à venir renaitre avec la CAN.
Il est enfin de sagesse humaine que lorsqu’une famille reçoit des hôtes de marque, elle met en veilleuse d’abord les querelles internes par respect même pour les invités. Les Camerounais le savent et sont prêts à mettre en pratique cette sagesse au moment où ils accueillent cette CAN TOTAL ENERGIE 2021 dès ce 09 janvier 2022 sur divers stades et espaces publics et privés de la république.
Nous invitons les Camerounais, dans toutes leurs diversités religieuses, tribales, idéologiques ou politiques à saisir cette occasion pour magnifier leur sens élevé de d’accueil, de convivialité et l’hospitalité légendaire à l’endroit de tous nos illustres convives. C’est aussi l’occasion pour nous tous de faire preuve de civilité, de civisme, de courtoisie, de propreté dans tous les sens, de solidarité et de fair-play sportif. Nous avons investi beaucoup trop de ressources financières et matérielles, d’énergie mentale, de fierté patriotique et d’espérance de lendemains meilleurs dans cette CAN 2021, pour les sacrifier sur l’autel des caprices des leaders et acteurs politiques pris à leurs propre piège d’aventuriers politiques en mal de sensation tardive.
Que la CAN TOTAL ENERGIE 2021 soit belle pour tous et malgré tout !
Maurice Kamto a adressé son rapport moral de l’initiative Survie Cameroun aux donateurs et bénévoles de l’opération qu’il visait une collecte de fonds pour lutter contre le Coronavirus. Dans ce rapport, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun affirme que les objectifs ont été largement atteints.
Retrouvez ci-dessous ledit rapport
SURVIE-CAMEROON SURVIVAL INITIATIVE (SCSI) : RAPPORT MORAL DE L’INITIATEUR, LE PR. MAURICE KAMTO
Chères donatrices,
Chers donateurs,
Chers bénévoles de Survie-Cameroon Survival Initiative (SCSI),
Le 3 avril 2020, j’ai lancé au peuple camerounais abandonné à lui-même un appel à la mobilisation et à l’auto-organisation pour sa survie face à la pandémie alors émergente de la COVID-19. Répondant de manière enthousiaste à mon appel, vous avez massivement contribué à donner vie à Survie-Cameroon Survival Initiative (SCSI). Grâce à vos dons, à votre temps et à votre expertise, vous avez permis de rendre concret une opération humanitaire d’urgence de portée historique qui a permis de porter assistance aux populations camerounaises désorientées et abandonnées à elles-mêmes. Grâce à vous, il a été possible, non seulement de montrer le sens de la solidarité et de la générosité de notre peuple, mais aussi de donner la mesure de ce que nous, Camerounais, pouvons réaliser ensemble quand nous sommes unis autour d’une cause et mobilisés derrière un leadership légitime et inspirant confiance.
En dépit des difficultés rencontrées, les objectifs de SCSI ont été largement atteints à la grande satisfaction des populations. Faute d’avoir reçu le rapport de gestion, le présent rapport moral se borne à reprendre quelques données tirées d’un document rendu public par le président du Comité de gestion de SCSI, le 30 décembre 2020. Il ne peut donc pas fournir, comme on aurait voulu, des données détaillées.
D’après ledit document, 603.000 masques et 139.167 flacons de 500 ml chacun de solutions hydro-alcooliques, fabriqués localement par des entrepreneurs camerounais ont pu être distribués gratuitement dans toutes les régions du pays. De plus, du matériel médical spécialisé (respirateurs, kits de dépistage COVID, oxygène, matériel de protection du personnel de santé etc.) a pu être offert à 40 centres médicaux sur l’étendue du territoire national. Une attention particulière a été accordée à certains compatriotes qui, en raison de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sont en situation de précarité dans d’autres régions du pays. Ainsi, 397 familles appartenant à cette catégorie de nos populations, soit environ 1100 personnes, ont reçu de SCSI des produits pharmaceutiques, des produits alimentaires de base ainsi que des accessoires scolaires pour écoliers.
Comme il a déjà été relevé dans des communications précédentes, à un moment donné des opérations de SCSI, un écart est apparu entre le montant des dons affiché par les plateformes de collecte en ligne et les sommes réelles encaissées sur le compte bancaire de SCSI. À l’issue des audits commis en vue d’y faire la lumière, il a été établi qu’il s’est agi d’un bug informatique. Ceci a fait notamment l’objet de ma correspondance du 19 avril 2021.
