D’après une source sécuritaire, il s’agit des bons points de la riposte de l’armée à Bambalam dans la région du Nord-Ouest, face à une attaque de sa position par des combattants séparatistes le 29 janvier dernier.
Outre les 4 morts dans le camp des séparatistes, la réplique des forces de défense a fait de nombreux blessés dans les rangs des assaillants et permis de récupérer des armes, renseigne la source sécuritaire. Une autre source fait état, de deux combattants séparatistes tués durant des échanges nourris de feu, un durant la retraite des assaillants, et d’au moins six blessés. L’on apprend qu’aucune perte n’est signalée du côté des soldats camerounais.
Précisons que pour l’instant, l’attaque n’a pas été revendiquée par le mouvement séparatiste, toutefois, tout laisse présumer qu’il s’agit bel et bien d’une attaque séparatiste contre une position de l’armée. Cette présomption trouve tout son fondement, étant donné que plusieurs groupuscules de sécessionnistes armés sont actifs dans la zone de Bambalang. C’est le cas notamment des « Marines of Bambalang », la milice dirigée par le « Général No Pity ». Plusieurs sources dénoncent que, ce « commandant de milice » est responsable de la mort de plusieurs militaires et membres des forces de défense et de sécurité dans cette partie du pays. En septembre 2021 notamment, ce général a revendiqué l’attaque d’un convoi où 15 soldats camerounais avaient perdu la vie.
Innocent D H