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Une mélodie enivrante, des paroles saisissantes, le duo Audrey Nguen – Joel Bitom fait mouche. Alors qu’ils ne sont qu’à leur première collaboration, les deux artistes semblent revenus ensemble d’un voyage au cœur de la félicitée. Et ils nous partagent le fruit de leur extase.

 

Initialement, le projet musical devait être disponible le jour où l’église chrétienne de par le monde célèbre l’effusion du Saint Esprit. Notamment, le dimanche 23 Mai dernier. Et pour cause, ils avaient déjà annoncé le titre du single, « Saint Esprit ». Une belle coïncidence qui finalement tiendra la promesse des fleurs. Eh oui, c’est bel et bien le jour du « Saint esprit » que la communauté musicale a découvert le titre éponyme.  

Dès les premiers instants de diffusion sur les plateformes de téléchargement, le single fait l'unanimité. Le charme est eu rendez-vous. Tous ceux qui écoutent tombent sous l’influence magique de ces belles mélodies spirituelles. Les acteurs et observateurs de la scène musicale chrétienne saluent avec enthousiasme l’étrange rencontre entre la profondeur et la grande simplicité qui enrobent le nouveau single des deux plus jeunes voix de la musique camerounaise.

Il faut dire que l'ode au Saint Esprit solfiée par nos deux compatriotes a tout pour être une chanson culte. Dès les premières notes, on sent tout de suite que le voyage musical sera idyllique. Les doigts de Audrey Nguen à la guitare captivent les esprits pour en prendre commande.

Les paroles sont tout aussi inspirées et facile à reprendre. Et, quand on entend « Toi le stratège extraordinaire » et « remplis nous de ton audace, que toute crainte en nous s’efface… » On comprend tout de suite que le « Rhema » est au rendez-vous.

Le résultat serait sûrement moins abouti sans la sensibilité de Joel Bitom. Le protégé de The Fellowship House a déjà le "dépôt des grands". Et, pour ceux qui cherchent le visage de la prochaine icône du Gospel camerounais, il porte peut-être un prénom de prophète. « Saint Esprit » est assurément l'une des meilleures sorties gospel de cette moitié de l'année 2021. Il ne reste plus qu'à encourager à une plus grande écoute de la part des consommateurs de la musique chrétienne...

Au cours de l’audience du 25 Mai dernier, l’ex ministre de la Défense a tenu à attirer l‘attention des juges par rapport aux contraintes qui restent les siennes, bien qu’il ne soit plus qu’un prisonnier

 

L’intégralité de son plaidoyer tel que publié par nos confrères de l’hebdomadaire Kalara    

 

« Il m’a semblé utile qu’à l’entame de cette phase de jugement que je vous dise que de par mon éducation, ma formation et les responsabilités qu’il m’a été donné d’assumer par le passé […] j’ai toujours été et demeure respectueux des institutions de la République. J’aimerais, que cela soit su, que nul n’en ignore.

 

Naturellement, je respecte les institutions républicaines, la Justice comprise. Je tiens par ailleurs à faire savoir que j’ai toujours été et demeure déferrent, fidèle, loyal et attaché à la personne du président de la République, son excellence Paul Biya, qui incarne ces institutions.

 

Je mentionne au passage [que] j’ai toujours essayé en plus de ce respect, à travers les responsabilités que j’ai assumées, de participer à la protection de ces institutions.

 

C’est notamment la raison pour laquelle presque depuis deux ans que mon épouse et moi sommes en détention, nous avons mis un point d’honneur, d’une part, à obtempérer silencieux et stoïques à toutes les injonctions et réquisitions de la Justice, et, d’autre part, à montrer l’exemple que nul n’est au-dessus de la loi.

 

Mais Mme la présidente, je manquerai à mon devoir de sincérité vis-à-vis du tribunal, honorables membres qui président la collégialité, si je ne vous disais pas que je suis perplexe. Je précise que la perplexité c’est lorsqu’on se pose des questions auxquelles on a du mal à trouver des réponses.

 

Ça c’est peut-être en off. Je n’ai pas à exprimer des jugements de valeur. Je suis perplexe face à certaines péripéties qui ont émaillé cette procédure judiciaire. Je ne citerai pas toutes, ce n’est pas le lieu. Ça, j’y reviendrai sans doute.

