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Fatma Samoura avait été chargée d’évaluer la situation de la Confédération africaine de football pour une période de six mois.

C’est depuis la date du 1er août 2019, que la Confédération africaine de football (Caf) a été mise sous administration provisoire par la Fédération internationale football association (Fifa). Cela a été fait à la demande de la Caf actuellement dirigée actuellement par le malgache Ahmad Ahmad. La Sénégalaise Fatma Samoura avait donc été envoyée pour évaluer la situation de l’instance faîtière du football africain. Ahmad Ahmad avait requis l’expertise de la Fifa parce que voulant aussi accélérer de manière concluante la mise en œuvre du processus de réforme en cours destiné à garantir que la Caf fonctionne avec transparence et efficacité, tout en respectant les normes les plus élevées en termes de gouvernance. 

Fatma Samoura devait donc tenir les rênes de la Caf durant une période de 6 mois renouvelables. La mission prendra donc fin ce 31 janvier 2020. Et la question qu’on se pose est celle de savoir le mandat de la sénégalaise sera renouvelé. S’il doit l’être, il le sera avec l’accord de la Fifa et de la Caf. La sénégalaise jusqu’ici, a refusé de se prononcer sur la poursuite ou non de ses missions en tant que déléguée générale de la FIFA pour l’Afrique au-delà du 1er février.

A titre de rappel, Fatma Samoura devait être assistée par un groupe d’experts. Ledit groupe devait travailler de concert avec le Président Ahmad Ahmad et son équipe dans plusieurs domaines, notamment: superviser la gestion opérationnelle du Caf, y compris la gouvernance et les procédures administratives ; assurer l’organisation efficace et professionnelle de toutes les compétitions de la Caf; soutenir la croissance et le développement du football dans tous les pays et régions de la Caf entre autres. 

 

Liliane N.

 

Le secrétariat national de la communication du MRC, par la voix de son patron vient de dire toute son indignation après ces actes de brutalités exercés sur des enseignants par les forces de l’ordre. Le fait est grave. Le SENACOM parle même de « sacrilège institutionnel ».

 

Les maîtres maux décriés par le Dr Sosthène Médard Lipot sont désacralisation de l’enseignant, profanation de lieu sacré comme la morgue, profanation d’un cortège funèbre, profanation d’une dépouille mortuaire. C’est l’unanimité, comme tous les autres observateurs de ces événements de Yaoundé, le MRC regrette l’extrême violence dont ont fait preuve les forces de l’ordre. Et l’enseignant Medard Lipot d’ajouter, que les enseignant viennent d’être humiliés par leurs élèves d’hier. Choquant !

 

Le contenu de l’adresse du MRC aux enseignants.

 

« La capitale politique du Cameroun, Yaoundé, a vécu des scènes douloureuses, pathétiques voire singulièrement violentes ce jeudi 30 janvier 2020. 

À la morgue du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé, des milliers d'enseignants de divers ordres sont allés assister à la levée de corps de leur jeune collègue de 26 ans, Boris Kevin Njoni Tchakounte, professeur de mathématiques ayant succombé aux blessures volontaires de son élève dans une salle de classe de quatrième au lycée de Nkolbisson le 14 janvier 2020. Un assassinat qui a plongé la famille du défunt, la grande famille éducative   voire le Cameroun entier dans une profonde tristesse. Que d'émotions vécues !

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun(MRC), tout en adressant ses condoléances aux parents, amis et relations du défunt, exprime sa compassion à l'endroit des élèves et enseignants durement affectés par la disparition tragique de Boris Kevin Njoni Tchakounte.

Le MRC relève ce jour, avec effroi, la violence inacceptable qui s'est abattue sur les milliers de citoyens majoritairement enseignants vêtus de toges (identifiables), venus compatir à la douleur de la famille du disparu, à la morgue et dans les rues débouchant au CHU. Les enseignants ont été violentés par une police particulièrement brutale, humiliés et traumatisés par leurs anciens élèves usant de gaz lacrymogènes et de matraques entre autres moyens cyniques. L'on a ainsi assisté à une profanation de lieu sacré (la morgue), de cortège funèbre, par des éléments teigneux de prétendues forces de l'ordre, et à une désacralisation publique de l'enseignant par les agents de ceux-là même à qui incombe la noble mission de construire, protéger et valoriser l'éducation nationale. Un sacrilège institutionnel.

