En dépit de l’interdiction de sa manifestation, le député du Social democratic front (SDF) Jean Michel Nintcheu n’envisage pas de baisser les bras.
Décidément le député Jean Michel Nintcheu ne compte pas jeter aux oubliettes, son idée de manifester pour demander la libération des prisonniers politiques, et l’arrêt des violences dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. En indiquant qu’il y aura un nouveau calendrier, l’élu de la nation demande aux militants du SDF et au peuple de rester mobilisés.
«Notre détermination d’organiser cette marche reste intacte. Il est inadmissible que les Camerounais soient morts dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, que d’autres soient devenus des prisonniers pour avoir simplement manifesté à mains nues (allusion faite aux militants du MRC récemment condamnés à des peines d’emprisonnement ferme par les tribunaux militaires à Douala et Yaoundé) et que nous restions indifférents ! Un nouveau chronogramme élaboré en concertation avec toutes les forces du changement, partis politiques et société civile, sera rendu public. Nous demandons aux militants du SDF et à tout le peuple du changement de rester mobilisés », a-t-il écrit.
Pour mieux comprendre la sortie du député Nintcheu, il faut rappeler qu’après que les cadres du MRC Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack aient été condamnés à 7 ans d’emprisonnement ferme, il a annoncé la tenue d’une marche pour la paix. Cette marche devait avoir lieu le 8 janvier 2022, soit, à la veille de la Coupe d’Afrique des Nations. Cependant, la manifestation a été interdite par les sous-préfets de Douala 1er, 3e et 5e qui ont évoqué un risque de trouble à l’ordre public. Le député n’a pas baissé les bras. Il a récemment saisit le Tribunal de grande instance du Wouri à Douala, pour obtenir la suspension des effets de l’arrêté.
Liliane N.