25/10
Christian Wangue, l’éphémère empire d’un journaliste africain « en congé »
14/10
Pratiques mafieuses au Cameroun : Mediapart remporte le procès contre Bolloré
23/09
Préparatifs Mondial 2022 : Toko Ekambi forfait pour le match Cameroun-Ouzbékistan.
21/09
La bataille d’équipementier conduit à un bashing entre Samuel Eto’o et Yannick Noah
25/07
L’Union Africaine se félicite de la reprise des exportations de céréales d’Ukraine et de Russie
21/07
Football: la FIFA condamne le Cameroun à payer plus d’un milliard de FCFA au portugais…
20/07
Affaire de mœurs: la sex tapeuse Cynthia Fiangan a passé sa première nuit en prison
19/07
Le Cameroun veut importer 400 000 tonnes de riz en 2022
19/07
Droits de l’homme: Le REDHAC vole au secours du Directeur de publication du journal Le…
19/07
L’ancien Lion indomptable Stéphane Mbia risque la prison en Espagne
19/07
Découvrez le programme du séjour du président français Emmanuel Macron au Cameroun
18/07
Les Lionnes indomptables qualifiées pour les barrages de la Coupe du monde 2023
18/07
Mea Culpa: les camerounais accepteront-ils les excuses de Gaëlle Enganamouit
18/07
Lettre ouverte/Calixthe Beyala au président Macron: «venez-vous pour adouber un homme pour la transition au…
18/07
Emmanuel Macron au Cameroun, c’est confirmé
15/07
Le président de la République nomme de nouveaux responsables au sein de l'armée
15/07
Administration territoriale: le président de la République nomme 14 nouveaux préfets et 57 sous-préfets
15/07
CAN féminine 2022: les Lionnes indomptables éliminées en quart de finale
14/07
Diplomatie: le président Emmanuel Macron annoncé au Cameroun
14/07
Match Cameroun-Nigéria: 5 raisons pour croire à la qualification des Lionnes indomptables

Alors que les enquêtes sont encore en cours pour rattraper les 07 malfrats qui ont ôté la vie à cet homme d’affaire vivant au quartier Bonabéri à Douala, on a plus de détails sur les circonstances de son agression fatale dans la nuit du 25 au 26 février 2020.

 

On en sait un peu plus sur les circonstances de l’assassinat brutal et violent de Mr André Weladji, homme d’affaire reconnu sur la place de Douala. Les enquêtes se poursuivent et quelques langues se délient, les membres de la famille ont des souvenirs plus clairs du drame qu’ils ont vécu cette fameuse nuit.

Les faits se déroulent dans l’arrondissement de Douala 4e, à Bonabéri. Précisément au niveau de l’entrée face Camwater, non loin du Collège Nabico. Dans la nuit du 25 au 26 février, le pire s’est produit au sein de la famille Weladji. Dans la nuit de ce mardi à mercredi, le papa de la maison était revenu de ses activités comme à la normale. La famille s’était retrouvé et les uns et les autres sont allés se coucher sans rien s’imaginer ce qui allait arriver au milieu de la nuit.

Alors que le jour se pointait déjà, vers 4 heures du matin, une bande d’hommes munis d’armes blanches (machettes, couteaux et autres objets tranchants) font irruption dans le domicile des Weladji. Après être parvenu à entrer dans la maison par effraction, ils vont dans un grand bruit proférer des menaces et rassembler toute la maisonnée dans le salon. Des menaces, des injures, les malfrats qui sont en tout au nombre de sept (07), demandent dans un premier temps « où est le coffre-fort qu’il y a dans cette maison ? ».

Mais de toute évidence, les hommes armés semblent connaître à l’avance la réponse. Il n’existe aucun coffre-fort dans cette maison. Mais les bandits, visiblement sous l’effet de drogue vont s’en prendre au papa de la maison. André Weladji sera pris à partie par ces malfrats. Dans une brutalité inouïe, ils vont arroser le père de la maison de coup de poing, coup de pieds pour par la suite lui asséner de manière très violente des coups de couteaux. Ils vont laisser pour mort Mr André Weladji.