 

Entre le 4 février, et le 11 mars 2019, date à laquelle on a été placés en détention, mon épouse et moi (d’autres accusés l’ont été bien après), nous avons été séquestrés à notre résidence à Odza. Assignés de fait en résidence surveillée. Cette mesure ne fait plus partie de notre ordonnancement juridique.

 

Nous avons été assignés à résidence surveillée par un impressionnant dispositif de sécurité. 70 éléments de sécurité équipés de 4X4 de combat, d’armes lourdes. Des armes de guerres. Quand je parle d’armes de guerre, je sais de quoi je parle.

 

Le dispositif de sécurité a été installé dans tout le périmètre du domicile. Ce que je veux mettre en exergue, c’est l’atteinte inadmissible au sacrosaint principe de la présomption d’innocence.

 

Je voudrais vous dire comme vous pouvez imaginer, cette mise en scène était de notoriété publique dans l’opinion nationale et internationale. Une chaine de télévision est venue faire un reportage, repris dans la presse et sur les réseaux sociaux.

 

Depuis cette date, nous sommes déjà condamnés. Mieux, avant le début de l’enquête préliminaire, nous étions déjà condamnés. Je suis grand-père de huit petits-enfants. L’un a dit à ses parents qu’il ne veut plus venir dans mon domicile.

 

Les visites étaient soumises aux règles drastiques. Puisqu’il porte mon nom, il a dit à son père que Mami et Papi mbombo sont trop mauvais parce qu’ils ont volé. Il n’a que quatre ans ! Ça lui a été dit par sa maitresse à l’école.

 

Madame la présidente, nous avons été mis en détention sur la base d’une correspondance tronquée et mensongère de l’ANlF : l’Agence nationale des investigations financières ; le service de renseignement financier. Conclusion partielle.

 

Ayant foi en nos institutions, nous éprouvons un sentiment d’insécurité judiciaire doublé d’acharnement, traité avec beaucoup d’inhumanité. Deux exemples.

 

Lorsque mon épouse rejoint la prison le 11 mars 2019, on la sort d’une clinique de la place manu militari par les éléments du GSO [Groupement spécial d’opération, ndlr], puisque j’ai été Dgsn [Délégué général à la Sureté nationale, ndlr).

 

On lui arrache les perfusions. On la ramène en prison où elle a failli décéder. J’ai la suite, ayant été une des premières victimes du covid-19, elle a été hospitalisée à l’Hôpital central de Yaoundé.

 

Au dixième jour, on l’a déclarée négative, pendant qu’elle entendait, profiter pour effectuer des soins suite à une démiurgie qu’elle a subie à Paris, le même manège s’est produit cette fois avec les agents pénitenciers.

 

On l’a sortie de l’hôpital manu militari. On l’a conduite à la prison et brutalisée. Nous apprendrons plus tard qu’elle a tenté de s’évader. Une malade qui va avec les béquilles s’évade ?

 

Pour ma part, j’ai échappé à deux tentatives d’assassinat. Je sais de quoi je parle. La première fois, c’était lors des émeutes en prison en juillet 2019. La deuxième fois, le 4 février 2021. Si j’ai échappé à ‘la mort, c’est par la volonté indépendante à mes assaillants.

 

Les infractions qui me sont reprochées sont supposées avoir été commises du temps où j’exerçais les fonctions de ministre délégué à la présidence en charge de la Défense. Je ne vous apprends rien en disant que la majorité des activités de cette administration, de ce département ministériel, sont protégées par le secret défense.

 

Ce secret défense concerne les informations, les renseignements, procédés à caractère militaire, d’origine gouvernementale ou diplomatique dont la divulgation auprès des personnes non autorisées peut nuire, hypothéquer et remettre en cause la défense nationale.

 

Naturellement, je ne suis plus ministre délégué à la présidence en charge de la Défense, mais je demeure astreint à l’observation de cette obligation.