Dès le lancement de ses activités, SCSI a fait face à une hostilité singulière de la part du gouvernement et de ses relais. Ainsi, en dehors de discours dérogatoires contre l’initiative, des bénévoles ont été interpellés et détenus par la police. De plus, vos dons effectués à travers les plateformes Mobile Money et Orange Money au Cameroun ont été et demeurent bloqués, à la demande du gouvernement camerounais. Dès la levée de ce blocage abusif, vous serez informés du montant des sommes collectées par le biais de ces comptes ainsi que de leur affectation à de petits projets de développement dans notre pays.
Au moment où je vous adresse ce rapport moral, le bilan financier de l’opération SCSI est le suivant :
– 791 735 euros, soit 519 344 120 FCFA en numéraires collectés et reçus dans le sous-compte SCSI à la banque CIC en France;
– Dons en nature d’une valeur de 26 650 000 FCFA remis publiquement au président du Comité gestion;
– Dons en numéraires effectués à travers les plateformes Mobile Money et Orange Money au Cameroun d’un montant encore inconnu pour cause de blocage desdits comptes sur ordre du gouvernement.
– Après vérification, SCSI reste débiteur seulement de la somme de 7300 euros correspondant au règlement de la facture de l’audit de clarification réalisé par le consortium de cabinets Adequi, HCS et Loop IT Methods, préfinancé grâce à une avance à rembourser.
– Selon le solde fourni par la banque et les vérifications effectuées par un cabinet comptable agréé, au 22 décembre 2021, les avoirs de SCSI s’élèvent à 55 331 euros, disponibles dans le sous-compte bancaire SCSI ouvert auprès du CIC en France. Il doit être déduit de cette somme le coût de l’audit de clarification, soit 55 331 euros – 7300 euros = 48 031 euros (ou 31,506,271 FCFA).
Comme je vous l’avais annoncé en son temps, le reliquat de 48 031 euros sera affecté au financement de petits projets sociaux déjà identifiés, dans chacune des dix régions de notre pays, la réalisation de chacun d’eux devant être suivie par petit comité local comprenant au moins un représentant des populations bénéficiaires.
Au-delà des réalisations matérielles évidentes dont nous devons tous être fiers, le véritable succès de SCSI est ailleurs. Il est dans l’élan que l’esprit SCSI a impulsé dans la conscience collective de notre peuple. La réponse enthousiaste à notre appel et la mobilisation historique autour de l’initiative ont battu en brèche l’idée de l’incapacité alléguée de notre peuple à pouvoir regarder dans la même direction, de pouvoir s’unir autour d’une cause commune et à la porter à manifestation par-delà les clivages réels, supposés ou construits. Cette mobilisation inégalée a surpris et déstabilisé l’establishment qui tient en cage depuis plusieurs décennies le génie de notre peuple.
C’est aussi de cette manière qu’il faudrait comprendre l’acharnement du système contre la symbolique émancipatrice de l’esprit SCSI. C’est également sous ce prisme là qu’il faudrait analyser l’ingénierie mise en œuvre pour tenter de tuer dans l’œuf, cette expression prometteuse de la renaissance en cours du peuple camerounais. Le potentiel de réplication de l’esprit SCSI dans d’autres sphères de la fabrique nationale est fort redouté par le régime. Le potentiel atomique de cet élan, au sens de sa capacité à pulvériser le statu quo, a ainsi pu accélérer l’activation de nombre de mécanismes d’autoprotection du système en place, y compris le réveil de cellules dormantes insoupçonnées de l’appareil du régime.
Malgré tout et grâce à vous, le cap a été maintenu. Il nous revient à présent de nous préparer, grâce à notre auto-organisation, pour le lancement de nouveaux chantiers en vue de la reprise en main collective de notre destin. Car le sort de notre pays dépend de nous, collectivement, solidairement et de nous seuls, au Cameroun et en diaspora. Ne l’attendons pas d’une seule personne, quel que soit son courage et sa détermination. Préparons-nous à la conquête de nouveaux espaces d’expression collective des talents, de la dignité et de la fierté du peuple camerounais.
Je ne saurais conclure sans réitérer ma gratitude à tous les donateurs, Camerounais et amis de notre peuple qui ont répondu à notre appel et permis ainsi à SCSI d’apporter sa contribution à l’élan de solidarité que continuent de commander les temps particuliers que vit l’humanité dans son ensemble.
Ma reconnaissance renouvelée va aussi aux experts IT qui ont construit et entretenu gratuitement la plateforme de collecte des dons et dont le travail n’a pas toujours été salué à sa juste valeur, aux personnalités qui ont prêté à cette noble cause leur image et leur notoriété par-delà leurs dons personnels, à l’ensemble des bénévoles de SCSI pour le souffle exceptionnel avec lequel ils ont incarné, en diaspora comme sur le terrain au Cameroun, la vision SCSI.
