L’Organisation mondiale de la Santé a révisé ses recommandations sur l’utilisation de contraceptifs hormonaux par les femmes particulièrement exposées au VIH.
Dans un communiqué publié le 29 août dernier, l ’Organisation mondiale de la Santé (OMS) informe qu’elle a révisé ses lignes directrices sur l’utilisation de méthodes contraceptives pour prendre en compte de nouvelles données. Ces nouveau éléments, montrent que les femmes particulièrement exposées au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) peuvent utiliser n’importe quel type de contraception réversible, y compris des progestatifs seuls injectables, des implants et des dispositifs intra-utérins (DIU), sans que cela n’augmente le risque d’une infection par le VIH.
Toutefois, souligne cette organisation, dans la mesure où ces méthodes contraceptives n’offrent aucune protection contre le VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST), ces lignes directrices invitent à utiliser un préservatif de manière systématique et appropriée lorsqu’il existe un risque de contracter une IST, y compris le VIH. L’Oms recommande également de proposer, si possible, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) dans les zones où l’incidence du VIH est supérieure à 3%.
Les lignes directrices ont été mises à jour à partir d’un examen minutieux des dernières données scientifiques. Cette nouvelle version souligne que les femmes devraient avoir accès à l’ensemble des méthodes de contraception modernes afin de pouvoir faire un choix éclairé en ce qui concerne leur contraception et leur santé sexuelle. « Les études montrent que le risque d’infection par le VIH ne doit pas restreindre les options contraceptives des femmes. Toutes les femmes devraient avoir accès à un large choix de méthodes de contraception, ainsi qu’à des services de prévention du VIH et à un traitement si nécessaire », explique le Dr Peter Salama, Directeur exécutif chargé de la Couverture sanitaire universelle/Santé à toutes les étapes de la vie.
La version actualisée des Critères de recevabilité médicale pour l’adoption et l’utilisation continue de méthodes contraceptives découle d’un examen des dernières données disponibles mené par un groupe indépendant chargé d’élaborer des lignes directrices. L’Oms indique que ces recommandations sont particulièrement importantes pour les pays d’Afrique subsaharienne, qui affichent les taux de transmission du VIH les plus élevés et qui doivent par ailleurs affronter des obstacles considérables afin que les femmes aient accès à l’ensemble des méthodes contraceptives.
À l’heure actuelle, en Afrique, un quart des femmes entre 15 et 49 ans (24%) qui ne souhaitent pas avoir d’enfant dans l’immédiat ou dans l’absolu n’ont qu’un accès limité à des méthodes de contraception modernes. Il s’agit du principal besoin non satisfait dans toutes les Régions de l’OMS. Dans cette logique, l’Oms relève qu’elle travaillera avec les ministères de la santé, les organisations qui fournissent des services de contraception et des services relatifs au VIH ou aux IST, ainsi qu’avec la société civile, notamment les organisations de jeunes, pour mettre en œuvre ces recommandations actualisées.
Marie MGUE
A la reprise de l’audience (après la suspension due au malaise de Christian Penda Ekoka), les juges ont estimé qu’il est préférable de suspendre les travaux et prononcer un renvoi pour le 08 octobre prochain. Les raisons avancées, pour comparution de tous les accusés et notification des procès verbaux des derniers interrogatoires.
Ils étaient en tout 90 personnes à s’être présentés devant les juges du tribunal militaire de Yaoundé. Maurice kamto et 89 autres prévenus. Le procès qui a débuté à la mi-journée s’est finalement achevé deux (02) heures plus tard.
Un procès marqué par une présente policière toute particulière. Les chars anti émeutes, les policiers suréquipés, des gendarmes sur le qui-vive, participant par leur dispositif à donner un cachet exceptionnel audit procès. A l’extérieur des milliers de militants, sympathisants et curieux venus assister au procès du leader du MRC. Il faut tout de même rappeler qu’il s’agit du jugement de la personnalité arrivée deuxième à la dernière élection présidentielle. Election dont il se réclame d’ailleurs vainqueur.