Les traces de sang présents sur les lieux au matin du 26 février attestent de la sauvagerie des malfrats. André Weladji sera transporté à l’hôpital de Bonassama, tout près de la Mairie de Bonabéri, après le départ des agresseurs. Malheureusement, il va y rendre l’âme, en raison notamment d’un coup de poignard reçu au dos qui lui aura fait perdre trop de sang. Les autres habitants de la maison ont également été blessés, dont un de ses fils assez grièvement. Mais leurs vies sont hors de danger.

Plusieurs hypothèses énoncent le règlement de compte. Mais à ce stade des investigations, difficile à prouver.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ces enseignants ont été sanctionnés au motif d’abandon de poste. 

 

36 enseignants qui avaient abandonné leur poste dans la région du Nord-Ouest ont été suspendus du Fichier solde de l’Etat. Ils ne perçoivent plus leur salaire. En date du 18 décembre 2019, le Préfet du département de Donga Mantung, Dr Nkwenti Simon Ndoh, a commis à cet effet un arrêté. Ledit arrêté constatait leur absence régulière à leur poste de responsabilité. L’autorité administrative avait requis que leur suspension du Fichier solde soit immédiate. Ce qui a été fait. Les enseignants mis en cause n’ont donc pas perçu leur salaire cette fin de mois. 

Une situation qui déplaît et révolte le Collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic). Le Ceic a saisi par voie de correspondance le Ministre secrétaire général des services du Premier ministre. Dans la correspondance envoyée au membre du gouvernement, il indique qu’il s’agit d’une suspension abusive et unilatérale. En outre il s’interroge sur les procédures sur lesquelles certaines autorités administratives s’appuient pour soumettre des enseignants à des suspensions de solde.

Par ailleurs, le Ceic évoque la crise anglophone qui s’accompagne de l’insécurité dans cette région anglophone et celle du Sud-Ouest. Le Collectif mentionne les violences auxquelles, les enseignants sont exposés et doivent faire face. A cela le Ceic ajoute l’abus de certaines autorités administratives. Ils font remarquer que les enseignants sont abandonnés lorsqu’ils sont kidnappés par les éléments des groupes séparatistes. 

Pour tout cela donc, le Ceic demande que la décision de suspendre ces 36 enseignants du Fichier soit levée. Une suspension qui de leur point de vue est arbitraire. Ils réclament également l’implication dans le processus de la suspension de solde des enseignants des services de la discipline et du contentieux du Ministère des Enseignements secondaires et du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative.

 

Liliane N.

 

L’épouse d’Adamou Ndam Noya le président de l’Union démocratique du Cameroun élue Député et Maire, a troqué son siège à l’Assemblée nationale pour la Mairie de Foumban.

 

Plus besoin de s’interroger sur le choix que doit faire Hermine Patricia Ndam Njoya. L’épouse du président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) a décidé de ne plus siéger à l’Assemblée nationale. Elle avait posé une double candidature pour le compte de l’Udc, le parti politique fondé par son époux Adamou Ndam Njoya, qui aux dernières nouvelles, était souffrant. Les résultats des élections municipales et législatives étant connues, l’épouse de Ndam Njoya a été voté pour une place de Député à l’Assemblée nationale et une autre à la Mairie de la Commune de Foumban à l’Ouest. Elle a donc décidé de ne plus être Député. Elle est désormais le Maire de Foumban. Elle y remplace son époux Ndam Njoya qui était le Maire sortant de ladite Commune. 

 

Hermine Patricia Tomaino Ndam Njoya ne pouvait donc pas être à la fois Député et Maire, du fait de la loi qui interdit ce type de cumul de fonctions, au Cameroun. L’article 24 de la loi du 29 décembre 2006, fixant les conditions d’élection de Député à l’Assemblée nationale stipule que: «le mandat de Député est [également] incompatible avec celui de Sénateur, les fonctions de Maires, de Délégué du gouvernement auprès d’une Communauté urbaine (aujourd’hui Maire de la ville Ndlr), de président du conseil régional, avec toute fonction publique non élective, avec les fonctions de président du conseil d’administration ou de statut de salarié dans un établissement public ou une entreprise du secteur public ou parapublic». 

