Pour Martin Mbarga Nguele, celles-ci ont un lien étroit avec l’actuel contexte sécuritaire dans le pays, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.Martin Mbarga Nguele, le délégué général à la Sûreté nationale, s’est exprimé le 18 août dernier à Mbalmayo, dans le Nyong et So’o, son département d’origine. Le chef de la police prenait part à une réunion organisée à l’attention des fils et filles dudit département, qui comptent apporter leur soutien à Paul Biya, candidat à la présidentielle du 7 octobre prochain.
Le patron de la police camerounaise n’y est pas allé du dos de la cuillère pour situer le contexte sécuritaire dans lequel le pays prépare le prochain scrutin présidentiel. « Je voudrais dire en quelques mots dans quel contexte nous sommes aujourd’hui, dans quel contexte nous allons faire la campagne du 7 octobre 2018. Les grandes puissances ne veulent pas nous laisser tranquilles. Ils veulent rester des donneurs d’ordre. Nous avons passé 26 ans à l’extérieur et je peux vous dire que le Cameroun est un grand pays», a déclaré Martin Mbarga Nguele, cité par le quotidien Le Jour de ce mercredi 22 août 2018.
L’ancien ambassadeur du Cameroun en Espagne n’a pas non plus mâché ses mots en évoquant la crise anglophone. «Nous avons des ennemis à l’intérieur et à l’extérieur. Vous avez suivi les déclarations d’un certain ambassadeur. De quoi se mêle-t-il peut-on se demander mais comme je l’ai dit, ce sont des gens qui veulent continuer à nous dominer. Nous devons donc faire attention. Nous devons faire attention parce que ces gens-là sont très malins. S’ils ne réussissent pas sur le plan militaire, ils veulent réussir d’une autre manière. On veut créer des problèmes entre les francophones et les anglophones; c’est là où le département du Nyong et So’o doit faire attention», a-t-il précisé.