Malheureusement, le procès se sera tenu dans une salle inappropriée pour la circonstance. Pas d’aération de nature à pouvoir permettre à plus d’une centaine de personnes d’y tenir, une étroitesse qui ne facilite pas l’accès au public. Une audience à laquelle aucun média autre que le média d’Etat, la CRTV, ne pouvait couvrir. Tous les médias nationaux et internationaux venus pour assurer la couverture médiatique de l’évènement ont été maintenus hors du camp militaire. Une discrimination qui ne se justifie pas. Sinon par la volonté de contrôler l’information et de faire un compte rendu univoque de la circonstance. Un procès public qui se déroulait dans un quasi huis clos.
Lire aussi : Procès Maurice Kamto : Quand France 24 fait de la désinformation ...
D’après des acteurs de la société civile qui ont pu se glisser entre les mailles pour trouver une place au sein du tribunal, les organisateurs de ce spectacle grandeur nature ont fait installer dans la salle, en lieu et place du public venu nombreux, des agents de renseignements en civil. Leur rôle, se faire filmer par les caméras de la CRTV pour montrer aux yeux de ceux qui regarderont que la salle était pleine et que le procès était public.
Le collège d’avocats de Maurice Kamto et des coaccusés a rappelé aux juges du tribunal militaire de respecter scrupuleusement les dispositions qui garantissent un procès juste et équitable, comme indiqué par l’article 302 de la police d’audience. Notamment, une salle plus spacieuse, l’ouverture des audiences au public et à tous les médias. La suite c’est pour le 08 octobre prochain. Cela fera alors un an que l'élection ainsi contestée s'est tenue.
Stéphane NZESSEU
Les pluies diluviennes de ce mois de septembre ont causé le décès de quarante deux personnes et envoyé dans a rue, des dizaines d’autres
Le débordement du fleuve Niger a encore apporté pleurs et désolation dans ce pays désertique de l’Afrique de l’Ouest, les précipitations, très importantes en cette saison de pluies ont fait sortir les eaux de leur lit.
Selon nos confrères d’Afrinews, « Ces pluies ont commencé au mois de Juin mais, c'est la semaine dernière que les eaux du bassin du fleuve Niger ont atteint des niveaux critiques. On estime que le niveau des eaux grimpe d'environ 10 centimètre par jour… ».
Les habitants de Niamey la capitale ne savent plus à quel saint se vouer : « Parfois, dans la nuit, nous sommes obligés d’abandonner nos maisons, nous ne savons pas où aller. Avant, le gouvernement nous donnait l‘autorisation de trouver refuge dans les écoles mais ce n’est plus le cas, soutient Mamoudou qui répondait à nos confrères.
Les autorités nigériennes sont elles aussi inquiètent : « De mémoire des habitants de la capitale, le Niger n’a pas connu une crue aussi exceptionnelle depuis de nombreuses années. Il y a une semaine, « nous étions déjà à la côte de 603 centimètres d'eau du fleuve, nous sommes donc au-delà de l'alerte orange qui est de 580 centimètres, ce qui laisse présager des risques imminents de crues et d'inondation », a prévenu le gouverneur de Niamey, Assane Issaka Karanta.
Néanmoins, il assure que les mesures sont pensées afin de relocaliser des milliers de sans-abris : « Selon les informations qui nous sont parvenues, au moins 5.000 maisons ont été détruites par les inondations, laissant plus de 65.000 personnes en situation vulnérable. Ce d’autant plus que les services météorologiques indiquent que des averses pourraient encore être enregistrées durant tout ce mois… Il est important de relever que les conditions météorologiques extrêmes sont un phénomène courant au Niger. L'année dernière, une sécheresse suivie de graves inondations ont entraîné des pénuries alimentaires - une crise qui a été exacerbée par l'insurrection de boko haram dans la région pendant une décennie… ».
Alors que le pays est en pleine saison des pluies et qu'il a déjà dû faire face à des inondations, l'Organisation mondiale de la santé met en garde contre le risque d'une épidémie de choléra, une maladie d'origine hydrique. Un autre sujet de désarroi pour la plupart de ces personnes qui vivent parfois dans une grande précarité.
Nicole Ricci Minyem
La dernière opération de capture de ces félins date du 24 juillet 2019.
Les autorités camerounaises notamment le Ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) n’ont pas encore baissé les bras, en ce qui concerne la capture des deux lions en divagation dans le département du Mbam et Kim, dans la région du Centre. Une source en service au Minfof, révèle dans les colonnes du quotidien Mutations, que lesdites autorités pourront même faire appel à d’autres experts en temps opportun. Car convient-il de le rappeler, le Cameroun par le biais du Minfof a fait venir pour ce problème, un expert allemand répondant au nom de Hans Bauer.