 

Toutefois, par respect pour le tribunal qui rend la Justice au non du peuple camerounais, par respect pour votre auguste juridiction, pour vous honorables membres de la collégialité, j’ai choisi de répondre aux questions qui me seront posées. Mais madame la présidente, je le ferais dans la limite des contraintes que m’impose cette obligation.

 

Je terminerais par une doléance, -celle de solliciter l’indulgence et la compréhension du tribunal si je reste circonspect, nuancé sur les questions qui me seront posées et si je ne réponds pas à certaines de vos questions ».

 

N.R.M

 

Depuis quelques mois, les internautes sont au fait des faits et gestes des différents acteurs du KPA KUM. Les joueurs sont comme jamais auparavant dans un club d’élite au Cameroun, mis en avant et se forgent des profils de véritables stars du football local.

 

Ça faisait déjà bien longtemps qu’on en parlait au Cameroun. Tous les analystes sportifs avaient quasiment le même refrain : « le championnat camerounais ne sait pas se vendre. » Au point où depuis quelques années on entend parler de service de Marketing et de Communication au sein de la Fédération Camerounaise de Football et même de la Ligue de football Professionnel du Cameroun. Ces deux organisations qui managent les compétitions au Cameroun ont essayé de négocier avec des annonceurs pour récolter beaucoup d’argents pour le bien et le bien-être des footballeurs. De bonnes intentions, souvent accompagnés d’actes et de signatures de contrats, mais qui n’ont pas toujours apportées toutes la satisfaction attendue. Et ce pour une principale raison, c’est que c’était prendre le problème par le haut plutôt que par sa racine.

 

Il était davantage question de responsabiliser et professionnaliser les clubs qui prendraient à leur compte les initiatives commerciales pour présenter leur club et leurs joueurs sous un meilleur jour. A plusieurs reprises, on a vu certains clubs s’y essayer. Mais jusqu’ici, le projet commercial ne mettait pas vraiment en vedette les professionnels du football et le football lui-même. Les multiples initiatives se limitaient à fournir du matériel sportif aux équipes et parfois des moyens de transports, mais pas véritablement une politique de réconciliation des supporters et des équipes de sorte à créer une vraie alliance qui mette les joueurs en vedette. La preuve c’est que jusqu’ici, les noms que le public retenait de chaque équipe du championnat d’élite, c’était presque toujours le nom du Tout Puissant Président de Club. C’est lui qui faisait la pluie et le beau temps. Qui parlait presque toujours devant les caméras, ou qui allait à la bagarre au sein des instances faîtières. Mais avec son nouveau projet KPA KUM IS BACK, le canon de Yaoundé vient renverser la vapeur.

 

Ici ce sont les joueurs qui sont les véritables vedettes, ce sont eux qui sont à l’honneur. Et ça, il fallait le faire.

 

Stéphane NZESSEU

Un véritable bijou architectural, une fierté nationale. Le complexe multisport d’Olembe n’est plus un rêve, c’est une réalité des plus tangibles.

 

Au milieu de la nuit froide de la ville de Yaoundé, des lumières venant du quartier Olembe jaillissent et illuminent le ciel de la ville. Comme des oiseaux qui cherchent leur chemin, nous nous arrêtons, obnubilé par ce spectacle radieux, des projecteurs puissants qui dans un éclat particulier rehaussent la beauté de ces stades d’entrainements et de cette belle cuvette qui composent le futur complexe Paul BIYA d’Olembe. C’est tout simplement magnifique.

 

C’est avec beaucoup d’appréhension qu’on l’a attendu. Le Stade d’Olembe devait être prêt bien avant l’année 2018. Car ne l’oublions pas, c’est en cette année que le Chef de l’Etat devait initialement donner le coup d’envoi de la deuxième phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée sur le territoire camerounais. A l’époque, un glissement de date était venu donné un nouveau souffle à l’espoir de voir s’achever cette infrastructure qui depuis ses maquettes, était déjà prometteuse. De 2018 à 2021, il a fallu du temps. Du temps pour réattribuer la construction à une autre entreprise, MAGIL. Puisque le précédent, PICCINI, n’était plus sur la même longueur d’onde que l’Etat du Cameroun sur les attentes de ce dernier en terme de délai et de qualité de conduite du projet.