Le MRC exige la libération sans conditions des citoyens interpellés, et que réparation soit faite pour les préjudices subis.

Le MRC constate que pour les gouvernants, l'examen objectif des dossiers relatifs au secteur de l'éducation des Camerounais n'est pas une priorité, et que le régime affectionne la répression barbare érigée en méthode et outil pédagogique des citoyens, fussent-ils des enseignants de l'école publique. Un mauvais exemple pour les élèves moins encadrés et une jeunesse de plus en plus abandonnée à elle-même.

Nous exprimons ici nos vifs regrets, et notre profonde compassion aux victimes innocentes du système éducatif inapproprié, auquel l'alternative sérieuse du Pacte éducatif sera judicieuse. »

 

Par Stéphane NZESSEU

 

Dans l’une de ses parutions il y a quelques jours, le quotidien bilingue national a attribué au président du Parti Camerounais pour la Réconciliation National des propos qu’il aurait tenu lors du lancement de sa campagne à Makak.

Extrait de ces mots que le journaliste a appelé phrase choc « Je ne fais pas la campagne pour les législatives mais pour la présidentielle. Il faut d’abord faire ses preuves à la mairie ou à l’Assemblée nationale et pourquoi pas être ministre. Je suis avec vous ». Du pur maraboutisme journalistique estime Armand Okol.

 

« Du quotidien national au « Bêtisier National »

Le journalisme est un métier noble. Ici comme ailleurs, on le considère comme relevant du top du corps des professions de l'élite. Au Cameroun d'ailleurs, on lui attribue (certes de manière informelle) le positionnement de quatrième pouvoir, c'est-à-dire immédiatement après l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Dans notre pays aussi, une idée préconçue laisse croire que les meilleurs journalistes, sous-entendus comme ceux qui allient bonne formation et professionnalisme sont ceux qui exercent dans les médias publics.

En vérité, ils relèvent réellement du statut du parapublic. Vrai ou faux débat, toujours est-il (honnêteté intellectuelle oblige) que l'on y trouve du bon, mais aussi du mauvais et même (n'ayons pas peur des mots) du piètre voir de l'exécrable. Surtout lorsque, comme en l'espèce, on foule au pied la critique des sources, principe cardinal d'un métier, qui consiste à recouper et à vérifier une information avant de la publier.

Ne pas le faire est pour le moins assimilable à du « maraboutisme journalistique » mais plus sérieusement c'est sorcier, démentiel, manifestement méchant, je voulais dire criminel. C'est cette dernière catégorie qui a pondu ce machin (l'expression n'est pas assez forte) en illustration.

Au-delà de ce que cette phrase pompeusement attribuée à un imaginaire auteur n'a jamais, mais alors jamais été prononcée par celui dont le nom est mentionné en dessous, mais et c'est là où le bas blesse, il y'a vraisemblablement une volonté de nuire dans la posture fantasmatique, fantasmagorique et préméditée de la part de ce(s) mystérieux affabulateur(s).

Et même, on peut y déceler du narcissisme, et un zeste de diabolisation expressément voulu dans la démarche des auteurs du pamphlet. Et pour cause, le fameux média qui orchestre et propage ce propos calomnieux a régulièrement été convié au meeting du Président National du PCRN à Makak dimanche dernier. Mieux, votre humble serviteur a personnellement contacté par deux fois le reporter de « Cameroon Tribune » désigné pour le suivi des activités de notre parti politique (fait rarissime d'ailleurs car c'est à peine si ces laudateurs assermentés du régime relaient souvent notre actualité singulière et celle de l'opposition en général) à l'effet de l'informer non seulement des dispositions prises pour assurer le déplacement des journalistes, mais de notre disponibilité (celle du leader et de l'humble individu que suis-je) à répondre à toutes ses préoccupations.

