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Liliane N.

Liliane N.

Dans un communiqué rendu public, le gouverneur de la région du Centre Naseri Paul Bea informe les ayant-droits des 8 personnes décédées au cours de cette bousculade et les blessés, qu’ils sont attendus le vendredi 25 février 2022 dans son cabinet.

Par voie de communiqué signé le 23 février 2022, le gouverneur de la région du Centre Naseri Paul Bea informe l’opinion, sur le déblocage de la somme de 84 700 000 FCFA instruit par le président de la République Paul Biya pour l’assistance des ayant-droits des 8 personnes décédées à la suite de la bousculade qui s’est produite le 24 janvier dernier, à l’entrée sud du stade olembe. En précisant que les noms desdits ayant-droits peuvent être consultés au babillard de ses services, il leur demande d’être dans son cabinet le 25 février 2022 à 11 heures précises.

Pour ce qui est des 47 personnes qui ont été blessées, le patron de la région du Centre leur demande d’être dans son cabinet le lundi 28 février 2022 à 10 heures précises. Celles-ci doivent être munies des pièces justificatives pour percevoir l’aide.

C’est sans nul doute une bonne nouvelle pour les ayant-droits des défunts et des blessés de la bousculade d’Olembe. Car il y en a qui ont confiaient déjà à la presse leur mécontentement par rapport à la non tenue des promesses qui les ont été faites. Surtout que certains décédés ont commencé à être enterrés le weekend passé.

«Nous avons mis mon petit frère Pierre Dadi Siatou en terre samedi dernier, sans aucune aide du gouvernement. Dans le groupe de soutien WhatsApp, certains ont dit que le gouverneur de la région du Centre avait passé des coups de fil et avait pourtant promis de revenir auprès des familles», a déclaré un frère d’une des victimes décédées dans les colonnes de Mutations édition parue en kiosque le 23 février 2022.

Liliane N.

La campagne de vaccination qui a débuté le 18 février 2022 ira jusqu’au 31mars prochain.

Des régions actuellement touchées par l’épidémie du choléra, celle du Sud-Ouest est présentée par les autorités sanitaires comme étant la plus touchée. On apprend que pour cette région, on enregistre 31 décès pour 1137 cas déclarés. Le ministère de la Santé a donc initié une campagne de vaccination qui a commencé le 18 février passé et va s’achever le 31 mars 2022. Les districts de santé des villes de Bakassi, Ekondo-Titi, Mbonge et Mundemba sont celles où l’administration des vaccins se fera.

On a appris que le vaccin n’est administré qu’à ceux qui ont un an et plus.

«Nous essayons d’utiliser toutes les stratégies possibles pour diminuer le nombre de cas. La campagne est pour le moment réservée uniquement aux régions touchées en premier lieu », déclare le Délégué régional de la santé au Sud-Ouest, Dr. Eko Eko Filbert.

Pour le moment, seule la première dose du vaccin est administrée. Mais le Dr. Eko Eko indique qu’une seconde dose est prévue pour être administrée après deux semaines.

«Prendre deux doses protège contre le choléra et nous empêche une mort causée par la maladie bactérienne » explique le Délégué régional.

Il convient de souligner que l’autre région très touchée par le choléra est le Littoral. Le quartier Missoke qui s’y trouve, a été déclarée zone rouge. Dans une tribune rendue publique ce jour, le député Cabral Libii a invité l’Etat à prendre les mesures qui s’imposent pour protéger les populations.

Liliane N.

Le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o Fils va assister au match retour qui va opposer les Lionnes indomptables aux Scorpions Qeens de la Gambie cet après-midi.

Après avoir pris part à la cérémonie d’inauguration du stade du Sénégal qui porte le nom de son ancien président Abdoulaye Wade, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils est à Banjul en Gambie. Il y est allé pour soutenir les Lionnes indomptables qui affrontent les Scorpions Qeens de la Gambie. Il convient de préciser que ce match compte pour le 3ème tour des Éliminatoires de la CAN Féminine Total Énergies Maroc 2022.