 

Aujourd’hui, on peut se réjouir quand on voit ce joyau se hisser fièrement et illuminer le ciel sombre de la cité capitale. Désormais, Yaoundé à son antre du football ; On peut laisser reposer l’ancienne cuvette de Mfandena qui aura désormais le temps de se refaire une solidité et une belle fraîcheur. Le Stade Paul BIYA d’Olembe est quasiment prêt. Tous ceux qui ont pérorés sur la longue attente au point de ne plus croire à son existence peuvent maintenant se tranquilliser ou plutôt sauter de joie avec l’ensemble des camerounais. Même s’il reste un pincement de cœur, le coût mirobolant de cette infrastructure.

 

Stéphane NZESSEU

Le Chef de l'Etat a signé ce mercredi, 26 mai 202, une ordonnance qui modifie la loi de Finances 2021. Selon l'acte du Président de la République, le plafond des emprunts concessionnels et non concessionnels du Cameroun pour l'exercice en cours est porté respectivement à 350 et 750 milliards de FCFA.

 

Le budget général de l'Etat du Cameroun passe désormais à la somme de 5 170 milliards de FCFA pour l'exercice 2021. Il s'agit ainsi de 500 milliards de francs CFA de plus qui s'ajoute à celui inscrit dans la loi des Finances initiale adoptée par le Parlement en 2020. La nouvelle modification est due à une ordonnance signée par le président de la République signée ce 26 mai. En effet, Cette ordonnance modifie l’article 49 de la loi des Finances 2021 et insère un article 49-bis.

A lecture de l’article 49 (nouveau), l'on découvre que l'ordonnance autorise le gouvernement à négocier et « éventuellement à conclure des emprunts concessionnels et non concessionnels de montants globaux de 350 milliards de FCFA et 750 milliards de FCFA ». L'article 49-bis habilite également le Gouvernement à recourir « à des émissions sur le marché international pour un montant de 450 milliards de FCFA dans la limite du plafond des emprunts non concessionnels ». Le produit de ces émissions est destiné principalement au « rachat partiel ou total de l’Eurobond en cours », précise en outre cette nouvelle disposition.

Le cumul des emprunts concessionnels et non concessionnels autorisés dans le budget 2021 passent ainsi de 650 (350 milliards et 300 milliards) à 1100 milliards de FCFA. Cette ordonnance devrait probablement être transmise au parlement lors de la session de juin qui s’ouvre le 8 juin 2021, apprend-on.

Innocent D H

 

 

 

L’initiative est portée par le Ministère de la Santé publique (Minsanté) qui met en œuvre la stratégie nationale de la fistule obstétricale. Et selon les indications de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la réparation chirurgicale permet de guérir jusqu’à 90% des patientes.  

 

D’après l’enquête à indicateurs multiples par grappes réalisée en 2014, au Cameroun, 2 000 nouveaux cas de fistules obstétricales sont détectés chaque année. Cette même source révèle que, la grande majorité des femmes affectées par cette maladie sont jeunes et issues des familles démunies pour prendre en charge leurs frais médicaux. C’est sans doute pour alléger les souffrances des patientes que le Minsanté indique, « Des engagements fermes ont été pris pour que d’ici fin de cette année, au moins 500 femmes souffrant de fistules obstétricales bénéficient de la chirurgie réparatrice dont le coût moyen de l’opération s’élève à environ 300 000 FCFA ».  

L’on apprend qu’à Ngaoundéré, région de l’Adamaoua, depuis 2014, le centre de réparation de l’Hôpital Protestant de cette ville organise des campagnes d’opérations chirurgicales gratuites de fistules obstétricales. Des opérations qui rentrent dans le cadre d’un programme de coopération entre le Gouvernement camerounais et le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA). Le centre envisage de faire opérer 46 femmes souffrant de cette vilaine maladie au cours de cette année 2021. A ce jour, plus de 600 femmes en Afrique centrale ont été déjà prises en charge au centre de réparation de l’Hôpital Protestant de Ngaoundéré, signale-t-on.