Par ailleurs, le meeting en question a été entièrement retransmis en direct sur des plateformes officielles et donc consultable h24 par quiconque le souhaiterait. Pis encore, Cabral LIBII a dû suspendre une réunion qu'il présidait le lendemain de l'événement pour accorder au journaliste de cet organe de presse une interview exclusive. Mais curieusement dans le rendu, pas trace du meeting, du moins celui auquel nous autres avons participé, l'interview est mystérieusement porté(e) disparu(e), et à la place, un propos sorti de nulle part, si ce n'est de l'imaginaire inventif de ces manipulateurs de l'opinion.

Et quel que soit le bout par lequel on considère la chose, il dénote de ces propos calomnieux, diffamatoires et outrageants à outrance un plan machiavélique tendant à jeter du discrédit et de l'opprobre sur un leader de parti politique non moins candidat à une échéance électorale imminente en cette période aussi sensible que celle de la campagne électorale. C'est risible, ridicule, inadmissible, et mesquin de la part d'un média qui ne doit son existence et sa survie qu'à l'argent du contribuable, c'est-à-dire celui de nos impôts à tous.

Quand on pense alors à la véhémence avec laquelle ce tabloïd a coutume de qualifier les confrères d'être la presse poubelle ou à caniveau, on a juste envie de conclure qu'il est lui-même un média à gages avec de la mauvaise foi chronique en plus. En somme, la critique est aisée, mais le BÊTISIER COLLECTIF… ».

 

N.R.M

 

Dans un pamphlet ce seigneur de la craie, enseignant au Lycée de Maképè, résident à Douala a tenu à célébrer « ce héros national » parti très tôt alors qu’il avait encore, selon son collègue beaucoup de choses à donner aussi bien à ses élèves qu’à ses parents qui ont consenti d’énormes sacrifices, pour faire de lui le Monsieur qu’il était devenu.

 

Un hommage qu’il a élargi à tous les autres enseignants

« Njoni Tchakounté Boris Kevin, lâchement assassiné par son élève, j'ai décidé de sortir du silence dans lequel je m'étais muré, préférant accuser le coup.
Je souhaite rendre un vibrant hommage à ce héros national, n'étant pas sûr de pouvoir être présent à ses obsèques, encore moins de pouvoir l'accompagner à sa dernière demeure à Bazou, mais également à tous les enseignants du Cameroun.

En parlant d'eux, je ne peux m'empêcher de parler de héros nationaux. Car, qui d'autre que l'enseignant, dans la société, a pour matière première l'esprit humain ? Privilège qu'il partage avec le journaliste, dans une moindre mesure. Mais, avant d'en venir au cas de Njoni Tchakounté, j'aimerais m'attarder, un instant, sur l'altercation ayant opposé un collègue enseignant au sous-préfet d'Ayos, pour dire que l'ennemi n'est pas parfois à rechercher hors de la profession, mais d'abord dans la profession, au sein même des enseignants.

Pour parler trivialement, l'ennemi de l'enseignant, c'est encore l'enseignant. Sinon, comment comprendre que certains collègues de l'enseignant agressé par Mme le sous-préfet (notamment sa collègue de français) en viennent à penser et à dire qu'il n'aurait pas dû s'opposer à l'autorité de Mme le sous-préfet, sous le fallacieux prétexte qu'elle est la représentante du Chef de l'État dans son arrondissement (ce que personne ne lui discute, par ailleurs).

Seulement, il me vient à l'esprit les questions suivantes: qui incarne l'autorité dans la salle de classe, puisqu'il est question de conflit d'autorité ? Quant à l'enseignant, de qui tient-il son mandat pour pouvoir enseigner dans la salle de classe ? N'est-ce pas du même Chef de l'État, et ce par délégation de ses pouvoirs, tout comme le sous-préfet dans son arrondissement ? Pour en venir à Njoni Tchakounté (héros national), là encore que n'a-t-on pas entendu sortant de la bouche de certains enseignants: il est allé trop loin.

Lire aussi : Obsèques du Professeur Tchakounté : Les questions qui fâchent

Un certain délégué départemental des Transports de la MIFI, enseignant dans une autre vie (comme quoi, la bouche qui mange ne parle plus), a parlé des sévices corporels qui sont désormais interdits. Certes ! Admettons même que l'enseignant se soit servi de son compas pour mettre l'élève hors de la salle de classe, et que cela soit considéré comme un sévisse corporel. J'oppose à cet argument la présomption juridique qui veut que: « l'intention vaut le délit ».

