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Dans l’arrondissement de Mbangassina, les populations, en plus du désenclavement de la route, sont confrontées à un manque criard d’eau potable. 

 

A Mbankolo, Voundou, Sana, Mete et Koung, c’est le même calvaire pour ces quelques vingt mille âmes qui pendant longtemps, ont été obligées de s’approvisionner dans les rivières et autres puits

Ayissi Eloundou Justin, chef de quartier de Ngogke II- Nkoleton : « Avant que le pasteur ne construise ce forage, je dois reconnaître que l’eau ici, nous n’en n’avions  pas.  Il y’a quelques années, un notable en avait construit un chez lui et, tout e monde était obligé de se rendre là bas pour avoir un peu d’eau…Il fallait parcourir plusieurs kilomètres et, ce n’était pas évident…».

Mme Kamga Marie Berline : « Avant, il nous fallait parcourir pas moins de cinq km pour aller puiser de l’eau dans une source. C’était beaucoup de souffrance et je me souviens que lorsqu’il fallait construire l’église, ce n’était pas facile. En dehors des collines qu’il fallait monter et descendre, il fallait en plus se mettre en rang car, nous n’étions pas seuls…Grâce à Dieu, nous avons eu ce forage et à proximité de nos maisons et, les gens puisent et gratuitement en plus… ».

Une modique somme pour l’entretien des forages

« Nous donnons seulement 500 frs pour l’entretien. C’est une eau propre que nous pouvons aussi bien boire qu’utiliser pour nos besoins permanents... », fait savoir cette dame qui ne manque pas d’afficher sa joie. La même qui se lit sur les visages de tous ceux qui peuvent désormais s’approvisionner en eau sans fournir le moindre effort.   

Et pourtant, la construction des forages dans ces différents villages n‘a pas été chose aisée mais, parce que le besoin était pressant, le Révérend Pasteur Franklin Yebga et son épouse Êve Yebga ont pris la résolution d’aller au-delà de la prédication de l’évangile, pour doter leurs brebis de ce précieux sésame

« Trouver la nappe d’eau déjà n’est pas chose facile, parfois, il faut creuser jusqu’à 10 voire 15 ou 20 mètre de profondeur pour vous rassurer que la nappe ne va pas tarir. C’est pour se rassurer que l’eau ne va pas tarir après un moment notamment en saison sèche. C’est même l’une des principales raisons pour lesquelles nous commençons les travaux en saison sèche… L’eau est cruciale ici et dans les forages que nous avons construit, les populations commencent à puiser de l’eau à partir de 6h du matin. Certains font deux à trois km et viennent s’approvisionner parfois en moto…», fait savoir l’Homme de Dieu.

Le désenclavement dans ce grand bassin de production de vivres frais, le manque criard d’eau potable ne sont pas les seuls facteurs de sous développement dans l’arrondissement de Mbangassina. Les populations ont pendant des années été exposées à d’autres dangers

Rev Pasteur Franklin Yebga : « Lorsque nous sommes arrivés ici, nous nous sommes rendus compte que les populations étaient constamment malades. Elles souffraient dans leur grande majorité des maladies liées à la consommation d’une mauvaise eau puisées dans des sources et rivières qui n’étaient pas entretenues. Les uns et les autres  y faisaient leurs besoins naturels, s’y lavaient… Aujourd’hui, les choses ont changé. Tous ceux qui consomment l’eau du forage sont moins exposés ou pas du tout, aux maladies hydriques et c’est un plus pour nous… ».  

Mme Kamga Marie Berline : « Lorsque nous consommions l’eau de la source, nous étions constamment malades. Les amibes, la dysenterie surtout en saison sèche. Si vous vous rendez à l’hôpital, vous verrez des enfants maigres et qui font la diarrhée. C’est à cause de cette eau de source. Pour ceux qui s’approvisionnent ici au forage, c’est du passé désormais. Tous nous sommes bien portants… ».

