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La cérémonie de lancement dudit projet a eu lieu le vendredi 27 septembre 2019 dans une salle de réunion de la maison du parti de Bafoussam, en présence des responsables des sections OJRDPC de la région de l'ouest.

 

En effet,au cours d'une rencontre de concertation entre les jeunes des sections OJRDPC de l'ouest avec les élites politiques et les membres du gouvernement originaire de la région sur les questions des jeunes,la préparation des jeunes pour les échéances à venir, l'appel a la paix et au renforcement de la cohésion nationale et la réaffirmation de leur soutien total au respect des institutions républicaines ainsi qu'à celui qui les incarnes,tenu le 23 août 2019, l'honorable Ngouchinghe sylvestre à promis d'accompagner les jeunes du parti à hauteur de 80.000.000 de FCFA pour leur insertion dans la vie active.

Baptisé : << programme Ngouchinghe pour l'appui à l'insertion des jeunes du RDPC de la région de l'ouest >>, le micro projet du sénateur en faveur des jeunes rentre en droite ligne avec le plan triennal spécial jeune, lancée en 2016 par le chef de l'état avec pour principal objectif la lutte contre le chômage des jeunes.

Pour rappel, le Pts-jeunes vise à terme, la facilitation de l'accélération de l'insertion économique des jeunes dans quatre domaines prioritaires, agriculture, économie numérique, industrie et innovation.

Il était donc question pour cet acteur politique et opérateur économique de soutenir a sa manière les actions du chef de l'état, en mettant sur pied un programme d'appui et d'insertion des jeunes militants du RDPC de la région.

Honorable Bernard Fongang parrain des jeunes : <<j'en prends l'engagement ferme qu'à la fin de ce processus,tous les jeunes bénéficiaires membres du RDPC obtiendrons la totalité de ce budget. Nos mains restent tendues pour suivre cet exemple, car nous ne dirons jamais assez, encadrés la jeunesse, c'est bâtir l'avenir >>, a-t-il souligné.

Bon à savoir, le financement sera attribué à hauteur de 10 millions de FCFA maximum pour chacun des 8 départements que compte la région de l'ouest. Cette somme sera répartie pour les projets retenus par la commission régionale.

Les bénéficiaires quant-a-eux disposerons de 90 jours à compter de la remise du financement pour produire a la commission régionale de section, un rapport d'investissement du secteur d'activités choisit attestant de la réalisation du projet.

 

Marcel Ndi
 

Le Chairman a fait cette révélation la semaine dernière, après l’audience qui lui a été accordée par Joseph Dion Ngute le Premier Ministre.

 

Le président national du Social democratic front (Sdf) sera présent lors du grand dialogue national qui débute ce 30 septembre 2019. Malgré les menaces des sécessionnistes, il sera bel et bien là. Il a confirmé sa présence et sa participation, tout en révélant que les séparatistes lui ont demandé de ne pas être à ce rendez-vous jugé historique. Le Chairman a précisé que s’il devait passer de vie à trépas après le dialogue, il s’en irait heureux. Car pour lui, il est important de donner une chance à la paix. Et c’est la raison pour laquelle, cette action convoquée par le Président de la République a reçu son onction.

A titre de rappel, le Chairman Ni John Fru Ndi a déjà eu à payer pour ses positions parfois différentes de celles des séparatistes. Le président fondateur du Sdf a été kidnappé par ces derniers, une première fois, le le 27 avril 2019. Les sécessionnistes lui demandaient de retirer les parlementaires de sa formation politique du Sénat et de l’Assemblée nationale. Une demande qu’il n’a pas acceptée. Il avait alors été kidnappé une seconde fois. Le 28 juin 2019 pour être précis. Son enlèvement avait eu lieu à Bamenda dans la région du Nord-Ouest.

