L’Organisation non gouvernementale (Ong) a décidé de se désolidariser de l’appel au soutien de l’ancien Directeur général de la Cameroon radio and television.
L'Union Internationale de la Presse Francophone (Upf) ne partage pas le même avis que Reporters sans frontière, en ce qui concerne l’affaire relative à la détention d’Amadou Vamoulke l’ancien Directeur général (Dg) de la Cameroon radio and television (Crtv). Dans une correspondance signée du 22 septembre 2019, la présidente de l’Upf apporte de nombreux éclaircis, sur sa position. Déjà il faut noter que l’Ong se désolidarise de l’appel au soutien d’Amadou Vamoulke.
«L’affaire Vamoulké avait fait l’objet de délibérations formelles à deux réunions du Bureau international de l’UPF : la première à Paris, le 22 juin 2017. La deuxième le 29 mars 2018. Et la position de l’UPF avait été clairement définie : monsieur Amadou Vamoulké, Directeur général de l’office de la radiotélévision du Cameroun Crtv, de janvier 2005 à juin 2016 est placé sous mandat de détention provisoire pour une affaire de relative à sa gestion de la Crtv. Il est évident que c’est le manager qui a des démêlés judiciaires », écrit la présidente de l’Upf.
Pour l’Upf c’est Amadou Vamoulke en sa qualité d’ancien gestionnaire de la chaîne publique qui a des problèmes et pas le journaliste. Toutefois l’Ong par le biais de son Bureau international n’empêche aucun journaliste d’apporter son soutien à l’ex Dg de la Crtv. «Les journalistes appartenant à des associations et organisations nationales et internationales sont libres d’apporter leur soutien à titre personnel à monsieur Ahmadou Vamoulké, mais l’UPF refuse d’être enrôlé dans une campagne qui ne rentre pas dans ses missions de la défense de la liberté de la presse», écrit-il.
A titre de rappel, l’Ong Reporters sans frontières n’a de cesse d’appeler à la libération d’Amadou Vamoulke. Il a même sollicité une évacuation sanitaire sur la base des rapports médicaux qui indiquent que l’ancien Dg de la Crtv ne va pas bien.
Liliane N.