Audrey Azoulay répond à une invitation du Président Paul Biya, à assister à la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), au stade d’Olembé à Yaoundé. De sources bien introduites, la Directrice générale de l'Organisation des Nations unies pour l'Education, la Science et la Culture (Unesco) arrive au Cameroun vendredi prochain pour un séjour de trois jours.
La finale de la CAN 2021 qu'abrite le Cameroun se déroulera le 6 février 2022 en présence des personnalités mondiales de haut vol. Parmi les personnalités attendues, la DG de l'Unesco qui sera au stade d'Olembé suite à l'invitation du Président Paul Biya. Elle va profiter de son séjour en terre camerounaise pour inaugurer l’immeuble siège de cet organe spécialisé de l'ONU en Afrique centrale, un don de l’État camerounais, indique-t-on au bureau régional de l’Unesco pour l’Afrique centrale (BRAC). L'on apprend que cette inauguration va coïncider avec le vernissage d’une exposition sur les tissus patrimoniaux du Cameroun, où la directrice générale de l’Unesco est aussi attendue.
Egalement inscrites dans l'agenda du séjour de Audrey Azoulay, des rencontres notamment avec la communauté éducative. Le responsable de l'Unesco au Cameroun, Eddy Patrick Donkeng renseigne : « L’Unesco a innové en termes d’éducation à distance en mettant en place une plateforme qui sera rendue au gouvernement camerounais. C’est une innovation dans le secteur de l’éducation, qui a été fortement perturbé ces derniers temps ».
Innocent D H
Les parlementaires conduits par Sa Majesté Jean-Marie Mama et Nicole Okalia Bilaï ont tenu à manifester leur soutien et leur solidarité aux différentes victimes.
Les sénateurs du Centre, conduits par sa Majesté Jean-Marie Mama et Nicole Okali Bilaï, sont allés manifester leur soutien et leur solidarité aux blessés de l'incendie du Livs (boîte de nuit située au quartier Bastos à Yaoundé), ainsi qu'à ceux victimes de la bousculade meurtrière au stade d'Olembe, les 23 et 24 janvier derniers. A cet effet, ils ont apporté aux malades, une cargaison de boissons hygiéniques. Guidés par le Directeur de l'Hôpital central de Yaoundé, le Pr. Pierre-Joseph Fouda, ils se sont rendus au chevet des malades. Ils les ont souhaité un prompt rétablissement.
A titre de rappel, l’incendie au Liv’s Night Club a eu lieu dans la nuit du samedi 22 janvier 2022. Le bilan a été de 16 morts tous conduits à la morgue de l’hôpital militaire d’Ekounou et 8 blessés graves internés à l’hôpital central de Yaoundé.
Si dès la survenue de cet incendie, on supputait encore sur les causes, le gouvernement a apporté des précisions sur ce point.
«Le drame qui a été causé par les déflagrations issues des feux d’artifice habituellement utilisés en ces lieux, a en premier, consumé le plafond de l’édifice, entraînant par la suite, deux explosions de forte amplitude, et provoquant la panique et des bousculades parmi les personnes présentes à l’intérieur de la boîte de nuit», peut-on lire dans le communiqué du ministre de la Communication.
Liliane N.
L’écrivaine de renom Calixthe Beyala pense qu’en dépit des attaques des autres pays, le Cameroun remportera cette Coupe d’Afrique des Nations qui se joue à domicile.
L’écrivaine Calixthe Beyala a aussi réagi aux attaques portées contre le Cameroun depuis le match contre le Comores qui s’est joué le 24 janvier 2022. Dans sa publication, elle affirme que c’est étonnant de voir comment les autres pays s’en prennent au nôtre. Il convient de rappeler que le Cameroun a été accusé d’être impliqué dans la réalisation des tests Covid. Il a été dit que les Lions indomptables bénéficient des largesses des arbitres pour gagner leur match. Ces accusations gratuites ont été démenties par le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o Fils et le gouvernement.