C’est donc cet expert international qui a conduit l’opération de traque des félins le 24 juillet 2019. Du 19 au 30 juillet, Hans Bauer s’est déployé dans la « jungle ». Il avait une équipe de neuf personnes. Il y avait dans ladite équipe un anesthésiste, quatre personnels des parcs nationaux, et un personnel de l'Ecole de faune de Garoua. Avant de se déployer dans la forêt, Hans Bauer avait proposé «une capture suivie d’une translocation desdits félins du département du Mbam et Kim où ils se trouvent actuellement, vers la région du Nord (Complexe Benoué) ».
Malheureusement pour les habitants du Mbam et Kim aujourd’hui apeurés, les deux félins n’ont pas pu être arrêtés. La raison étant que les conditions géographiques n’ont pas été favorables. « La capture des lions est difficile en zone forestière et en zone de savane trop herbacée», fait savoir une source en service au Minfof dans les colonnes de Mutations. « On a continué à mettre l'accent sur la sensibilisation avec le préfet et les chefs traditionnels. L'option consiste à adopter les comportements qui sont en cohérence avec la présence de ces félins, en attendant la saison sèche. On se dit qu'avec la saison sèche, on aura moins de pluies et moins d'herbes hautes, et on pourra relancer les opérations de traque », déclare une autre source.
Lire aussi : Quatre lions en divagation affolent les habitants de Mbam et Kim
Les lions en divagation donc, ne sont pas restés sans faire des dégâts. On enregistre plus de 80 bœufs et 11 chèvres massacrés par les félins en liberté depuis plus de six mois. A titre de rappel, c’est le 14 mars dernier, qu’il y a eu signalement de la présence de deux lions mâles en divagation dans le département du Mbam et Kim.
Liliane N.
En réaction au reportage de France24, qui a indiqué « le soutien des ONG Internationales et des puissances occidentales au Pr Maurice KAMTO » (principal opposant au Président du Cameroun Paul Biya, qui doit être jugé, ce vendredi, aux côtés de 90 de ses partisans, pour "insurrection" et "hostilité contre la patrie", par le tribunal militaire à Yaoundé), L’on est à même de constater l’absence d’objectivité et de la chaine France 24 qui est devenue un instrument de relais néocolonialisme occidental, à travers ses positions condescendances et affirmations ostentatoires (dans la gestion d’une affaire de justice en cours) trahissant ainsi ses velléités graves d’immixtion intempestive et d'ingérence outrancière et inadmissible dans les affaires intérieures du Cameroun.
Il convient d’indiquer que le Président du MRC et ses partisans sont détenus pour des faits graves de droit commun (saccage des Ambassades, appel et incitation à l’insurrection, rébellion en groupes, hostilité contre la patrie, trouble à l’ordre public, association de malfaiteurs, etc..) et il appartient seule à la justice camerounaise et indépendante d’établir les faits et de dire le droit Conformément aux Lois de la République.
Le Cameroun n’est pas une République bananière. Il n’est la chasse gardée d’aucun État et par conséquent n’a de leçons à recevoir de personnes ni d’une puissance quelconque étrangère. Ce n’est pas le fait pour une puissance étrangère d’exiger la libération d’un ou des prisonniers politiques qui va émouvoir le Peuple camerounais. Qu’il soit clair pour tous et chacun, nous ne défendons nous défendons notre pays comme vous défendez les intérêts de votre pays. Le Cameroun est, reste et demeure un Etat de Droit, ou les lois et les règlements constituent le cadre normatif où l’exercice des libertés publiques, le droit de manifestation publique, et les activités de tous les Partis politiques sont régis dans le respect de la légalité./-
Les premières heures du procès historique de Maurice Kamto et compagnie devant le tribunal militaire s’est ouvert depuis 11 heures ce vendredi matin. Les joutes sont en cours dans la salle d’audience.
C’est sous un protocole de grand jour que le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) est arrivé au tribunal militaire de Yaoundé. A l’entrée du tribunal, les cris des militants et des sympathisants du MRC à l’endroit du Président et des autres leaders, les bousculades des policiers, une animation toute particulière rythmée par les chants des militants à la gloire du Professeur de droit. Ils sont tous arrivés au tribunal ce matin : Maurice KAMTO, Christian PENDA EKOKA, Albert NDZONGANG, Paul Éric KINGUE, l'artiste VALSERO, Alain FOGUE TEDOM, Michèle NDOKI, Célestin DJAMEN et d’autres militants du MRC interpellés à la suite des marches du 26 janvier 2019.