« Le président national du Sdf, le chairman Ni John Fru Ndi a été victime d’un enlèvement par des ravisseurs non identifiés cet après-midi aux environs de 15h30mn. Ces derniers sont entrés dans sa résidence de Ntarikon par Bamenda avec des armes à feu et ont tiré à bout portant sur son garde de corps puis multiplié par la suite des tirs de sommation. Le chairman qui se trouvait à l’intérieur de la maison est sorti pour s’enquérir de la situation et c’est alors que les assaillants l’ont enlevé pour une destination inconnue », faisait savoir Jean Robert Wafo le ministre du Shadow cabinet du Sdf.

Fru Ndi avait finalement été une fois de plus libéré par ses ravisseurs.  

 

Liliane N.   

 

Du 29 septembre au 04 octobre prochain, la capitale politique camerounaise vibrera au rythme du Grand dialogue national convoqué le 10 septembre dernier par le président de la République, Paul Biya. Ces assises seront présidées par le Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute. 

Les participants, parmi lesquels les parlementaires, les hommes politiques, les leaders d’opinion, les intellectuels, les opérateurs économiques, les autorités traditionnelles et religieuses, les membres de la diaspora etc… prendront part à ce rendez-vous du « donner et du recevoir ». Pour Joshua Osih, seule la crise  anglophone doit meubler les débats ou encore la guerre contre Boko Haram dans l’Extrême Nord du pays.

« Le dialogue concerne la situation dans le Nord-ouest et dans le Sud-ouest. On a toujours essayé de diluer ce problème avec d’autres problèmes. On ne dilue pas un problème avec un autre. Une des raisons pour lesquelles, nous allons à ce dialogue c’est pour faire comprendre au Gouvernement que nous pouvons parler du problème de Boko Haram avec le problème des ambazoniens, mais pas d’autre chose. », a déclaré le candidat malheureux à la présidentielle de 2018.

On comprend cependant que, le parlementaire et 1er vice-président du SDF ne veut pas qu’on s’égare avec d’autres Sujets. D’ailleurs, s’agissant du cas Maurice Kamto et compagnie, Osih est formel. Selon lui, cette affaire doit être relégué au second plan, voir même ignorée. « Kamto est en prison, c’est malheureux pour notre pays, nous le regrettons. Mais nous n’allons pas changer d’agenda pour faire plaisir aux uns et aux autres. Notre souhait c’est qu’il ne soit pas en prison.» A-t-il souligné indiquant que le problème Kamto « ne concerne pas la crise anglophone »« La crise anglophone est à mes yeux cent mille fois plus importante à régler que celui-là. Tous les problèmes sont importants à régler, mais la priorité des priorités c’est le retour à la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ». A-t-il conclut.

Il s’agit donc de mettre fin à la crise sociopolitique dans les régions  du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui a déjà fait des centaines de morts et de déplacés. Vivement qu’une solution soit trouvée pour ce problème qui met en mal le pays.

 

Danielle Ngono Efondo

Jeudi 26 septembre, un groupe de 66 Africains est arrivé à Kigali en provenance de Libye, dans le cadre d’un programme qui pourrait voir le Rwanda accueillir des milliers de migrants évacués de ce pays plongé dans le chaos, a annoncé le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR).

Début septembre, Kigali a signé un accord avec l’Union africaine et le HCR pour accueillir des réfugiés et demandeurs d’asile africains bloqués en Libye. Ainsi, dans le cadre de cet accord, Le Rwanda a accueilli jeudi soir, un premier groupe de réfugiés africains venus de Libye.

L'avion affrété par le Haut-Commissariat aux réfugiés a atterri à Kigali. À son bord, 59 hommes et 7 femmes, en grande majorité Erythréens, mais aussi Somaliens et Soudanais. Le plus jeune migrant en provenance des centres de détention libyens est un bébé de 2 mois né en Libye de parents somaliens et le plus âgé un homme de 39 ans.