Cela dit, l'enseignant de mathématiques qui se rend dans la salle de classe avec un compas, c'est dans quelle intention, si ce n'est pour dispenser son cours (le compas étant un outil de travail)? Quant à l'élève qui quitte le chez lui, pour son établissement avec un couteau dans son sac, c'est pour y quoi faire ? Alors, l'enseignant et son élève étaient-ils animés de la même intention ? Et même si l'élève ne s'était pas servi du couteau qu'il avait par devers lui, l'intention de s'en servir était déjà là. Et, c'est ce qu'ont compris, à juste titre, les responsables du Lycée d'Akwa-nord, en portant plainte à un élève s'étant rendu à son établissement quelques jours après le drame de Nkolbisson avec un couteau dans son sac.

Cher Njoni Tchakounté, je voudrais que tu saches, en guise d'Adieu, que tu meurs pour avoir fait le choix d'être enseignant dans le mauvais pays, au mauvais moment. Je ne sais pas s'il te sera encore possible d'exercer ta noble profession au pays des morts. Si tel est le cas, puisse-t-on avoir plus de considération pour l'enseignant au pays des morts qu'au Cameroun.
Repose en paix » !

 

N.R.M

 

Dans l’optique d’assurer la recherche et la mobilisation des financements d’une dizaine de projets intégrateurs prioritaires dans la sous-région en 2020, une mission de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) s’est rendue récemment auprès des partenaires techniques et financiers, ainsi que des bailleurs de fonds.  

 

L’une des promesses des partenaires et bailleurs de fonds, est celle de communiquer à la Cemac et ce dans des meilleurs délais les projets pour lesquels ils pourraient avoir la propension de s’engager. Outre cette mission, la mission relève l’intérêt de Dubaï Port World pour la construction des ports secs de Beloko en République centrafricaine et Dolisie au Congo. Aux rangs des bailleurs, il y a aussi Millenium Finance Corporation qui a déjà manifesté son intérêt concernant les projets de télécommunications et d’énergie, ainsi que toute sa disponibilité à accompagner la sous-région Cemac dans les volets mobilisation des investisseurs privés pour ce qui du Moyen-Orient. 

S’est également montrée disponible à apporter l’assistance technique dans la mise en œuvre de certains projets et à mener un plaidoyer auprès de l’Union européenne (UE), l’Agence française de développement (AFD). La Banque islamique de développement (BID) pour sa part entend servir de catalyseur pour la mobilisation des institutions économiques et financières arabes, l’objectif étant de garantir le financement des projets intégrateurs. 

L’on apprend tout de même que les autorités et institutions chinoises ont donné confirmation de leur disponibilité à recevoir les autorités de la Cemac au cours de février 2020, ce sera pour le compte de la seconde phase de cette mission. 

 

Innocent D H  

 

Ainsi s’exprimait Mounouna Foutsou, le chef de la Commission départementale de campagne du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dans la section Mayo-Danay Est I. C’était à l’occasion du meeting de lancement de la campagne du parti du flambeau tenue à l’esplanade de la maison du parti à Yagoua. 

 

C’était une mobilisation exceptionnelle des militants et sympathisants du RDPC à Yagoua mardi dernier. Le meeting de lancement officiel de la campagne en vue du double scrutin législatif et municipal du 09 février au permis au président de la Commission communale, Mounouna Foutsou de battre le rappel des troupes. Le ministre a saisi l’opportunité pour présenter à l’assistance, les membres de la commission qu’il conduit pour la circonstance. 

Souhaitant que la campagne électorale puisse se dérouler avec succès, il invite les uns et les autres à travailler avec entrain pour une victoire écrasante listes du RDPC au soir du 09 février. A cet effet, Mounouna Foutsou promet, « le Mayo-Danay ne trahira pas son mariage de raison avec le RDPC ». Des propos qui retentissent comme un appel à l’union des cœurs autour du parti en convoquant les multiples réalisations sociales dans le département.   