Retrouvez ci-dessous la tribune de Calixthe Beyala
CAMEROUN BASHING
Il est étonnant de voir les autres peuples se jeter sur le Cameroun comme des mouches sur la pauvreté. et le calomnier
IL est bon de rappeler que le Cameroun est un magnifique pays habité par des hommes et des femmes exceptionnels. Le pays des lions indomptables compte de brillants intellectuels, de brillants sportifs et de tout aussi brillants industriels.
Sans doute que les autres ont des raisons de nous en vouloir ? Notre morgue et notre arrogance agacent ; nos manières de prétention énervent; notre assurance aussi.
Ce qui n'empêche ce la que nous gagnerons cette CAN tant attendue, cette CAN qui a englouti des Milliards de nos CFA, en construction de ces stades qui n'ont rien à envier aux plus beaux du monde.
Ceci explique cela qu'au crépuscule de cette magnifique fête du football, les camerounais devront procéder à une véritable introspection pour comprendre les raisons de toute cette détestation.
Le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o Fils est allé apporter son soutien aux rescapés de la bousculade du 24 janvier 2022.
Les personnes rescapées de la bousculade meurtrière du samedi 24 janvier 2022, ont reçu la visite du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils ce mardi matin. Le président de la Fecafoot a tenu à exprimer sa compassion et leur apporter son soutien. C’était une visite qui a plu à ces supporters des Lions indomptables qui ont failli perdre la vie dans la bousculade qui a eu lieu à l’entrée sud du stade Olembe. Pour bon nombre d’internautes qui ont découvert sur la toile les images de cette visite de Samuel Eto’o Fils, décidément un nouveau vent souffle sur le football camerounais.
A titre de rappel, la bousculade à l’entrée sud du stade olembe a fait 8 morts et une trentaine de blessés graves et légers. Avant Samuel Eto’o Fils, les rescapés ont reçu la visite de Patrice Motsepe le président de la Confédération africaine de football (CAF). La CAF avait alors décidé de suspendre le stade olembe et délocaliser ses matches. Seulement, après le rapport de l’enquête effectuée, l’instance faitière du football africain a décidé de réhabiliter olembe.
Pour parler des Lions indomptables pour qui ces personnes se rendaient au stade afin de leur apporter leur soutien, ils ont décidé de leur côté d’offrir la somme de 50 millions de FCFA, aux familles des victimes.
Liliane N.
Le ministre de l'Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo a procédé à la validation des maquettes de ces universités, dont la création a été annoncée par le président de la République dans son discours du 31 décembre 2021.
Les universités d’Etat d’Ebolowa et de Bertoua dont la création a été ordonnée par le président de la République seront opérationnelles à la prochaine rentrée académique. Le Pr Jacques Fame Ndongo ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup) a fait cette annonce le 26 janvier 2022, au cours du premier Conseil de cabinet de l’année qui a été présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Le Minesup a même procédé à la validation des maquettes des Universités de Bertoua, Garoua et Ebolowa, après ce Conseil de cabinet précisément le 31 janvier, 2022. Selon le ministre d'État, les blocs pédagogiques des trois universités seront disponibles dans les douze prochains mois et l'ensemble des bâtiments, dans 5 ans.
Pour parler spécifiquement de l’université d’Ebolowa, «il s’agit notamment de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université à Sangmélima qui démarre en octobre-décembre 2022. Il y a également l’institut supérieur du bois, de l’eau, de l’environnement et d’agriculture de l’université de Bertoua qui peut démarrer en octobre à Belabo », a déclaré le ministre Fame Ndongo.
En ce qui concerne l’université de Garoua (Nord), « les annexes fonctionnent mais il n’y a pas pour l’instant un établissement qui démarrera en octobre prochain. En revanche à partir de la rentrée d’octobre 2023-2024, tous les autres établissements créés par le Chef de l’Etat vont fonctionner », a rassuré le Minesup. Il a indiqué qu’une série de mesures d’accompagnement relatives aux infrastructures de ces universités ont été prises.
Liliane N.
Cet appel à candidatures pour le recrutement à divers postes rentre dans le cadre du processus du lancement des activités de la Cour d’arbitrage et de médiation de la Chambre du Commerce, d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (Cam/Ccima) qui franchit ainsi une nouvelle étape importante dans son histoire.