Une fois à l’intérieur, ils sont au fur et à mesure dirigés vers la salle d’audience du tribunal militaire. Il est plus de 11 heures quand les magistrats font leur entrée dans le tribunal pour ouvrir les travaux. Difficile de savoir avec précision ce qui s’y est passé, mais comme cela est de règle pour un procès judiciaire, on commence par l’identification des protagonistes et le rappel des chefs d’accusations adressés à tout un chacun.
Au même moment à l’extérieur une rumeur fait état d’un renvoi de l’audience. Rumeur soutenu par un communiqué affiché au sein du tribunal faisant savoir que « le président du tribunal militaire de Yaoundé informe les justiciables et toutes les personnes concernées que les affaires inscrites au role de l’audience criminelle du 06 septembre 2019 sont d’office renvoyées au 04 octobre 2019 pour cause d’indisponibilité de la salle d’audience … ». Alors que les militants croyaient à u renvoi du procès de Kamto, Me Christopher Ndong, secrétaire général du MRC et membre du conseil des avocats de Maurice Kamto et alliés va rassurer tout le monde. « il s’agit des procès ordinaire, ceux qui devaient se passer normalement aujourd’hui. Les vols aggravés, les violations de consignes, bref les autres procès qui n’ont rien à voir avec le procès politique qui va s’ouvrir » dixit Me Ndong.
Quelques minutes plus tard, l’on apprendra que l’audience est suspendue pour une heure par le président du tribunal. La cause, un malaise du Président Christian Penda EKOKA. Le temps pour lui de recevoir quelques soins. C’est le temps aussi pour quelques autres discussions entre les avocats et les accusés. Une fois les une heure consommée, le procès va redémarrer. Et il se poursuit.
Stéphane NZESSEU
Les conducteurs de mototaxis trouvent en ce début de l'année scolaire 2019-2020 le moment de donner plus de regain de vitalité à leur secteur d’activité et de gagner plus d’argent. Ces maillons de chaîne du transport ont un grand rôle à jouer en cette période des classes car les parents font recours à eux pour le transport de leurs enfants.
Toute personne vivant dans le Nord, l'aurait certainement constaté. Depuis le début de la rentrée scolaire, les rues des différentes villes dans cette partie du pays vibrent au rythme des klaxons et ronflements des motos taxis. Marcel Bello est l’un des 4000 conducteurs de moto taxis enregistrés dans la ville de Garoua. " J'ai un contrat avec les parents d'élèves. Je transporte les enfants de deux parents différents, ils sont au nombre de six. Quatre à l’école publique de Djamboutou 2 et deux à l’école catholique. Les parents me payent 6500 Fcfa et ça aide ", nous dit Marcel Bello.
Comme Marcel Bello plusieurs autres conducteurs de moto taxis sont engagés dans des contrats de transport pendant cette période des classes. Et le contrat de travail dont il est question contraint au respect d'un emploi de temps. " Avant je me réveillais à six heures mais maintenant je vais me réveiller à cinq heures pour aller prendre les élèves. Dans l’après-midi je pars chercher les uns à 13 heures et les autres à 14 heures " , précise Hassan Alipha unn autre conducteur d'engin à deux roues.
Bien que l'activité de moto taxi soit encadrée au plan juridique, son exercice pendant cette période n'est pas un long fleuve tranquille. " Comme c’est la même route, du coup je prends les quatre qui vont dans le même secteur et les deux autres après. Je fais ça pour économiser le carburant " , nous confie encore Marcel Bello.
Le recours aux contrats de transport par les parents
Certains parents font recours au contrat de transport pour plusieurs raisons. Selon Maïmouna par exemple: " j’ai choisi la moto taxi parce que je n’ai pas de temps et je n’arrive pas à accompagner l’enfant à l’heure à l’école. La moto vient le matin et ramène l’enfant toujours à l’heure. J’ai pris quelqu’un que je connais il me rassure et je suis satisfaite ».