Selon certaines sources, Ils ont été accueillis en toute discrétion, très loin des journalistes qui n'ont pas eu accès à l'aéroport international de Kigali. Des bus les ont ensuite acheminés vers le site de transit de Gashora, à quelque 60 km au sud-est de Kigali. Une structure qui peut accueillir pour le moment un millier de personnes, mais dont la capacité peut être portée rapidement à 8 000, selon le responsable rwandais. Un autre avion avec 125 personnes est prévu mi-octobre, a indiqué à l'AFP un responsable de l'ONU.

Notons que, le Rwanda, qui compte 12 millions d’habitants, s’est dit prêt à accueillir jusqu’à 30.000 personnes. Selon les termes de l'accord, 500 migrants coincés dans les camps en Libye doivent être accueillis provisoirement au Rwanda, avant de trouver des pays d'accueil. Par cette action, des ONG ont accusé le Rwanda d'avoir monté toute cette opération pour redorer l'image d'un régime qui viole les droits de l'homme. Mais, Olivier Kayumba refute cette accusation. « Nous agissons pour des raisons humanitaires et par panafricanisme », a-t-il expliqué au micro de RFI.

La Libye, est plongée dans le chaos et la guerre depuis la chute du régime du colonel Kadhafi en 2011. Elle est un pays de transit pour les migrants subsahariens qui veulent gagner l’Europe en empruntant la route maritime meurtrière de la Méditerranée. En attendant de passer, ils travaillent en Libye ou se retrouvent coincés dans des centres de détention où ils sont maltraités, exploités, voire même tués dans les combats qui ravagent le pays. 42.000 réfugiés d’Afrique subsaharienne se trouvent actuellement en Libye, selon l’ONU.

 

Danielle Ngono Efondo

La police de Kaduna, dans le nord du Nigeria, a découvert et secouru plus de 300 élèves de nationalités différentes, dont des mineurs, victimes de torture et peut-être de viols dans un centre d'enseignement islamique, a déclaré vendredi à l'AFP un porte-parole de la police.

La police a secouru des centaines d'élèves torturés dans une école coranique au Nigeria. Selon plusieurs médias locaux qui relatent les faits, un raid mené jeudi soir dans une maison de « correction », a conduit à la découverte des élèves et étudiants vivant dans «des conditions inhumaines et dégradantes. « L'établissement, censé remettre dans le droit chemin des petits délinquants via l'apprentissage du Coran et des règles de vie strictes, a été signalé par des voisins soupçonneux », a indiqué le porte-parole pour l’État de Kaduna, Yakubu Sabo.

« Nous avons trouvé une centaine d'étudiants, dont des enfants de neuf ans à peine, enchaînés dans une petite pièce, dans le but de les corriger et de les responsabiliser », a relaté Yakubu Sabo, précisant que beaucoup d'entre eux portaient des cicatrices sur le dos. La police a également trouvé une «chambre de torture», où des élèves étaient suspendus à des chaînes et battus lorsque les enseignants estimaient qu’ils avaient commis une faute.

 « Les victimes ont été maltraitées. Certaines d'entre elles ont déclaré avoir été violées par leurs professeurs », a-t-il continué. Il a par ailleurs annoncé l’arrestation du propriétaire et ses complices. « Le propriétaire de l'établissement et ses six assistants ont été arrêtés », a indiqué Sabo.

Notons ici que, Le raid policier a été lancé suite à des plaintes répétées de voisins qui se doutaient que quelque chose d’anormal se passait à l’intérieur de l’école. Aussi, « Les victimes étaient de nationalités différentes et deux d’entre elles ont déclaré lors de leur interrogatoire qu’elles avaient été amenées par leurs parents du Burkina Faso », a ajouté le porte-parole.