De matière détaillée, la Chambre du Commerce du Cameroun vient de lancer le recrutement de six membres du bureau directeur, de six membres du comité technique, d’un secrétaire permanent, des arbitres et des médiateurs de la future cour. Pour la plupart de ces postes, il est requis des potentiels candidats, la nationalité camerounaise, un niveau minimum de BAC+4 ou BAC+5 dans le domaine du droit public, économie, informatique entre autres. Toutes les candidatures doivent parvenir à la Chambre du Commerce au plus tard le 28 février 2022.
Soulignons que la Cour d’arbitrage est un projet de la Ccima qui date de 2015. Année où la chambre annonce qu’elle va mettre sur pied une structure spécialisée dans le règlement des litiges commerciaux entre opérateurs économiques. Selon la Chambre, la création de cette structure va contribuer à l’amélioration de la sécurité juridique des affaires au Cameroun, en vue de soutenir et de promouvoir la compétitivité de l’économie au Cameroun.
L’arbitrage est moins onéreux, plus discret et plus efficace dans le règlement des litiges commerciaux opposant les opérateurs économiques, justifient plusieurs experts. Cet organe apparait donc comme une solution adaptée en l’absence des tribunaux de commerce dans le pays. Il est aussi sans doute, une réponse pour résoudre les procédures parfois jugées très lentes et couteuses par les opérateurs économiques.
Innocent D H
Le Ministre Mounouna Foutsou prenait part ce lundi au grand concert géant de la jeunesse pour le vivre-ensemble organisé à Garoua. Il s’agit ainsi d’une activité en prélude au lancement de la 56ème édition de la Fête de la Jeunesse à Poli dans le Faro, région du Nord ce mardi, 1er février 2022.
Moment de parfaite communion culturelle vécu à Garoua par les jeunes au stade Omnisports Roumdé Adjia. Le temps d’un concert géant qui a vu le passage sur scène des figures artistiques camerounais célèbres notamment Petit Gougou, Nana Ardo, Souaïbou Pomla Aïcha Fadila, Amina Poulo, Nyangono du Sud, Isnebo et bien d’autres grosses pointures de la musique.
En toile de fond des différentes prestations, des messages axés sur la construction d’un monde meilleur dépassant les clivages de tout genre. Les chansons sont exécutées avec dextérités dans l’optique de transmettre à la jeunesse génération venue en masse, des valeurs nobles que sont le patriotisme, le civisme, mais surtout le vivre-ensemble harmonieux.
Le Minjec a saisi l’opportunité pour prodiguer des conseils au fer de lance de la Nation afin de mieux le préparer à un avenir radieux. « Il faut que chacun d’entre vous, ait ce fighting spirit de nos lions indomptables dans son secteur d’activité afin d’être des dignes ambassadeurs de développement », suggère Mounouna Foutsou.
Il convient de rappeler que ce cocktail culturel baptisé « Concert géant de la jeunesse pour le Vivre-ensemble », rentre dans le sillage du lancement des activités marquant la célébration de la 56ème édition de la Fête de la Jeunesse au Cameroun. Et c’est l’arrondissement de Poli, chef-lieu du département du Faro dans la région du Nord qui est l’épicentre du lancement prévu ce mardi, 1er février 2022.
Innocent D H
Après que Bamako ait notifié à l’ambassadeur de France de quitter le Mali, la France a réagi ce lundi dans une déclaration largement relayée par les médias internationaux.
Dans sa déclaration, la France indique qu’elle « prend acte de la décision des autorités de transition de mettre fin à la mission de l’ambassadeur de France au Mali. En réaction, la France a décidé de rappeler son ambassadeur ».
En outre dans son communiqué, le Quai d’Orsay fait savoir : « La France rappelle sa solidarité à l’égard de l’organisation et des pays membres de la CEDEAO dont le représentant au Mali a fait l’objet d’une mesure d’expulsion. Elle exprime sa solidarité vis-à-vis de ses partenaires européens, en particulier du Danemark, dont le contingent vient de faire l’objet d’une décision de renvoi sur la base de motifs infondés ».
Dans sa déclaration, Paris assure quant à son engagement en faveur de la stabilisation et du développement du Sahel, aux côtés de ses partenaires de la coalition pour le Sahel.