Les conducteurs de ces engins à deux roues profitent donc de la rentrée scolaire pour retrouver la gloire de leur métier dans la région du Nord. Néanmoins, ils sont appelés au respect du code de la route afin d'éviter d'éventuels incidents.
Innocent D H
Alors qu’ils sont venus suivre en direct le procès de leurs champions, plusieurs militants du MRC se disent mécontents de ce que le procès se tienne finalement à huis clos.
Ils viennent de Nkongsamba, Penja, Loum, Douala, Bafoussam, Mbalmayo, Ebolowa, Akom 2 et d’autres contrées du pays pour vivre en direct ce procès qui s’annonce historique. Des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes. Pour la plupart, ils disent avoir pris des permissions à leur lieux de service pour être à Yaoundé, d’autres sont à leur propres comptes et ont sacrifiés trois jours de travail (jeudi, vendredi et samedi) pour venir soutenir leur champion.
Robert Talom est un commerçant. Il s’était déjà préparé à ne pas travailler durant ces jours de procès. Mais il n’est pas du tout content de ne pouvoir être à l’intérieur du tribunal « je ne sais pas pourquoi les policiers ne veulent pas qu’on entre dans le tribunal. On a dit que c’est un procès public. Je ne sais pas comment ça se fait qu’un procès public se fasse avec les portes fermées au public ? Qu’est ce qu’ils ne veulent pas qu’on entende ? Qu’est ce qu’ils veulent encore nous cacher ? » Comme lui, plusieurs autres militants s’interrogent. Mr Abeng est parti de la région du Sud pour assister à ce procès. Pour lui « les gens de Yaoundé veulent éviter que ce procès soit comme celui qui s’était passé au Conseil Constitutionnel. Ils savent que si les gens comme nous assistons à leur mascarade de procès, on va aller dire au village ce qui s’est passé et ça va encore augmenter la côte de Maurice Kamto et des autres grands hommes qu’ils ont arrêtés. Et le parti MRC aussi sera bien vu ».
Pour étouffer leurs colères et se consoler, les militants scandent des slogans à la gloire de Maurice Kamto et de ses coaccusés.
Il faut également dire que la colère des militants s’ajoute désormais à celle des automobilistes qui n’arrivent plus à circuler sur la rue passant devant le tribunal militaire. La rue qui dessert le marché central, l’avenue kennedy, la Montée Anne rouge et de l’autre côté la police judiciaire, le marché du Mfoundi et le quartier Elig Essono, cette rue disions nous est complètement paralysée. Impossible de circuler. Même les piétons ont quelques difficultés à se frayer un chemin. Et dire que le soleil sera bientôt à son zénith, la tension va certainement monter d’un cran d’ici peu.
Stéphane NZESSEU
Le 04 septembre, le ministre délégué de la Justice, Jean de Dieu Momo, a ouvert un dialogue avec les avocats, suite à la grève annoncée du Barreau du Cameroun du 16 au 20 septembre prochain.
Le 31 août 2019, le Conseil de l’ordre, a annoncé un mot d’ordre de grève du 16 au 20 septembre 2019. Les hommes en robe dénoncent les entraves et violences dont ils sont victimes dans l’exercice de leur profession. Notamment au sein de certaines unités de gendarmerie et de police, et même dans des tribunaux.
« Pouvez-vous imaginer Monsieur le ministre délégué, qu’un avocat aille assister son client dans une unité de gendarmerie ou de la police, et qu’il soit jeté dans une cellule sous les yeux de son client. Est-ce que vous imaginez cette scène-là ? Où l’avocat perd son honneur, où l’avocat perd de sa dignité, où l’avocat cesse d’exister », a solennellement déclaré le Bâtonnier, Maitre Charles Tchakoute Patie lors de son propos liminaire dans la salle de conférence du ministère de la Justice à Yaoundé.
Et comme solution, Maitre Charles Tchakoute Patie, a proposé « qu’il soit mis en place, un groupe de travail, comprenant le Barreau et le ministère de la justice. Et impliquant la police et la gendarmerie. Il recensera dans les jours qui suivent, les problèmes de manière exhaustive, toutes les entraves à la pratique professionnelle des avocats. Et au-delà, s’inscrire dans une logique beaucoup plus durable ».
Au terme des échanges, le ministre délégué, a rassuré le Barreau sur les instructions écrites que la chancellerie prescrira à bref délai aux procureurs généraux pour lettre fin aux dysfonctionnements observés ans le libre exercice de la profession d’avocat dans leurs ressorts de compétence respectifs.