Il faut rappeler qu’au match aller, les Lionnes indomptables avaient battu les Scorpions Qeens avec un score de 8 buts contre 0. Pour cette nouvelle échéance, les gambiennes ne comptent pas se laisser faire. Elles affirment avoir appris du match de vendredi dernier. 

« De toute évidence, c’était un match difficile, mais nous avons beaucoup appris de nos erreurs. L’équipe a beaucoup de choses à améliorer. Nous nous sommes très bien préparés à l’entraînement pour le match retour ici en Gambie. Je pense que nous sommes prêts à riposter et évidemment, ça va être très difficile. Nous savons tous que le Cameroun est l’une des meilleures équipes d’Afrique sinon du monde », a affirmé Haleema Hamilton Froiland, joueuse gambienne.

Liliane N.

Le député Cabral Libii s’offusque de l’inaction de l’Etat par rapport à la résurgence du choléra dans la ville de Douala où un quartier a été déclaré zone rouge.

Retrouvez ci-dessous la tribune du député Cabral Libii

ÉTAT OU ES-TU A DOUALA?

Alerte Choléra depuis mi-fevrier 2022 à Douala ! L'Etat toujours absent.

Le choléra est une maladie due à l'insalubrité et à la carence en eau potable.

Pour avoir fait le déplacement sur le terrain lors des dernières inondations, j'ai pu mesurer avec effroi dans quelles conditions insalubres et insoutenables beaucoup de citoyens vivaient en plein cœur de Douala.

Depuis que l'alerte a été donnée, nous n'observons aucune mobilisation d'urgence. Si l'insalubrité exige des mesures d'urbanisation structurelles, la contention de l'épidémie exige quant à elle la livraison urgente d'eau potable et à l'immediat.

Et même, la résurgence, voire la recrudescence du choléra,  doivent  justifier des mesures fortes de salubrité tout aussi immédiates.

 De telles maladies ne sauraient demeurer des fatalités au sein d'une capitale économique.

Car, comme disent les jeunes, ce type d'actualité "baisse le charisme" d'un pays qui vient pompeusement d'organiser la CAN.

On veut bien comprendre que pour l'heure le choléra n'offre pas de quoi se goberger, mais le rôle de l'état c'est d'abord d'être un abri sûr, pour le citoyen en détresse. On n'incarne pas l'autorité de l'Etat que pour s'empiffrer.

État où es-tu à Douala?

L’homme politique Olivier Bile ne veut pas du nouvel ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun en raison de son orientation sexuelle.

Retrouvez ci-dessous la tribune d’Olivier Bile

Nous sommes suffisamment accablés d'ennuis d'ordre social, économique et politique comme ça pour en rajouter. Sans la moindre ambiguïté, le peuple du Cameroun, il y a quelques mois, avait fermement et presque unanimement rejeté l'accréditation d'un ambassadeur homosexuel dans son pays. Le voilà qu'ils essaient de nouveau, après je ne sais quelle tractations diplomatiques et profitant de l'affaiblissement de notre système institutionnel, de faire débarquer ici pour les objectifs que chacun sait. Le peuple camerounais dit non !

 

Dans le même esprit, ce même peuple camerounais venait aussi de répudier les abominations homosexuelles d'une footballeuse du terroir se vantant de ses exploits sexuels dans les réseaux sociaux. Les réseaux homosexuels du système se sont débrouillés pour la protéger alors même qu'elle fait déjà l'objet de poursuites judiciaires conformément aux dispositions pertinentes en la matière de notre code pénal.

Ces faits d'actualité ajoutés à d'autres, ont très clairement établi que, contrairement à nos dirigeants qui,  sur ce sujet de l'homosexualité, sont noyés dans une très suspecte ambivalence, le peuple ordinaire du Cameroun reste profondément et très clairement attaché à ses valeurs, dont l'hétérosexualité.

Le peuple Camerounais, suffisamment conscient des dégâts métaphysiques et physiques occasionnés par les abominations de Sodome et Gomorrhe, rejette, sans réserve, l'idée d'un promoteur de l'homosexualité, fût t-il américain, sur ses terres.

 

Aux prises avec une austérité multiforme, des pénuries liées aux besoins les plus élémentaires tels que l'eau, l'électricité, confrontés à un contexte sociopolitique tendu et sans perspective, les Camerounais disent tout simplement non à cet officiel étranger.