Il convient surtout de préciser que le Mali a donné 72 heures à l’ambassadeur de France à Bamako, Joëlle Meyer pour quitter le pays, en signe de protestation contre des « propos hostiles et outrageux du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères tenus récemment et à la récurrence de tels propos par les autorités maliennes, en dépit des protestations maintes fois élevées », argue le gouvernement de transition malien.
Innocent D H
D’après une source sécuritaire, il s’agit des bons points de la riposte de l’armée à Bambalam dans la région du Nord-Ouest, face à une attaque de sa position par des combattants séparatistes le 29 janvier dernier.
Outre les 4 morts dans le camp des séparatistes, la réplique des forces de défense a fait de nombreux blessés dans les rangs des assaillants et permis de récupérer des armes, renseigne la source sécuritaire. Une autre source fait état, de deux combattants séparatistes tués durant des échanges nourris de feu, un durant la retraite des assaillants, et d’au moins six blessés. L’on apprend qu’aucune perte n’est signalée du côté des soldats camerounais.
Précisons que pour l’instant, l’attaque n’a pas été revendiquée par le mouvement séparatiste, toutefois, tout laisse présumer qu’il s’agit bel et bien d’une attaque séparatiste contre une position de l’armée. Cette présomption trouve tout son fondement, étant donné que plusieurs groupuscules de sécessionnistes armés sont actifs dans la zone de Bambalang. C’est le cas notamment des « Marines of Bambalang », la milice dirigée par le « Général No Pity ». Plusieurs sources dénoncent que, ce « commandant de milice » est responsable de la mort de plusieurs militaires et membres des forces de défense et de sécurité dans cette partie du pays. En septembre 2021 notamment, ce général a revendiqué l’attaque d’un convoi où 15 soldats camerounais avaient perdu la vie.
Innocent D H
La cérémonie de rétrocession d'un bloc de deux salles de classe ainsi que d’un bloc administratif a eu lieu samedi dernier à l’esplanade de l’école primaire de ladite école en présence de l’exécutif municipal avec à sa tête Michel Mada - Maire de la Commune de Ngoura, du représentant du Programme National de Développement Participatif ( PNDP) et du corps enseignant et de nombreux autres invités.
Le projet, qui aura coûté 23 millions de FCFA, est une réalisation de la Commune des Ngoura, avec l'appui du Programme National de Développement Participatif (PNDP) à travers le Fonds IDA18.
Pour M. Michel Mada, “l'éducation des jeunes reste au centre des préoccupations de la Commune dont il a la charge et, il est par conséquent important de doter les apprenants et leurs encadreurs d’un cadre adéquat qui va leur permettre de travailler et d'apprendre en toute sérénité...".
Prenant la parole à son tour, le chef d'établissement, qui s’exprimait au nom de la communauté éducative de l'école primaire gouvernementale de Guiwa-yangamo, a dit “toute sa reconnaissance aux donateurs pour le chef-d'œuvre réalisé au profit de l' établissement dont il a la charge et qui vient à point nommé, lorsqu’on sait à quel point ladite école en avait réellement besoin..;
Je suis aujourd’hui convaincu que grâce à l'amélioration des conditions d'études des élèves et du cadre de travail du personnel enseignant, les résultats vont certainement suivre, pour la grande satisfaction de tous”.
S’inscrivant dans la même dynamique, c'est dans un élan de joie et de satisfaction que les populations venues assister en grand nombre à ladite cérémonie ont entonné des chants accompagnés de vuvuzela.
A travers des voix retentissantes pleines de tonalité, on pouvait par exemple entendre “Gassa Ossoko Papa Mada ! Gassa Ossoko Papa Mada ! Sordé Barka…”; Ce qui signifie simplement “merci beaucoup Papa Mada, merci beaucoup Papa Mada, que Dieu vous bénisse” !
Nicole Ricci Minyem
Dans un post publié sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, l’homme politique dit aux différents protagonistes que “ Nous sommes tous africains et le football est notre jeu favori”.
“Le football est un sport où se mêlent toutes les passions et autres émotions. Qui ne se souvient pas de nos tournois inter villages.