L'un des garçons, Bello Hamza, cité par plusieurs journaux locaux, a affirmé qu'il devait partir étudier les mathématiques en Afrique du Sud lorsque sa famille l'a amené dans « la maison de l'horreur », il y a trois mois. « Ils prétendent nous enseigner le Coran et l'islam, mais ils font beaucoup de choses ici. Ils obligent les plus jeunes à avoir (des rapports) homosexuels », a-t-il témoigné. « Ceux qui ont tenté de s'échapper d'ici ont écopé de punitions sévères: on les attachait et les suspendait au plafond. Au cours de mon court séjour ici, quelqu'un est mort des suites des tortures. D'autres étaient morts avant à cause de problèmes de santé et des tortures. Ils nous donnent une nourriture très pauvre et nous ne mangeons que deux fois par jour », a raconté Bello Hamza.

L’école, ouverte il y a une dizaine d’années, hébergeait des étudiants amenés par leur famille pour leur apprendre le Coran et, mais surtout remettre dans le droit chemin des petits délinquants, ou consommateurs de drogues. Le nord du Nigeria, majoritairement musulman, accueille un grand nombre de « maisons de correction » plus ou moins formelles dispensant un enseignement religieux strict, en l’absence de structures publiques à même de prendre en charge les jeunes livrés à eux-mêmes.

Selon le porte-parole, « les parents de certaines victimes originaires de Kaduna, convoqués par la police, ont été « choqués et horrifiés » quand ils ont vu l’état de leurs enfants, car ils n’avaient aucune idée de ce qu’ils vivaient. Ils apportaient régulièrement de la nourriture à leurs enfants et étaient autorisés à les voir une fois tous les trois mois. Ils n’étaient pas autorisés à entrer dans la maison pour voir ce qui se passait, les enfants étaient amenés à l’extérieur pour les rencontrer un bref instant ».

Une autre situation odieuse qui doit interpeller les parents qui confient leur progéniture à des « inconnus ».

 

Danielle Ngono Efondo

Ils étaient réunis entre le 20 et le 22 septembre à Montreux en Suisse. Ils sont d’accord pour une initiative de dialogue mais dans des conditions particulières.

Les leaders sécessionnistes ont décidé de se réunir avant la tenue du grand dialogue national en vue de donner officiellement une position au sujet de cette grande rencontre qui s’ouvre ce dimanche au Palais des Congrès de Yaoundé. Au cours de leur réunion, ils ont salué l’idée d’entreprendre un dialogue avec le gouvernement de « La République du Cameroun ».

Elles étaient au nombre de 10 organisations se réclamant de l’Ambazonie à s’être retrouvées à Montreux en Suisse pour cette concertation. Parmi elles, AIPC, APLM-SOCADEF, FSCWO, IG-NSC, MoRISC, RoAN, SCOOP, SCNC ET LE SCARM (Southern Cameroons Restoration Movement) du Dr Christopher Atang. D’autres mouvements sécessionnistes ont choisi de prendre part à cette concertation en tant qu’observateur. Ils n’ont pas signé le document final.

Dans les résolutions prises au cours de cette rencontre, les séparatistes demandent à leurs soldats sur le terrain de ne pas baisser la garde comme le souhaiterai le régime de Yaoundé. Ils déplorent l’indifférence dont continue à faire montre les acteurs du régime de Yaoundé. Selon leur comptabilité, depuis que Paul Biya a déclaré la guerre le 30 Novembre 2017, plus de 12.000 ambazoniens sont tombés et des millions sont déplacés.

Dans le communiqué final, ils demandent à discuter avec Paul BIYA face à face (talk-on-talk) sous la médiation d’une ONG Suisse dénommé Center for Humanitarian Dialogue. Ils donnent l’impression d’avoir jusqu’ici le soutien des Etats Suisse, du Canada, de l’Union Africaine et des Nations Unies. Ils réclament par ailleurs leur droit à l’auto-détermination et à l’auto-gouvernement de leur peuple.

 Des réclamations qui ont amenés le journaliste David Eboutou à se poser un certain nombre de questions. « Des questions qui demeurent en suspens à la lumière d'un certain nombre d'informations venues de source très bien introduite.

1-      Quel est véritablement le rôle de la Suisse dans cette médiation ?