Sentiment de satisfaction

« Pour nous, c’est une grande joie d’offrir cette eau aux populations. Nous pensons ainsi apporter notre modeste pierre à l’édifice Cameroun. J’ai toujours dit à Yaoundé qu’il ne faut pas être un homme politique pour participer à la construction de son pays. Pour nous, la construction de ces forages est un exemple d’une mission chrétienne qui nous tient à cœur et, nous sommes heureux de ce que nous faisons… ».

Un appel vers les autorités pour soutenir l’œuvre engagée par l’homme de Dieu 

Ayissi Eloundou Justin, chef de quartier de Ngogke II- Nkoleton : « Nous avons déjà ce forage et nous sommes contents mais, vous savez comme moi que l’eau c’est la vie. Alors, vous êtes venus et vous avez vu, portez notre message afin que ce village ait beaucoup plus de ressources en eau… ».

Autre sujet de satisfaction

Bengala Joseph Paulin, Pasteur de Voundou : «  J‘ai reçu cette moto du Pasteur Franklin Yebga. C’est une véritable joie, aussi bien pour moi que pour l’église. Il faut aussi prier par exemple pour les malades qui peuvent par exemple être confronté à une situation d’urgence. C’est également le lieu pour l’homme de Dieu que je suis d’exhorter mes ouailles. Elle va aussi faciliter l’évacuation des malades vers les centres de santé, lorsque nous serons sollicités… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Un village du Nord-Ouest du pays a été le théâtre, vendredi, d'une attaque armée qui a coûté la vie à au moins 22 personnes, dont 14 enfants et des femmes, a annoncé l'ONU, dimanche 16 février. De nombreux témoignages ont accusé le gouvernement et les militaires.

 

Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest connaissent, depuis trois ans, des combats meurtriers entre militaires et séparatistes armés. Selon les ONG internationales, ces affrontements, exactions et crimes ont fait plus de 3.000 morts et contraint plus de 700.000 personnes à fuir leurs foyers.

Au regard du bilan macabre de cette attaque à Ntumbo, plusieurs camerounais exigent que justice soit rendue de façon impartiale, quels que soient les auteurs. En effet, joint par téléphone, James Nunan, le chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, a indiqué que « Les éléments de preuve indiquent que la majorité des victimes (22 au total, ndlr) sont des femmes et des enfants ».

M. Nunan a déclaré que l'incident avait « terrifié » la population locale. « Les personnes avec qui nous avons parlé sont extrêmement traumatisées et ne s'attendaient pas à cela », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Quel que soit le groupe qui a fait cela, il a menacé d'autres violences à venir ». Devant la gravité de la situation dans le village Ntumbo, les habitants espèrent que les responsables seront arrêtés et répondront de leurs actes devant la justice.

Lire aussi : Massacre en zone anglophone : Des hommes armés non identifiés tuent 22 civils dont une quinzaine d'enfants

« Il faut ouvrir une enquête, c’est une obligation, avec des membres de la société civile, du gouvernement, et de l’opposition. On doit savoir qui a fait ça et trouver une solution à cette guerre inutile. Les civils sont les victimes », demande l’avocat des droits de l’Homme Félix Agbor Balla. Le MRC de Maurice Kamto et le PAP de Njang Denis ont condamné ce massacre et exigé qu’une enquête soit ouverte afin de sanctionner les auteurs.

Une attaque assimilable aux exécutions sommaires qui ont eu lieu dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun il y a quelques années. En juillet 2018, une vidéo montrant des soldats exécuter deux femmes et leurs enfants était devenue virale sur les réseaux sociaux. Elle a d’abord démentie par le responsable de la communication de cette époque, Issa Tchiroma Bakary, pour qui la scène se déroulait au Mali.

Après la présentation d’éléments de preuve, des suspects, sept soldats camerounais, ont ensuite été arrêtés. A nos jours, un procès est en cours devant le tribunal militaire et une sanction sera infligée aux responsables en fonction du rôle joué dans cet assassinat.

 

 

Selon les Nations unies, 22 civils dont 14 enfants ont perdu la vie lors d’une tuerie le 14 février dernier au Cameroun. L’attaque s’est déroulée dans la localité de Ntumbo, département du Donga-Mantung dans la région du Nord-Ouest. L’identité des assaillants reste inconnue. Des ONG et, partis d’opposition et des activistes pointent un doigt accusateur sur l’armée camerounaise.