Depuis quelques jours, la langue et les dents se sont un peu frottées. Mais vu que ça commence à prendre d'autres proportions, pardonnez les frères, mettons tous balle à terre.
Nous sommes tous africains et le football est notre jeu favori.
Par ces mots, je vous demande tous pardon. S'il vous plaît, désarmons les cœurs et faisons preuve de fraternité.
La Côte d'Ivoire et le Cameroun ont plus à partager qu'à diviser. Nous n'avons pas fini de bâtir ensemble. Il y’a des batailles où personne ne sort vainqueur. Seul le terrain de bataille en est victime. Amour et paix à la Côte d'ivoire et au Cameroun…”.
D’autres “ influenceurs, Camerounais comme Ivoiriens se sont inscrits dans la même dynamique”
Il s’agit notamment du général Camille Makosso, Apoutchou ou encore de l’artiste comédien ambassadeur Agalawal et de nombreux autres qui n’ont pas manqué de demander pardon aux uns et aux autres, rappelant au passage qu’il ne s’agit que “ d’un jeu, des blagues qui ont été faites dans ce seul cadre et rien d’autre”.
Le président de la Fédération Camerounaise de Football Samuel Eto’o Fils s’est inscrit dans la même dynamique, arguant qu’il n’est pas “normal que la fête du football donne lieu à ce type de dérapages…”.
Malheureusement, d’aucuns en ont profité pour faire de la récupération politique, à l'instar de quelques individus en quête de popularité qui, spécialistes de la récupération, n’ont pas manqué de s’en prendre une nouvelle fois aux Institutions de la République et à l’homme qui en est le garant, avançant des propos discourtois à l’endroit des Forces de l’Ordre à cause du malheureux incident qui s’est passé il y’a quelques jours au stade d’Olembe.
En attendant de connaître le vainqueur de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations qui se déroule actuellement au Cameroun, la Côte d’Ivoire entend accueillir, dès 2023, la prochaine fête du football Africain. Quel sera le sort réservé à l’équipe des Lions Indomptables ainsi qu’aux supporters Camerounais?
Nicole Ricci Minyem
Ce chiffre qui se situe au-dessus des objectifs de cette administration pour l'exercice 2021 a été révélé le 26 janvier dernier par le Directeur général des douanes, Fongod Edwin Nuvaga. C'était au cours de la célébration de la Journée internationale de la douane.
C'est une enveloppe de recettes budgétaires qui dépasse de 46,3 milliards de FCFA l’objectif de 804,7 milliards de FCFA contenu dans la loi de finances 2021, que la Direction générale des douanes (DGD) a réussi à la collecter.
Pour ce se féliciter du nouveau record atteint par la DGD, le Directeur général, Fongod Edwin Nuvaga rappelle : « Au regard de ces chiffres, il convient de relever qu’un nouveau cap a été franchi en termes de mobilisation des recettes par la direction générale des douanes. En effet, le pic des recettes douanières était établi à 841,5 milliards de FCFA en 2019 ».
Il convient de noter que, cette performance de l’administration douanière survient l’année de l’entrée en vigueur de la 3ème phase du démantèlement tarifaire dans le cadre de l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE). Cette phase prescrit en effet, la réduction des tarifs douaniers sur des produits à rendement fiscal élevé tels que les véhicules.
Le niveau de collecte réalisé par la DGD en 2021 est surtout la preuve de la reprise progressive des activités économiques au Cameroun, après une année 2020 marquée du sceau du Covid-19. Cette pandémie a causé d’importants torts aux activités d’import-export, en raison des mesures de restriction qui ont induit des perturbations dans la chaîne logistique mondiale.
Innocent D H
La Mission de développement de la pêche artisanale et maritime du Cameroun (Midepecam) projette de passer à la pêche semi-industrielle. Elle veut mettre en place unité de collecte et de distribution de produits halieutiques avec des bateaux appropriés pour cette nouvelle forme de pêche.
D’après l’information révélée par la Commission technique de réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic (CTR), la migration d’activités de cet établissement public à caractère industriel vers la semi-industrialisation permettra d’améliorer les performances de cette structure dont les capitaux ont connu une dégradation de 13% en 2020 du fait des pertes cumulées des trois derniers exercices.