Précisons que la fistule obstétricale est l’une des lésions les plus graves et les plus dangereuses susceptibles de survenir lors d’un accouchement. Il s’agit d’une perforation entre le vagin et la vessie ou le rectum, due à un arrêt prolongé du travail en l’absence de soins obstétricaux. La fistule obstétricale est répertoriée comme l’une des causes majeures de la mortalité maternelle et néonatale au Cameroun.

Innocent D H

C’est la quintessence d’une circulaire signée ce 26 mai par le directeur général des impôts (DGI) du Ministère des Finances (Minfi). Modeste Mopa proscrit désormais la délivrance des attestations de localisation et leur certification subséquentes par les services fiscaux de la direction générale des impôts.

 

Selon les précisions faites par le Directeur général des impôts, « Depuis le 1er janvier 2021, la preuve de l’immatriculation fiscale est désormais établie par une attestation délivrée en ligne par le système informatique de l’administration fiscale. Celui-ci constitue l’unique support justificatif de l’identification fiscale d’un contribuable ».

Selon plusieurs opérateurs économiques, la décision prise par Modeste Mopa vient réduire les dépenses des contribuables. Ceux-ci étaient jusqu’ici obligés de débourser 40 000 FCFA auprès des agents du fisc pour obtenir une simple signature sur un plan de localisation de l’entreprise. Les agents du fisc qui percevaient de l’argent, restaient tranquillement dans leurs bureaux et signaient simplement le plan, apprend-on.

La récente circulaire du DGI indique par ailleurs qu’après la suppression de la localisation et de sa certification, « dans la l’attente de la finalisation de la dématérialisation de la localisation des contribuables (géolocalisation), ces derniers devront produire comme document justifiant de leur localisation fiscale, pour toutes procédures administratives, un simple plan de localisation précisant la commune du lieu de l’établissement, la dénomination du quartier et le lieu-dit. Les contribuables devront certifier eux-mêmes sur l’honneur, l’exactitude des informations fournies », a écrit Modeste Mopa.

Innocent D H

   

L’annonce de cette dotation a été faite par le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Alamine Ousmane Mey a révélé cette information au sortir de la cérémonie de lancement du rapport 2021 sur l’état de la population mondiale de du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA).

 

Au Cameroun, les femmes jouent un grand rôle dans le développement de l’économie nationale. Cependant, dans le pays, la gent féminine fait face à de nombreux maux. Il s’agit entre autres, des mutations génitales féminines, le mariage précoce, les grossesses non désirées. Pour permettre à la femme de respirer définitivement l’air de la liberté prélude à son épanouissement, que l’Organisation des Nations Unies (ONU) appuie les pouvoirs publics.

L’UNFPA qui va supporter cette dotation procédait le 25 mai dernier à Yaoundé, au lancement du rapport 2021 sur l’état de la population mondiale. Ce rapport est intitulé, « Mon corps m’appartient, revendiquer le droit à l’autonomie et à l’autodétermination ». Le document s’appesantit sur l’autonomie corporelle, passe en revue les différents types de violation de l’autonomisation corporelle dont sont victimes les femmes.

Implications du Covid-19

Le contexte sanitaire marqué par la menace de la pandémie de Covid-19, porte également un sérieux coup sur l’autonomisation de la femme au Cameroun. Il provoque une hausse violences conjugales, crée des obstacles aux soins de santé, de grossesses non désirées, des pertes d’emplois, et la déscolarisation.  « La femme représente plus de la moitié de la population, la femme joue un rôle crucial dans le développement de nos économies, d’où l’attention qui est accordée à ce genre. Grâce au Fonds des Nations unies pour la population une enveloppe pour 2021 d’un peu près de 12 millions de dollars, soit environ 6, 396 milliards de FCFA, est allouée aux actions qui vont conduire à une amélioration continue de la situation de la femme (…) », a martelé le ministre Alamine Ousmane Mey.

Innocent D H

 

Au-delà des soupçons de détournement des fonds alloués à la lutte contre le corona virus a été l’un des points évoqués au cours des échanges entre le ministre de la Santé Publique et l’ambassadeur de l’Union Européenne cette semaine.  

 

Philippe Van Damme s’est dit soucieux, au regard du très peu engouement des Camerounais vis-à-vis de la vaccination ; De son point de vue, la campagne de communication engagée par le ministère de tutelle, afin d’inciter les uns et les autres à changer d’avis ne porte pas les fruits escomptés.