 

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun sont en proie depuis plus de trois ans à des conflits opposants les forces armées à des combattants séparatistes. Le vendredi 14 février 2020, aux environs de 14 heures, a eu lieu l’une des attaques les plus meurtrières dans le Nord-Ouest. Les populations du village Ntumbo, département du Donga—Mantung, ont été attaquées par des hommes armés non identifiés.

D’après le chef du Bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA), James Nunan, « vingt-deux civils ont été tués le matin du 14 février. Des hommes armés ont, pour une raison inconnue, ciblé ces personnes. Parmi les 22 victimes, nous sommes portés à croire que 14 étaient des enfants, dont 11 filles et neuf âgés de moins de cinq ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés. Une seconde femme enceinte a été blessée par balles. Heureusement, elle est encore en vie. Elle a été hospitalisée et se trouve dans un état critique. Hélas, elle a perdu son bébé. Dans la plupart des cas, ils ont été tués par balles et leurs corps ont été brûlés dans des maisons qui ont été incendiées ».

L’identité des assaillants reste inconnue malgré tous les témoignages

L’armée camerounaise et les combattants sécessionnistes se renvoient la responsabilité. L’opposition et des ONG locales ont accusé les soldats camerounais d’être responsables des cette tuerie.

Des leaders séparatistes installés à l’étranger ont indiqué sur les réseaux sociaux, qu’il s’agit d’un massacre organisé par des militaires. Des déclarations qui ont été démenties par un responsable de la communication de l’armée. « Les Forces de défense camerounaise ne sont pas impliquées dans ce massacre », a-t-il déclaré, pointant à son tour des bandes armées déguisées en militaires.

Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’un des deux principaux partis d’opposition, a « condamné le massacre » de femmes et d’enfants, dans un communiqué. Le PAP de Njang Denis a également réagi. Ils exigent qu’une enquête soit ouverte et demandent des sanctions contre les auteurs.

Sur sa page Facebook, l’avocat Felix Agbor Balla, président du Centre pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique (CHRDA), a condamné « l’horrible meurtre » de « femmes et d’enfants (…) par les forces de défense de l’Etat ».

 

Dans les colonnes du quotidien Le Messager, parution du 14 février 2020, le président du Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau (MPCN) parle des incohérences politiques de Maurice Kamto.  

 

Paul Eric Kingue s’exprime d’entrée de jeu en ces termes, « en tant que directeur de campagne de Maurice Kamto à la présidentielle 2018, il me souvient que nous avions reçu des appels des gens du Noso (Nord-ouest et Sud-ouest Ndlr), nous demandant de ne pas aller à la présidentielle pour être solidaire de leur cause. Kamto disait non dans les réunions. Il soutenait que nous irons à l’élection et nous y sommes allés (…). Qu’est-ce qui s’est passé pour qu’il change d’avis sur la participation au vote ? Si on disait à Kamto de ne pas aller à la présidentielle, il pouvait devenir fou. Il est allé quand même ». 

Pour le président du MPCN, ancien Maire de Njombé-Penja, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun aurait pu faire démissionner son seul député, Lazare Souob, de l’Assemblée nationale lors de la précédente mandature. Paul Eric Kingue soutient, «si vous dites qu’aller aux urnes n’apportera rien de nouveau, commencer par faire démissionner votre singleton député ». 

Le politique fustige aussi la logique de Maurice Kamto d’avoir appelé de tous ses vœux au boycott des récentes élections législatives et municipales alors que son parti n’y prenait pas part. Il estime par la même occasion que le président du MRC, en raison de son abstention à participer aux élections a emporté avec lui les rêves de ses nombreux militants aux rangs desquels Célestin Djamen, qu’il ’ironise en disant, « Mon ami Célestin Djamen, en quelque huit mois de prison, a vu sa barbe devenir toute blanche. En cinq ans, il deviendra à coup sûr imberbe ». 