Par ailleurs, les représentants du ministère de la Défense et du Secrétariat d’État chargé de l’administration pénitentiaire ont, rassuré l’assistance sur les instructions à prescrire dans les « meilleurs délais » aux différents responsables des services déconcentrés dans le sens d’un strict respect des dispositions du code de procédure pénale sur le déroulement des enquêtes judiciaires tant à l’égard des mis en cause que leurs conseils ; notamment le droit pour les suspects de se faire assister par l’avocat de leur choix.
Et pour conclure les travaux, Jean de Dieu Momo a émis le vœu de voir le conseil de l’Ordre des avocats reconsidérer son mot d’ordre de suspension, du 16 au 20 septembre 2019, du port de la robe et la non-fréquentation des cours et tribunaux sur toute l’étendue du territoire national.
Danielle Ngono Efondo
Venus en grand nombre devant le tribunal militaire ce matin, les militants du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun n’ont pas pu avoir accès à l’intérieur du Quartier Général de l’armée abritant les locaux du Tribunal militaire de Yaoundé.
Il n’est pas facile d’être militant du MRC ce matin a l’entrée du tribunal militaire de Yaoundé. Les militants du MRC sont venus très nombreux ce matin dans la rue qui passe devant le Quartier Général de l’Etat Major de l’armée marine. Il s’agit de la rue qui va du carrefour de la total Elig Essono au carrefour de la pharmacie de l’intendance. Ils sont venus de plusieurs régions du Cameroun. Il y en a qui sont venus de nuit en provenance de la région de l’ouest Cameroun, d’autres qui sont venus du littoral et de Douala précisément. Ils se sont donnés rendez vous ce matin devant le tribunal militaire de Yaoundé pour vivre en direct le procès de Maurice Kamto et ses coaccusés devant le tribunal militaire.
Dès les premières heures de la matinée, cette rue a été occupée par les hommes et femmes de la police camerounaise. Des policiers armés, munis de leur dispositif anti émeutes, ils sont sur le qui vive. Quelques militants qui ont essayé d’avoir accès à l’enceinte du tribunal ont été tout simplement refoulés. Seuls sont admis dans l’enceinte du tribunal les acteurs directs du procès, notamment les magistrats, les avocats des différentes parties, et les autres personnels de la justice militaire ou de l’état major. De toute façon, il faut montrer pattes blanches pour avoir accès au tribunal militaire ce vendredi matin.
Les militants refoulés ont constitués de petits regroupements devant le tribunal, juste à l’entrée du supermarché Espace LandMark. Seulement, les policiers qui ne veulent aucun attroupement dans les encablures du tribunal, vont venir disperser les partisans du MRC. Ils seront invités à se déplacer progressivement jusqu’au carrefour de l’intendance situé quelques 300 mètres plus bas. Pendant tout ce cirque, les militants entonnent des chants à la gloire de Maurice Kamto et des coaccusés. A d’autres moments, ceux-ci se contentent de crier à haute voix et à de multiples reprises le nom de Maurice Kamto, suivis de long applaudissements. Un enthousiasme qui visiblement exaspère les hommes en tenus. Mais ils restent courtois jusqu’ici, tout en invitant les uns et les autres à ne pas franchir le cordon de sécurité établi. Ainsi va l’ambiance devant le tribunal militaire ce matin.
Stéphane NZESSEU
Robert Mugabe, l’ancien président du Zimbabwe, est mort ce vendredi 6 septembre 2019, a annoncé sur Twitter le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa. L’ex-chef d’Etat, âgé de 95 ans, était hospitalisé à Singapour depuis le mois d’avril.
L’ancien président zimbabwéen a tiré sa révérence. En effet, Robert Mugabe, qui a dirigé d'une main de fer son pays de 1980 à 2017, est décédé à l'âge de 95 ans, a annoncé, vendredi 6 septembre, l'actuel chef de l'État, Emmerson Mnangagwa. « C'est avec la plus grande tristesse que j'annonce le décès du père fondateur du Zimbabwe et de l'ancien président, le commandant Robert Mugabe », a-t-il déclaré dans un tweet.
« Le commandant Mugabe était une icône de la libération, un panafricain qui a dédié sa vie à l'émancipation (...) de son peuple. Sa contribution à l'histoire de notre nation et de notre continent ne sera jamais oubliée. Que son âme repose en paix », a-t-il ajouté.