Précisons qu’avant le meeting, une réunion a été organisée à l’initiative de la Commission départementale de campagne électorale du RDPC dans le Mayo-Danay. Un conclave au cours duquel la somme de 18 millions de FCFA a été collectée. De l’argent provisoire rassemblé par les militants pour financer la campagne adossée sur la stratégie de proximité (le porte à porte). Toute chose qui vise à convaincre l’électorat à travers un projet de société mettant en  avant des visions de développement qui font la part belle à la paix et au vivre ensemble. 

 

 Innocent D H

 

Cette somme va servir aux enfants vivant avec un handicap et qui sont suivis à la Maison Saint Damien et Camille de Bafoussam.  

 

Le contrat de don a été signé à la résidence de Tsutomu Osawa, Ambassadeur du Japon au Cameroun. La cérémonie a eu lieu le 29 janvier 2020, en présence de Valentine Asongtia, Inspecteur général du Ministère des Affaires sociales et représentant du Ministre.

Elle a rendu officielle la coopération entre le Japon et la Maison Saint Damien et Camille de Bafoussam, située dans la région de l’Ouest. Les japonais donnent 76 000 euros soit environ 50 millions de Francs cfa, aux enfants de cette Maison qui vivent avec un handicap.

Avec cet argent, il sera question d’améliorer la formation offerte aux enfants vivant avec un handicap. Il sera également question d’améliorer le cadre de vie de ces enfants. La Maison Saint Damien et Camille de Bafoussam va donc pouvoir agrandir son cadre et d'accueillir davantage de pensionnaires. Chantale Tchamba, la Directrice indique que l’institution encadre actuellement vingt-trois pensionnaires dont dix-huit enfants en internat et cinq en externat. Et à ce nombre, il faut ajouter les quarante-trois enfants recensés avec un handicap qui sont toujours en attente dans les familles. « Nous avons pu obtenir un terrain de 10 000m2 au quartier Ndiandam sur lequel nous récoltons des produits agricoles pour nourrir les enfants », a relevé Benoît Tegua Tatsena, le Directeur exécutif de la structure. 

Pour l’instant, les enfants ont été confinés dans un bâtiment doté d'une grande pièce. Cette pièce sert de dortoir et de réfectoire. Le don du Japon va permettre de construire quatre salles de classe, une salle d'enseignants, une salle de direction, deux magasins et treize toilettes pour accueillir 100 élèves. L'objectif étant de « fournir un cadre d'apprentissage pour que les enfants handicapés deviennent membres d'une société indépendante », a déclaré  l'Ambassadeur Tsutomu Osawa.

Il faut préciser que les enfants accueillis dans cette maison vivent avec des handicaps tels que l'autisme, le retard mental, l'infirmité moteur cérébrale, la trisomie 21.

 

Liliane N.

Ce Vendredi 31 janvier, dès minuit et mille trois cent dix-sept jours après le vote des Britanniques plébiscitant, en juin 2016, une sortie de l’Union européenne, l’interminable feuilleton prendra fin. Ou connaîtra, du moins, la fin de son premier acte.

 

Pour nos confrères du journal « Le Monde », cette rupture géopolitique majeure n’aura aucune conséquence dans les mois à venir. S’il quitte bel et bien l’UE, le Royaume-Uni entre dans une période de transition durant laquelle il restera soumis aux règles et obligations communautaires, et ce, jusqu’à la fin de l’année, le temps de négocier les termes de sa future relation avec les Vingt-Sept.

Cette étape s’annonce évidemment complexe, puisqu'elle devra régler autant les contentieux commerciaux que la coopération en matière de sécurité et de renseignement, les standards pour l’aviation civile, l’accès aux eaux internationales pour la pêche, la participation au programme d’échange d’étudiants Erasmus, l’approvisionnement en électricité et en gaz, ou encore la réglementation des médicaments…

Durant encore au moins onze mois – le premier ministre britannique Boris Johnson a exclu une extension de la période, mais Bruxelles a mis en garde contre ce calendrier particulièrement serré – le Royaume-Uni, deuxième contributeur net au budget de l’UE derrière l’Allemagne, continuera donc à payer son dû à l’institution européenne. Et à recevoir aussi des fonds européens. De leur côté, les citoyens britanniques et européens garderont une totale liberté de circulation, en attendant que les détails des droits réciproques soient négociés.

C’est tout ? Oui, et non. Au-delà du symbole, quelques changements vont tout de même être observables à partir du 01er février.