 

Pour parler en bref du nouveau Maire de Foumban, lors de la dernière mandature, c’est elle qui représentait l’Udc à l’Assemblée nationale. Elle a été élue Député de la nation pour la toute première fois en 1991. C’est l’année au cours de laquelle, elle a rejoint le parti politique de son époux. Elle a occupé le poste de secrétaire dans la commission des lois constitutionnelles, des droits de l’homme et des libertés, de la justice, de la législation et du règlement, de l’administration de la chambre basse. Elle a été aussi le porte-parole des Députés de l'Udc.

 

Liliane N.


Le Dr Malachie Manaouda le Ministre de la Santé publiqe indique que des prélèvements faits sur l’américaine en question, et analysés au Centre Pasteur, ont révélé qu’elle n’est pas atteinte du Coronavirus.

 

Pour mieux comprendre la sortie du Dr Malachie Manaouda Ministre de la Santé (Minsanté), il convient de rappeler qu’une rumeur faisant état d’une américaine infectée au coronavirus et entrée au Cameroun a circulé. En fait, l’américaine en question est arrivée dans la ville de Maroua, région de l’Extrême-Nord le 19 février 2020. Du fait de la rumeur de sa contamination au Coronavirus, les services techniques du Ministère de la Santé ont fait des investigations, le 27 février 2020. Il en ressort donc qu’il ne s’agit que d’une fausse alerte. 

« La concernée a été confinée dans un site où des prélèvements ont été effectués et les analyses faites au Centre pasteur du Cameroun à Yaoundé. Fort heureusement les résultats se sont avérés négatifs pour le Covid-19. Son état clinique est satisfaisant», peut-on lire dans le communiqué du Minsanté. 

En dépit de cette bonne nouvelle, Malachie Manaouda recommande aux populations de rester vigilantes. Il demande à celles-ci de respecter les règles d’hygiène. Et aux voyageurs venant des pays où le coronavirus est déclaré, il leur demande de se signaler aux autorités sanitaires pour les modalités de suivi de leur entrée au Cameroun.

«...Toute personne ayant effectué un voyage hors du Cameroun ou ayant été en contact avec un voyageur en provenance des pays concernés par le Covid-19, et qui présente des symptômes à type d’écoulement nasal, de toux parfois accompagnée de fièvre de composer immédiatement le numéro de téléphone gratuit 1510 afin d’être pris en charge», a écrit le Minsanté. 

Le Dr Malachie Manaouda interpelle également le personnel aux points d’entrée et le personnel soignant des formations sanitaires. Il leur demande d’être plus vigilants, de renforcer les mesures de prévention surtout de déclarer tout cas paraissant suspect. 

En outre le Ministre Manaouda indique aux camerounais que le pays a mis sur pied un système qui permet de tracer tout voyageur qui vient des pays touchés par le Coronavirus.Ce système permet d’avoir l’identité complète dudit voyageur, son numéro de téléphone et sa ville de résidence entre autres. 

 

Liliane N.

 

 

C’est ainsi que Édouard Bokagné a intitulé l’analyse proposée ce matin pour illustrer l’attitude de l’homme qui, à l’issue de la présidentielle d’Octobre 2018 avait été classé 2ème mais qui a pourtant choisi le boycott des élections municipales et législatives quelques mois plus tard. 

 

« Je vais encore déplaire et me valoir des torrents d'insultes. Mais contre ça, je suis vacciné. J'avais dit - et je le répète encore ici - Kamto est politiquement mort. J'ai parlé de Kamto et pas du MRC. L'un n'est pas l'autre. L'un n'a plus de futur. L'autre peut espérer en avoir un. Voici pourquoi et comment.

Vous me montrerez les méga foules qui ont fait jouir La Petite Plume du Peuple - c'est elle qui l'a écrit - et je vous dirai : calmos ! Les morts savent mouvoir des foules. Le Bouddha et Mahomet sont des squelettes quelque part, mais reconnaissez qu'ils n'ont jamais été aussi populaires qu'aujourd'hui.