2-      Quel est l'apport de la célèbre ONG dont on parle jusque-là dans la résolution de la crise anglophone ?

3-      Pourquoi parle t-on de nombreux milliards (entre 10 et 70 milliards de Francs CFA) qui seraient exigés dans cette médiation pour amener ces leaders sécessionnistes à fléchir ? Et si cet argent débloqué était utilisé pour accroître l'escalade dans les zones anglophones ?

4-      Pourquoi certains sécessionnistes qui avaient marqué leur accord de principe au départ se sont-ils rebiffés à la fin?

5-      Qui s'opposent à un contact direct depuis des mois entre certains leaders ambazoniens et le Président Biya? »

Bien malin qui le saura …

 

Stéphane NZESSEU

Une vingtaine de pasteurs d’églises de réveil ont été reçu ce jeudi par le Premier Ministre. Joseph Dion Nguté a écouté et enregistré les propositions des serviteurs de Dieu des églises de réveil. Une rencontre qui constitue à plusieurs égards une avancée considérable dans les relations entre l’église de réveil et l’administration publique au Cameroun.

Des voix s’élevaient, des interrogations se faisaient abondantes, d’aucuns criaient à l’exclusion de certaines communautés religieuses du dialogue convoqué par le Chef de l’Etat et qui se veut inclusif. Même si toutes les confessions religieuses exerçant sur le territoire Camerounais ne sont pas allé se faire entendre à l’immeuble étoile, il faut noter et saluer des deux mains l’avancé que nous soulignons.

Ce n’était pas gagné d’avance. Les premières listes sorties des bureaux du premier ministre ne faisaient aucunement mention des églises de réveil. Ce qui a donné lieu à de nombreuses interprétations. Et précisément celle de l’exclusion de certains corps sociaux. Les leaders de l’église au Cameroun ont saisi la balle au bond pour consolider le projet d’union et de mise en commun de leurs voix pour le salut du Cameroun. De nombreuses réunions se sont tenues à l’abri des regards. Et il en est sorti une série de propositions destinées au Premier Ministre Dion Nguté.

Ce jeudi donc, les pasteurs des principales communautés et rassemblement des églises de réveil ont été reçu par le Chef du gouvernement. Maintenant reste à savoir le contenu des propositions faites au patron du gouvernement camerounais et principal médiateur désigné pour le grand dialogue National. Mais le sourire sur les lèvres des protagonistes nous donne de croire que c’est dans une entente parfaite que les uns et les autres ont échangés et se sont très bien compris.

Cette rencontre avec le Chef du gouvernement est une véritable avancée dans la considération que l’Etat du Cameroun accorde à l’église de réveil au Cameroun. En effet, ça fait quelques années l’église à maille à partir avec l’administration publique. L’on a encore le souvenir de la fermeture par vague des églises de réveil. Aussi, les sous-préfets et autres autorités administratives de proximité ont très souvent eu à poser des actes répréhensibles à l’endroit des églises de réveil en méconnaissance d’un certain nombre de principe à l’instar du respect de la liberté de culte pour les personnes majeures. Par ailleurs, dans certaines localités de notre pays, des conflits entre l’église catholique et l’église de réveil tournait généralement à l’avantage de l’église catholique simplement du fait de l’influence et de la puissance apparente de cette communauté sur l’autre, ceci en violation des règles de droit. Des problèmes et d’autres qui seront certainement posés par les pasteurs des églises de réveil. Cette rencontre est une amorce pour une autre reconsidération, et vers une reconnaissance du rôle de l’église de réveil dans le développement de notre pays.

 

Stéphane NZESSEU

Les parties prenantes impliquées dans la production d'huile de palme au Cameroun se sont réunies lors d'un atelier d'une journée à Douala, région du Littoral, le mercredi 25 septembre, pour discuter des moyens de transformer la production d'huile de palme suite à un déficit de 130.000 tonnes dont souffre le pays chaque année.