 

Sur le plan symbolique, cosmogonique et finalement pratique, l'acceptation d'un tel personnage dans son environnement apparaît comme un acte collectif de duplicité et de complicité avec les intentions cachées de destruction sociale qui en sont à l'origine.

 

Aux dirigeants américains, je redis toute notre amitié. Cependant, je leur demande, sans faiblesse, de nous affecter un ambassadeur hétérosexuel,  ce qui sera conforme au respect de nos traditions et valeurs culturelles et spirituelles. Les États se doivent mutuel respect.

A nos dirigeants ici, je fais observer que patience n'est pas faiblesse. Si vous êtes disposés à bafouer nos lois et modes de vie avec toujours autant de tiédeur, alors sachez que le peuple vous observe. Le peuple est à bout. Il n'acceptera pas cette énième provocation et surtout ce facteur incalculable de déchéance sociétale. A bon entendeur...

 

J'achève mon présent coup de gueule, chose plutôt rare, avec ce latinisme bien connu : " Errare humanum est, sed persévérare in errorem diabolicum".

 

Dieu bénit et protège le Cameroun !!!!

 

Olivier BILE

 

L’autorité administrative et sa famille sont saines et sauves. Les bandits ont emporté de l’argent et plusieurs objets de valeur.

Dans la région de l’Ouest, le Sous-Préfet de Bayangam a reçu la visite des bandits dans son domicile dans la nuit du dimanche à lundi, 21 février 2022, autour de minuit. Des sources rapportent que ces bandits étaient cagoulés, armés de machette. Ils étaient au nombre de 3 et à bord d’une moto. Ils ont réussi à emporter un ordinateur portable, et quatre téléphones cellulaires, après avoir contraint les propriétaires à lever les codes de verrouillage.

On apprend qu’ils ont aussi réussi à avoir la somme de 140.000 francs CFA. Privé de tout appareil de communication, nous apprend-on, le sous-préfet Nkal Kevin Dior n'a pas été à mesure d'alerter les autorités sécuritaires de la ville. Aussi les braqueurs ont-ils pu repartir sans être inquiétés. De toute façon, c'est un début de règne difficile pour ce sous-préfet âgé d’une trentaine d’années et qui a pris fonction le 1er novembre 2021, il y a de cela 3 mois.

La gendarmerie a ouvert une enquête dans l’espoir de retrouver les malfrats.

Liliane N.

 

lundi, 21 février 2022 14:03

Le Dr Guy Parfait Songue est-il mort ?

Alors que des publications annoncent sa mort, l’un de ses enfants aurait affirmé ne pas être au courant d’une pareille chose.

Depuis ce matin, de nombreuses publications de la presse en ligne annoncent le Dr Guy Parfait Songue qui s’était réfugié aux Etats-Unis, mort. Certaines de ses publications ont même indiqué que son corps a été retrouvé en état de décomposition. Et on ne connaît pas encore les circonstances de sa mort. Il y a même déjà des hommages qui sont rendus à celui qui se rappelle-t-on bien, avait prédit la mort du président de la République avant l’élection présidentielle de 2018.

« Que l’âme du Dr Guy Parfait SONGUE repose en paix. Arraché si brutalement et si tôt à la vie. Mes sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches», a écrit le député Cabral Libii sur sa page Facebook.

Par une publication qu’il a faite, le blogueur Paul Chouta vient de semer le doute dans les esprits des internautes. Il affirme avoir eu au téléphone un fils de Guy Parfait Songue qui ne confirme pas le décès de son père et dit ne rien connaître d’une pareille chose.