Mort annoncée du MRC

« Les sous-préfets doivent les laisser curer les caniveaux pendant cinq ans. Faire de l’investissement humain durant les cinq ans en les encadrant car politiquement, ils sont morts », renchérit par ailleurs le leader Du MPCN pour prédire la mort imminente du MRC. Celui-ci annonce soutirer bientôt des militants dans les rangs du parti de Kamto pour injecter du sang neuf dans son propre parti. « Le MPCN va aussi recruter dans le MRC sauf les talibans. C’est un parti appelé à vider de tous ceux qui ne sont pas talibans », annonce Paul Eric Kingue. 

Le MPCN a remporté les mairies de Ndjombé-Penja et de Dibombari aux municipales du 09 février 2020. Pour ce qui est des législatives, Paul Eric Kingue était tête de liste de son parti dans le Moungo. L’ancien directeur de campagne de Kamto pour le compte du MRC lors de la présidentielle de 2018, fait savoir qu’il préférait travailler comme maire, même s’il venait à être élu député. 

 

Innocent D H  

 

Ce 14 février 2020, le Gouvernement vient de procéder comme annoncé en janvier dernier au lancement d’une deuxième vague de recrutement de 549 enseignants dans les universités d’Etat du Cameroun au titre de l’exercice 2020. Il s’agit d’un communiqué du premier ministre, Joseph Dion Ngute qui fixe les modalités y afférentes. 

 

C’est un recrutement qui est ouvert aux personnes de nationalité camerounaise, âgées au plus de 45 ans révolus au 1er octobre 2020 et titulaires d’un doctorat ou d’un PHD. Le premier ministre, Joseph Dion Ngute indique : « cette opération se déroule sous la coordination du ministre chargé de l’enseignement supérieur, suivant les dispositions réglementaires en vigueur ».

Les postes ouverts dans le cadre de ce recrutement sont réparties de la manière suivante : université de Bamenda (72 postes), Buea (71 postes), Douala (70 postes), Dschang (61 postes), Maroua (57 postes), Ngaoundéré (71 postes), Yaoundé 1 (71 postes), et Yaoundé 2 (56 postes). Il est à préciser que vingt autres enseignants seront recrutés dans le cadre du quota de régulation. 

Les candidats intéressés déposeront leurs dossiers dans l’une des huit universités d’Etat de leur choix au plus tard le 21 mai 2020, délai de rigueur. Quant aux candidats résidant à l’étranger, ils déposeront leurs dossiers dans les missions diplomatiques et les postes consulaires. 

En rappel, c’est le 13 novembre 2018 que le Chef de l’Etat a ordonné le recrutement spécial de 2. 000 enseignants titulaires du doctorat-PHD dans les universités d’Etat. Cette mesure présidentielle concerne les diplômés résidant au Cameroun, ainsi que ceux de la diaspora. Elle s’entend sur trois années, à compter de 2019, soit 1.000 enseignants en 2019. Pour les exercices 2020 et 2021, ce sont respectivement 549 et 500 enseignants qui seront recrutés. 

 

Innocent D H

 

 

Après l’attaque perpétrée contre le journaliste Ernest Obama, ses agresseurs, membre de la « brigade anti sardinards » ont peut être estimé qu’ils sont puissants, intouchables et que rien ne pourrait les atteindre.

 

Ils ont donc estimé que tout comme avec les artistes musiciens, ils peuvent également s’en prendre à celui que les jeunes, dans leur grande majorité considèrent comme un exemple. Dans un message publié sur Facebook, voici le contenu du message attribué à une certaine winnie savannah : « Tous ceux qui pactisent avec Biya ont intérêt ont intérêt à ne pas mettre les pieds dans la diaspora y compris Cabral Libii ».  

 

En réponse à ce post et faisant foi à d’autres recoupements, Anne Feconde Noah Porte parole de Cabral LIBII s’est voulue très claire

« Des informations portées à notre connaissance font état de ce que des activistes de la BAS projetteraient d'étendre leurs agressions physiques, sur la personne du Président National du PCRN, l'honorable Cabral LIBII.
Faisant suite à cette menace, nous apportons à l'attention de l'opinion publique nationale et internationale les précisions suivantes:

1- Le parti Camerounais pour la réconciliation nationale est un parti souverain dont l'idéologie est du centre droit. Il ne se laissera influencer par aucun courant extrémiste.