L’ex-président du Zimbabwe, Robert Mugabe, était hospitalisé à Singapour depuis cinq mois mais la maladie dont souffrait l’ancien chef de l’Etat n'avait pas été révélée. Selon certaines sources, il était atteint d'un cancer, mais son entourage expliquait ses fréquents séjours à Singapour par le traitement d'une cataracte.
Né en 1924 dans une famille pauvre de ce qui était encore la Rhodésie du Sud, Robert Mugabe a eu une enfance plutôt solitaire, entouré de ses livres. Devenu instituteur, il part étudier en Afrique du Sud. C’est là qu’il s’initie au marxisme avec des membres de l’ANC (Congrès national africain), le parti anti-apartheid de Nelson Mandela.
D’obédience marxiste, il participe à la fondation de l'Union nationale africaine du Zimbabwe (ZANU) et mène une guérilla contre le gouvernement d’Ian Smith en Rhodésie du Sud, ce qui fait de lui un des « pères de l’indépendance » du pays, qui devient le Zimbabwe. Après être devenu Premier ministre du pays, il en accède sept ans plus tard à la présidence, instaurant un régime présidentiel. Cette fonction lui permet de continuer à assurer l'essentiel du pouvoir, auparavant détenu par le chef du gouvernement.
Son engagement anticolonialiste assure sa popularité auprès d'une partie de sa population et du continent africain. Cependant, il est accusé de faire reculer les libertés individuelles et de favoriser le racisme anti blanc, notamment par une politique de confiscation de terres et d'expulsions. Au niveau économique, sa présidence est marquée par une explosion du taux de chômage, par une hyperinflation, par des famines et par la décision de pays occidentaux d'imposer au Zimbabwe des sanctions économiques.
Fin 2017, alors qu'il dirige de facto le pays depuis 37 ans et qu'il est le plus âgé des chefs d'État en exercice dans le monde, il est victime d’un coup d’État qui conduit le Parlement à engager une procédure de destitution à son encontre. Il démissionne alors de la présidence du Zimbabwe. Il meurt près de deux ans plus tard, en 2019, à l'âge de 95 ans à Singapour.
Danielle Ngono Efondo
Les faits se sont déroulés ce Jeudi, dans un quartier de la cité capitale camerounaise
La jeune dame et son bébé se portent relativement bien, malgré les hématomes qu’on note sur le visage et les bras de Elsa, victime de violences conjugales.
Les faits
Elle et son compagnon vivent ensembles depuis vingt ans maintenant et ils ont cinq enfants, elle est enceinte du sixième. Face aux difficultés rencontrées par le couple, la maman et les sœurs de la dame ont résolu de lui alléger la charge, en prenant à leur charge trois enfants : « Ma mère et mes sœurs s’occupent des trois filles et deux vont à l’école depuis la rentrée. Tout a été acheté là bas et toutes les dispositions ont été prises pour que cette année, comme les années précédentes, elles ne manquent de rien… ».
« On nous a laissé la responsabilité des deux plus petits, qui sont à l’école primaire. Seulement, depuis la rentrée des classes et même quelques semaines auparavant, leur papa ne donne pas l’impression de vouloir s’acquitter de quoi que ce soit, d’où le déclenchement de cette énième dispute entre nous. Chaque année, c’est la même chose. Même quand il a l’argent, il est assis là, il ne veut rien faire alors que pour les autres enfants qui sont dans ma famille, tout a été acheté, tout a été pris en charge. Je ne dois pas lui poser la question…Et, il porte critique à tout, il insulte tout le monde, méprise les gens, il connait plus que tout le monde ».
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Mais, pourquoi rester avec lui ?
« On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Je suis avec lui depuis de nombreuses années, chaque couple vit des problèmes mais, je suis fatiguée, je n’en peux plus. Il a sorti le couteau hier, menaçant de me tuer et rien ne peut lui arriver. Je reconnais que j’ai reçu des conseils mais je me suis entêtée, mais, je me sens tellement coupable, coupable d’avoir gâché ma vie, coupable d’avoir refusé de faire des études qui m’auraient mises à l’abri de ce que je subis aujourd’hui. Voir ses enfants pris en charge par les membres de ma famille n’est pas évident mais, je suis fatiguée… ».