Cette situation a poussé le pays à importer de l'huile de palme, ce qui ne répond pas à l'ambition du gouvernement d'augmenter la production de 450 000 tonnes d'ici 2020.

L'atelier a été organisé par la « Table ronde sur l'huile de palme durable » (RSPO), une organisation à but non lucratif qui réunit les parties prenantes des 7 secteurs de l'industrie de l'huile de palme : producteurs, transformateurs ou négociants, fabricants de biens de consommation, détaillants, banques et investisseurs, et ONG environnementales et sociales, pour élaborer et appliquer des normes mondiales pour une huile de palme durable.

Il a travaillé en collaboration avec le Fonds mondial pour la nature (WWF) et d'autres partenaires pour sensibiliser le public aux principes et critères de production d'huile de palme approuvés par la RSPO en 2018. Le représentant du directeur national du WWF à la réunion, Durrel N. Halleson, s'est félicité de l'engagement des producteurs qui se sont présentés en nombre pour initier le développement d'une interprétation nationale des Principes et Critères afin d'assurer que l'huile de palme soit produite de manière durable.

Le WWF a lancé sa politique de l'huile de palme en 2012. En 2013, le Cameroun s'est lancé dans l'élaboration d'une stratégie nationale durable pour l'huile de palme, mais cette stratégie a été finalisée dès décembre 2014 et mise à jour en mai 2016, bien qu'elle soit toujours en attente de l'approbation officielle du gouvernement.

Dans le cadre de ses objectifs, le Groupe de travail national d'interprétation créé à la suite de l'atelier a pour mission de fournir des conseils pragmatiques aux producteurs, transformateurs et acheteurs d'huile de palme sur la manière d'appliquer les principes et critères de la RSPO au Cameroun.

En effet, RSPO a développé un ensemble de critères environnementaux et sociaux que les entreprises doivent respecter pour produire de l'huile de palme certifiée durable (CSPO). Lorsqu'ils sont correctement appliqués, ces critères peuvent aider à minimiser l'impact négatif de la culture de l'huile de palme sur l'environnement et les communautés dans les régions productrices d'huile de palme. C'est ce qu'a également souligné au cours de l'atelier le coordinateur de la RSPO pour l'Afrique, Eliplim Dzirwornu Agbitor.

Le RSPO a été créé en 2004 et est appliqué depuis 2007. Aujourd'hui, elle compte plus de 4 000 membres dans le monde qui représentent tous les maillons de la chaîne d'approvisionnement en huile de palme. Ils se sont engagés à produire, se procurer et/ou utiliser de l'huile de palme durable certifiée par la RSPO.

En s'engageant dans cette initiative, le Cameroun contribuera au suivi et à l'évaluation des impacts économiques, environnementaux et sociaux de l'adoption de l'huile de palme durable sur le marché, et impliquera toutes les parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement, y compris le gouvernement et les consommateurs.

Récemment, un groupe d'organisations de la société civile a protesté contre la décision de remettre plus de 60 000 hectares de terres à un jeune entrepreneur pour la production d'huile de palme dans les communautés Nyete et Campo de la région Sud. Les OSC étaient préoccupées par l'impact social et environnemental du projet sur les communautés.

Avec les principes et les critères de la RSPO, on s'attend à ce que tout cela soit réglé afin de stimuler et de soutenir la production de la culture. Aujourd'hui, nous avons des entreprises au Cameroun qui ont pris l'engagement international pour aller vers le développement durable. C'est le cas de la SOCAPALM.

 

Otric N. 

L’Organisation non gouvernementale (Ong) a décidé de se désolidariser de l’appel au soutien de l’ancien Directeur général de la Cameroon radio and television.

