Dans un reportage réalisé par la chaîne française, les journalistes sont revenus sur “les coûts élevés des denrées alimentaires de première nécessité, la précarité dans laquelle vivent de nombreuses familles à cause de leur difficulté à se nourrir… De la crise de la faim que le Cameroun a traversé en 2018”
Le rappel des faits qui n'a pas plu au Gouvernement qui a répondu à ces accusations “ infondées” par le canal de René Emmanuel Sadi - ministre de la Communication.
La quintessence du communiqué du Gouvernement
“ Dans un reportage diffusé sur la chaîne de télévision internationale France 24 le 23 décembre 2021, il est fait état de ce qu’en cette fin d’année 2021, les coûts des denrées de première nécessité auraient atteint des niveaux tellement élevées, que de nombreuses familles Camerounaises éprouveraient désormais des difficultés à se nourrir convenablement.
Dans la même veine, ce reportage annonce, qu’advenant une persistance de cet état de choses, la situation sociale pourrait déboucher à court terme, sur un soulèvement de grande envergure, menaçant à la fois la stabilité des Institutions et la paix sociale au Cameroun.
Le Gouvernement de la République dénonce avec la plus grande fermeté, ces allégations fantaisistes, dénuées de toute véracité, et qui ne traduisent en rien la réalité socio - économique de notre pays à l’heure actuelle.
Il convient d’indiquer qu’en cette veille de fin d’année, non seulement les marchés continuent d’être approvisionnés en denrées alimentaires à la hauteur des besoins de consommation des populations, mais l’inflation demeure contenue dans des proportions parfaitement maîtrisées, comparée en tout cas, aux taux généralement observés à travers le monde.
Avec un taux d’inflation de 2% environ, le Cameroun peut légitimement être considéré de ce point de vue, comme l’un des pays les plus performants à travers le monde…
Il ne peut donc s'agir, à n’en point douter, que d’une tentative d’instrumentalisation de mauvais aloi, orchestrée dans le but de créer une psychose parmi les populations, et tenter de provoquer un soulèvement populaire généralisé…”.
Nicole Ricci Minyem