D'ailleurs, populaire, Kamto l'était déjà bien avant. Pensez ce que vous voulez : son score de 15% aux présidentielles n'avait rien de ridicule. Il ne matérialisait pas l'électorat potentiel (qu'il n'a pas fait grand chose pour mobiliser) ni même l'électorat réel qui s'est caractérisé par un fort taux d'abstention.

Il y avait un travail à faire si la volonté était de gagner le vote. Le plan national de résistance ? C'était un truc foireux : à faire dans son froc. Il y a perdu 9 mois à tourner en rond alors qu'il fallait installer des unités pour conquérir les locales et les municipales. Sorti de là, il s'est mis à danser la danse Bafia avec le NOSO. 

Quand il a alors voulu tenir ses meetings, il en a été empêché. En lutte, ça s'appelle la clé 14. Empêcher à l'adversaire de se mouvoir de façon utile. Il s'est remis à tourner en rond : à la Place de la République, à Montréal, etc. Vous avez noté que même le Pr Doom en a été agacé. Il voyait bien que ça ne menait à rien.

 

Et Magellan nous est revenu après son tour du monde. Qu'est-ce qui a changé ? Mais tout, mes amis. Le 09 février est passé. Maires et députés entrent en fonction. El Génius ? Il tient des giga-téra-oméga meetings. N'avez-vous pas noté la différence ? Ils sont maintenant bien encadrés. Parce qu'ils sont inoffensifs.

Prochain rendez-vous : dans cinq ans. Si ses forces le lui permettent, notre génie peut tenir deux hyper-meetings par jour. Il a cinq ans pour le faire. Mais qu'il regarde un peu au Gabon et en RDC : Ping et Fayulu sont déjà exténués. 5 ans, c'est long. Et toujours le même rituel des adorateurs extatiques d'un messie mort.

Les fameuses foules, désormais encadrées, ne peuvent plus aller n'importe où - si tant est qu'elles y avaient pensé - et surtout pas vers Étoudi. Encore que, si semblable mouvement venait à être esquissé, il serait interprété comme une provocation qui nécessitera encore ces pressions maximales de 9 mois. 

 

Voilà ce qui me semble être un zonage parfait. Notre type est dans un cercueil taillé sur mesure et en route pour le cimetière des politiciens ratés. Ceux qui en doutent, rendez-vous dans 5 ans. Lui, c'est cuit. Quid de son parti ? Le MRC a su ratisser large. Du tout-venant, des vauriens, des amuseurs publics, 

Des ploucs, des faiseurs de bruit ; mais là-dedans, il y a aussi des valeurs. Un Me Sihm, une Michelle Ndoki, un Célestin Djamen et bien d'autres sont la face apparente d'un iceberg qui peut jouer un rôle dans l'univers politique national. Encore faudrait-il qu'ils sortent de la reptation dévote et assument leur destin. 

Le petit Ékanga et ses leçons pédantes peut toujours chanter. Depuis qu'il fréquente des colibris sénégalais, il est devenu un rossignol européen. Il n'a pas 30 ans. Le Cameroun indépendant en a 60. Des impertinents ? Dieu seul sait que ce pays en a eus ; chaque génération en amenant son lot. 

 

Ce Cameroun n'a pas la prétention d'être la France ni l'Europe tant il est pétri de son histoire avec eux. Il ne s'émeut guère de propos inconsidérés d'un chef d'État hautain. Ces gens-là passent. Jupiter, le Macron ? C'est rien du tout. Y en avait un qu'on appelait Dieu. Carrément. Il est passé lui aussi.

Oh, ne faites pas attention à ces badauds qui ont crié aux fenêtres de l'ambassadeur. Tout le monde a entendu parler de l'excès de zèle. On crie un peu et puis, plus rien. Des pressions maximales de 9 mois pour libérer Kamto ? Je n'en crois trop rien. La France se soucie bien plus de Bolloré ou de Castel ».