L'Union Internationale de la Presse Francophone (Upf) ne partage pas le même avis que Reporters sans frontière, en ce qui concerne l’affaire relative à la détention d’Amadou Vamoulke l’ancien Directeur général (Dg) de la Cameroon radio and television (Crtv). Dans une correspondance signée du 22 septembre 2019, la présidente de l’Upf apporte de nombreux éclaircis, sur sa position. Déjà il faut noter que l’Ong se désolidarise de l’appel au soutien d’Amadou Vamoulke.

«L’affaire Vamoulké avait fait l’objet de délibérations formelles à deux réunions du Bureau international de l’UPF : la première à Paris, le 22 juin 2017. La deuxième le 29 mars 2018. Et la position de l’UPF avait été clairement définie : monsieur Amadou Vamoulké, Directeur général de l’office de la radiotélévision du Cameroun Crtv, de janvier 2005 à juin 2016 est placé sous mandat de détention provisoire pour une affaire de relative à sa gestion de la Crtv. Il est évident que c’est le manager qui a des démêlés judiciaires », écrit la présidente de l’Upf.

Pour l’Upf c’est Amadou Vamoulke en sa qualité d’ancien gestionnaire de la chaîne publique qui a des problèmes et pas le journaliste. Toutefois l’Ong par le biais de son Bureau international n’empêche aucun journaliste d’apporter son soutien à l’ex Dg de la Crtv. «Les journalistes appartenant à des associations et organisations nationales et internationales sont libres d’apporter leur soutien à titre personnel à monsieur Ahmadou Vamoulké, mais l’UPF refuse d’être enrôlé dans une campagne qui ne rentre pas dans ses missions de la défense de la liberté de la presse», écrit-il.

A titre de rappel, l’Ong Reporters sans frontières n’a de cesse d’appeler à la libération d’Amadou Vamoulke. Il a même sollicité une évacuation sanitaire sur la base des rapports médicaux qui indiquent que l’ancien Dg de la Crtv ne va pas bien.

 

Liliane N.

L’insecticide a été baptisé «Stop Moustique».

C’est un produit purement Made in Cameroon, que les chercheurs viennent de mettre sur pied. Le spray insecticide «Stop Moustique» a été conçu pour agir de façon préventive dans la lutte contre le paludisme. Il est en fait le fruit de longues années de recherche. On a appris qu’il répond aux normes en matière de protection de l’environnement.  Les chercheurs camerounais qui l’ont inventé, ont été motivés par les chiffres qui restent tout de même alarmant. Les statistiques indiquent que le taux de mortalité est de  20% pour les cas de neuro-paludisme.

Le produit «Stop Moustique» Made in Cameroon ainsi mis sur pied, rejoint une panoplie d’autres utilisés pour mettre fin à cette maladie. Le paludisme demeure préoccupant aussi bien en Afrique en général qu’au Cameroun en particulier. Le Ministère de la Santé a entrepris depuis des années déjà de distribuer les Moustiquaires imprégnées à longue durée d'action (Milda). Les zones comme celles du septentrion restent les plus touchées. D’ailleurs le 5 septembre dernier, la campagne de distribution des Milda a été lancée dans la région de l’Adamaoua. La délégation régionale de la Santé publique pour l'Adamaoua fait savoir que l’année dernière en 2018, le paludisme représentait 35,5% de motifs de consultations et 18% de causes de mortalité. Avec la campagne lancée, il a été prévu de ce côté que 300 000 ménages reçoivent 783.422 moustiquaires.

Dans la région du Nord, autre partie du pays sérieusement touchée, il a été prévu que plus d’un million de Milda y soit distribué. La distribution y a commencé le 13 septembre dernier. Jean Abate Edi'i le gouverneur de ladite région a invité les ménages qui ont reçu les moustiquaires, à en «faire bon usage». Les équipes de santé déployées sur le terrain pour la conduite des opérations de distribution procèdent à des démonstrations pour expliquer les  modalités d'usage des Milda aux populations.

La lutte engagée contre le paludisme est donc une affaire de tous, et les autorités sont toujours disposées à accueillir des innovations allant dans ce sens.

 

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01