De sources bien introduites, la société Cimenteries du Cameroun (Cimencam), filiale de LafargeHolcim Maroc, devrait bientôt obtenir un permis pour exploiter du marbre dans cette zone. L’annonce a été faite devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale lors de la session parlementaire du mois de novembre.
Lors de la session budgétaire, le Ministre en charge des Mines, Gabriel Dodo Ndoke, a déclaré le 30 novembre dernier que : « Deux conventions minières, ultime étape avant l’attribution de permis d’exploitation, ont été négociées et vont être signées, dans les prochains jours entre l’Etat du Cameroun et la société Cimencam en vue de l’exploitation de deux carrières de marbre à Bidzar et Biou dans l’arrondissement de Figuil, région du Nord ».
Le gisement de marbre de Bidzar contient des réserves de 2,5 millions de tonnes. Cette ressource du sous-sol a une continuité dans la zone de Biou. L’on apprend que, jusqu’au début de l’année 2010, il était exploité par la société française Rocaglia et ceux depuis 40 ans. Ce n’est qu’en 2012 que Cimencam a obtenu le permis de recherche pour les besoins de sa cimenterie.
Précisons que, Cimencam compte actuellement, trois actionnaires. Il s’agit notamment, de Lafargeholcim Maroc Afrique avec 55% de la Société nationale d’investissement (SNI) au Cameroun avec 43%, et des employés représentent 2%. C’est ainsi que, la société qui dispose d’un capital de 14,5 milliards de nos francs aurait un effectif de 320 employés. Ceux-ci s’activent quotidiennement dans une cimenterie intégrée à Figuil, dans le Mayo-Louti, région du Nord, deux stations de voyage à Bonabérie (Douala) et Nomayos (Banlieue de Yaoundé) et une centrale à béton à Olembé, région du Cantre (la capitale).
Innocent D H