2- Le parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale est un parti qui prône le débat d'idées, la confrontation des points de vue, mais pas la guerre entre les enfants de la patrie.

3- Mais en revanche, si des individus réfractaires à la contradiction idéologique, venaient à s'arroger le droit de s'en prendre physiquement à à l'honorable Cabral LIBII, une riposte assidue et proportionnelle sera assurée.
Dans une telle hypothèse, le PCRN défendra son président sans lésiner sur aucun moyen pertinent.

L'approche paisible est un choix… ».

 

Réactions

Dieudonné Essomba : « Après s’être attaquée à Ernest Obama, la racaille appelée BAS prétend s’attaquer maintenant à Cabral ! Mais tout le monde sait qu’ils n‘oseraient pas ! Ce sont des lâches ! Ils ne prendraient jamais le risque de s’attaquer aux Bassa, ni aux Bamoun, ni aux Fulbé, ni aux Anglophones, ni à tout autre peuple du Cameroun ! Ils le paieraient extrêmement cher, car ceux-là ne sont pas des amuseurs publics ! Et ils n‘hésiteraient pas une seconde à leur briser les os ! Sans le moindre état d’âme ! Kangalash ! Kangalash ! Les os brisés, et la douleur lancinante de bras cassés, de contusions profondes et de traumatismes crâniens ! Il n’y a qu’aux Ekang qu’ils peuvent venir faire « leur maman », simplement parce qu’ils s’appuient sur un argument : « les Ekang ont le pouvoir » ! Cela signifie que si les Ekang les frappaient dur comme il convient et comme ils le méritent, ils inonderaient l’univers de leurs geignements de vieille femme, en appelant au secours le monde entier pour « génocide organisé par le pouvoir Ekang » ! Mais comme dans toute chose, il y a des limites. Et ces limites commencent à être franchies ! Il arrivera bien un moment où les Ekang se décideront de purger définitivement cette racaille de l’asticot qui leur tourmente l’esprit »!

Boris Fotso : « M. Essomba, si nous étions dans un pays sérieux, vous deviez être interpellé et enfermé, le pouvoir de Yaoundé vous aimes beaucoup, mais vous rendrez des comptes à cette nation, Une telle dérive langagière ne peut être tolérée dans une république !!! Bon Dieu !!! C'est sauvagement dangereux vos propos ! Venant d'un intellectuel vous devez être enfermé dans une prison de haute sécurité, c'est plus que du terrorisme que vous prônés, c'est une tuerie en masse… ».

Joseph Collins Atonnang Magbou : « Je suis du MRC et désapprouve cette barbarie de cette secte appelé BAS. Nous menons un combat noble et ne devons pas être distrait par les gens qui nous tirent vers le bas. Notre adversaire est connu et c'est le système Biya. On n’a pas besoin de la distraction… ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

La représentation diplomatique américaine sur sa page Facebook fait savoir à l’opinion, que les américains ont aidé le Cameroun dans la mise d’un plan de contrôle de passagers aux points d’entrée. 

 

En tant que partenaire du Cameroun, les Etats-Unis ont décidé d’apporter leur aide dans la prévention du Coronavirus. Sur leur page Facebook, l’Ambassade américaine précise les domaines dans lesquels l’aide a été dirigée. «Avec l’urgence de santé publique posée par le Coronavirus qui domine l’actualité, le gouvernement des Etats-Unis à aider le Cameroun à mettre en place un plan de contrôle de passagers aux points d’entrée», peut-on lire sur ladite page de la représentation diplomatique américaine présente dans notre pays. 

Dans cette publication, les américains précisent que les points dont il est question concernent les aéroports notamment celui de Douala, de Yaoundé et de Garoua. Il convient de noter que parmi les mesures qui ont été prises au Ministère de la Santé et qui sont déjà implémentées sur le terrain, il y a les contrôles au thermomètre laser qui sont effectués dans nos aéroports. 