Veuillez accepter, chers amis, donatrices, donateurs, personnalités de divers horizons et bénévoles de Survie-Cameroon Survival Initiative (SCSI), l’expression renouvelée de ma profonde reconnaissance et de mon estime.
Professeur Maurice Kamto
Initiateur de SCSI
Yaoundé, le 23 décembre 2021
Dans un courrier adressé à la présidente du Tribunal Militaire de Yaoundé et paraphé par quarante ( 40) individus, le porte - parole des avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun écrit ceci:
“ Après la désignation d’office de Me Mbassi Guy et de Me Andjongo, tous avocats inscrits au Barreau du Cameroun, par le Tribunal Militaire de Yaoundé, pour y assurer notre défense dans le cadre des poursuites pénales engagées contre nous, en violation des engagements internationaux de la République du Cameroun, la Loi, et de la Jurisprudence, à l’occasion des marches politiques pacifiques du 22 Septembre 2020.
Nous réitérons les termes de notre correspondance du 09 Décembre 2021 par laquelle nous informions le Tribunal de notre décision de ne pas répondre à ses convocations, pour des motifs, y explicités, autant que nous récusons la compétence morale, intellectuelle et professionnelle de ces deux avocats du Tribunal Militaire à comprendre nos opinions politiques, et à nous défendre…”.
En rappel, Alain Fogue Tedom et Olivier Bibou Nissack et trente huit (38) autres militants du mouvement pour la renaissance du Cameroun sont attendus au Tribunal Militaire ce jour, dans le cadre d’une audience qui sera présidée par le Colonel Misse Njone.
Les mis en cause avaient été interpellés dans le cadre des marches dites pacifiques organisées dans plusieurs villes Camerounaises le 22 Septembre 2020 et le 17 Décembre dernier, ils ont refusé de répondre à la convocation qui leur avait été adressée.
A la veille de cette audience, Me Hippolyte Meli Tiakouang avait rédigé un post dans lequel il déclarait:
“Demain vendredi 17 décembre 2021, le Pr Fogue, Bibou Nissack Olivier et 46 autres victimes de la répression militaire des marches pacifiques du 22 septembre 2020 seront jugés au Tribunal Militaire de Yaoundé. Ils n’ont pas été notifiés de l’ordonnance de renvoi qui, probablement, semble avoir été rendue le 08 décembre dernier…".
C’est dans le même ordre d’idées que s’inscrivent ceux qui annoncent qu’il y’aura “ un spectacle ce 24 Décembre au Tribunal Militaire de Yaoundé”.
Nicole Ricci Minyem
La cérémonie des adieux s’est déroulé ce Jeudi à Limbé en présence du Professeur Nalova Lyonga - ministre des Enseignements Secondaires qui avait à ses côtés Bernard Okalia Bilaï - Gouverneur de la Région du Sud - Ouest
Madame Magha née Wainkain Célestine (Enseignante), Kochi Joycilline - Ashu Emmanuel Bessem - Kum Emmanuel et Nkanjo Emmanuella (Élèves) ont été remis à leur famille respective, après avoir reçu les honneurs de la Nation, au cours d’une cérémonie dont la tristesse, le désarroi, l’incompréhension étaient perceptibles.
Moments d’hommage aux victimes, de réconfort aux familles éplorées mais également qui visent à redonner du courage aux enseignants ainsi qu'aux élèves.
Un cocktail de sentiments qu’on a par ailleurs ressenti lorsque le Professeur Nalova Lyonga a prononcé son discours:
“Pourquoi tuez-vous mes enseignants ? Pourquoi tuez-vous des élèves qui veulent seulement aller à l'école? Qui combattons-nous depuis 5 ans? Qu'avons-nous gagné depuis le début de ce combat…?
Il s'agit quasiment des mêmes questions que celles que le ministre des Enseignements Secondaires a posé, lorsqu’elle est allée réconforter les élèves blessés, à la suite de la même attaque. Des questions qui jusqu’à ce jour, sont restées sans réponse.
La patronne des Enseignements Secondaires a saisi cette malheureuse circonstance, pour réitérer sa disponibilité, son attention constante à tous ceux qui se sentent menacés et en danger et qui désirent continuer à exercer leur métier ailleurs.