 

N.R.M

 

Le porte-parole de l’armée camerounaise veut mettre fin aux polémiques continuelles autour des chiffres réels du massacre de Ngarbuh. Il est clair, « l’armée ne fait pas de guerre de chiffre, ni avec un évêque, ni avec la société civile. » Une contre-attaque à l’endroit de ces autres acteurs de la société qui contestent preuve à l’appui, les chiffres annoncés par le gouvernement et son armée.

 

Le Colonel Cyrille Atonfack va en guerre contre les chiffres et l’acharnement de certains prélats et organisations de la société civile qui affirment mordicus qu’il y a eu plus de 5 morts au cours des attaques de l’armée dans la localité de Ngarbuh, Nord-Ouest Cameroun. La stratégie de défense, la contre-attaque. Le colonel Atonfack rappelle à ces organisations leur inertie ou leur voix inaudible.

Le porte – parole revient sur plusieurs faits. « Quand nous avons perdu 17 militaires, on n’a pas entendu parler d’évêque, on n’a pas entendu parler de société civile. Quand madame Florence Ayafor a été écartelée, violée, tuée, décapitée, on n’a pas entendu qu’il y avait un évêque du côté de Kumbo ou de Bamenda, on n’a pas entendu y avait la société civile. Lorsque 4 policiers ont sauté sur une mine en mission de sécurisation de cette zone-là, on n’a non plus entendu qu’il y avait un évêque ou une société civile. » 

Des cas qui ont à leur époque créée de l’émoi au sein de la population camerounaise. Des évocations qui donnent de croire que ces organisations sociales ont des indignations sélectives. Des indignations à géométrie variables.

Imposture de Human Rights Watch : Ilaria Allegrozi puise ses informations chez des terroristes avérés (EXCLUSIF)

Une fois ce constat posé, le porte-parole de l’armée remet la balle au centre et pose le problème en d’autres termes. Pour Cyrille Atonfack, « le problème qui se pose aujourd’hui n’est plus celui de la guerre des chiffres, c’est de savoir pour qui roule l’église catholique au Cameroun notamment dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. Pour qui roule la société civile camerounaise qui est censée défendre les hommes et femmes de ce pays et donc in fine, la nation ? »

Une interrogation aux allures d’accusations à l’endroit de ces autres acteurs qui se donnent beaucoup de mal à démontrer que c’est l’armée qui serait coupable du massacre de près de 22 camerounais dont des femmes et des enfants. Le colonel pose une question, pour qui roule la société civile ? Pour d’autres intérêts, si l’on s’en tient au discours du porte-parole de l’armée.

 

Stéphane NZESSEU

 

Manifestement, le Coronavirus ne passera pas par le Cameroun. Un dispositif impressionnant du ministère de la Santé publique est en poste au sein de l’aéroport international de Douala. Aucun passager ne passe entre les mailles du dispositif.

 

Il est des situations qui donnent d’être fier d’être camerounais. Au rang de ceux-ci, le dispositif sécuritaire contre le coronavirus tel qu’implémenté au sein de l’aéroport international de Douala. Il est simple et efficace. A la descente d’avion, les passagers entrent dans les bâtiments de l’aéroport. Sur le parcours du corridor qui les conduits vers le hall de l’aéroport, le ministère de la santé publique en collaboration avec les Aéroports du Cameroun (ADC) ont mis en place un système de prise de paramètres rapides des passagers.

En effet, il s’agit de deux agents de santé en combinaison appropriée qui vous accueillent, puis vont prendre votre température. Une fois votre température prise (pour savoir si vous faites de la fièvre), le médecin présent procède à des observations et à un petit interrogatoire pour s’assurer que vous ne présentez aucun symptôme de la maladie. Une fois l’examen fait, vous remplissez un formulaire qui donne des informations complémentaires sur votre état de santé. Question aussi de garder les traces de votre passage par le service de prévention de l’aéroport de Douala.

Les quelques voyageurs interviewés au sortir de l’aéroport sont tous de manière unanime, qu’« au regard de la crise mondiale que génère cette crise de santé, aucune précaution n’est de trop. Ce d’autant plus qu’en dépend la santé et la vie d’un plus grand nombre de personnes. » Ils sont peu nombreux à la sortie de l’aéroport qu’on peut voir arborer des masques et des cache-nez.

