Du 29 septembre au 04 octobre prochain, la capitale politique camerounaise vibrera au rythme du Grand dialogue national convoqué le 10 septembre dernier par le président de la République, Paul Biya. Ces assises seront présidées par le Premier ministre chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Les participants, parmi lesquels les parlementaires, les hommes politiques, les leaders d’opinion, les intellectuels, les opérateurs économiques, les autorités traditionnelles et religieuses, les membres de la diaspora etc… prendront part à ce rendez-vous du « donner et du recevoir ». Pour Joshua Osih, seule la crise anglophone doit meubler les débats ou encore la guerre contre Boko Haram dans l’Extrême Nord du pays.
« Le dialogue concerne la situation dans le Nord-ouest et dans le Sud-ouest. On a toujours essayé de diluer ce problème avec d’autres problèmes. On ne dilue pas un problème avec un autre. Une des raisons pour lesquelles, nous allons à ce dialogue c’est pour faire comprendre au Gouvernement que nous pouvons parler du problème de Boko Haram avec le problème des ambazoniens, mais pas d’autre chose. », a déclaré le candidat malheureux à la présidentielle de 2018.
On comprend cependant que, le parlementaire et 1er vice-président du SDF ne veut pas qu’on s’égare avec d’autres Sujets. D’ailleurs, s’agissant du cas Maurice Kamto et compagnie, Osih est formel. Selon lui, cette affaire doit être relégué au second plan, voir même ignorée. « Kamto est en prison, c’est malheureux pour notre pays, nous le regrettons. Mais nous n’allons pas changer d’agenda pour faire plaisir aux uns et aux autres. Notre souhait c’est qu’il ne soit pas en prison.» A-t-il souligné indiquant que le problème Kamto « ne concerne pas la crise anglophone ». « La crise anglophone est à mes yeux cent mille fois plus importante à régler que celui-là. Tous les problèmes sont importants à régler, mais la priorité des priorités c’est le retour à la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ». A-t-il conclut.
Il s’agit donc de mettre fin à la crise sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui a déjà fait des centaines de morts et de déplacés. Vivement qu’une solution soit trouvée pour ce problème qui met en mal le pays.
Danielle Ngono Efondo