« Nous allons renforcer la surveillance au niveau des postes de santé des frontières aéroportuaires (Nsimalen, Douala, Garoua) et portuaires (Douala et Kribi). Nous allons adapter des outils de collecte des données (fiches de notification, fiche de déclaration de malade pour les voyageurs, définition des cas), former les équipes d'intervention et d'investigation rapides », déclarait le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé. 

Cela signifie donc que l’aide du Cameroun qui épouse les mesures déjà mises en place par le Minsanté n’est que la bienvenue. Outre d’intervenir dans le domaine du contrôle, les américains annoncent qu’ils envoient des kits et réactifs au Centre pasteur de Yaoundé par le biais de leur Centre pour le contrôle et la prévention des maladies. Cela est fait pour que le Centre augmente sa capacité de diagnostic au Cameroun et qu’il ait la possibilité de soutenir d’autres pays de la sous-région avec des tests de diagnostic.  

 

Liliane N.

 

Il s’agit de Mira Company qui devient ainsi le 5e opérateur qui commercialise le ciment au Cameroun.

 

Le secteur du ciment devient de plus en plus concurrentiel au Cameroun. Après Cimencam filiale locale du groupe Lafarge-Holcim-Maroc Afrique (LHMA), le Nigérian Dangote ; le Turc Eren Holding qui contrôle le capital de Medcem Cameroun ; et le Marocain Cimaf, c’est la firme Mira Company qui s’est installée  au Cameroun. Sa marque de ciment semble avoir conquis les consommateurs de Yaoundé. Car la firme est logée dans la capitale. Le sac du ciment y est vendu au prix de 4400 FCFA le sac de 50 kg. Et d’après certains clients, c’est cette nouveauté de prix qui les attire. « À certains moments, les autres marques de ciment se vendent également à 4400 FCFA, voire 4300 FCFA le sac », déclare un propriétaire de quincaillerie dans le quotidien Le Jour édition de ce 14 février 2020.

 

Pour la petite histoire Mira Company a signé une convention avec le gouvernement à la fin de l’année 2015. Cette convention lui permettait de bénéficier des dispositions de la loi portant incitations à l’investissement privé au Cameroun (exonérations de 5 à 10 ans, NDLR), dans le cadre d’un projet de construction d’une cimenterie dans la ville de Douala, la capitale économique du pays. « Cette nouvelle unité de production, dont le montant de l’investissement est estimé à 32 milliards de FCFA, ambitionnait alors de créer 1600 emplois au total, pour une production annuelle d’un million de tonnes de ciment », rapporte Le Jour

 

A titre de rappel, Cimencam a tenu le monopole de la vente du ciment au Cameroun pendant plus de 40 années. C’est en 2013, avec l’arrivée sur le marché de nouveaux opérateurs, qu’il a perdu ledit monopole. Mira Co qui fait grimper à 5 le nombre de sociétés qui produisent et commercialisent le ciment au Cameroun, n’a toutefois apporter une certaine révolution au niveau des prix. Les clients attendent toujours que la multiplication d’opérateurs crée une certaine dynamique au niveau des prix qui sera bénéfique pour eux. Cependant les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent. Ce qui pousse d’aucuns à penser qu’il y aurait une entente illicite sur la question des prix entre les opérateurs présents au Cameroun.



Liliane N.

L’ex-capitaine des Eléphants fait savoir que la proposition de Gianni Infantino sur l’organisation de la CAN tous les 4 ans est une bonne idée. Une posture qui est loin d’épouser celles de Habib Beye et Samuel Eto’o.   

 

Se prononçant sur la proposition de Gianni Infantino, lors de son passage à Paris pour une formation avec l’UEFA et le Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, Didier Drogba prend le contre-pied de Habib Beye et Samuel Eto’o. Pour lui organiser une CAN tous les quatre ans est une bonne idée. « Cela peut être une bonne chose parce cela donnerait une saveur particulière à ce trophée par sa rareté », argue-t-il. 