Une inquiétude relevée dans le communiqué rendu public par le ministère de la Santé Publique : « L’Ambassadeur de l’Union Européenne regrette que moins de 50 000 personnes soient vaccinées. Philippe Van Damme va faire remarquer le risque principal de l´isolement économique de l’Afrique qui reste à la traîne sur la question alors que les pays d´Amérique, d´Europe, d´Asie avancent suffisamment… ».

 

Un chiffre en deçà de la réalité, peut – on lire dans le document car « Le nombre de vaccinés au Cameroun est de 62 000 personnes… ».

 

Un chiffre provisoire, étant donné que le prochain plan de communication et de vaccination mis en œuvre par les départements ministériels concernés va permettre « De vacciner plus de 5 millions de Camerounais. Pour atteindre ce chiffre, l’âge minimum pour recevoir le vaccin a été ramené à 18 ans… ». 

 

Campagne de proximité

 

« Le plan de communication élaboré dans le cadre de la campagne de vaccination et en cours de mise en œuvre met un accent sur la communication de proximité au sein de nos communautés. Il est question d’aller discuter et de convaincre les populations de l’influence négative du blocage causé par Les idées reçues concernant le vaccin contre le Covid-19 », précise le communiqué du ministère de la santé.

 

Les deux personnalités ont en outre abordé la problématique du taux de contamination qui, selon le membre du Gouvernement est de plus en plus bas, même si l’on soupçonne que d’aucuns continuent de faire grimper les chiffres, pour des raisons qui leurs sont propres :      

 

 « J’avoue que certains s’imaginaient que les chiffres allaient continuer à monter, mais on ne devait pas inventer les morts. De manière générale, la courbe épidémiologique est en train de descendre. Au niveau du Centre spécialisé de prise en charge des patients de Covid-19, on enregistrait par exemple 200 cas de Covid par jour ; Nous en comptons à peine 15 désormais. Sur l’ensemble du triangle nationale, les chiffres actuels sont en deçà de 3 000 cas confirmés ».

 

Nicole Ricci Minyem

 

Le sénat a rendu ce jeudi 27 mai 2021, ses derniers hommages à son Doyen d’âge Chief Fon Mukete.

C’est aujourd’hui, que Chief Fon Mukete a entamé son dernier voyage sur cette terre. Le Doyen d’âge décédé à l’âge de 103 ans a reçu les derniers hommages de la Chambre haute du parlement. Cette cérémonie a été suivie par les sénateurs, les membres du gouvernement et d’autres personnalités. Ils ont signé le livre des condoléances apprêté pour la circonstance. Paul Atanga Nji le ministre de l’Administration territoriale était le représentant du président de la République lors de ladite cérémonie. Au nom de celui-ci, il a élevé le défunt Doyen d’âge du sénat à la dignité de Grand-Cordon de l’Ordre la valeur, à titre posthume.

Selon le programme, après la cérémonie de ce jour au Sénat, la dépouille de Chief Fon Mukete sera transférée demain 28 mai 2021, dans sa ville natale à Kumba, au Sud-Ouest. Son inhumation aura lieu le 29 mai dans son palais royal.

A titre de rappel, Chief Fon Victor Mukete est décédé le 10 avril 2021 des suites de maladie à l’hôpital général de Yaoundé. En lui rendant hommage, le président de la République Paul Biya l’a présenté comme une figure emblématique de notre pays.

«J’ai appris avec tristesse, le décès de Sa Majesté Nfon Victor Mukete, votre père et parent survenu à Yaoundé. Je salue la mémoire de cette figure emblématique de la scène politique de notre pays. Comme vous le savez, j’ai personnellement connu le patriarche centenaire Nfon Victor Mukete avec lequel j’entretenais des relations marquées par l’estime mutuelle. Il était sans aucun doute, l’un des derniers témoins privilégiés de l’indépendance et de la réunification du Cameroun. J’ai pu apprécier sa grande sagesse et son engagement constant pour la paix, la concorde et l’unité nationale», a écrit le Chef de l’Etat.

Liliane N.

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Sunday, 05 June 2022 11:01