Autres raisons majeures, les résultats d’exploitation et de l’établissement qui ont subi une importante dévastation de l’ordre respectif de 93,9% et 89,7%.
L’importante modernisation qu’ambitionne la Mission de développement de la pêche artisanale et maritime du Cameroun intervient dans un contexte marqué par l’adresse d’un avertissement au Cameroun en 2021 par la Commission européenne sur la pratique de la pêche industrielle par le pays.
La Commission européenne a même menacé les produits halieutiques camerounais d’embargo. En juillet 2021, Yaoundé avait exprimé son opposition face à cette façon d’appréhender les choses au Comité des négociations commerciales de l’Organisation mondiale du Commerce. Pour le Cameroun, les pays en développement ne sont pas favorisés contrairement aux pays développés. Ces derniers bénéficient de certaines subventions dans le domaine de la pêche, argue le pays de Paul Biya.
Innocent D H
Dans le cadre de l’éditorial de cette semaine, le Capitaine des Vaisseaux Cyrille Serge Atonfack Guemo parle entre autres des qualités qui doivent être développées par chaque Camerounais afin que “ l’Union Sacrée”, au delà de cette compétition, soit un état permanent pour le pays.
“ Déjà trois semaines que se déroule ici au Cameroun la Coupe d’Afrique des Nations de football, compétition sportive rendue à sa 33ème édition.
En se risquant à un point de la situation sécuritaire à mi - parcours, nulle part il n’apparaît que cet événement majeur ait été perturbé par un quelconque incident en relation directe ou lointaine avec la menace terroriste enregistrée en certains points de notre territoire national, y compris ceux abritant un bon nombre de rencontres.
Un tel cas de figure ne pouvait que laisser perplexes mêmes les plus optimistes des observateurs, notamment ceux n’ayant pas joint leur voix au cœur des augures catastrophiques.
Évidemment, l’atteinte d’un tel résultat ne saurait être le fait du seul hasard, la logique voulant que l’atmosphère de sécurité dans laquelle baigne la 33ème Can soit le produit des mesures prises par les pouvoirs publics, mesures mises en oeuvre par les Forces de Défense et de Sécurité, en lien composite avec la population, dans le sacro - saint respect du diptyque Armée - Nation, manifestation palpable de la Défense Populaire.
Dans ce régistre et pour ce qui est du dispositif visible, l’on note le renforcement des contrôles aux frontières, la permanence et la multiplication des contrôles d’identité, sans oublier la présence des Forces de Maintien de l’Ordre dans les lieux de forte influence, entre autres actions de détection et de dissuasion.
La même logique voudrait, tout compte fait, qu’uns fenêtre fût - elle étroite, soit laissée à la possibilité, fût - elle infime, d’un regain de patriotisme de la part des éléments séditieux qui en dépit des contingences factuelles, et tout en se réclamant d’une nationalité fantasmée, demeurent néanmoins conscients d’être par - dessus tout des Camerounais.
C’est de la sorte que l’on parvient, quoique de manière tacite, mais en aucun cas fortuite, à ce que l’on serait tenté de nommer “ l’Union Sacrée”.
De celles qui ne se forment qu’autour de la défense de causes dont l’intérêt est bien compris par toute la Nation.
La promotion et la valorisation des capacités et potentialités du Cameroun, la sécurité et le bien - être de notre pays ne méritent - ils pas que l’on taise nos dissensions ne fût - ce que le temps d’une compétition internationale?
Toujours est - il qu’en venant se greffer aux multiples incitations à l’apaisement initiées par le passé, l’actuel état des choses va plutôt entretenir l’espoir d’une prochaine sortie de crise tout aussi apaisée.
Reste que l’espoir ainsi nourri ne saurait être béat. Il requiert de la part de chacun et de tous, un état d’esprit patriotique, un comportement civique,et des actes citoyens.
Alors seulement, arriverons - nous à transformer l’accalmie présentement vécue dans nos chamailles internes, en une trêve viable au - delà de l’intermède sportif, l’état final recherché étant et demeurant l’avènement d’une paix des braves autour de l’idéal unitaire national./-