Prenant la parole à son tour, le patron de la Région, tout en regrettant ces meurtres de trop, a adressé aux familles éprouvées, les condoléances du couple Présidentiel, auxquelles il a joint les siens, tout en regrettant au passage, comme le ministre des Enseignements Secondaires plus tôt, que les lieux de la recherche du savoir, soient devenus la cible des individus sans foi, ni loi, dont les crimes sont incompréhensibles.
C’est dans la même logique que se sont inscrits tous ceux qui ont pris la parole ce Jeudi, à la place des fêtes de Limbé, notamment le Maire de la Commune du Limbé 1er, l’honorable Peter Njume Ambang - Député du Ndian - le Délégué départemental des Enseignements Secondaires du Ndian - L'allocation de la Communauté éducative du Lycée bilingue d'Ekondo Titi porté par le Proviseur.
Les ministres du culte, lors de la prière œcuménique se sont inscrits dans la même logique, en disant que le “Sud - Ouest est fatigué de voir ses fils et ses filles assassinés. Le Sud - Ouest veut la paix”.
Message aux ambazoniens
Il a été délivré par les autorités locales, à l’instar de l’honorable Peter Njume Ambang qui leur a instamment demandé de saisir l'ultime occasion à eux offerte, pour se réconcilier avec Dieu et de retrouver la raison en se joignant à eux pour la construction du Sud-Ouest.
En rappel,
Le drame ayant entraîné le décès de Magha née Wainkain Célestine (Enseignante), Kochi Joycilline - Ashu Emmanuel Bessem - Kum Emmanuel et Nkanjo Emmanuella s’est déroulé le 24 Novembre 2021, dans l’enceinte du Lycée Bilingue d’Ekondo Titi.
Tous ont été froidement et lâchement assassinés par les terroristes qui ont envahi ce lieu du savoir dès les premières heures de la matinée, ouvrant le feu sur les élèves et les enseignants.
Nicole Ricci Minyem
Les bus de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations sont arrivés ce 23 décembre 2021.
Les bus qui vont servir au transport des différentes équipes qui prendront part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) qui commence le 9 janvier 2022, sont déjà au Cameroun. Ces engins sont arrivés par le Port de Douala et ont été déchargés sous le regard du ministre des Transports. S'il y en a qui restent pessimistes par rapport à la tenue de la CAN au Cameroun, il y en a qui se sentent plus rassurés avec l'arrivée de ces engins.
Liliane N.
Pour Djeukam Kameni, une opération de libération de prisonniers politiques dans un pays ne doit pas concerner uniquement des militants d’un parti.
A moins d’un mois du lancement de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, Maurice Kamto a décidé de lancer une opération qui vise la libération des militants de son parti politique le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Il s’agit précisément des militants arrêtés pour les marches du 20 septembre 2020 organisées par le MRC. Du point de vue de l’homme politique Djeukam Kameni, une opération comme celle-ci doit chercher la libération de tous les prisonniers politiques et non seulement ceux appartenant à un parti.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Djeukam Kameni
UNE BATAILLE POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES RÉPOND À DES RÈGLES PRÉCISES :
PAR DJEUKAM TCHAMENI.
1- on demande la libération de TOUS les prisonniers et pas juste ceux d'un parti politique
2- Pour cette raison, on associe à la démarche toutes les organisations ayant des prisonniers
3- on y associe aussi des associations de la société civile et des personnalités influentes
4- on ne confie jamais le leadership d'une telle démarche à un parti politique, car un parti est par nature clivant.
Or la lutte pour la libération des prisonniers doit rassembler toutes les bonnes volontés
5- on ne lance JAMAIS une telle initiative quand il y a une forte distraction comme la CAN
6- On ne rame pas à contre-courant des petits amours du peuple quand on veut solliciter son soutien immédiat. Les camerounais aiment le foot, l'opium du peuple.
Celui qui est contre la can n'aura pas leur attention, encore moins leur soutien dans l'immédiat.
7- Compter prioritairement sur les étrangers pour libérer nos prisonniers est une erreur monumentale.
C'est le rapport de forces interne qui ultimement determine le résultat de la lutte
Heureusement, il n’y a eu aucune perte en vies humaines, uniquement des dégâts matériels.
Les faits remontent à la nuit du mardi 21 décembre 2021. Des combattants ambazoniens ont attaqué le domicile de l’ancien maire de Mamfe Ayuk Tankunchong. Ils l’ont réduit en cendre. Selon nos sources, il n’y a pas eu de perte en vies humaines, parce que les habitants de la maison ont réussi à prendre la poudre d’escampette.
L’attaque de la maison de l’ancien maire de Mamfe n’est pas le fruit du hasard. Elle a été motivée par le fait que les Ambazoniens accusent ce dernier d’être de mèche avec les autorités politique de Yaoundé, dans le but de mettre hors d’état de nuire les groupes séparatistes.