«Son fils Dimitri que j’ai eu au téléphone il y a un moment me fait savoir qu’il n’a aucune nouvelle de ce genre concernant son père.  Il va plus loin en me disant que c’est pas vrai et qu’il ne crois pas aux réseaux sociaux. « Bonjour pour le moment je n’ai aucune nouvelle du genre  sur mon PÈRE. », m’a-t-il confié. Lorsque je lui pose la question de savoir si cette information est confirmée, parce que plusieurs personnes parmi lesquels Cabral Libii en parle, voici sa réponse : « Non. Je ne crois pas aux réseaux sociaux. ». La dernière fois que j’ai discuté avec le Dr Guy Parfait SONGUE remonte au 13 février dernier. La dernière fois qu’il était connecté sur WhatsApp remonte au 14 février 2022 à 21h36.  Il faut rappeler que Guy Parfait SONGUE s’était installée aux États-Unis depuis son départ du Cameroun», rapporte Paul Chouta.

Le Dr Guy Parfait Songue est-il vraiment décédé ! On finira par avoir la vérité.

Liliane N.

 

L’ancien militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais Saint Eloi Bidoung dans une tribune en circulation sur la toile, affirme que certains membres du gouvernement se préparent déjà par rapport au remaniement ministériel qu’il dit imminent.

Retrouvez ci-dessous la tribune de St Eloi Bidoung

Le Tsunami en préparation se précise.

 Pour tanner le cuir, il faut le laisser pourrir. La situation politique au Cameroun est-elle suffisamment pourrie pour que Paul Biya réorganise enfin le gouvernement ? Oui. Des affaires, il y en a : « Covid gate », « Can gate », « Minbomann gate », « Autoroute gate »  « Noso gate » ; « Franck gate », « Boko haram gate », « Décentralisation gate » « Général voyage gate » « Koung gate », « Lamindo gate »…

 Saint Eloi a beau se fourrer les doigts dans le nez, Messanga Nyamding, pérorer sur les plateaux, Chantal Roger Tuilé jacasser sur les toits, Kamto, Owona Nguini pontifier dans les amphis  ou le Professeur Bayebeck se casser la voix sur les tribunes, rien n’y fait ; Paul Biya comme une baleine à l’usine, garde le silence ; Comme s’il avait besoin de se convaincre, qu’il est le Maître de tout ; du temps, des pendules, des calendriers et des agendas du Cameroun. Comme dirait Kadji de Fosso, « il lui  faudrait du temps » autant de temps sinon plus de temps qu’il a fallu pour brasser le « champagne de l’ouest « ô tchapeu tchapeu ! ».

Le temps du Président est proche, où il doit montrer aux camerounais, qu’il est comme Jésus ; l’alpha et l’oméga. Encore quelques jours et le cyclone s’abattra sur le pays. Des baobabs seront déracinés, des morts en série et des suicides en cascades suivront selon les prévisions de la météorologie politique. Il est temps de se mettre à l’abri, car la sortie du lion de l’hibernation, du coma ou du confinement pour répondre aux préoccupations des camerounais est proche !

 Au moment où la fin du règne de Paul Biya se précise, la cote d’amour du peuple à son endroit s’effrite de manière vertigineuse, son règne peut se résumer  par cette phrase : «Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent». De votre amour, Paul Biya n’en a rien à foutre, un homme haï de la population qui le tient pour responsable de ses malheurs en besoins les plus élémentaires : des routes rurales, des dispensaires ruraux fournis en médicaments et en personnels médicaux, des écoles en zones rurales assurées en enseignants et en  salles de classes. Ces populations qui veulent du travail pour leurs enfants diplômés des universités réduits à la moto taxi, ou des accompagnements pour leurs auto-insertions sociales.

 

 

A côté de ces populations qui le haïssent, des impatients qui veulent son pouvoir et le Palais de l’Unité, qui chahutent sa longévité au pouvoir et son train de vie à la Bokassa. Ils le haïssent autant que ceux qui croupissent dans les prisons, après avoir été ses collaborateurs ou de hautes personnalités de la République avant leurs disgrâces. Certains camerounais le haïssent tout simplement à cause de son entourage ; ces officiers de réserve et sans réserve, cette meute prédatrice qui aura dévoré, brûlé et saccagé les concepts de «démocratie, rigueur et moralisation» qui étaient pourtant des principes devant soutenir son magistère à la tête du Cameroun. Le chapelet des mécontents serait long à égrainer  Mais, pour Paul Biya, cela n’a aucune importance, pourvu qu’ils le « craignent ».