Seulement, quelques questions subsistent. Si le cas échéant, une personne venait à présenter des signes de maladie, quelles sont les précautions envisagées pour la prise en charge immédiate. Là-dessus, un médecin nous informera qu’il y a une salle affrétée pour la mise en quarantaine au sein de l’aéroport.

Dans cette salle de quarantaine, le malade est mis sous observation. Une ambulance viendra le chercher pour l’hôpital général de Douala. Et là-bas, il sera possible de lui donner des soins en vue de le sortir de la maladie.

En attendant, jusqu’ici aucun cas n’a été détecté au niveau de l’aéroport international de Douala. Et les équipes se relaient de jour comme de nuit au rythme des arrivées des vols internationaux. Question de traquer le coronavirus et de lui barrer la route du Cameroun.

 

Stéphane NZESSEU

 

Ils sont de plus en plus présents dans les rues de la capitale économique. Chasubles oranges, ils traquent les automobilistes susceptibles d’être intimidés, question de leur extorquer quelques sous. Des braqueurs d’un autre genre.

 

Quelques mètres avant le lieu-dit Mobil Guinness, juste après Ange Raphaël, un groupe de jeunes camerounais est posté de part et d’autres de la voie publique. Sur les abords de la chaussée, des véhicules de particuliers sont garés. C’est alors que notre véhicule est aussi interpellé par un des agents chargés de la prévention routière.

Le conducteur de notre véhicule va se garer sur le côté de la route. Puis l’agent qui venait de nous interpeller va se rapprocher du véhicule. Il se présente « je suis Ambana Bekono Pierre, je suis agent de la prévention routière du ministère des transports ». Pour appuyer cette présentation, il présente un badge de manière furtive.

Tout de suite, il demande le dossier du véhicule et le permis de conduire du conducteur. Il consulte longuement et attentivement les pièces. C’est complet, rien à redire. On peut alors lire un air de désarroi sur le visage du contrôleur. Comme dans un sursaut, il demande à consulter la malle arrière du véhicule. Ce que le chauffeur va faire aisément.

Une fois à l’arrière du véhicule, Mr Bekono va demander à voir l’extincteur, la boîte à pharmacie, le cric du véhicule et d’autres pièces du genre. Le conducteur va progressivement lui présenter toutes les pièces. Visiblement tout est au complet. Comme cela ne suffit pas, le contrôleur décide d’ouvrir la boîte à pharmacie. Et constate qu’il y manque l’alcool et la boîte de Bétadine est périmée.

Ce dernier décide donc de s’accrocher sur ces deux éléments pour dire que nous sommes en infraction et qu’il va devoir nous coller une contravention. A moins que nous soyons d’accord « pour négocier ». Un des occupants du véhicule lui dit, « eh bien puisque vous êtes de la prévention routière, nous croyons que vous venez de nous prévenir de l’importance du remplacement de notre boîte de Bétadine. » Celui-ci de répondre « l’heure n’est pas à la sensibilisation, on l’a fait depuis très longtemps. Maintenant c’est la répression. »

A la question de savoir s’ils ont le droit en tant qu’agents civils du ministère des transports de coller une contravention à un citoyen, puisqu’il n’y avait aucun « homme en tenue » avec eux, notre contrôleur confus, veut jouer à l’intimidation. « Si vous ne voulez pas le monsieur là-bas va vous dresser une contravention et nous allons retenir votre carte grise, et c’est au trésor que vous viendrez chercher ça ». Les discussions s’enflammèrent.

Pour une boîte de Bétadine, des personnalités sont retenues par la prévention routière. Le conducteur voulant mettre fin à la grogne a sorti de sa poche un billet de 500 FCFA qu’il lui a tendu. Et notre contrôleur, avec un air de dédain l’a pris, a remis les pièces du véhicule et nous a libéré.

Donc toute cette affaire ce n’était que pour un billet de 500 FCFA.