En attendant de soigner ses blessures, aussi bien physique que psychique, il faut également gérer l’accouchement qui va intervenir au cours de la deuxième semaine d’Octobre 2019. Va-t-elle rentrer chez son fiancé, elle répond par la négative : « Après l’accouchement, je vais voir dans quelle mesure je pourrais ouvrir un salon de coiffures dans lequel je vais offrir de nombreux services. Je suis nantie d’un diplôme d’esthéticienne et, je compte me battre, même comme je sais que ce ne sera pas toujours évident… ».
Nicole Ricci Minyem
La découverte macabre a eu lieu ce jeudi au quartier Djamboutou à Garoua. Selon les information glanées ça et là, il s'agirait d’un corps sans vie la victime nommée Richard Zeh qui aurait subi une agression nocturne et qui lui a coûté la vie, un drame qui suscite une vive émotion dans la ville.
C'est au matin du jeudi que les populations du quartier Djamboutou font la surprenante découverte d'un corps sans vie gisant dans une mare de sang. Selon les personnes rencontrées sur les lieux du drame, il s'agirait du corps de Richard Léon Zeh trouvé à quelques encablures du lieu-dit Djamboutou huilerie.
L'hypothèse d'une agression n'est pas à exclure
Sur le corps de cet employé de la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale (CNPS) à Garoua, des traces de violence exercées par ses bourreaux en fuite après leur forfait. Selon les informations recueillies des témoins, il aurait reçu des coups de poignard de ses agresseurs qui le filaient dans l’optique d’emporter sa moto flambant neuve tout en le dépouillant. Une quête de gain facile visiblement réussie par ces hors la loi qui, depuis quelques temps ont infiltré le secteur motos taxi perpétrant des cas successifs d’agression à Garoua. Les autorités administratives, sécuritaires et judiciaires descendues sur les lieux ont procédé à l’ouverture d’une enquête. Le corps de Richard Léon Zeh a été acheminé à la morgue de l’hôpital de la CNPS. Un drame qui interpelle plus d'un au regard de la monté du phénomène des agressions dans la ville de Garoua.
Innocent D H
Le 4 septembre 2019, il y a eu une rencontre entre Muraleedharan le Ministre d'Etat, Ministre des Affaires étrangères et des Affaires parlementaires de l'Inde et Hilarion Etong le premier vice-président de l'Assemblée nationale.
Muraleedharan était venu le dire à Hilarion Etong. La coopération parlementaire existante entre son pays l’Inde et le Cameroun va être intensifiée. D’ailleurs l’Inde recevra au mois d’octobre prochain, une délégation de parlementaires camerounais. De l’audience tenue mercredi dernier, on a pu apprendre que ce pays partenaire du nôtre prépare de façon intense cette visite. Les parlementaires indiens se réjouissent à l’idée de recevoir leurs homologues camerounais.
On a également appris que, le Ministre d'Etat indien a pris le temps pour revisiter le fonctionnement des deux chambres parlementaires. Pour lui, qu'il s'agisse du parlement camerounais ou celui de son pays, les deux sont des leviers de développement.
L’occasion s’est révélée idoine pour parler en outre des relations entre l’Inde et le Cameroun, sans oublier les liens historiques liant les deux pays. « Ils sont démocratiques, avec une longue tradition démocratique dans le renouvellement des institutions. Ils entretiennent une relation parlementaire chaleureuse. Nous avons été heureux d'envisager d'autres perspectives », a déclaré Muraleedharan.
Parlant justement des relations bilatérales entretenues entre le Cameroun et l’Inde, il faut dire qu’elles s’illustrent dans les domaines comme la santé. D’ailleurs une unité indienne de médicaments de bonne qualité a été créée à Douala avec des prix accessibles à toutes les bourses. En novembre dernier, Cavaye Yéguié Djibril le président de l’Assemblée nationale avait discuté avec J. Ravi. Kumar le Consul honoraire de l’Inde au Cameroun sur les possibilités d’intensifier les relations entre les deux pays dans ledit domaine. Les relations avec ce pays sont aussi visibles dans le domaine de l’agriculture.
Dans le cadre de ces mêmes relations, l’inde a accueilli de nombreux Camerounais qui souhaitaient se former dans les secteurs des PME, audit, Finances et intelligence artificielle.
Liliane N.