 Ils le craignent parce qu’il est le seul à connaître l’avenir individuel et collectif de ses collaborateurs, seul à connaître  la date des événements  comme la finale de la Coupe du Cameroun de football. Comment ne pas craindre quelqu’un qui est le seul à connaître la date des prochaines échéances électorales, y compris les délais pour le renouvellement des organes de base, ou d’un gouvernement devenu politiquement insolvable après une élection législative. C’est ce qu’on appelle « le temps du Président ».

 L’attente dans l’angoisse

 Le remaniement Ministériel, les bulletins météorologiques du pays l’annoncent « imminent », « subit », « brutal », « cyclonique », « tsunamique » dans la gamme de « Katarina », il ne s’agira pas des remous de surface, mais de « séisme » de forte amplitude sur l’échelle de Richter.. La hauteur des vagues ne met personne à l’abri étant entendu que « Le panier de la tortue se rempli avec la tortue elle-même », Premier sinistre, pardon, ministres, « dieu», « vice-dieu », Directeurs Généraux et autres hauts cadres d’administration ; nul n’est à l’abri des torrents de larmes, des dégâts humains et matériels ; la désolation, la consternation, des frustrations et la tristesse règnent dans les duplex et les foyers. Voilà ce qu’il faut prévoir. Les ministres en poste, pris au piège, ne peuvent plus se mettre à l’abri : ils sont déjà dans l’œil du cyclone. Ce sera un «remaniement ministériel-punition et de  reniement». Parmi les ministres en fonction, il ya certains pour qui vous pouvez déjà préparer des lettres de compassion ou de condoléances pour leurs épouses.

Les ministres en fonction font feu de tout bois.

 

Certains, qui se sont réveillés tard dans leurs charges et missions, font feu de tout bois et preuve d’un regain de dynamisme ces derniers temps. Il n’y a que le coronavirus qui les freine, sinon ils iraient comme de nouveaux fous, régler la circulation dans les grands carrefours aux heures de pointe et des gros embouteillages. Question d’être vu et de ne pas passer inaperçus. Ils s’efforcent de montrer (hélas, trop tard) qu’ils sont les hommes qu’il faut pour faire avancer le Cameroun vers l’émergence non plus en 2035, mais en 2022. Ils multiplient des descentes sur le terrain, pour montrer qu’ils suivent les instructions du chef de l’Etat. Ils s’agitent, se débattent, ne dorment plus mais somnolent et sommeillent en public. Cela s’appelle : « l’énergie du désespoir » ou encore les derniers spasmes d’un condamné à mort. Cela n’a plus aucune importance, la frénésie et l’agitation de dernière minute ne sauraient faire oublier leurs incompétences et l’incurie dont ils ont fait preuve pendant l’exercice de leurs fonctions.

 Les résignés du sort.

 Il faut les voir à la télévision, pour ceux qui osent encore sortir. Le regard vague, le sourire jaune, la mine défaite derrière le masque anti Covid-19. On comprend qu’ils ont eux-mêmes fait le décompte de leurs frasques et incuries, et y ont ajouté leurs incompétences puis ont compris que la somme ne leur laissait aucune chance pour échapper au cyclone qui se rapproche. Ils ne peuvent pas démissionner, comme l’avait fait Maurice Kamto quelques jours avant un remaniement ministériel.

 Ceux des ministres aux causes entendues

 

Résignés à attendre leur sort pour ne pas fâcher le chef de l’Etat. Une démission du gouvernement, avant le très prochain remaniement ministériel, peut conduire à une convocation au Tribunal criminel spécial (TCS). Et, avec les casseroles qu’ils trainent dans les détournements de fonds et actes graves de corruption, il vaut mieux se tenir sagement et attendre que le sort arrive. Et le sort arrivera probablement, certainement, sûrement, inévitablement dans les très prochains jours.