Avec le départ du Royaume-Uni, l’UE va pour la première fois perdre un Etat membre, qui plus est l’un des plus grands et des plus riches (15 % de sa puissance économique). Avec le départ de 66 millions d’habitants, l’UE verra sa population passer à quelque 446 millions. Son territoire diminuera de 5,5 %.

A Bruxelles, le retrait de l’Union Jack devant le Parlement européen symbolisera un changement bien réel : le Royaume-Uni, pays membre depuis 1973, devient un « pays tiers ». Plus aucun des 73 eurodéputés britanniques élus en mai ne siégera dans l’hémicycle – 46 de ces sièges seront réservés pour de futurs Etats membres et 27 seront redistribués.

En tant que citoyens d’un pays étranger, les Britanniques ne pourront plus prétendre à des postes de fonctionnaires à Bruxelles, même si nombre des personnes concernées avaient anticipé et acquis une double nationalité afin de pouvoir rester.

Pour le Royaume-Uni

A partir du 01er février, Londres n’aura officiellement plus le droit de présenter un candidat à un poste de commissaire européen. Il n’y avait déjà plus de représentant britannique dans l’exécutif européen depuis le 1er novembre 2019, le premier ministre Boris Johnson ayant refusé d’en proposer un dans la nouvelle Commission. Le chef du gouvernement britannique ne sera d’ailleurs plus invité aux sommets européens, pas plus que les membres de son cabinet n’assisteront aux réunions ministérielles.

Les Britanniques verront aussi apparaître une nouvelle pièce de cinquante pence dans leur porte-monnaie. Pour marquer l’événement, une obole a en effet été spécialement frappée, appelant à « la paix, la prospérité et l’amitié avec toutes les nations ».

Selon les Nations unies (ONU), environ 1,2 million de citoyens britanniques vivent dans un pays de l’UE, principalement en Espagne, en Irlande, en France, en Allemagne et en Italie. Selon l’Office britannique des statistiques, 2,9 millions de ressortissants des vingt-sept pays de l’UE vivent au Royaume-Uni, soit quelque 4,6 % de la population.

En vertu de l’accord de retrait, les expatriés installés de part et d’autre de la Manche avant la fin de la période de transition conserveront leurs droits de résider et de travailler dans leur pays d’accueil. Les citoyens européens résidant au Royaume-Uni doivent toutefois s’enregistrer pour bénéficier de ces droits. Pour les Britanniques vivant dans l’UE, les procédures diffèrent d’un pays à l’autre.

Pour les touristes

Rien, vraiment. Le droit de l’UE va continuer de s’appliquer au Royaume-Uni durant la période de transition. Cela signifie que les touristes pourront toujours se rendre outre-manche avec une simple carte d’identité ou un passeport, attraper leur Eurostar ou leur ferry sans contrôle de sécurité supplémentaire, conduire des voitures sur le territoire britannique, ou encore acheter des produits anglais sans payer une taxe à l’importation.

De même, les utilisateurs de téléphone mobile ne verront pas leur facture flamber – les frais d’itinérance perçus par les opérateurs pour des consommations à l’étranger resteront les mêmes.

Pour les entreprises

Egalement rien dans l’immédiat. Même s’il reste de nombreux dossiers à régler d’ici au 31 décembre 2020, les entreprises ne devraient pas voir de différence au réveil samedi 1er février.

A plus long terme, au-delà du 31 décembre 2020, il en ira peut-être tout autrement, en fonction de la réussite, ou de l’échec, des tractations sur la relation future entre le Royaume-Uni et l’UE. Des négociations qui s’annoncent d’ores et déjà houleuses.

 

N.R.M

 

C’est dans une lettre adressée au Président de la République que les étudiants et autres compatriotes vivant de ce côté disent attendre le soutien de leur pays étant donné qu’à ce jour, on compte à un peu plus de 7 783 contaminations, le nombre d'infections au coronavirus partout dans le monde.  

 

« À Son Excellence Monsieur Paul BIYA,

Président de la République du Cameroun.

Excellence Monsieur le Président, nous vous souhaitons à vous et à votre famille une bonne année 2020 pleine de santé et de bonheur. Nous nous permettons de vous écrire car la situation nous impose cette démarche inhabituelle.