Le journal en ligne de notre consoeur Mimi Mefo rapporte que l’ancien maire paie pour des propos qu’il aurait tenus.
« En tant qu’ancien maire de la commune de Mamfe, je connais le nombre de nos enfants égarés dont j’ai sauvé la vie. Je connais au moins 89 fils et filles de Manyu qui ont été exécutés de la manière la plus barbare par nos enfants, les soi-disant généraux du jour au lendemain et les soldats ambazoniens...Oui, nous restons tous muets. Nous, la population civile, ne faisons rien pour mettre fin à cette crise. Nous ne blâmons que le gouvernement…Ne vous y trompez pas, le terrorisme ambazonien est sans pareil. Le terrorisme ambazonien est une bombe à retardement aveugle qui attend pour tout attaquer », rapporte ledit journal.
Liliane N.
Telle est la quintessence de l’ouvrage dédicacé ce Mercredi à Yaoundé par Erik Essousse - Directeur des Élections au Cameroun car, l’auteur revient en détail sur la “ Pratique des Fondamentaux du développement optimal par l’Afrique”
Dans son ouvrage, l’écrivain explique comment l’Afrique met laborieusement en oeuvre, le système des fondamentaux du développement de ce continent, afin d’atteindre un niveau de croissance acceptable comme l’ont fait auparavant l’Egypte antique en Afrique; La Grèce et la Rome antique et aujourd’hui, les pays occidentaux et ceux qui sont émergents.
Erik Essousse pense que “ l’Afrique s’y attèle avec persévérance et détermination, pour surmonter le cercle vicieux du sous développement et de multiples problèmes auxquels elle est confrontée: Problèmes culturels, éducatifs, sanitaires, politiques, économiques, environnementaux, managériaux, de gouvernance…pour conjurer l’afro - pessimisme dont certains l’accablent…”.
Il s’agit notamment, soutient le Directeur des Élections au Cameroun:
“Des bailleurs de fonds, des organismes internationaux et des africains eux - mêmes…”.
Il poursuit en ces termes:
“Dans cet exercice laborieux de recherche pour son développement optimal, l’Afrique procède pratiquement à des réformes structurelles de grande ampleur dans tous les secteurs de la société;
Ce qui fait bouger les lignes dans le bon sens et apporte une bouffée d’afro - optimisme qui supplante progressivement l’afro - pessimisme. La politique d’émergence amorcée par l’ensemble des pays africains amplifie encore plus la promotion des fondamentaux du développement optimal de l’Afrique”.
Pour cela, conclut l’homme qui a travaillé dans la haute administration Camerounaise, “ Il faut renforcer le capital humain très bien formé, éduqué et soigné qui est la première ressource fondamentale pour le développement…”.
La publication de cet ouvrage a bénéficié du concours du Cerdotola et de l’Istic, avec comme préfacier le Professeur Isaac Tamba et la postface du Professeur Touna Mama.
Nicole Ricci Minyem
L’examen et l’adoption de l’enveloppe budgétaire se sont déroulés il y’a quelques jours au cours d’une séance plénière présidée par Imbeng David - Maire de la Commune de Makénéné et, dans la salle des délibérations de l’édifice public, l’on a relevé la présence des Conseillers municipaux mais aussi celle du Préfet du Département du Mbam et Inoubou.
Répartition du budget communal
Tous les participants aux assises du 17 Décembre dernier se sont accordés sur l’adoption d’une enveloppe globale de 620 000 000 Fcfa, avec 294 000 000 Fcfa comme recettes de fonctionnement; 326 000 000 Fcfa pour les dépenses d’investissements.
Cependant,
Contrairement au budget prévisionnel de 2021 qui s'élevait à 807 500 000 Fcfa, on peut noter une différence de 187 500 000 Fcfa dû à la non budgétisation du Projet Himo, la carrière qui jusqu’ici, n’a apporté aucune recette…
Au cours des échanges, des discussions et même dans le cadre des allocutions ayant émaillé la journée des travaux, les Conseillers municipaux, présents dans la salle des délibérations de de la Mairie de Makénéné se sont accordés sur le fait que ce budget est:
“ réaliste et respecte les orientations de la circulaire du ministre chargé de la Décentralisation, qui a instruit de faire la moyenne pondéré des trois (3) derniers comptes administratifs pour les prévisions budgétaires qui pourraient s’améliorer à travers une autorisation spéciale, en cas de projets supplémentaires au cours de l’exercice budgétaire".
Nicole Ricci Minyem