 

Ambiance Dans les foyers, ça brûle

 

Plusieurs ministres ont déjà dépouillé leurs bureaux des photos qui trônaient sur la table (femme, enfants, famille…) et des effets personnels. L’argent de la caisse noire et d’avance, qu’ils laissaient parfois dans le tiroir en rentrant le soir, est désormais emporté à la maison dans le grand sac que portent les gardes du corps. Derrière les hautes barrières des duplex, c’est le calme apparent, l’inquiétude, l’incertitude, la peur. Une ambiance à couper au couteau, une atmosphère qui va s’alourdir encore plus cette semaine, au vu des grondements lointains, éclairs, arc-en-ciel, greulons, tonnerre, qui précédent le cyclone et qui augurent de sa violence ravageuse.

« Popol », c’est toi qu’on attend, dis seulement une parole, et le peuple scandera ton nom haut et fort comme celui de Barabbas. On on on on on attend !

 

lundi, 21 février 2022 13:03

Mort mystérieuse d’un prêtre à Douala

L’abbé Jean-Benoît Patrick Nlend de la paroisse Epiphanie de PK 21, a été retrouvé mort dans sa chambre.

Selon des sources, l’abbé Jean-Benoît Patrick Nlend a rendu l’âme dans la nuit du jeudi au vendredi 18 février 2022. Les circonstances de sa mort restent non élucidées. Son corps sans vie a été trouvé par le Vicaire de la paroisse.

«L’attention du Vicaire a été attirée par la cuisinière. Quand cette dernière est arrivée à la porte de la chambre du curé avec son repas (petit-déjeuner), elle a frappé en vain. Inquiète, elle est allée rendre compte au Vicaire qui, sans tarder, s’est déporté sur les lieux. Après l’ouverture de la porte, la découverte macabre est faite», raconte une fidèle de la paroisse Epiphanie de PK 21 dans une publication du confrère Camer be.

Certains fidèles de l’abbé décédé affirment qu’il souffrait d’hypertension.

«Nous l’avons pourtant aperçu la veille dans l'après-midi. Il avait l’air bien portant et se baladait dans la cour de la paroisse», déclarent certains proches du prêtre.

Une enquête a été ouverte par les Forces de maintien de l’ordre. La dépouille de l’abbé Jean-Benoît Patrick Nlend a été transportée à la morgue de l’hôpital de région militaire numéro deux, à Bonanjo, où une autopsie pourrait être réalisée sur le corps pour déterminer les causes de sa mort.

Liliane N.

Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo recommande aux camerounais la lecture du discours prononcé par Samuel Eto’o Fils à Limbe à la session ordinaire du Comité exécutif de la Fecafoot.

Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean De Dieu Momo plus présent sur la toile que le reste des membres du gouvernement, a salué le discours du patron de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto’o Fils prononcé lors de la session ordinaire du comité exécutif de l’instance dont il a la charge. Pour lui, c’est un discours à la fois sublime et unificateur.

« Chaque camerounais devrait le garder précieusement au chevet de son lit et le lire chaque soir en dormant et tous les matins au réveil. Pour changer les mentalités rétrogrades qui ont encore malheureusement cours au 21eme siècle », a-t-il écrit.

Pour mieux comprendre la sortie du ministre Momo, nous vous proposons ci-dessous quelques morceaux choisis du discours d’Eto’o Fils

Chers membres du Comité Exécutif,

L'actualité de ces dernières semaines a été dominée par la Coupe d'Afrique des Nations. Nous avons consacré notre temps et nos énergies à recevoir nos invités et à encadrer notre sélection nationale.

Actualité triste aussi à la suite de l’accident mortel survenu au Stade d’Olembe. Nos pensées vont aux victimes de la tragique bousculade qui a endeuillé cette grande fête du football continental. Puissent-elles trouver la paix dans le repos éternel.

Les larmes de cet événement malheureux ont néanmoins été séchées par le parcours honorable de nos chers Lions Indomptables, qui ont su donner le meilleur d'eux-mêmes pour arracher la troisième place du tournoi. Bien sûr, nous aurions aimé faire mieux mais nous nous soumettons à la dure loi du sport, et félicitons nos frères sénégalais, qui ont largement mérité d’être champion d’Afrique. En attendant de faire le bilan avec les organes techniques spécialisés de notre fédération et d'en tirer les conséquences, nous pouvons être fiers de nos jeunes frères et de nos enfants.

