Emmanuel Eseme aux 200 mètres et Auriol Dongmo au Lancer du Poids, sont les Lions Indomptables qui défendront le Cameroun aux 17es Championnats du monde d’athlétisme.
Le Cameroun sera représenté aux 17es Championnats du monde d’athlétisme qui se dérouleront à Doha, au Qatar, du 27 septembre au 6 octobre 2019. Après la contre-performance de la délégation Camerounaise aux derniers Jeux africains Maroc 2019, Emmanuel Eseme et Auriol Ndogmo essayeront de redorer le blason du pays des Lions Indomptables à ce grand rendez-vous mondial.
Médaillée d’or aux 8es Jeux de la Francophonie à Abidjan, avec un jet de 17m68, Aureol Dongmo Mekemnan fait partie des athlètes qui défendront l’Afrique au Lancer du poids. Grande absente des Jeux Africains 2019, la double médaillée d’Afrique tentera d’engranger une autre médaille au Qatar. La championne africaine débutera la compétition le 2 octobre avec les qualifications.
Le deuxième athlète camerounais à ce grand rendez-vous mondial d’athlétisme est Emmanuel Eseme. Vainqueur de la Coupe du Cameroun, ce sportif de 25 ans va concourir à l’épreuve de 200 mètres messieurs. Emmanuel Eseme a marqué les esprits lors de Coupe du Cameroun 2019 en réussissant le doublé 100/200 m avec au passage son 3e meilleur chrono sur 200m. Sa participation aux Championnat du Monde lui permet de se frotter aux meilleurs athlètes mondiaux de la discipline.
Cette 17e édition est la première à laquelle ne participera pas le géant jamaïcain de la piste, Usain Bolt. Désormais reconverti en footballeur, Usain Bolt cède sa place à un nouveau roi du sprint mondial qui sera connu à l’issue de cette édition. Les regards sont désormais tournés vers les États-Unis, qui espèrent récupérer leur domination sur le sprint avec ses prodiges aux dents longues, Christian Coleman (23 ans, 100 m) et Noah Lyles (22 ans, 200 m).
L’organisation de ces Mondiaux d’athlétisme, confiée par la Fédération internationale (IAAF) au Qatar, suscitent des reproches à cause des températures caniculaires, qui se prêtent difficilement à la pratique du sport en plein air. Même si l'IAAF et les organisateurs locaux ont pris des dispositions pour mettre les athlètes à l’abri des désagréments climatiques en optant pour un stade semi-couvert et climatisé, grâce à une technologie innovante qui sera également utilisée dans trois ans au Mondial du football, elles ne semblent pas être à la hauteur des attentes.
Marie MGUE