Bien avant la proposition du président de la FIFA, Habib Beye avait déjà fait une déclaration en 2017 dans l’émission Café des Sports que, « la CAN est une compétition exceptionnelle pour le football africain. Il est plus judicieux de l’organiser tous les deux ans au lieu de quatre années. Ce, même si beaucoup de joueurs africains évoluant en Europe subissent d’énormes pressions de la part de leurs clubs employeurs à chaque phase finale ». 

Cette position de Habib Beye est partagée par Samuel Eto’o, l’ancien attaquant des lions indomptables du Cameroun. En effet, dans un entretien accordé à RFI, il fait part de sa désapprobation. Selon lui, un tournoi continental tous les quatre ans ne servira guère la cause de l’Afrique. 

Lire aussi : Une Can tous les 4 ans : Patrick Mboma donne sa position

 

Innocent D H

 

Des citernes de carburant renversées, qui déversent sans aucun contrôle leur contenu a été, il y a vingt deux ans une aubaine pour des centaines de personnes.  

 

Du moins, l’ont t-ils cru car au final, ils avaient malheureusement rendez vous avec la mort et d’autres sont devenus des handicapés à vie. Hommes, femmes et enfants, résident aux alentours du dépôt pétrolier de Nsam, lieu du sinistre ont cru  saisir une « magnifique » occasion pour se faire plein d’argent.

Certains automobilistes, personnels et transporteurs en commun ont garé leurs voitures, abandonnant parfois les clients à l’intérieur parce qu’il n’était pas question de laisser passer une telle occasion. L’un des « profiteurs » a malencontreusement laissé tomber un mégot  de cigarette et catastrophe, tous ont flambé comme des torches, car imbibés d’essence.

Le Cameroun, a ainsi connu l’un des jours les plus sombres de son existence. En moins de quelques heures, des familles entières ont disparu, certains ont perdu des êtres chers et tous ces morts sont devenus ce que Monseigneur Jean Zoa, avaient appelé lors « les Morts de la honte », alors qu’il faisait l’homélie pendant le culte œcuménique organisée en mémoire des disparus.

Le prélat avait insisté sur le fait que « Tous ceux qui ont perdu la vie ce 14 Février 1998 avaient succombé aux affres de la pauvreté en se précipitant vers un mirage. Ils ont fait ce choix parce que certains se sont accaparés des richesses du pays et évitent de distribuer avec les autres. Ce sont les mêmes qui ne mettent pas les mesures en place pour que les jeunes trouvent des emplois, ce qui leur auraient évité de mourir dans d’aussi atroces souffrances… ».

Certes, ce cas de figure ne concerne pas toutes les victimes de la catastrophe de Nsam puisque nombreux sont ceux qui bien que nantis ont choisi d’agir par cupidité.    

 

22 ans après, quelles sont les leçons qui ont été tirées ?

On est tenté de croire qu’aucun enseignement n’a été tiré. L’appât du gain facile semble « hanter » l’esprit de certains Camerounais puisque d’aucuns se sont précipités pour revendiquer les corps des personnes décédées, alors qu’ils ne les connaissaient nullement mais, comme il y’avait des enveloppes à décharger pour donner un sépulcre honorable et décent aux disparus, « il fallait donc en profiter ».

Dans un contexte tout aussi macabre, ceux qui n’hésitent pas à « faire les poches » aux personnes accidentées sur les routes, sans tenter de leur apporter le moindre secours lorsqu’ils se rendent compte que celles-ci sont très mal en point sont eux aussi adeptes de «  l’appât du gain facile ». Sans tenir compte des risques encourus, ils ne pensent qu’à ce qu’ils peuvent gagner et certaines mentalités n’ont point changé depuis le 14 Février 1998. D'où la question suivante : Si la même situation se présente aujourd’hui, les Camerounais seront –ils assez matures pour passer à côté de la tentation ?  

Des centaines de personnes ont disparu, emportées par les flammes et, aujourd’hui, seules les membres de leurs familles s’en souviennent peut être.

 

Nicole Ricci Minyem

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01