Toutefois, quelques-uns d’entre nous, membres du Comité Exécutif, n'ont pas hésité à critiquer cette équipe en privé ou en public. Leurs critiques, parfois constructives, ont visé notamment le nécessaire renforcement de l'esprit d'équipe qui devrait guider les joueurs. C’est normal, car, siéger au Comité exécutif ne nous impose pas le silence. Personne n'a le droit de blâmer ceux qui exercent leur liberté de penser. En revanche, nous ne pouvons pas décrier l’absence d’esprit d’équipe au sein de nos Lions alors que, dans le même temps, nous sombrons nous aussi dans le même travers. Ici même, au sein du Comité Exécutif, chacun veut à la fois dribbler, passer, marquer, être seul dans l’objectif des caméras, faire le classement, commenter le match qu'il joue lui-même, bref, faire tout le contraire de ce que le football nous impose comme obligation à savoir, jouer collectif. Chers amis, je vous assure que nous ne produirons aucun résultat significatif si chacun de nous n'apprend à jouer le rôle qui lui est confié. Nous devons défendre quand c'est nécessaire, applaudir le coéquipier qui marque le but, encourager et protéger le gardien qui prend un but, assumer et accepter les choix de l’entraineur, qui seul est responsable de la définition du système de jeu, en tenant compte des joueurs à sa disposition. Il peut arriver que les choix ne plaisent pas, qu'ils blessent l'orgueil de quelques-uns. Malheureusement, opérer des choix douloureux fait partie de l’ADN de notre sport. Ceux qui connaissent un peu la discipline que nous avons la prétention de diriger le savent.

 Mesdames et Messieurs,

Lorsque l'équipe nationale du Cameroun dont j'ai eu l’immense privilège de porter les couleurs gagne, notre peuple est en joie du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest. Lorsqu'elle perd, la déception qui traverse chacun de nous est la même, de Kolofata à Ekondo Titi, de Batouri à Foumban...Il ne vient à l’idée de personne de se poser la question de l'ethnie du buteur qui a procuré cette joie. Personne ne veut savoir de quelle région vient le joueur qui a manqué son tir au but.

Il n’est donc pas concevable que des dirigeants du football camerounais, ceux-là même qui ont la responsabilité de porter les valeurs de cette discipline, se livrent au jeu malsain de faire le tri des joueurs sur le critère de l’ethnie ou de la région. Ce réflexe détestable porte en lui la destruction de toutes les valeurs du sport. Comment pouvons-nous confondre football et Assemblée nationale ? Chaque région doit-elle revendiquer les siens parmi nos Lions ? A-t-on le droit de s’approprier les exploits de Vincent Aboubakar parce qu’il est issu de la même aire géographique que nous ? Ma conviction est que chaque fille et chaque fils de ce pays, quelle que soit son origine ethnique ou régionale, est le frère de Vincent Aboubakar. Nous avons le devoir moral de nous éloigner de ces jeux dangereux qui n'honorent pas le football et ses valeurs.

Bien que premier responsable de notre fédération, je ne suis pas réfractaire à la critique surtout lorsqu’elle est constructive et de bonne foi. Et j’ai par ailleurs toujours placé la gestion des ressources humaines sous le critère exclusif de la compétence. Mais pour démentir les fausses allégations qui circulent, me voici obligé de relever que dans l'effectif de notre personnel, le plus gros contingent vient du septentrion de notre pays. Doit-on prendre les calculatrices, s'y attarder et chercher les équilibres qui ne cadrent pas avec nos objectifs et notre vision ? Ceci sera la première et la dernière mise au point de cette nature car je n’ai pas l’intention de me laisser entrainer dans ces débats qui ne sont pas à la hauteur des enjeux. Les germes de la division ont déjà suffisamment fait du mal aux camerounais. Je compte assumer le mandat que les délégués m'ont accordé jusqu’au bout, avec la dignité qui sied. Chacun ici a reçu un mandat, non pour défendre une région, un peuple ou une ethnie, mais pour défendre le football. Le définir et l'organiser sur le terrain, pour que le gamin de Maroua, ressente la même émotion que celui de Dschang ou de Sangmelima...c'est sur ce terrain que le peuple camerounais nous attend.

 

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Sunday, 05 June 2022 11:01