En effet nous sommes des ressortissants Camerounais résidents en République Populaire de Chine qui pour la plupart sommes étudiants et Travailleurs.

Nous y sommes pour voler la flamme du savoir afin de venir aider notre pays à relever les défis du développement.

Excellence Monsieur le Président, nous sommes environ trois cents (300) Camerounais résidents dans la Province du Hubei en République Populaire de Chine, épicentre de l'épidémie du Coronavirus 2019 qui frappe notre pays d'accueil actuellement.

Les centres commerciaux, marchés, et moyens de transport étant à l'arrêt, nous sommes dès lors très anxieux pour la suite des événements.

Monsieur le Président, Wuhan est en quarantaine depuis le 23 Janvier 2020. Malgré nos nombreuses démarches (appels téléphoniques et correspondances) envers l’ambassade du Cameroun à Beijing, nous restons sans nouvelles ou réponses officielles pour nous rassurer ou donner des consignes humanitaires. 

 

Excellence, 

Le gouvernement chinois est à l'œuvre pour contenir l'épidémie, cependant elle continue de gagner du terrain et la psychose aussi.

Notre frustration est encore plus grande lorsque nos confrères de pays voisins reçoivent du soutien tant moral que matériel de leurs officiels. Nous refusons de croire que nous avons été abandonnés, c'est pourquoi nous voulons saisir cette opportunité pour lancer vers vous ce cri.

Nous souhaitons la mise à disposition d'un numéro vert pour tous les Camerounais de Chine et surtout le plus urgent, l'assistance avec le nécessaire en ce temps de crise: des masques, des désinfectants et de la nourriture car les boutiques se sont vidées et beaucoup d'entre nous ont épuisé leurs réserves. 

Nous savons que le père que vous êtes ne saurait voir ses enfants être confrontés à cette situation sans en être interpellé.

Nous avons foi Excellence Monsieur le Président que ce message vous parviendra.

Signé: Les membres du bureau de la Communauté Camerounaise de Hubei, Chine-

1. Dr. Pisso Nseke 

2. Jum Francis 

3. Christian Manga… ».  

 

N.R.M

Entre le président de section et la tête de liste aux élections municipales, le torchon brûle.

 

C’est sous le regard impuissant des militants qu’Ali Bachir président de la-section Rdpc Vina-sud 1 B, et Alhadji Aboubakar tête de liste aux municipales dans le 2ème arrondissement de Ngaoundéré, se déchirent. Selon notre source, la cause de la mésentente entre les deux leaders du parti au pouvoir porte sur l’organisation et la planification des équipes de campagnes du parti sur le terrain, depuis le lancement des opérations de charme. 

D’après des indiscrétions, le climat est délétère entre Ali Bachir et Alhadji Aboubakar depuis la période des investitures. Et la situation n’est pas sans conséquence aujourd’hui où les partis politiques sont lancés dans la phase de la campagne électorale. Il se trouve qu’il y a actuellement deux équipes de campagnes avec des contenus de messages différents.

Chacun des deux acteurs du conflit ayant son équipe, du côté du Député Ali Bachir, on reproche à Alhadji Aboubakar le fait de vouloir s'accaparer de la section Rdpc en rencontrant les militants à la base sans l’autorisation du président de la section. «Nous reprochons à la tête de liste des candidats aux municipales d’outrepasser ses prérogatives. Il n’est pas le président de la section Rdpc et n’a pas qualité d’aller organiser une réunion avec les sous-sections. Nous avons dit au député de mettre de l’ordre», déclare dans les colonnes du quotidien Le Jour, un membre de la section Rdpc ayant requis l’anonymat. 

Du côté l’équipe de campagne de la tête de liste du Rdpc aux municipales, il est dit qu’il est question de rendre le parti compétitif. « Nous avons plusieurs quartiers et notre objectif est de faire du porte à porte comme l’a indiqué le comité central du Rdpc. Malheureusement, on est saboté par des proches du député. Alors que dans la liste, il y a la présidente de la section OfRdpc et le président de la section OjRdpc et plusieurs membres de la section Rdpc », a expliqué Salissou, un proche du candidat tête de liste du Rdpc.

 

Liliane N.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01