 

Stéphane NZESSEU

 

L’initiative portée par le Forum régional des jeunes leaders du Nord (Forjel) a été lancé ce vendredi à Garoua par le Gouverneur de la région du Nord Jean Abate Edi’i. Objectif de l’opération, traduire en acte concret la vision du Chef de l’Etat Paul Biya dans la promotion d’une éducation de qualité.  

 

Les jeunes leaders du forum régional du Nord à travers cet acte de générosité, veulent marquer leur détermination à assurer une éducation de qualité dans le Nord, classée zone d’éducation prioritaire. Un geste qui traduit aussi leur solidarité au côté du Gouvernement à soutenir le volet éducation.

« Je suis heureux de constater que les jeunes de la région du Nord regroupés sous ce label de Forgel s’investissent dans cette activité qui est fondamentale et qui vient en appui avec les efforts du des pouvoirs publics pour pouvoir donner à notre Gouvernement des chances de s’épanouir », déclare le Gouverneur de la région du Nord, Jean Abate Edi’i pour encourager ces jeunes. 

Le Forgel n’a pas que remis des tables bancs, dans la foulée il a primé les meilleurs élèves de l’école publique Bénoué. Et toutes ces actions revêtent un sens pour le Forum. « Nous avons voulu agir dans un projet, celui du renforcement des capacités d’accueil, de confort dans les établissements scolaires, grâce à l’opération 1000 tables bancs dans la région du Nord. Les membres du Forgel qui sont des jeunes de la région, sont conscients de la responsabilité qui leur incombe », souligne Souaibou, président du Forgel. 

Pour Georgette Lekeufack, directrice de l'École publique Bénoué, la joie est grande après avoir reçu un tel don. « Les enfants étant assis à même le sol ne peuvent être bien éduqués. Nous souhaitons que ce geste soit protégé par l’œuvre de Dieu ».  Plusieurs autres écoles de la région du Nord vont aussi recevoir des dons en tables bancs du Forgel dans les prochains jours. 

 

Innocent D H

 

Après trois années d’absence, le défenseur du FC Torino en Italie va participer aux rencontres des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN). Selon les informations relayées sur le compte Twitter de Cfoot Cameroun, le retour du footballeur camerounais est la résultante d’un appel de la Nation, du sélectionneur et de l’ensemble de son staff. 

 

Pour de nombreux observateurs, après trois années d’absence dans la tanière, le retour de ce lion indomptable ravit les supporters de l’équipe nationale. Même si l’information tarde encore à être confirmée par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le Cfoot Cameroun quant à lui sur son compte Twitter souligne d’ores déjà que le défenseur central du FC Torino sera de l’aventure pour la reprise des éliminatoires de la CAN 2021. L’on peut lire à juste titre, « appel de la Nation, du sélectionneur et son staff vient de revoir l’approbation de Nkoulou Nicolas rejoint la tanière qu’il a quittée il y a trois ans ». 

En rappel, c’est en 2017 que Nicolas Nkoulou a pris la décision unilatérale de mettre fin à sa carrière internationale. Mais le 24 décembre 2019, le ministre des sports Narcisse Mouelle Kombi, reçoit le sportif camerounais et va le convaincre de revenir sur sa décision initiale, a-t-on appris des sources dignes de foi. Le membre du Gouvernement camerounais avait d’ailleurs écrit sur sa page officielle de Facebook, « j’ai reçu ce jour en audience le Lion indomptable Nicolas Nkoulou. Dans le cadre de nos échanges le talentueux footballeur m’a dit son amour pour son pays le Cameroun. Je lui ai rappelé mon vœu de le revoir défendre brillamment les couleurs nationales ». 

Au moment de son départ de l’équipe nationale, l’ancien défenseur de Marseille avait affirmé une décision qui, « semblait nécessaire et qu’elle répondait à un objectif principal à savoir : revenir plus fort demain car un lion ne meurt jamais ». Cette déclaration du meilleur joueur de la saison 2012 et 2013 de l’Olympique de Marseille intervenait alors au lendemain de la conquête du cinquième titre de champion d’Afrique par le Cameroun. 

 

Innocent D H

 

Page 459 sur 1015






Sunday, 05 June 2022 11:01