Dans un courrier adressé à la présidente du Tribunal Militaire de Yaoundé et paraphé par quarante ( 40) individus, le porte - parole des avocats du Mouvement pour la renaissance du Cameroun écrit ceci:
“ Après la désignation d’office de Me Mbassi Guy et de Me Andjongo, tous avocats inscrits au Barreau du Cameroun, par le Tribunal Militaire de Yaoundé, pour y assurer notre défense dans le cadre des poursuites pénales engagées contre nous, en violation des engagements internationaux de la République du Cameroun, la Loi, et de la Jurisprudence, à l’occasion des marches politiques pacifiques du 22 Septembre 2020.
Nous réitérons les termes de notre correspondance du 09 Décembre 2021 par laquelle nous informions le Tribunal de notre décision de ne pas répondre à ses convocations, pour des motifs, y explicités, autant que nous récusons la compétence morale, intellectuelle et professionnelle de ces deux avocats du Tribunal Militaire à comprendre nos opinions politiques, et à nous défendre…”.
En rappel, Alain Fogue Tedom et Olivier Bibou Nissack et trente huit (38) autres militants du mouvement pour la renaissance du Cameroun sont attendus au Tribunal Militaire ce jour, dans le cadre d’une audience qui sera présidée par le Colonel Misse Njone.
Les mis en cause avaient été interpellés dans le cadre des marches dites pacifiques organisées dans plusieurs villes Camerounaises le 22 Septembre 2020 et le 17 Décembre dernier, ils ont refusé de répondre à la convocation qui leur avait été adressée.
A la veille de cette audience, Me Hippolyte Meli Tiakouang avait rédigé un post dans lequel il déclarait:
“Demain vendredi 17 décembre 2021, le Pr Fogue, Bibou Nissack Olivier et 46 autres victimes de la répression militaire des marches pacifiques du 22 septembre 2020 seront jugés au Tribunal Militaire de Yaoundé. Ils n’ont pas été notifiés de l’ordonnance de renvoi qui, probablement, semble avoir été rendue le 08 décembre dernier…".
C’est dans le même ordre d’idées que s’inscrivent ceux qui annoncent qu’il y’aura “ un spectacle ce 24 Décembre au Tribunal Militaire de Yaoundé”.
Nicole Ricci Minyem